Qom

De wikishia

Qom (en arabe : قم) est l'une des villes religieuses les plus importantes d'Iran et un des centres du chiisme.

Cette ville existait même avant l’islam. Le chiisme apparut à Qom au premier siècle de l’Hégire avec l’émigration du clan des Ash’arites de Koufa à cette ville. L’enterrement de Sayyida Ma’sûma (a) à Qom et l’émigrations des descendants des Imams (a), firent de cette ville un centre important du chiisme.

Fondation du séminaire (Hawza) de Qom ajoutée à la renommée de la ville comme un centre chiite. Aujourd'hui, cette ville est la plus grande base du chiisme au monde, à partir de laquelle les enseignements chiites sont diffusés dans le monde. Il est rapporté des hadiths des Imams (a) sur les mérites de Qom.

Géographie

Qom se situe à 120 km au Sud de Téhéran. Dans les sources, souvent on parle de Qom et de Kashan ensemble. Cette ville était sur la Route de la soie et avait une importance.

D’après le recensement de la population de 2016 C, Qom compte 1 292 283 habitants.

Nomination

D’après un hadith du Prophète (s), cette ville est nommée Qom, car les gens de cette ville accompagneront l’Imam al-Mahdi (a) après sa Parousie.[1]

D’après un autre hadith, lorsque Satan se présenta à Qom, Allah lui ordonna d’en sortir en lui disant :

« Qom (lève-toi) », ce fut pour cette raison qu’on nomma cette ville, Qom.[2]

D’après un rapport, lorsque l’Arche de Noé arriva à cette ville, elle s’y arrêta et ce fut pour cette raison qu’elle fut nommée Qom.[3]

Aussi, il y a des hypothèses historiques sur la nomination de cette ville :

  • Qom est le terme arabe du mot « Kom » qui vient de Kûma. Ce dernier signifiait en persan : un endroit dans lequel, il y a plusieurs petits villages l’un près de l’autre.[4]
  • L’auteur du livre Târîkh Qum, rapporta d’Ahmad b. Abd Allah al-Barqî :
« Qom était un endroit où il y avait de l’eau, comme un lac, autour duquel, il y avait des herbes. En arabe, un tel endroit, s’appelle Qom ».[5]

Statut

Madrasa al-Faydîyya

D’après les hadiths, Qom est le Haram des Ahl al-Bayt (a)[6], la maison des Ahl al-Bayt (a)[7], la source du chiisme[8], le refuge des chiites[9], le refuge des Fatimides[10], l’endroit de l’apaisement des croyants[11], une partie de Jérusalem[12], la petite Koufa[13].

Al-‘Allâmat al-Majlisî rapporta plusieurs hadiths dans son livre Bihâr al-Anwâr sur les mérites de Qom.<refAl-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 201 - 221</ref>

D’après un hadiths de l’Imam as-Sâdiq (a), il dit :

« Allah a un mausolée à La Mecque, le Prophète (s) à Médine, l’Imam Ali (a) à Koufa et Qom est notre mausolée à nous les Ahl al-Bayt (a) ».[14]
  • D’après un autre hadith, le Paradis a huit portes, dont une ou trois s’ouvrent vers Qom.[15]
  • Selon un hadith, la poussière de Qom est sainte. Ses gens seront de nous les Ahl al-Bayt (a) et nous serons d’eux.[16]
  • D’après un hadith, les anges éloignent le malheur des gens de Qom[17] et s’il y a eu des discordes, réfugiez-vous à Qom.[18]
  • Selon un rapport, l’Imam as-Sâdiq (a) respectait beaucoup ‘Imrân b. Abd Allah al-Qummî. Ses adeptes lui demandèrent la raison de ce respect spécial qu’il avait à l’égard de ‘Imrân. L’Imam as-Sâdiq (a) leur répondit :
« Il est de Qom. Allah périt tout injuste qui a une mauvaise intention envers cette ville ».[19]
« Qom est la ville des partisans de Mahdi (a) et l’endroit où l’ange Gabriel descendit du ciel à la terre, pour envoyer le châtiment divin au peuple du Prophète Lot (a). De cette ville, jaillit de l’eau qui guérit les gens de toute maladie et par laquelle, l’Imam Mahdi (a) fera ses grandes ablutions. La bague du Prophète Salomon (a), le bâton du Prophète Moïse (a) et le mouton du Prophète Abraham (a) viennent de cette ville ».[20]

Qom est la ville, dans laquelle, la plupart des Marja’ (les Références religieuses) habitent, et dans laquelle, se situe la Hawza (l’université traditionnelle religieuse), la plus grande de l’Iran.

Zakarîyya b. Âdam, un des adeptes de l’Imam ar-Ridâ (a), Ali b. Bâbiwahy, Ibn Qûlawayh al-Qummî, Ali b. Ibrâhîm et Qutb ar-Râwandî sont des savants connus chiites des premiers siècles de l’Hégire, enterrés à Qom.

Histoire

D’après certains iranologue, Qom fut un des endroits les plus anciens de l’Iran, où les gens habitaient. D’après les archéologues, Qom existait même avant l’islam.[21]

Néanmoins, certains historiens trouvent que la ville de Qom est fondée en l’an 83 H ou 93 H.[22] D’après certains historiens, en l’an 23 H, Abû Mûsâ al-Ash’arî conquit Qom[23], et d’après d’autres, Mâlik b. ‘Âmir al-Ash’arî[24] ou Ahnaf b. Qays[25].

A l’époque des Abbassides

A l’époque des Abbassides, les gens de Qom firent des révoltes contre leurs califes Abbassides :

  • Contre Abd Allah al-Mamun : En l’an 210 H, les gens de Qom évitèrent de donner la taxe aux Abbassides et se soulevèrent contre eux. Al-Mamun envoya une armée sous le commandement de Ali b. Hishâm al-Marwzî pour leur suppression et multiplia leur taxe.[26]

Lorsqu'al-Mamun allait de Marw à Bagdad, il resta des jours à Ray et enleva la taxe des gens de cette ville. Suite à son ordre, les gens de Qom demandèrent à al-Mamun d’ordonner pareillement pour eux, mais il n’accepta pas. Donc, ils se mirent à se soulever contre le calife Abbasside.[27] Aussi, en l’an 215 H, les gens de Qom se soulevèrent pour la deuxième fois et firent sortir l’émir Abbasside de leur ville. Al-Mamun fut obligé de renvoyer son armée pour la suppression des rebelles.[28] D’après Hasan b. Muhammad al-Qummî, cette révolte eut lieu en l’an 217 H.[29]

Contre al-Mu’tasim

Aux premiers jours du califat d'al-Mu’tasim, les gens de Qom se soulevèrent et firent sortir le calife Abbasside de leur ville. Al-Mu’tasim envoya une armée vers Qom pour soutenir son émir et son armée fit beaucoup de dégâts dans cette ville.[30]

Contre al-Mu’tazz

A l’époque de ce calife, les gens de Qom se soulevèrent deux fois, mais ils subirent encore des défaites par deux commandeurs Abbassides : Muflih Turk et Mûsa b. Baghâ.[31] Suite à ces défaites, les gens de Qom demandèrent une solution de l’Imam al-Hasan al-'Askarî (a) et ce dernier leur envoya une invocation pour qu’ils lisent au cours de leur Qunût, pendant leurs prières.[32]

Contre al-Muqtadir

Al-Muqtadir envoya Husayn b. Hamdan, qui était un chiite et réussit à se mettre d’accord avec les gens de Qom.[33] Lorsque Husayn b. Hamdân arriva à Qom, les gens de cette ville l’accueillirent et lui dirent :

« Nous combattons contre celui qui ne suit pas notre école. Donc, entre toi et nous, il n’y a pas de combat ».

Contre al-Mu’tadid

Al-Mu’tadid envoya des émirs non chiites à Qom. Les gens de cette villes les firent sortir. Le calife envoya Ibrâhîm b. Kalîkh pour la suppression des rebelles, mais ce dernier ne réussit pas. Le calife, al-Mu’tadid demanda de l’aide à Amîr Ismâ’îl Sâmânî et ce dernier nomma Yahyâ b. Is’hâq, qui était un chiite comme émir de Qom. Comme ça, il réussit à satisfaire les rebelles.

A l’époque des Séfévides

Qom avait un statut considérable parmi les rois séfévides. A l’époque de ces derniers, certains bâtiments, comme le mausolée de Sayyida Ma’sûma (a) et la mosquée de l’Imam al-Hasan al-Askarî (a) furent reconstruits.

Apparition du chiisme à Qom

Plus de 99% de la population de Qom est chiite. D’après les récits, l’apparition du chiisme à Qom provient du premier siècle de l’Hégire, où les Ash’arîtes émigrèrent de Koufa à cette ville.[34] Après la défaite de la révolte d'al-Mukhtâr ath-Thaqafî et l’assassinat de Sâ’ib b. Mâlik al-Ash’arî, le clan Ash’arîte choisit l’Iran et émigra à ce pays.[35]

A ce moment-là, Ahwas et Abd Allah, les deux fils de Sa’d b. Mâlik al-Ash’arî entrèrent dans Qom.[36] Avant l’émigration de ce clan à Qom, les gens de cette ville étaient zoroastriens. Bien que Qom ait été conquis dans les premières années des conquêtes des musulmans, au début, les gens de cette ne se convertirent pas à l’islam.

D’après Hamawî, ce fut Abd Allah b. Sa’d qui propagea le chiisme à Qom.[37] D’après Hamawî, tous les gens de Qom devinrent chiites et on n’y trouvait aucun fils, nommé Abu Bakr ou Umar.[38]

D’après al-Maqdisî, le surnom de la plupart des hommes de Qom, fut Abû Ja’far (comme le surnom de l’Imam al-Bâqir (a) ).[39] Il est dit, la première personne qui annonça sa foi en chiisme, en public parmi les gens de Qom, fut Mûsâ b. Abd Allah al-Ash’arî.[40]

Raisons du développement du chiisme à Qom

Emigration des Ash’arîtes

Les Ash’arîtes étaient originaires de Yémen. Ils se convertirent à l’islam à l’époque du Prophète (s) et émigrèrent à Koufa à l’époque des trois califes.

En l’an 85 H, ils émigrèrent à Qom. Leur entrée à Qom fut le début de la propagation du chiisme à Qom et à toutes les villes d’Iran. Lorsqu’ils choisirent Qom, pour vivre et obtinrent du pouvoir, Qom devint un refuge pour les chiites et les descendants des Imams (a). Ils est rapporté q’un groupe de descendants de l’Imam Ali (a), connu sous le nom At-Tâlibîyya émigrèrent à Qom et y habitèrent.

Mausolée de Sayyida Ma’sûma (a)

Mausolée de Sayyida Ma'sûma
Article connexe : Mausolée de Sayyida Ma'sûma.

En l’an 201 H, Sayyida Ma’sûma (a) se déplaça de Médine vers Marw.[41] Mais à cause de certains problèmes, sa caravane campa à Saveh, puis changea sa route vers Qom. Là, après 17 jours de séjour, elle décéda et y fut enterrée.[42]

Son mausolée fit de Qom, la deuxième ville religieuse d’Iran (après Mechhed) et le premier centre chiite de ce pays. Après elle, plusieurs descendants des Imams (a) se rendirent à cette ville, y habitèrent et y furent enterrés.[43]

Présences des ulémas

Un des cause du développement du chiisme à Qom, fut la présence de certains partisans des Imams (a) et des ulémas pendant des siècle dans cette ville. Parmi les partisans des Imams (a) qui habitaient à Qom, nous pouvons citer :

Relation des gens de Qom avec les Imams (a)

D’après Wilferd Madelung, tous les chiites de Qom étaient Imâmîtes (duodécimains) et parmi les narrateurs de hadiths de Qom, nous ne trouvons aucun Fatahîtes ou Wâqifîtes.[46] Les gens de Qom avaient des relations aves les Imams (a) :

  • L’envoie des Khoms aux Imams (a) : les gens de Qom, surtout les Ash’arîtes envoyaient leurs Khoms aux Imams (a). Les Imams (a) aussi leur envoyaient des cadeaux.[47]
  • Au travers des adeptes des Imams (a) : Certains Ash’arîtes qui avaient émigré de Koufa à Qom, faisaient partie des adeptes des Imams (a), dont :
  1. Mûsâ b. Abd Allah b. Sa’d, un des adeptes de l’Imam as-Sâdiq (a)
  2. Shu’ayb b. Abd Allah, un des adeptes de l’Imam al-Bâqir (a) et de l’Imam as-Sâdiq (a)
  3. Les enfants d’abd Allah b. Sa’d, nommés : Âdam, Abu Bakr, Abd al-Malik, Yasa’, Ya’qûb et Is’hâq furent considérés, comme adeptes de l’Imam as-Sâdiq (a)
  4. Yûnus b. Abd ar-Rahmân
  5. Zakarîyya b. Idrîs al-Qummî

Aussi, lorsque les chiites de Qom fut informés du martyre de l’Imam al-Kâzim (a), ils commencèrent à se soulever contre les émirs de Harun al-Rachid.

Lorsque Ali b. Mahzîyâr informa l’Imam al-Jawâd (a) par une lettre de mauvais état de Qom, l’Imam (a) pria pour les gens de Qom et Lui demanda la délivrance pour eux.

A l’époque de l’Imam al-Hâdî (a), les chiites de Qom avaient une bonne relation avec lui et le fréquentaient souvent. Al-Mutawakkil, le calife Abbasside croyaient que les chiites de Qom apportaient des armes chez l’Imam (a), donc, ils mettaient ses soldats en route pour s’emparer de leurs biens.

L’Imam al-Hâdî (a) déclara, du fait que les chiites de Qom faisaient souvent la visite pieuse du tombeau de l’Imam ar-Ridâ (a), ils étaient pardonnés par Allah.[48]

A l’époque de l’Imam al-Hasan al-Askarî (a), ce dernier écrivit une lettre aux gens de Qom, qui est très connue dans les sources chiites.[49]

Révolution islamique d’Iran

Qom est considéré comme le berceau et la source de la révolution islamique d’Iran.[50]

L’imam Khomeini, le fondateur et le guide de la Révolution habitait à Qom et certains de ses discours contre le Chah eurent lieu dans cette ville. Au 13 Khurdâd 1342 HS (le 3 juin 1963 C) il fit un discours contre le Chah d’Iran dans l’école de Faydîyya.[51] Suite à ce discours, les policiers l’arrêtèrent et l’envoyèrent à Téhéran.

Deux jours après, les gens de certaines villes, surtout Qom, se soulevèrent contre le Chah, en manifestant leur désaccord avec ce qu’il avait fait contre l’imam Khomeini. Les soldats de gouvernement commencèrent à les arrêter et ceci causa beaucoup de victimes.[52] Cet événement est connu sous le nom de l’événement de 15 Khurdâd.

D’après certains chercheurs, cet événement fut un point très important qui accéléra la réussite de la Révolution islamique d’Iran. Aussi, en l’an 1357 HS (1979 C), suite à la publication d’un article, intitulé :

« L'Iran et le colonialisme rouge et noir » dans le journal Ittilâ’ât, dans lequel, l’auteur avait manqué le respect envers les ulémas chiites, notamment l’imam Khomeini, les gens de Qom se soulevèrent et leur soulèvement fut connu sous le nom de la Révolte de 19 Day.[53] Cette révolte fut le début de plusieurs manifestation contre le Chah qui aboutirent à la chute de Chah et d’État impérial d’Iran au 22 Bahman 1357 HS (le 11 février 1979 C).[54]

Monuments

La Mosquée de Jamkarân

Il y a beaucoup de monuments, d’écoles anciennes, de mosquées, de mausolées et de cimetières historiques à Qom, dont :

  1. Le mausolée de Sayyida Ma’sûma (a), l’endroit religieux le plus important à Qom
  2. La mosquée de Jamkarân, une des plus grandes mosquées à Qom, attribuée à l’Imam al-Mahdi (a)
  3. La mosquée de l’Imam al-Hasan al-Askarî (a), située à la proximité du mausolée de Sayyida Ma’sûma (a). D’après un rapport, le premier bâtiment de cette mosquée fut construit dans le 3e siècle de l’Hégire, par le représentant de l’Imam al-Hasan al-Askarî (a), Ahmad b. Is’hâq al-Ash’arî.[55]
  4. La mosquée al-Jâmi’ de Qom, qui a été construite dans le sixième siècle de l’Hégire et après la mosquée de l’Imam al-Hasan (a), est considérée, comme la mosquée la plus ancienne de Qom
  5. La mosquée A’zam, située à l’Ouest du mausolée de Sayyida Ma’sûma (a). Elle est construite sous l’observation de l’Ayatollah Burûjirdî, en l’an 1374 HS
  6. Al-Madrasat al-Faydîyya, l’école religieuse la plus importante à Qom
  7. Al-Madrasat ar-Radawîyya, une des écoles religieuses importantes à Qom
  8. Chihil Akhtarân (quarante étoiles) : le mausolée d’un groupe de descendants de l’Imam al-Jawâd (a)
  9. Le mausolée d’Ali b. Ja’far, fils de l’Imam as-Sâdiq (a)
  10. Le mausolée de Sayyid Ali, un des descendants de Abu al-Fadl al-Abbas, fils de l’Imam Ali (a)
  11. Le mausolée de deux sœurs de Sayyida Ma’sûma (a)
  12. etc...

Centres scientifiques et culturels

  • Hawza al-‘Ilmîyya de Qom : c’est un centre scientifique et islamique pour éduquer des étudiants dans les sciences islamiques. Hawza de Qom fut fondé dans le deuxième siècle de l’Hégire. Depuis l’époque des Imams (a), les narrateurs de hadiths chiites, faisaient des cours de hadiths à Qom. Parmi les narrateurs réputés qui étudièrent le hadith chiite et les sciences islamiques à Qom, nous pouvons citer : Zakarîyya b. Âdam, Is’hâq b. Abd Allah Ash’arî, Sahl b. Yasa’ al-Ash’arî.[56]

Husayn b. Rûh (M 326 H), un des représentants de l’Imam al-Mahdi (a), écrivit un livre dans le fiqh et l’envoya aux ulémas chiites de Qom pour l’évaluer.[57] Ce fut pendant cette période que le livre très connu chiite, Man lâ Yahduruhu al-Faqîh fut écrit par un des ulémas de Qom, Cheikh as-Sadûq. Depuis l’époque de Cheikh al-Mufîd, la Hawza de Qom perdit sa réputation jusqu’à ce qu’en l’an 1301 H, Cheikh ‘Abd al-Karîm al-Hâ’irî ait venu à Qom et fonda de nouveau la Hawza de cette ville.

  • Jâmi’at al-Mustaphâ al-‘Âlamîyya : c’est une université internationale islamique, fondée pour éduquer les étudiants de différents pays dans les sciences islamiques. Jâmi’at al-Mustaphâ al-‘Âlamîyya a des centres dans 60 pays.
  • Bibliothèque de l’Ayatollah Mar’ashî an-Najafî : c’est la bibliothèque la plus grande d’Iran qui contient des manuscrits très anciens et la troisième des plus grandes bibliothèques qui contiennent des manuscrits dans la communauté musulmane. Le nombre des manuscrits de cette bibliothèque en l’an 2014 fut 31 000 livres en 60 000 volumes.

Bibliographie

La source la plus ancienne sur l’histoire de Qom, est le livre intitulé Târîkh Qum, écrit dans le quatrième siècle de l’Hégire.

  • Aussi, les livres ci-dessous, décrivirent Qom :
  • Hudûd al-‘Âlam du quatrième siècle[58]
  • Masâlik al-Mamâlik du quatrième siècle[59]
  • Kitâb an-Naqd du sixième siècle[60]
  • Nuzhat al-Qulûb du huitième siècle de l’Hégire[61]

A partir de l’époque des séfévides, des touristes, comme Jean Chardin et Jean-Baptiste Tavernier qui étaient français, décrivirent Qom dans leurs carnet de voyage. Parmi les autres sources sur la ville de Qom, nous pouvons citer :

  1. Tuhfat al-Fâtimîyyîn fî Dhikr Ahwâl Qum wa al-Qumîyyîn, érit par Husayn b. Muhammad Hasan Qummî. C’est un livre de 4 volumes, écrit à l’époque des Kajars.
  2. Safarnâméyé Afdal al-Mulk (Carnet de voyage d’agdal al-Mulk), écrit par Adîb Kirmânî en l’an 1334 H.
  3. Târîkh Qom, écrit par Ali Dawânî
  4. Târîkh Madhhabî Qom, écrit par Ali Asghar Faqîhî
  5. Shinakht Nâméyé Qom (connaissance de Qom), un livre de 8 volumes
  6. Qom Az Nigâhé Bigânigân (Qom d’après les étrangers)

Voir aussi

Références

  1. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 216
  2. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 207
  3. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 214
  4. Dihkhudâ, Lughatnâmé, v 12 p 18750
  5. Qummî, Târîkh Qum, p 21 - 22
  6. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 216
  7. Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, v 57 p 214
  8. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 212
  9. Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, v 57 p 214
  10. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 215
  11. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 214
  12. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 213
  13. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 228
  14. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 216
  15. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 216
  16. Al-'Allâma Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 218
  17. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 213
  18. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 214
  19. Al-'Allâma Al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 211
  20. Ibn Faqîh, Al-Buldân, p 531
  21. Al-Balâdhurî, Futûh al-Buldân, p 304 ; al-Ya’qûbî, Târîkh al-Ya’qûbî, vol 1, p 144
  22. Qummî, Târîkh Qum, p 253-256
  23. Al-Balâdhurî, Futûh al-Buldân, p 304
  24. Qummî, Târîkh Qum, p 261
  25. Hamawî, Mu’jam al-Buldân, vol 4, p 397
  26. Ibn Athîr, Al-Kâmil, vol 6, p 399 ; al-Balâdhurî, Futûh al-Buldân, p 307
  27. Ibn Athîr, Al-Kâmil, vol 6, p 399
  28. At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 13, p 5742
  29. Qummî, Târîkh Qum, p 35
  30. Ibn Athîr, Al-Kâmil, vol 12, p 54
  31. Al-Balâdhurî, Futûh al-Buldân, p 307
  32. Tafrishî, Naqd ar-Rijâl, p 331
  33. Ibn Athîr, Al-Kâmil, vol 8, p 19
  34. Hamawî, Mu’jam al-Buldân, vol 4, p 398
  35. Qummî, Târîkh Qum, p 284 - 290
  36. Qummî, Târîkh Qum, p 246
  37. Hamawî, Mu’jam al-Buldân, vol 4, p 397 - 398
  38. Hamawî, Mu’jam al-Buldân, vol 4, p 397 - 398
  39. Al-Maqdisî, Ahsan at-Taqâsîm, p 398
  40. Sam’ânî, Al-Ansâb, vol 10, p 485 ; Qummî, Târîkh Qum, p 278
  41. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, v 57 p 219
  42. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, v 57 p 219
  43. Qummî, Târîkh Qum, p 215
  44. Qummî, Tadhkirat Mashâyikh Qum, p 7
  45. Qummî, Tadhkirat Mashâyikh Qum, p 6 - 7
  46. Cheikh al-Kayhân, Andîshé, numéro 152, p 153
  47. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 57, p 220
  48. Nâsir ash-Sharî’a, Târîkh Qum, p 146
  49. Muhsin al-Amîn, A’yân ash-Shî’a, vol 2, p 41
  50. Ayatollah Khamenei, Guide Suprême de la Révolution islamique d’Iran ; http://farsi.khamenei.ir/speech-content?id=10302
  51. Ja’farîyân, Jaryân hâ wa Sâzmân hâyé Madhhabî Sîyâsî Iran, p 335
  52. Ja’farîyân, Jaryân hâ wa Sâzmân hâyé Madhhabî Sîyâsî Iran, p 335
  53. Mullâyî Pûr, Âdharakhshé Inqilâb, p 24 - 38
  54. Mullâyî Pûr, Âdharakhshé Inqilâb, p 43
  55. Âthâr Târîkhî wa Farhangî Qom, p 168
  56. Kâshânî, Târîkh Hawza ‘Ilmîyya Qom az Ta’sîs Tâ Sadéyé Chahârom
  57. Muhsin Amîn, A’yân ash-Shî’a, v 6 p 22
  58. Attribué à Abû Yûsuf Pîshâvarî, Hudûd al-‘Âlam, p 152
  59. Istakhrî, Masâlik al-Mamâlik, p 201
  60. Qazvînî, An-Naqd, p 194 - 198
  61. Mustawfî, Nuzhat al-Qulûb, p 110