Qiyâm muttasil bi ar-rukû‘

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Al-qiyâm al-muttasil bi ar-rukû‘ (en arabe: القیام المُتَّصِل بِالرُکوع) ou position debout avant l'Inclination; est l’un des piliers de la prière et si quelqu’un ne le fait pas (que ce soit volontairement ou par oubli), sa prière sera incorrecte.

Position debout

Il y a quatre sortes de qiyâms, qui sont tous obligatoires, mais deux d'entre eux sont des piliers[1].

Il est obligatoire de se tenir debout au moment où on prononce takbirat-ulihrâm et juste avant de s’incliner pour faire ar-rukû‘ (c'est ce que l'on appelle al-Qiyâm al-muttasil bi ar-rukû') et c'est un acte considéré comme l’un des piliers de la prière, c’est-à-dire si quelqu’un ne le fait pas (que ce soit volontairement ou par oubli), ou la fait plus d'une fois, sa prière sera incorrecte.[2]

Il est obligatoire de se tenir debout lors de la récitation des deux sourates, lors de la récitation des quatre Tasbîhs, (louanges dans les 3e et 4e Rak‘a) et lors de se tenir debout après l'inclination est un acte obligatoire mais elle ne fait pas un pilier de la prière.

En conséquence, si le prieur fait, par oubli, la récitation, les quatre Tasbîhs en position pas debout : assis ou autre et s'il ne se tenir pas debout après l'inclination, sa prière est valide. Evidemment, s'il le fait volontairement, dans tous ces cas, sa prière sera incorrecte.

Quelques préceptes

  • Si, pendant la prière individuelle, quelqu’un fait involontairement plus d’une fois un acte considéré comme l’un des piliers de la prière, sa prière sera incorrecte. Et s’il fait cela involontairement pendant la prière collective, sa prière ne sera pas incorrecte.
  • Si le prieur s'incline après la récitation pour autre motif que l'inclination (faire ou empécher quelque chose, sauver un enfant, etc.) il doit se lever debout afin d'accomplir l'inclination. Sinon sa prière est invalide.
  • Si quelqu’un se rend compte avant de faire as-sujûd qu’il n’a pas fait ar-rukû‘, il devra se lever debout afin d'accomplir l'inclination. Alors s'il revient vers l'inclination sans se retenir debout, c'est-à-dire s'il la fait après qu'il est assis ou incliné, sa prière est invalide.

Références

  1. C’est-à-dire an-niyya, takbîrat-ul-ihrâm, se tenir debout, ar-rukû’ et les deux sajdat
  2. Le fiqh de l'Imam as-Sâdiq (a.s), v 1 p 167