Ismâ`îlisme

De wikishia

Ismâ'îlisme (en arabe: الاسماعیلیة) ou l’Ismaélisme, est le nom commun des courants pour qui l’imamat est transmis après l’Imam as-Sâdiq (a) à son fils Ismâ’îl ou à son petit-fils Muhammad b. Ismâ’îl.

Parfois dans différents pays, les adeptes de ce courant ont différentes appellations dont Bâtinîya[1], [[Ta’lîmîya]][2], Saba’îya[3], Hashîshîya, Mulâhida et Qarâmita[4][5]. Le Bâtinîya et Ta’lîmîya sont considérés comme les secte les plus connues de l’ismâ’îlisme[6].

Abu al-Khattâb Muhammad b. Abi Zaynab ou Muqlâs b. Abi al-Khattâb est cité dans les sources ismâ’îlites comme la personnalité impliquée dans la nomination d’Ismâ’îl comme imam[7]. Les idées d’Abu al-Khattâb sont incluses dans Umm al-Kîtâb, livre secret de l’ismâ`îlisme[8].

Selon la tradition courante, les gens pensaient qu’après l’Imam as-Sâdiq, ce serait son fils aîné, Ismâ’il qui serait désigné comme Imam. Mais ce dernier est décédé du vivant de son père. La disparition d’Ismâ’il avant son imamat donne naissance aux divergences sur la désignation du futur Imam.

Certains croyaient que la tradition restait immuable. Ils ont alors déclaré qu’Ismâ’il était toujours vivant et qu’il sera ressuscité un jour comme Al-Qâ’im. Croyant que l’imamat ne pouvait se transmettre de frère en frère, à l’exception de ce qui était le cas pour l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) et l'Imam al-Husayn (a), ils ont annoncé le fils d’Ismâ’il comme imam.

D’autres sont allés vers la Bidâ’, croyant en l’imamat de Mûsâ b. Ja’far, en disant que la lignée des Imams du chiisme duodécimain continue par ce dernier. A présent, les ismâ’îlites qui appartiennent en grande partie au courant nizârite sont dispersés dans plus de 25 pays, dans les continents asiatique, africain, européen et américain [9].

Ramifications de l’ismâ’îlisme

D’après l’Atlas du Chiisme[10], les différents courants de l’ismâ’îlisme sont les suivants:

  • Ismâ’îlisme khâlisa: Les adeptes ont prétendu que l’imamat d’Ismâ’îl était immuable de la part de son père et puisque l’Imam ne dit que le vrai, alors Isma’îl était vivant et qu’il était le Qâ’im.
  • Ismâ’îlisme mubârakîya : Pour ses disciples, après Ismâ’îl, l’Imam as-Sâdiq a désigné son petit-fils, Muhammad b. Ismâ’îl comme Imam, parce que l’imamat ne peut se transmettre de frère (Ismâ’îl) au frère (Kâzim) et cela n’était vrai que pour l’Imam Hasan et l’Imam Husayn. Cette secte a été nommée Mubârakîya, du nom de son fondateur « Mubârak »[11].
  • Qarâmita bahreïni (connu aussi sous le nom de Qarâmatya) : De concert avec le développement rapide de l’ismâ’îlisme, il y a eu un important schisme en 286h. au sein du mouvement.

Hamdân Qarmat, chargé dès 260h. de la direction locale du mouvement en Irak et les régions avoisinantes, et qui échangeait une correspondance régulière avec les dirigeants de Salamyeh a prétendu l’imamat pour lui et ses ascendants, anciens dirigeants du centre, en 186h. où ‘Ubaydullah assassina le chef de l’ismâ’îlisme. Hamdân a rompu avec Salamyeh et de la direction centrale, demandant aux dâ’î (propagandistes) qui lui étaient assujettis de cesser leurs activités dans leurs fiefs. Peu de temps après, Hamdân a disparu et ‘Abdân (le mari de sa sœur) a été assassiné au cours d’un complot fomenté par Zakrûya b. Mahdawîya, un dâ’î actif en Irak, qui était d’abord fidèle à ‘Ubay Allah et à ses réformes. La même année, Abû Sa’ïd Jinâbî, envoyé par Hamdân et ‘Abdân à Bahreïn, a fait du pays une principale base pour les Qarâmita et un barrage efficace entravant l’extension de l’influence politique des Fâtimmîde vers l’Est (jusqu’en 470h.). Le Yémen présentait la principale base des disciples d’‘Ubaydullah. Là, ‘Ali b. Fazl a adhéré les rangs des Qarâmita, se proclamant Mahdî Promis, mais Ibn Hûshab resta fidèle jusqu’à la fin de la vie à ‘Ubaydullah. Zakrûya, fidèle d’abord à ‘Ubaydullah, a rejoint plus tard les Qarâmita, organisant les rébellions de ces derniers à Shâm et en Irak, allant jusqu’à prendre d’assaut en 290 le siège d’’Ubaydullah à Salamyeh. La faction des Qarâmita s’est élargie en différentes régions dont Jibâl, Khurâsân, la Transoxiane, Fârs…

  • Fatimides de l’Ouest et de l’Egypte (297-567) : Le fondateur, ‘Ubayd Allah Mahdî s’installa d’abord à Riqâda, puis à Kairouan et plus tard au Caire. Avec le début du califat d’‘Ubaydullah Mahdî, la période des imams cachés a pris fin dans l’histoire de l’ismâ’îlisme. Ce gouvernement a été renversé par Salâh al-Dîn Ayûbî.
  • Les druzes : La secte a été fondée en 408h. par quelques dâ’î au Caire (mosquée Raydân). Mais le vrai fondateur en était Hamzah b. ‘Ali b. Ahmad Zûzanî, connu sous le nom d’Albâd. Ils croyaient en la Qualité-Dieu (Al Hâkim bi Amr Allah) et même en les anciens califes fâtimides après Al Qâ’im. Elle se développa à Alep Ouest aux monts Hirman et Hûrân dans l’actuelle Syrie ainsi qu’au Liban. Graduellement, dès l’an 435h., les druzes sont devenue une secte fermée qui n’intégrait de nouveaux adhérents ni permettait aux anciens membres d’en sortir.
  • Nizâriens (ou Nizârites) : Après la mort de Mustansir Fâtimide en 487, il y a eu une scission chez les Fâtimides. Ceux qui croyaient que Nizâr devait succéder à son père—selon la prescription de Muntasir—ont formé la secte des Nizâriens(Nizârites).
  • Musta’lawites : Après la mort de Muntasir Fâtimide en 487h., ceux qui croyaient en l’imamat de Musta’lî ont été nommés Musta’lawites.
  • Hâfizîya (Majîdîya) : En 526h., l’un des cousins d’Amir, assassiné, ‘Abd al-Majîd surnommé Al Hâfîz, l’a succédé au trône comme calife. Ses descendants étaient les derniers califes fâtimides jusqu’en 567h.. L’imamat de cette famille a connu un grand essor en Egypte et en Syrie, mais au Yémen, les derniers califes fâtimides n’étaient reconnus que par quelques émirs d’Aden et gouverneurs de Sanaa. Cette secte ismâ’îlienne a complètement disparu.
  • Tayibîyân (Amirîya) : Après la mort d’Amir (successeur de Musta’lî), calife fâtimide, en 524h., de nouveaux schismes sont apparus chez les ismâ’îliens. Amir avait un fils de 8 mois, Tayib, élu comme successeur de son père, mais c’est son cousin, Abd al-Majîd Hâfiz qui a accédé au pouvoir. Ceux qui croyaient en le califat de Tayib étaient connus sous le nom de Tayibîya. L’appel Tayibite a été salué au début, par un petit groupe de Musta’lawite en Egypte et en Syrie et un groupe d’ismâ’îliens au Yémen, plus tard les Salîhiens ont officiellement reconnu Tayib. Ibrâhîm Hâmidî, actif jusqu’en 557h. à Sanaa, chez les émirs non ismâ’îliens de la tribu Yâm, était le fondateur du culte Tayibien. Plus tard, les Tayibiens ont disparu en peu de temps en Egypte et en Syrie, mais ils subsistent toujours au Yémen et en Inde.
  • Bohras : Les propagandistes Tayibites ont réussi au cours du temps à trouver de nombreux adeptes en Inde occidentale. Ils appellent leur invitation en Inde Hâdîya, employant le nom de Bohra qui signifie commerçant. Pendant une longue période, le missionnaire absolu du Yémen était considéré comme référence et leader pour les Tayibites de l’Ouest des Indes. La mission fâtimide a été éventuellement conduite en Inde par un Yéménite nommé ‘Aballah qui se trouvait en 460h. à Gujarat. Les Tayibites ont été divisés en 999h., après la mort du missionnaire absolu, Dâwûd b. ‘Ajab Shâh en deux branches, Dâvûdîya et [(Sulaymânîya]] (ou Sulaymânite).
  • Dâwûdîya : Les Bohras Tayibites qui s’étaient soumis à la direction de Dâwûd b. Burhân al-Dîn étaient connus sous le nom de Dâwûdîya. Le chef se trouvait à Bombay alors qu’ils avaient pour base Surate. Ils étaient connus sous le nom de Durhy. A présent, plus de la moitié des Bohras Dâwûdîs de l’Inde vivent à Gujarat et le reste, en grande partie, à Bombay et dans les régions centrales de l’Inde. De petits groupes de Dâwûdîs sont également dispersés au Pakistan, au Yémen et dans les pays de l’Extrême-Orient. Ils comptaient parmi les premiers groupes asiatiques à émigrer à Zanzibar et aux côtes de l’Afrique de l’Est.
  • Sulaymânites : Les Bohras Tayibites qui se sont soumis à Sulaymân b. Hasan Hindî sont connus comme Sulaymânites. Ils se sont concentrés en grande partie au Nord du Yémen, en particulier à Harâz et sur la frontière avec l’Arabie Saoudite. De petits groupes sont également installés en Inde, surtout à Bombay, Baroda et à Ahmadabad. Leur nombre n’est pas important en dehors de l’Inde, au Yémen et au Pakistan.

Croyances ismâ’îliennes

En raison de la foi en les sept anciens (قدمای سبعه), les ismâ’îliens ont été accusés de mécréance, donc ont dû rejeter toute qualité humaine chez Dieu. Dans ce but, ils ont rejeté « toute limite, toute définition, toute qualité, toute forme, toute nature voire toute existence qui signifierait un attribut pour Dieu »[12]. Contrairement aux Ikhwân as-Safâ, pour qui l’existence des êtres dépendait de Fayz, les ismâ’îliens croyaient en l’innovation (Ibda') dans la création des êtres [13]. Tout comme les autres imamites, les ismâ’îliens croient que Muhammad est le Sceau des prophètes. Pour eux, il y a sept Prophètes-législateurs dont chacun avait un tuteur (wasî ou imam). Les sept prophètes nâtiq (énonciateur) ou prophètes Ulul-'azm sont dans leur optique Adam, Noah, Abraham, Moïse, Jésus et Muhammad dont chacun avait un tuteur (wasî). Leurs tuteurs sont respectivement Seth, Sem, Samuel, Aaron (ou Josué), Simon Safâ et ‘Ali. Pour les ismâ’îliens, le septième niveau de chacun des sept cycles de l’univers, l’imam se promeut en le rang du Nâtiq (prophète) et le septième imam du sixième cycle[14] est Muhammad b. Ismâ’îl qui est caché et dans le cas de sa parousie (réapparition), il sera le septième nâtiq, Mahdî ou Qâ’im; Ce sera seulement à son époque que le deux statuts de "parleur" (nâtiq) et de "fondement" (asâs) se réuniront. Au dernier cycle du monde, il révèlera les réalités de l’univers, instaurera la justice et après la fin de son règne le monde matériel prendra fin[15]. Les ismâ’îliens croient en l’interprétation ésotérique des versets du Coran, de hadîth et des concepts et préceptes religieux. C’est pourquoi, pour eux les hommes ont besoin d’un imam pour donner le sens caché et signification ésotérique des versets. « Chez les ismâ’îliens, l’imam est soit mustaqar, soit mustûda’. L’imam mustûda’ est le fils de l’imam, son plus important fils, initié aux secrets de l’imamat et le plus sage de sons temps; mais il n’a aucun droit sur ses enfants et l’imamat est un dépôt chez lui. L’imam mustaqar est celui qui bénéficie de tous les avantages de l’imamat et qui peut transmettre l’imamat à ses fils et ses successeurs. »[16]

Les ismâ’îliens ne croient pas en paradis et en enfer matériels, mais interprètent ces concepts pour les débutants dans leurs sens habituels[17]. Ils n’acceptent pas non plus l'idée de réincarnation ou la métempsycose (تناسخ ); ils séparent également l’islam de la foi (Îmân) et croient en capacité d'accroissement et de rétrécissement de la foi. Ils accordent sept fondements ou piliers à la religion, à savoir : purification (tahâra), prière, zakat, jeûne, pèlerinage, djihâd et wilâyat, ce dernier étant considéré plus important que les autres[18].

Savants ismâ’îliens

  1. Abû Hâtam Râzî
  2. Abû ‘Abdullâh Nasafî (Nakhshabî)
  3. Qâzî Nu’mân
  4. Abû Ya’qûb Sajistânî
  5. Hamîd al-Dîn Kirmânî
  6. Mu’ayid al-Dîn Shîrâzî
  7. Nâsir Khusrû[19]

Imams ismâ’îlites

Ordre des imams ismâ’îliens jusqu’au règne fâtimide

L’ordre commence par ‘Ali b. Abî Tâlib[20]. Par ‘Ali l'imamat se transmet à Hasan et à Husayn. Par Husayn à Zayn al-Abidîn et par ce dernier à Muhammad b. ‘Ali al-Bâqir et par ce dernier à Ja’far al-Sâdiq. Après l’Imam as-Sâdiq, trois branches sont apparues, chacune adepte d'un de ces trois personnes : Ismâ’îl, ‘Abdullah et Mûsâ al-Kâzim. Les chiites duodécimains sont les adepte de l’Imam Mûsâ Kâzim (qui est leur septième Imam) et sa descendance. Mais pour les Ismâ’îliens (les adeptes de Ismâ'^il), l’imamat est transmis après lui à ‘Ali, ensuite à Muhammad Maktûm (Maymûn). A partir de Muhammad Maktûm, ils se divisent en six branches à savoir, chacune réunissant les adeptes d'une de ces personnes: Ahmad, Ismâ’îl, ‘Abdallah, ‘Ali Layth, Husayn et Ja’far. Les adeptes de chaque personne considèrent ainsi la chaîne de transmission de l'Imamat : de 'Abdullah à Ibrâhîm, de Ahmad à Husayn et ensuite à Muhammad Hakîm, de Husayn à Abû Muhammad et ensuite à Abdallah Sa’ïd, connu sous le nom d’ ‘Ubayd Allah Mahdî et de Muhammad Hakîm à Abû al-Qâsim Muhammad, connu sous le nom d’Al Qâ’im bi Amr Allah. L’ordre des imams Ismâ’îliens ou des califes Fâtimides se poursuit après al-Qâ’im bi Amar Allah[21].

Imams ismâ’îliens sous le califat de la dynastie fâtimide

Après Al Qâ’im bi Amr Allah, Abu Muhammad ‘Ubaydullah, Al Mahdî bi Allah, et après lui, Abû al-Qâsim Muhammad, Al Qâ’im bi Amr Allah, puis Abû Tâhir I’mâ’îl, Al Mansûr bi Allah, puis Abû Tamîm Mu’id, Al Mu’iz al-Dîn Allah, puis Abû Mansûr Nazâr, Al ‘Azîz bi Allah, puis Abû ‘Ali Mansûr, Al Hâkim bi Amr Allah, puis Al Hasan ‘Ali, Al Zâhir li A’zâz Dîn-Allah et puis, Abû Tamîm Mu’id, Al Muntadir bi Allah ont succédé l’un l’autre comme imam. Après le dernier l’imamat est divisé en trois personnes, Nazâr, Al Musta’lî bi Allah et Abû al-Qâsim Muhammad. Il est transmis de Al Musta’lî bi Allah à Al Amr bi Ahkâm Allah et de ce dernier à Al-Tayib, puis aux imams occultés Tayibites. De même, l’imamat est transmis par Abû al-Qâsim à ‘Abd al-Majîd al-Hâfiz, puis à Yûsif et à Zâfir. De Yûsuf à Al-‘Azid, puis à Dâvûd et aux autres imâms Hâfizites. Et d’Al Zâfir à Al Fâ’iz[22].

Fiefs des ismâ’îlines

Le premier da’wa (soulèvement) armé des ismâ’îliens a eu lieu en 268 de l’hégire lunaire au Yémen[23]. « Après une courte période suivant leur séparation du chiisme, les ismâ’îliens ont pu former le gouvernement Fâtimide en Egypte et après des scissions intérieures, le gouvernement nazârite à Alamût, présentant une vraie menace contre les ‘Abbâsides, de l’Est et de l’Ouest. »[24] Après la chute des gouvernements fâtimide et nazârite, les ismâ’îliens n’ont plus restitué leur pouvoir, se réfugiant dans les régions les plus éloignées du monde de l’islam, en particulier au Yémen et dans les Indes. A présent, ils sont dispersés dans près de[25] pays, en particulier en Inde, au Pakistan, en Afghanistan, au Tadjikistan, en Asie Centrale et dans le Pamir en Chine[26].

« Les ismâ’îliens se divisent aujourd’hui en deux tribus, les Aqâkhânides et les Bohras qui sont les descendants de deux sectes nazârite et musta’lawide. Les disciples de la première, un million environ, sont dispersés en Iran, en Asie Centrale, en Afrique et en Inde et leur chef est Karîm Aqâ Khân. La seconde a 50 mille disciples dans la péninsule arabique, sur les côtes du Golfe Persique et en Syrie» [27] « En Syrie, les Ismâ’îliens sont installés dans les forteresses Masyaf, à Qadmous et à Salamyeh; en Iran, à Kahak, dans certains quartiers de Qom, à Birjand et à Qâ’in en province de Khurasan; en Afghanistan, à Balkh et à Badakhshan; en Asie Centrale à Khuqând et à Qaratakîn. Ils sont appelés Muftadî en Afghanistan. Un grand groupe d’ismâ’îliens est installé à Kafaristân (Nûristan), à Jalal Abad, dans le bassin du haut Amou-Daria, à Sârîgûl et à Khûan ainsi qu’à Yâsîn. En Inde et au Pakistan, les fiefs ismâ’îliens sont plus nombreux parmi lesquels on peut citer Ajmer, Marwar et Rajputana. Ils sont nombreux au Cachemire, à Bombay, à Baroda et à Kuraj. Il faut savoir également que tous les ismâ’îliens de l'Inde ne suivent pas Aqâ-Khân. Les Bohras, habitent généralement Gujarat. Ils sont aussi nombreux à Mascate, à Oman, à Zanzibar et en Tanzanie. »[28]

Voir aussi

Références

  1. Ils croyaient en les significations ésotériques des textes (Sâbirî, Târîkh Firaq Islâmî, vol. 2, p. 103)
  2. Les ismâ’îlites estimaient que la religion doit être enseigné par l’imam saint et ses successeurs (ibid.)
  3. Ils constituaient l’un des principaux groupes chiites de 7 imams (ibid.)
  4. Certains d’entre eux étaient les disciples de Hamdân Qarmat (ibid.)
  5. Ash’arî, Al Maqâlât wa al-Firaq, p. 213
  6. voir : Shahristânî, Kitâb al-Milâl wa al-Nihal, p. 149
  7. voir : Mashkûr, Farhang Firaq Islâmî, p. 47
  8. voir : ibid.p. 48
  9. voir : Ash’arî, Al Maqâlât wa al-Firaq, pp. 213-214
  10. p. 29
  11. Certains considèrent Mubârak comme le surnom de Muhammad b. Ismâ’îl et certains comme celui d’Ismâ’îl.
  12. Sâbirî, Târîkh Firaq Islâmî, vol. 2, p. 147
  13. voir : Badawî, Târîkh Andîsheh hâyi Kalâmî dar Islâm, pp. 322-324
  14. Chez les premiers Ismâ’îliens
  15. voir : Sâbirî, Târîkh Firaq Islâmî, vol. 2, pp. 151-152
  16. Mashkûr, Farhang Firaq Islâmî, p. 49
  17. voir: ibid, pp. 52-53
  18. voir: Sâbirî, Târîkh Firaq Islâmî, vol. 2, p. 153
  19. voir: Sâbirî, Târîkh Firaq Islâmî, vol. 2, pp. 153-174
  20. ‘Ali est considéré chez les Ismâ’îliens comme le premier imam, il est considéré comme base et l’imamat a été transmis par lui à l’Imam Hasan et l'Imam Husayn. Les Nizâriens considèrent également l’Imam ‘Ali comme le premier imam. (Sâbirî, Târîkh Firaq Islâmî, vol. 2, p. 119).
  21. op.cit. et Daftarî, Târîkh wa ‘Aqâyid Ismâ’îlîyeh, p. 627
  22. Sâbirî, Târîkh Firaq Islâmî, vol. 2, p. 123 et Daftarî, Târîkh wa ‘Aqâyid Ismâ’îlîyeh, p. 628
  23. Mashkûr, Farhang Firaq Islâmî, p. 50
  24. Site Andîsheh Qom, dependant du centre pour étudier et répondre aux questions, Centre théologique de Qom
  25. Daftarî, Târîkh wa ‘Aqâyid Ismâ’îlîyeh, p. 3
  26. Mashkûr, Farhang Firaq Islâmî, p. 53
  27. Mashkûr, Farhang Firaq Islâmî, p. 53
  28. Op.cit. p. 51

Bibliographie

  • Ash’arî, Sa’d b. ‘Abdullâh, Al Maqâlât wa al6Firaq, par Muhammad Jawâd Mashkûr, Intishârât ‘Ilmî wa Farhangî, Téhéran, 1360
  • Badawî, ‘Abd al-Rahmân, Târîkh Andîsheh hâyi Kalâmî dar Islâm, traduit par Husayn Sâbirî, Bonyâd Pajûhish hâyi Astân Quds Razawî, Méched, 1374
  • Ja’farîyân, Rasûl, Atlas Shi’i, Sazmân Jogrâfîya’î Niruhâyi Musallah, Téhéran, 1387
  • Daftarî, Farhâd, Târîkh wa ‘Aqâyid Ismâ’îlîyeh,traduit par Firaydûn Bad’riï, Farzân Rûz, Téhéran, 1375
  • Al Shahristânî, Muhammad b. ‘Abd al-Karîm, Kitâb al-Milal wa al-Nihal, traduit par Muhammad b. Fath Allah Badrân, Maktabat al-Anjilu al-Masrîya, Le Caire, 1956
  • Sâbirî, Husayn, Târîkh Firaq Islâmî, SAMT, Téhéran, 1384
  • Mashkûr, Muhammad Jawâd, Farhang Firaq Islâmî, introduction par Kâzim Mudîr Shânichî, Méched, Astan Quds Razawî, 1372