Pèlerinage de l’Adieu

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Pèlerinage de l’Adieu (en arabe : حجة الوداع), est le seul grand pèlerinage (tamattu') du Noble Prophète après l’Islam. Après son immigration à Médine, le Noble Prophète se rend trois fois à La Mecque pour accomplir la Umra ("petit" pèlerinage)[1], mais selon les historiens, il n’a participé aux cérémonies de hajj qu’une seule fois, juste quelques mois avant son décès [2].

Ce pèlerinage a eu lieu en la dernière année de la vie du Prophète (s) et ce dernier a fait ses adieux avec les musulmans au cours de ce pèlerinage. C’est pourquoi ceci est connu sous le nom du Pèlerinage de l’Adieu. D’après les convictions chiites, en retour de La Mecque et à Ghadîr Khumm, sur l’ordre de Dieu, le Prophète (s) a annoncé publiquement l’imâmat et la wilâyat du Prince des croyants, Imam Ali (a), et a obtenu pour lui la bay'at (l'allégeance) de la communauté musulmane. C’est pourquoi ce pèlerinage jouit d’une grande importance pour les chiites.

Ce pèlerinage s’appelle aussi "le pèlerinage de la transmission" (en arabe : حَجَّةُ البَلاغ), parce que le verset du Tablîgh[3] a été révélé au Prophète (s) au cours de ce même voyage[4]. Il s’appelle aussi "le Pèlerinage de l’Islam" (en arabe : حَجَّةُ الاسلام),[5] parce que c’est le seul pèlerinage accompli par le Prophète (s) au cours de la souveraineté de l’Islam et dont les cérémonies étaient conformes aux rites islamiques.

Début du voyage et la sacralisation

Selon la version bien détaillée de Mu’âwîya b. ‘Ammar qui cite l’Imam Ja’far as-Sâdiq (a),[6] le Prophète (s) avait vécu à Médine pendant 10 ans sans se rendre à la Mecque pour accomplir le pèlerinage. Ce fut après la révélation du verset :

«‌وَ أَذِّنْ فِی النّاسِ بِالْحَجِّ‌ » :
"Appelle, parmi les Hommes, au pèlerinage !" [7]

que le Prophète (s) annonça qu’il partirait cette année-là pour le pèlerinage. Les habitants de Médine, ceux des villages avoisinants et ceux du désert se réunirent à Médine pour partir vers la Mecque en compagnie du Prophète. Quatre nuits avant la fin de Dhil Qa’da de l’an 10, le Prophète se mit en route de Médine vers la Mecque[8].

Les sources sunnites indiquent que le Prophète (s) passa une nuit à Dhu al-Hulayfa, puis il partit en direction de la Mecque[9]. Mais selon un hadith de l’Imam as-Sâdiq (a), la nuit même où il est arrivé à Dhu al-Hulayfa, il entra dans l’état de sacralisation (Al–Ihrâm) et n'y resta pas la nuit[10].

Là, il enseigna aux musulmans les rites de la sacralisation (Al–Ihrâm). D’abord il fit ses ablutions et entra de nouveau en sacralisation pour accomplir un pèlerinage pour les proches[11]. Son habit de pèlerinage composé de deux pièces de tissus en coton non cousus faits au Yémen, a été utilisé comme linceul après sa mort[12]. Puis il a accompli la prière du midi à la mosquée Shajarah[13] marquant les bosses des chameaux consacrés au sacrifice[14].

Plus tard, les musulmans ont construit des mosquées sur les pas du Prophète (s), là où il avait prié ou s’était reposé[15]. Le Prophète (s) passa une nuit à Dhî Tuwâ, près de la Mecque[16] et arriva à la Mecque vers la fin du 4 Dhû al-Hijja[17].

Cérémonies rituelles

Circumambulation (tawâf) et prière

Le lendemain, le Prophète (s) entra à Al-Masjid al-Harâm par la porte de Banî Shaybah,[18] et se dirigea vers la Ka'ba et toucha la Pierre Noire (embrassement de la Pierre), puis il fit la circumambulation de la Ka'ba[19]. Le Prophète (s) a fait la circumambulation alors qu’il était monté en chameau[20] et à la fin, il a touché pour une seconde fois la Pierre noire[21]; il l'a embrassé et a longuement pleuré,[22] ensuite, il a fait deux rak'a de prière de circumambulation, derrière la station d’Abraham[23].

Course rituelle entre Safâ et Marwa

Après la prière, il a bu de l’eau du puits de Zamzam, il a prié, puis se rendit vers la mont Safâ[24][25] et dit :

comme Dieu a d’abord parlé de Safâ[26], nous commençons par-là, la course rituelle entre Safâ et Marwah[27].

Après s’être installé à Safâ, il se tourna vers la Rukn Yamânî de la Ka'ba, invoquant Dieu et faisant Son éloge pendant longtemps[28], puis il se mit en route de Safâ en direction de Marwah et pendant un temps, il a accéléré ses pas[29]. Arrivé à Marwah, il a patienté pour prier[30]. Certains disent qu'il a fait ce trajet en chameau[31].

Marche vers Minâ et ‘Arafât

Le 8 Dhû al-Hijja, au coucher du soleil, le Prophète (s) et les musulmans se sont dirigés vers Minâ où ils ont passé la nuit et le matin, le 9 Dhû al-Hijja, après la levée du soleil, ils se sont mis en route vers ‘Arafât. La caravane arriva à Namirah (Vâdî ‘Uranah), près de ‘Arafât, alors elle s’arrêta et le Prophète (s) et les musulmans y dressèrent des tentes. C’est là que le Prophète (s) a prononcé son discours historique. Puis il est allé à ‘Arafât, il s’y arrêta et passa toute la journée à prier et à invoquer Dieu[32].

Selon un récit saint, rapporté de l’Imam as-Sâdiq (a), la fête de Ghadîr, coïncidant avec le 18 Dhû al-Hijja avait eu lieu un vendredi[33]. D’après ce récit, le jour de l’installation à ‘Arafât, était le mercredi 9 Dhû al-hijja ; mais pour Suyûtî, historien sunnite, qui cite le second calife, l’installation à ‘Arafât pendant le Pèlerinage de l’Adieu était un vendredi[34].

Installation à Mash’ar

Au coucher du soleil, le Prophète monta sur son chameau et prit la route en direction de Muzdalifah (Mash’ar al-Harâm) et demanda aux musulmans de parcourir le chemin lentement[35]. Le Prophète Muhammad accomplit les prières du Maghrib et Ishâ dans un endroit approprié à Mash’ar al-Harâm[36] et se reposa pendant un moment. Le matin de bonne heure, il commença Sa prière et ses invocations, ce qui est d’ailleurs recommandé catégoriquement aux pèlerins au moment du hajj[37].

Lapidation des stèles de Satan

Rituel nommé en arabe ramy al-jamarât.

A la tombée du soleil, le Prophète se mit en route vers Minâ et se dirigea directement vers Jamarah la plus proche de La Mecque et jeta 7 cailloux sur chacune des stèles[38].

Sacrifice

Puis il se dirigea vers le lieu de sacrifice pour sacrifier les cent chameaux qu’il avait emmené de Médine[39], en donnant une trentaine d’entre eux à Ali, sacrifiant lui-même, une soixantaine. Ils ont pris un peu de leur viande et donné le reste en aumône[40].

Puis Mu’amir b. ‘Abdullâh b. Harâtha (ou Hâritha) rasa les cheveux du Prophète sur son propre ordre[41],[42] et ce dernier, après avoir accompli les travaux personnels et répondu aux questions posées par les gens sur les cérémonies rituelles du hadj[43] se rendit à La Mecque pour la circumambulation de la Kaaba et y accomplir la prière du midi[44]. Il est ensuite revenu vers Mina où il est resté pendant trois jours de Tashrîq, et après la lapidation des stèles de Satan, il a quitté Mina[45].

Après la fin de la course rituelle, le Prophète a appris aux musulmans la manière dont s’accomplit le pèlerinage à savoir la Oumra et le grand pèlerinage. Jusqu’à ce moment, on ne connaissait que le pèlerinage personnel et le pèlerinage pour les proches, considérant la Oumra comme incompatible au moment du grand haj. C’est pourquoi certains musulmans ce n’était pas facile d’accepter le nouvel ordre[46].

Traits caractéristiques du voyage

Dès son arrivée à La Mecque jusqu’au 8 dhul hijja, le Prophète ne s’est installé chez personne, mais il a passé cette période dans une tente dressée en dehors de La Mecque, à Abtah (Bathâ)[47].

Au cours de cette visite, le Prophète a couvert la Kabba par des draps tissés au Yémen[48].

Il a conseillé aux Mecquois et aux habitants des environs de La Mecque de consacrer à eux, Matâf (lieu où se tiennent les tournées rituelles à La Mecque), la Pierre noire, la station d’Abrahâm et la première ligne de la prière collective, durant la période allant du 10 dhul hijja au retour des pèlerins[49].

Il a nourri les pèlerins tout comme les prédécesseurs[50].

On rapporte également un cours discours qu’il a prononcé à la Mosquée Khayf à Mina[51].

L’Imam Ali a rejoint le Prophète à La Mecque, avec un groupe de musulmans venus du Yémen[52].

L’annonce de la wilâyat de l’émir des croyants s’est fait en retour de ce voyage, à Ghadîr Khumm, où il a obtenu le serment d’allégeance des compagnons.

Retour du pèlerinage

Après la fin des cérémonies de pèlerinage, avant le midi du 13 dhul hijja, le Prophète rentra de Mina vers La Mecque et dressa sa tente à Abtah[53]. Il prescrit aux musulmans de se précipiter après la fin des cérémonies rituelles pour se rendre vers leur patrie[54] et lui-même quitta La Mecque à destination de Médine, à l’aube du 14 dhul hijja avant la levée du soleil[55].

Annonce de la wilâyat à Ghadîr Khumm

Le 18 dhul hijja, près de Juhfa, il est arrivé dans un endroit appelé Ghadîr Khumm. Là, le Prophète a nommé, sur l’ordre de Dieu[56], l’honorable Ali, comme son successeur[57]. Puis, la caravane est partie pour Médine et éventuellement elle y est arrivée le 24 dhul hijja[58]. Le Prophète a passé les derniers jours de dhul hijja à Médine[59].

Le pèlerinage du Prophète a duré entre 28 à 30 jours. Le verset d’Ikmâl [60]est un des versets révélés sans doute au cours du pèlerinage de l’Adieu[61].

Nombre des pèlerins

Le nombre des pèlerins au cours de ce voyage est inscrit entre 120 à 150 mille dont de nombreux d’entre eux étaient partis à pieds[62], cependant on ne croit pas que leur nombre s’élève à plus de 50 mille personnes[63].

Références

  1. Wâqidî, vol. 3, p.1088
  2. Wâqidî, vol. 3, pp. 1088-1089 ; Kulaynî, vol. 4, p. 244
  3. «‌یا أَیهَا الرَّسُولُ بَلِّغْ مآ أُنْزِلَ إِلَیک مِنْ رَبِّک...‌» Table servie : 67
  4. Ibn Hushâm, vol. 4, p. 253 ; Mas’ûdî, pp. 275-276
  5. voir Ibn Sa’d, vol. 2, p. 172 ; Kulaynî, vol. 4, p. 248
  6. voir Kulaynî, vol. 4, pp. 245-248
  7. Pèlerinage: 27
  8. voir aussi Tûsî, vol. 5, p. 454 ; Wâqidî, vol. 3, p. 1089 ; Qays b. Sa’d, vol. 2, p. 173, les cinq dernières nuits de dhil Qa’da
  9. voir Bukhârî, vol. 2, p. 147 ; Abû Dâwûd, vol. 2, p. 375 ; Bayhaqî, vol. 7, p. 83
  10. voir Kulaynî, vol. 4, pp. 248-249
  11. Kulaynî, vol. 4, p. 245 ; Majlisî, vol. 17, p. 111
  12. Kulaynî, vol. 4, p. 339
  13. Kulaynî, vol. 4, pp. 248-249
  14. Wâqidî, vol. 3, p. 1090; Fîrûzâbâdî, p. 70
  15. voir Marjânî, pp. 280-290; Samhûdî, vol. 3, pp. 1001-1020
  16. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, p. 919
  17. Kulaynî, vol. 4, p. 245
  18. Wâqidî, vol. 3, p. 1097; Kulaynî, vol. 4, p. 250
  19. Kulaynî, vol. 4, p. 245
  20. Wâthiqî, pp. 106-110
  21. Kulaynî, vol. 4, p. 245
  22. Ibn Majah, vol. 2, p. 982
  23. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, p. 887; Kulaynî, vol. 4, pp. 245, 249-250
  24. Kulaynî, vol. 4, p. 250
  25. Ibn Shahîd Thânî, vol. 3, p. 260
  26. voir sourate Génisse: 158
  27. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, p. 888; Kulaynî, vol. 4, p. 245
  28. Kulaynî, vol. 4, p. 246
  29. voir Muslim b. Hajjâj, vol. 1, p. 888
  30. Kulaynî, vol. 4, p. 246
  31. voir Wâqidî, vol. 3, p. 1099 ; Wâthiqî, pp. 133-135
  32. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, pp. 889-890 ; voir aussi Kulaynî, vol.4, pp. 246-247 ; Qâzî Nu’mân , vol. 1, p. 319 ; pour saisir l’importance et le contenu du discours, voir Muslim b. Hajjâj, vol. 1, pp. 889-890 ; Wâthiqî, pp. 176-191
  33. voir Ibn Bâbiwayh, 1362 de l’Hégire solaire, vol. 2, p. 394
  34. Suyûtî, vol. 3, p. 19
  35. Kulaynî, vol. 4, p. 247 ; Tûsî, vol. 5, p. 187
  36. Tûsî, vol. 5, p. 188
  37. Wâthiqî, p. 211-216
  38. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, pp. 891-892 ; Qâzî Nu’mân, vol. 1, pp. 322-323 ; Nûrî, vol. 10, p. 67
  39. Kulaynî, vol. 4, p. 248
  40. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, p. 892 ; Kulaynî, vol. 4, p. 247 ; Tûsî, vol. 5, p. 227
  41. Kulaynî, vol. 4, p. 250
  42. Tûsî, vol. 5, p. 458
  43. voir Qâzî Nu’mân, vol. 1, p. 330
  44. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, p. 892 ; Kulaynî, vol. 4, p. 248
  45. Kulaynî ; vol. 4, p. 248
  46. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, pp. 888-889 ; Kulaynî, vol. 4, p. 246
  47. Wâqidî, vol. 3, p. 1099 ; Kulaynî, vol. 4, p. 246
  48. Wâqidî, vol. 3, p. 1100 ; Azraqî, vol. 1, p. 253 ; Mas’ûdî, p. 276 ; Fâsî, vol. 4, p. 230
  49. Mutaqqî, vol. 3, chapitre 5, p. 22
  50. Ibn Fahd, vol. 1, p. 567
  51. voir Ibn Mâjah, vol. 1, pp. 84-85 ; Ya’qûbî, vol. 2, p. 102 ; Kulaynî, vol. 1, pp. 403-404
  52. Muslim b. Hajjâj, vol. 1, p. 888 ; Kulaynî, vol. 4, p. 246
  53. Wâqidî, vol. 3, pp. 1099-1100 ; Kulaynî, vol. 1, pp. 403-404
  54. Dârqatnâ, vol. 1, chapitre 2, p. 300 ; Hâkim Nayshâbûrî, vol. 1, p. 477 ; Muttaqî, vol. 3, chapitre 5, p. 11
  55. Ibn Abî Shaybah, vol. 4, p. 496
  56. voir la sainte sourate Table servie : 67
  57. voir Ibn Maghâzilî, pp. 16-18 ; Amînî, vol. 1, pp. 508-541
  58. Wâthiqî, p. 335
  59. voir Ibn Hushâm, vol. 4, p. 253
  60. voir la sainte sourate Table Servie : 3
  61. ‘Ayâshî ; Bahrânî ; Tabâtabâï, explication de la sourate.
  62. voir Ibn Bâbwayh, 1414, vol. 2, p. 295 ; Tûsî, vol. 5, p. 11 ; Sibt b. Juzî, p. 37, référence 1 ; Kurdî, vol. 1, chapitre 2, p. 229 ; Amînî, vol. 1, p. 32
  63. Wâthiqî, p. 337-342

Bibliographie

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