Al-Ghusl de Hayd

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Al-Ghusl de Hayd ou le bain rituel de Hayd (en arabe :غُسل الحَيض) est l'un des Ghusls obligatoires pour les femmes.

Al-Ghusl à la suite des menstrues

Après la cessation de l’écoulement menstruel, la femme doit faire al-ghusl pour pouvoir accomplir les actes nécessitant la pureté (la prière, at-tawâf…).

Il n’y a pas de différence entre al-ghusl d’al-janâba et al-ghusl à la suite des menstrues, sauf que, après ce dernier; la femme doit faire al-wudû’, mais certains jurisconsultes ont dit : « Aucun ghusl ne nécessite al-wudû’, même al-ghusl recommandé ».[1]

Tout ce qui est interdit à une femme qui est en état d’al-janâba est interdit à celle qui a ses règles. Il est interdit à son mari d’avoir des rapports sexuels avec elle durant les menstruations. Après l'arrêt de Hayd ou les menstrues et avant son ghusl obligatoire, il est recommandé de ne pas faire l'amour avec sa femme.[2]

Si une femme qui est en période de règles ou de lochies sort de l’état de l’impureté pendant la nuit (c’est–à–dire que l’écoulement sanguin a pris fin), elle devra faire al–ghusl avant l’aube. Et si elle ne le fait pas, son jeûne sera incorrect, et elle devra le compenser. La preuve pour cela est le hadith où l’Imam as–Sâdiq (a) a dit : « Si elle devient pure pendant l’une des nuit du mois de Ramadan, et néglige de faire al–ghusl [avant l’aube], elle devra compenser le jeûne de ce jour–là ».[3]

Façon dont se fait ghusl al-Hayd

Ce bain, comme les autres bains, peut se faire de deux façons : séquentiel (al-ghusl at-tartîbî) et par immersion (al-ghusl al-irtimâsî)

Voir aussi

Références

  1. Sîstânî, Tawzîh al-Masâ'il, Article 313
  2. Najafî, Jawâhir al-Kalâm, v 3 p 205-207
  3. Le fiqh de l'Imam as-Sâdiq (a.s), v 2 p 37