Sourate al-Kahf

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Al-'Isrâ' Sourate al-Kahf Maryam
Nombre de la sourate : 18
Juz' : 15 et 16
Révélation
Ordre de la révélation : 69
Mecquoise/Médinoise : Mecquoise
Statistiques
Nombre des versets : 110
Nombre des mots : 1 589
Nombre des lettres : 6 550

Sourate al-Kahf (en arabe : سورة الکهف), la XVIIIème sourate du Coran, est l'une des sourates mecquoises qui est située dans le chapitre (Juz') 15 et 16 du Coran. Elle est traduite en français La Caverne car dans cette sourate l’histoire des Gens de la caverne est racontée.

Sourate al-Kahf invite les gens à croire en Dieu et à faire de bonnes œuvres. Cette sourate affirme également que Dieu n’a aucun d'enfant.

Outre l'histoire des Gens de la caverne, quelques autres histoires dans cette sourate sont mentionnées dont trois sont plus détaillées. Ces trois récits sont les suivants : l'histoire des Gens de la Caverne ; l'histoire de Moïse et de Khidr (خضر) et l'histoire de Dhu al-Qarnayn (ذوالقرنین).
Egalement nous lisons dans cette sourate des propos concernant Gog et Magog (یأجوج و مأجوج).

Il est dit que cette sourate fut révélée lorsque certains quraychites voulurent apprendre des choses des Juifs afin de mettre le Prophète (s) à l'épreuve.

Le verset le plus célèbre de cette sourate est le verset 50 qui parle de l’histoire de la prosternation des anges devant le Prophète Adam (a) et la désobéissance de Iblis.

Il existe de nombreux hadiths parlant des récompenses de la récitation de cette sourate. A titre d'exemple, il est rapporté du Prophète (s) que lors de la descente de cette sourate, 70 000 anges l'accompagnaient tandis que la grandeur de la sourate remplissait le ciel et la terre. Quiconque la récite pendant le jour du vendredi, Allah lui pardonnera tous les péchés jusqu’au vendredi suivant et lui offrira une lumière qui se reflétera au ciel, et il sera protégé de la sédition de Dajjâl.

Présentation

Nomination

Al-Kahf signifie « la Caverne ».[1] Il est tiré de l’histoire des Gens de la caverne qui se trouve dans cette sourate.

Un autre nom de la sourate est Hâ'ila (حائله) qui signifie : obstacle ou barrière. On l'a appelé ainsi car elle est considérée comme une barrière entre l'Enfer et les les gens qui récitent cette sourate et qui agissent d'après ses ordres.[2]

Lieu et l’ordre de la révélation

La sourate al-Kahf est donc la 18e sourate dans l'ordre du Coran, et la 69e sourate dans l'ordre de la révélation.[3] Elle est située exactement à la moitié du Coran et le divise en deux parties égales.[4]

Nombre de versets

Elle contient 110 versets, 1 589 mots et 6 550 lettres. Cette sourate fait partie des sourates al-mi'ûn (les sourates qui ont environs cent versets) du Coran et occupe environs la moitié d'un Juz' coranique.[5]

Contenu

À propos du contenu et de l'objectif de la sourate al-Kahf, il est dit que, par ses avertissements et ses promesses, elle invite les gens à croire à la vérité et à faire des bonnes œuvres, .

Dans cette sourate il est également souligné que Dieu n'a pas d'enfant, et comprend des versets qui menacent ceux qui attribuent des enfants à Dieu.

Ainsi, cette sourate s'adresse à ceux qui croient que les anges, les djinns et les hommes vertueux sont des enfants de Dieu et aux chrétiens qui croient que Jésus (a) est le fils de Dieu.

On dit aussi que cette sourate fut révélée pour rapporter les trois histoires extraordinaires suivantes :

Ces histoires sont mentionnées dans une même partie, contrairement à la plupart des autres histoires du Coran qui sont dispersées dans différentes sourates.[7]

Récits historiques

Dans la sourate al-Kahf, il y a des histoires, dont trois sont plus complètes:

La guidance de ces personnes par Dieu; leur foi en Dieu et leur lutte contre les mécréants; le refuge dans la caverne, le miracle de leur survie par l'aide de Dieu, leur réveil et la réaction des gens envers eux, la clarification de la vérité et l'explication de la controverse que les mécréants eut avec le Prophète (a) à ce sujet.[8]
Compagnie de Moïse (a) et l'adolescent jusqu’à Majma' al-Bahrayn; le fait d'oublier le poisson; le retour afin de chercher le poisson; la rencontre avec un des serviteurs de Dieu (Khidr (a)); la demande de Moïse (a) de compagnie ; l'avertissement de Khidr (a) à Moïse (a) contre son impatience; l'acte de trouer le bateau; l'assasinat du jeune garçon; la réparation du mur de la ville et le rejet des gens; les trois plaintes de Moïse (a); la séparation entre Moïse (a) et Khidr (a); l'interprétation de sens des actes de Khidr (a).[9]
l'interrogation du Prophète (a) à propos de Dhu al-Qarnayn; l'offre de la royauté à Dhu al-Qarnayn; la confrontation avec de deux groupes à l'Ouest et à l'Est; l'arrivée entre les deux barrières; la plainte des gens contre Gog et Magog; la construction d’une barrière pour contenir Gog et Magog dedans, et empêcher leur attaque.[10]

Circonstance de la révélation

À propos du contexte de la révélation de la sourate al-Kahf, il est rapporté de l’Imam as-Sâdiq (a) que Quraysh envoya trois personnes à la tribu de Nadjran pour apprendre certaines choses des de là, et les utiliser pour tester le Prophète (s). Les trois personnes allèrent à Nadjran et rencontrèrent des savants juifs. Les Juifs leur dirent de demander trois questions au Prophète (s), et rajoutèrent : s'il répond comme ce que nous attendons, il a raison et ce qu'il dit est la vérité, et donc il est l'Envoyé de Dieu ; sinon, il (s) ment. Ensuite, posez-lui une autre chose. S'il (s) dit qu'il connaît la réponse, sachez qu'il est un menteur.

Les trois questions qu'ils décidèrent de demander au Prophète (a) furent : l'histoire des Gens de la caverne, l'histoire de Moïse (a) avec Khidr (a) et le destin de Dhu al-Qarnayn qui voyagea entre l'Est et l'Ouest et a atteignit la barrière de Gog et de Magog.

Les Juifs donnèrent aux trois personnes de Quraysh les réponses des questions. La quatrième question fut sur le moment de Jour de la Résurrection.

Les envoyés de Quraysh revinrent à La Mecque et allèrent chez Abu Talib et posèrent leurs questions du Prophète (s). Le Prophète (s) leur dit :

« Je donnerai vous les réponses demain », sans prononcer l'expression « In shâ' Allah » « إن شاء اللَّه » [Si Dieu le veut].

Ainsi, il (s) n'a pas reçu de la révélation pendant quarante jours, de sorte qu'il (s) devint triste et ses compagnons qui crurent en lui, devinrent douteux, alors que Quraysh fut heureux et commença à se moquer de lui et à l'harceler. Abu Talib est devint très contrarié.

Après quarante jours, la sourate al-Kahf fut révélée au Prophète (a). Il demanda à l'ange Gabriel, la cause du retard, et celui-ci lui dit :

« Nous ne sommes pas capables de descendre d'après notre propre volonté, mais seulement avec l'autorisation de Dieu. »

Après réciter cette introduction, l’Imam as-Sâdiq (a) mentionna l'histoire des Gens de la la caverne.[11]

'Allâma Tabâtabâ'î a mentionné ce hadith et a déclaré qu'il y a de divers récits divergents sur l'histoire des Gens de la caverne, mais que toutefois ce hadith mentionné est le plus claire et le moins incohérent de tous. Cependant il a prononcé ses propres critiques à son propos[12]

Versets connus

Le vesret 50

وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ‌ رَ‌بِّهِ ۗ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّ‌يَّتَهُ أَوْلِيَاءَ مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ ۚ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلًا
Et quand Nous dîmes aux Anges :«Prosternez-vous devant Adam » Ils se Prosternèrent donc, sauf Iblis [qui] était parmi les Djinns et fut pervers à l'ordre d'Allah. «Eh quoi, le prendrez-vous ainsi que ses suppôts comme patrons (' awliyt!') en dehors de Moi, alors qu'ils sont pour vous des ennemis il Quel exécrable échange pour les injustes » (50)
Le Coran, sourate XVIII, verset 50 ; Traduction du Coran, Régis Blachère, p.323.

Selon les exégètes du Coran, ce verset se réfère à une histoire mentionnée dans la sourate al-Baqara[13][14] en rapport avec la création du Prophète Adam (a) et la prosternation des anges devant lui.[15]

Deux points mentionnés par les exégètes du Coran à propos de ce verset sont :

  • Bien que Satan soit l'un des djinns, mais, il a atteint un statut parmi les anges en raison de son obéissance et de sa position devant Dieu.[16]
  • Un autre point est que la prosternation des anges devant d'autres que Dieu, ne pose pas de problème, si c'est par l'ordre de Dieu pour le respect et la révérence de Lui.[17]

L'histoire de la prosternation des anges et celle de la désobéissance de Satan furent mentionnées dans quelques sourates du Coran y compris le verset 73 de la sourate Sâd, le verset 30 de la sourate al-Hijr et le verset 34 de la sourate al-Baqara.

Le vesret 110

قُلْ إِنَّمَا أَنَا بَشَرٌ‌ مِّثْلُكُمْ يُوحَىٰ إِلَيَّ أَنَّمَا إِلَـٰهُكُمْ إِلَـٰهٌ وَاحِدٌ ۖ فَمَن كَانَ يَرْ‌جُو لِقَاءَ رَ‌بِّهِ فَلْيَعْمَلْ عَمَلًا صَالِحًا وَلَا يُشْرِ‌كْ بِعِبَادَةِ رَ‌بِّهِ أَحَدًا
Dis : « Je suis seulement un mortel comme vous. Il m'est révélé que votre Divinité est une divinité unique. Que quiconque espère rencontrer son Seigneur, accomplisse oeuvre pie et qu'il n'associe personne au culte de son Seigneur. » (110)
Le Coran, sourate XVIII, verset 110 ; Traduction du Coran, Régis Blachère, p.328.

Il est mentionné dans les exégèses du Coran que ce verset se réfère à trois principes de la religion : l'Unicité de Dieu, la Prophétie et la Résurrection[18] et rejette les pensées polythéistes ainsi que la revendication de la divinité du Prophète (s).[19]

Il est rapporté de l’Imam as-Sâdiq (a)  :

« Quiconque récite le dernier verset de la sourate al-Kahf avant de dormir, il peut se réveiller à chaque moment qu'il le souhaite ».[20]

Mérites et bienfaits

Il y a beaucoup des rapports du Prophète (s) et des Imams (a) sur les récompenses de la récitation de la sourate d’al-Kahf qui mentionnent l'importance du contenu de cette sourate[21] comme suit:

« Lors de la révélation de la sourate al-Kahf, 70 000 anges la suivirent et sa gloire remplit entre le ciel et la terre. Celui qui le récite au jour de vendredi, Dieu pardonnera ses péchés jusqu'au vendredi prochain et (selon une autre hadith, il le protégera des péchés) et lui donne une lumière qui atteint le ciel et qu'il sera protégé contre la sédition de Dajjâl. »[22]
« Quiconque récite la sourate al-Kahf pendant la nuit du vendredi, il mourra en martyre et sera ressuscité avec des martyrs et sera parmi eux, au Jour de la Résurrection. »[23]

En outre, certains avantages sont mentionnés pour la récitation de cette sourate, y compris le hadith de l'Imam as-Sâdiq (a) en disant que :

« celui qui récite le dernier verset de la sourate al-Kahf avant de dormir, il peut se réveiller chaque fois qu'il le souhaite ».[24]

Texte et la traduction de la sourate

Traduction Phonétique Texte de la sourate
Au nom d'Allah, le Bienfaiteur miséricordieux. Bismi Allahi alrrahmani alrraheemi بِسْمِ اللَّـهِ الرَّ‌حْمَـٰنِ الرَّ‌حِيمِ
Louange à Allah qui fit descendre sur Son serviteur l'Écriture et n'y mit point de tortuosité (1) [Mais la fit] droite pour avertir d'une calamité sévère venant de Lui et annoncer aux Croyants qui accomplissent les oeuvres pies, qu'ils auront un beau salaire, [un jardin] (2) Où ils resteront accoudés éternellement (3) Pour avertir [aussi] ceux qui disent qu'Allah a pris des enfants (4) [Ni ces gens] ni leurs pères n'ont connaissance d'Allah. Monstrueux est le mot qui sort de leurs bouches. Ils ne disent qu'un mensonge (5) Alhamdu lillahi allathee anzala ‘ala ‘abdihi alkitaba walam yaj’al lahu ‘iwajan (1) Qayyiman liyunthira ba/san shadeedan min ladunhu wayubashshira almu/mineena allatheena ya’maloona alssalihati anna lahum ajran hasanan (2) Makitheena feehi abadan (3) Wayunthira allatheena qaloo ittakhatha Allahu waladan (4) Ma lahum bihi min ‘ilmin wala li-aba-ihim kaburat kalimatan takhruju min afwahihim in yaqooloona illa kathiban (5) الْحَمْدُ لِلَّـهِ الَّذِي أَنزَلَ عَلَىٰ عَبْدِهِ الْكِتَابَ وَلَمْ يَجْعَل لَّهُ عِوَجًا ۜ ﴿١﴾ قَيِّمًا لِّيُنذِرَ‌ بَأْسًا شَدِيدًا مِّن لَّدُنْهُ وَيُبَشِّرَ‌ الْمُؤْمِنِينَ الَّذِينَ يَعْمَلُونَ الصَّالِحَاتِ أَنَّ لَهُمْ أَجْرً‌ا حَسَنًا ﴿٢﴾ مَّاكِثِينَ فِيهِ أَبَدًا ﴿٣﴾ وَيُنذِرَ‌ الَّذِينَ قَالُوا اتَّخَذَ اللَّـهُ وَلَدًا ﴿٤﴾ مَّا لَهُم بِهِ مِنْ عِلْمٍ وَلَا لِآبَائِهِمْ ۚ كَبُرَ‌تْ كَلِمَةً تَخْرُ‌جُ مِنْ أَفْوَاهِهِمْ ۚ إِن يَقُولُونَ إِلَّا كَذِبًا ﴿٥﴾
Peut-être, [Prophète] vas-tu te consumer de chagrin à les suivre s'ils ne croient point en ce discours ? (6) Nous avons fait de ce qui est sur la terre une parure pour elle afin d'éprouver lequel d'entre eux est le meilleur en oeuvres (7) En vérité, Nous ferons certes de ce qui est sur [la terre] un sol dénudé (8) Penses-tu que les Hommes de la Caverne et d'ar-Raqîm soient, parmi Nos signes, une merveille ? (9) Quand les jeunes gens se réfugièrent dans la caverne et dirent : Seigneur, accorde-nous, de Ta part, une miséricorde, et donne;: nous rectitude en notre conduite » (10) Fala’allaka bakhi’un nafsaka ‘ala atharihim in lam yu/minoo bihatha alhadeethi asafan (6) Inna ja’alna ma ‘ala al-ardi zeenatan laha linabluwahum ayyuhum ahsanu ‘amalan (7) Wa-inna laja’iloona ma ‘alayha sa’eedan juruzan,(8) Am hasibta anna as-haba alkahfi waalrraqeemi kanoo min ayatina ‘ajaban (9) Ith awa alfityatu ila alkahfi faqaloo rabbana atina min ladunka rahmatan wahayyi/ lana min amrina rashadan (10) فَلَعَلَّكَ بَاخِعٌ نَّفْسَكَ عَلَىٰ آثَارِ‌هِمْ إِن لَّمْ يُؤْمِنُوا بِهَـٰذَا الْحَدِيثِ أَسَفًا ﴿٦﴾ إِنَّا جَعَلْنَا مَا عَلَى الْأَرْ‌ضِ زِينَةً لَّهَا لِنَبْلُوَهُمْ أَيُّهُمْ أَحْسَنُ عَمَلًا ﴿٧﴾ وَإِنَّا لَجَاعِلُونَ مَا عَلَيْهَا صَعِيدًا جُرُ‌زًا ﴿٨﴾ أَمْ حَسِبْتَ أَنَّ أَصْحَابَ الْكَهْفِ وَالرَّ‌قِيمِ كَانُوا مِنْ آيَاتِنَا عَجَبًا ﴿٩﴾ إِذْ أَوَى الْفِتْيَةُ إِلَى الْكَهْفِ فَقَالُوا رَ‌بَّنَا آتِنَا مِن لَّدُنكَ رَ‌حْمَةً وَهَيِّئْ لَنَا مِنْ أَمْرِ‌نَا رَ‌شَدًا ﴿١٠﴾
Nous fbnes le silence à leurs oreilles, dans la caverne, pendant nombre d'années (11) Puis Nous les rappelâmes pour savoir laquelle des deux factions saurait le mieux compter la durée de ce qu'ils demeurèrent [dans la caverne] (12) Nous, Nous te raconterons, leur histoire (nabâ') avec vérité. C'étaient des jeunes gens qui crurent en leur Seigneur et à qui Nous accordâmes les plus grands moyens de se diriger (13) Nous fortifiâmes leur courage quand ils se levèrent et dirent : Notre Seigneur est le Seigneur des Cieux et de la Terre. Nous ne prierons pas de divinité en dehors de Lui. [Si nous le faisions], nous dirions certes alors une abomination (14) Ces gens-ci ont pris, en dehors de Lui, des divinités. Ah, s'ils apportaient encore claire justification [sultân], envers eux-mêmes, Qui donc est plus injuste que celui qui forge contre Allah un mensonge ? (15) Fadarabna ‘ala athanihim fee alkahfi sineena ‘adadan (11) Thumma ba’athnahum lina’lama ayyu alhizbayni ahsa lima labithoo amadan (12) Nahnu naqussu ‘alayka nabaahum bialhaqqi innahum fityatun amanoo birabbihim wazidnahum hudan (13) Warabatna ‘ala quloobihim ith qamoo faqaloo rabbuna rabbu alssamawati waal-ardi lan nad’uwa min doonihi ilahan laqad qulna ithan shatatan (14) Haola-i qawmuna ittakhathoo min doonihi alihatan lawla ya/toona ‘alayhim bisultanin bayyinin faman athlamu mimmani iftara ‘ala Allahi kathiban (15) فَضَرَ‌بْنَا عَلَىٰ آذَانِهِمْ فِي الْكَهْفِ سِنِينَ عَدَدًا ﴿١١﴾ ثُمَّ بَعَثْنَاهُمْ لِنَعْلَمَ أَيُّ الْحِزْبَيْنِ أَحْصَىٰ لِمَا لَبِثُوا أَمَدًا ﴿١٢﴾ نَّحْنُ نَقُصُّ عَلَيْكَ نَبَأَهُم بِالْحَقِّ ۚ إِنَّهُمْ فِتْيَةٌ آمَنُوا بِرَ‌بِّهِمْ وَزِدْنَاهُمْ هُدًى ﴿١٣﴾ وَرَ‌بَطْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ إِذْ قَامُوا فَقَالُوا رَ‌بُّنَا رَ‌بُّ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْ‌ضِ لَن نَّدْعُوَ مِن دُونِهِ إِلَـٰهًا ۖ لَّقَدْ قُلْنَا إِذًا شَطَطًا ﴿١٤﴾ هَـٰؤُلَاءِ قَوْمُنَا اتَّخَذُوا مِن دُونِهِ آلِهَةً ۖ لَّوْلَا يَأْتُونَ عَلَيْهِم بِسُلْطَانٍ بَيِّنٍ ۖ فَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَ‌ىٰ عَلَى اللَّـهِ كَذِبًا ﴿١٥﴾
Quand vous aurez fui [ces gens] et ce qu'ils adorent en dehors d'Allah, réfugiez-vous dans la caverne, Votre Seigneur répandra sur vous [un peu] de Sa miséricorde et disposera pour vous un adoucissement à votre sort (16) Tu aurais vu le soleil, à son lever, s'écarter à droite de leur caverne, et, à son coucher, les eflieurer à gauche, alors qu'ils se trouvaient au centre [de la caverne]. C'est là un des signes d'Allah. Celui que conduit Allah est dans la bonne direction et celui qu'Il égare ne se trouvera aucun patron (wali) pour le diriger (17) Tu les aurais crus éveillés alors qu'ils dormaient. Nous les retournions sur le cOté droit et sur le cOté gauche, tandis que leur chien, les pattes de devant étendues, était sur le seuil, Si tu les avais aperçus, tu aurais pris la fuite et eusses été, devant eux, empli d'effroi (18) Ainsi, Nous les rappelâmes afin qu'ils s'interrogeassent mutuellement. L'un d'entre eux dit : « Combien êtesTvous demeurés (ici) ? - « Nous sommes », répondirent [les autres], « demeurés un jour ou une partie d'un jour».-« Notre Seigneur», reprirent-ils,« sait très bien ce que nous sommes demeurés ici. Envoyons l'un de nous avec cette monnaie que voici, à la ville, Qu'il cherche le marchand dont la nourriture est la plus pure et qu'il nous en apporte, Qu'il soit civil et qu'il ne donne l'éveil à personne sur vous (19) Si [les gens] apprennent notre existence, ils nous lapideront ou bien nous réintégrerons dans leur religion (milla) et alors nous ne serons jamais des Bienheureux » (20) Wa-ithi i’tazaltumoohum wama ya’budoona illa Allaha fa/woo ila alkahfi yanshur lakum rabbukum min rahmatihi wayuhayyi/ lakum min amrikum mirfaqan (16) Watara alshshamsa itha tala’at tazawaru ‘an kahfihim thata alyameeni wa-itha gharabat taqriduhum thata alshshimali wahum fee fajwatin minhu thalika min ayati Allahi man yahdi Allahu fahuwa almuhtadi waman yudlil falan tajida lahu waliyyan murshidan (17) Watahsabuhum ayqathan wahum ruqoodun wanuqallibuhum thata alyameeni wathata alshshimali wakalbuhum basitun thira’ayhi bialwaseedi lawi ittala’ta ‘alayhim lawallayta minhum firaran walamuli/ta minhum ru’ban (18) Wakathalika ba’athnahum liyatasaaloo baynahum qala qa-ilun minhum kam labithtum qaloo labithna yawman aw ba’da yawmin qaloo rabbukum a’lamu bima labithtum faib’athoo ahadakum biwariqikum hathihi ila almadeenati falyanthur ayyuha azka ta’aman falya/tikum birizqin minhu walyatalattaf wala yush’iranna bikum ahadan (19) Innahum in yathharoo ‘alaykum yarjumookum aw yu’eedookum fee millatihim walan tuflihoo ithan abadan (20) وَإِذِ اعْتَزَلْتُمُوهُمْ وَمَا يَعْبُدُونَ إِلَّا اللَّـهَ فَأْوُوا إِلَى الْكَهْفِ يَنشُرْ‌ لَكُمْ رَ‌بُّكُم مِّن رَّ‌حْمَتِهِ وَيُهَيِّئْ لَكُم مِّنْ أَمْرِ‌كُم مِّرْ‌فَقًا ﴿١٦﴾ وَتَرَ‌ى الشَّمْسَ إِذَا طَلَعَت تَّزَاوَرُ‌ عَن كَهْفِهِمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَإِذَا غَرَ‌بَت تَّقْرِ‌ضُهُمْ ذَاتَ الشِّمَالِ وَهُمْ فِي فَجْوَةٍ مِّنْهُ ۚ ذَٰلِكَ مِنْ آيَاتِ اللَّـهِ ۗ مَن يَهْدِ اللَّـهُ فَهُوَ الْمُهْتَدِ ۖ وَمَن يُضْلِلْ فَلَن تَجِدَ لَهُ وَلِيًّا مُّرْ‌شِدًا ﴿١٧﴾ وَتَحْسَبُهُمْ أَيْقَاظًا وَهُمْ رُ‌قُودٌ ۚ وَنُقَلِّبُهُمْ ذَاتَ الْيَمِينِ وَذَاتَ الشِّمَالِ ۖ وَكَلْبُهُم بَاسِطٌ ذِرَ‌اعَيْهِ بِالْوَصِيدِ ۚ لَوِ اطَّلَعْتَ عَلَيْهِمْ لَوَلَّيْتَ مِنْهُمْ فِرَ‌ارً‌ا وَلَمُلِئْتَ مِنْهُمْ رُ‌عْبًا ﴿١٨﴾ وَكَذَٰلِكَ بَعَثْنَاهُمْ لِيَتَسَاءَلُوا بَيْنَهُمْ ۚ قَالَ قَائِلٌ مِّنْهُمْ كَمْ لَبِثْتُمْ ۖ قَالُوا لَبِثْنَا يَوْمًا أَوْ بَعْضَ يَوْمٍ ۚ قَالُوا رَ‌بُّكُمْ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثْتُمْ فَابْعَثُوا أَحَدَكُم بِوَرِ‌قِكُمْ هَـٰذِهِ إِلَى الْمَدِينَةِ فَلْيَنظُرْ‌ أَيُّهَا أَزْكَىٰ طَعَامًا فَلْيَأْتِكُم بِرِ‌زْقٍ مِّنْهُ وَلْيَتَلَطَّفْ وَلَا يُشْعِرَ‌نَّ بِكُمْ أَحَدًا ﴿١٩﴾ إِنَّهُمْ إِن يَظْهَرُ‌وا عَلَيْكُمْ يَرْ‌جُمُوكُمْ أَوْ يُعِيدُوكُمْ فِي مِلَّتِهِمْ وَلَن تُفْلِحُوا إِذًا أَبَدًا ﴿٢٠﴾
Ainsi; Nous les décelâmes aux gens [de la cité] pour qu'ils comprissent que la promesse d'Allah est vérité et que l'Heure n'est pas objet de doute. [Nous les dlceldmes], lorsque [les habitants de la ville], tiraillés entre eux à leur propos, déclarèrent : « Construisez sur eux une construction : leur Seigneur les connait bien  » Ceux qui l'emportèrent, à leur propos, dirent : « Élevons donc sur eux un sanctuaire (masjid) » (21) Ils diront : « [Ils ltaient] trois, le quatrième étant leur chien. » [Ou] ils diront, visant l'Inconnaissable : « [Ils ltaient] cinq, le sixième étant leur chien. » [Ou bien] ils diront [encore] : « [Ils ltaient] sept, leur chien étant le huitième. » Réponds[-leur]: « Mon Seigneur connalt bien leur nombre. Ne le connaissent que peu [de gens]. » (22) Tu ne diras certes plus à propos de quelque. chose : « Je ferai cela demain » (23) Sinon [en ajoutant] : « Qu'Allah le veuille ! » Invoque ton Seigneur quand tu es oublieux et dis : « Peut-être Mon Seigneur me dirigera-t-Il vers ce qui est directement plus proche que cela ! » (24) Et ils demeurèrent, dans leur caverne, trois cents années [auxquelles] ils ajoutèrent neuf [années] (25) Wakathalika a’tharna ‘alayhim liya’lamoo anna wa’da Allahi haqqun waanna alssa’ata la rayba feeha ith yatanaza’oona baynahum amrahum faqaloo ibnoo ‘alayhim bunyanan rabbuhum a’lamu bihim qala allatheena ghalaboo ‘ala amrihim lanattakhithanna ‘alayhim masjidan (21) Sayaqooloona thalathatun rabi’uhum kalbuhum wayaqooloona khamsatun sadisuhum kalbuhum rajman bialghaybi wayaqooloona sab’atun wathaminuhum kalbuhum qul rabbee a’lamu bi’iddatihim ma ya’lamuhum illa qaleelun fala tumari feehim illa miraan thahiran wala tastafti feehim minhum ahadan (22) Wala taqoolanna lishay-in innee fa’ilun thalika ghadan (23) Illa an yashaa Allahu waothkur rabbaka itha naseeta waqul ‘asa an yahdiyani rabbee li-aqraba min hatha rashadan (24) Walabithoo fee kahfihim thalatha mi-atin sineena waizdadoo tis’an (25) وَكَذَٰلِكَ أَعْثَرْ‌نَا عَلَيْهِمْ لِيَعْلَمُوا أَنَّ وَعْدَ اللَّـهِ حَقٌّ وَأَنَّ السَّاعَةَ لَا رَ‌يْبَ فِيهَا إِذْ يَتَنَازَعُونَ بَيْنَهُمْ أَمْرَ‌هُمْ ۖ فَقَالُوا ابْنُوا عَلَيْهِم بُنْيَانًا ۖ رَّ‌بُّهُمْ أَعْلَمُ بِهِمْ ۚ قَالَ الَّذِينَ غَلَبُوا عَلَىٰ أَمْرِ‌هِمْ لَنَتَّخِذَنَّ عَلَيْهِم مَّسْجِدًا ﴿٢١﴾ سَيَقُولُونَ ثَلَاثَةٌ رَّ‌ابِعُهُمْ كَلْبُهُمْ وَيَقُولُونَ خَمْسَةٌ سَادِسُهُمْ كَلْبُهُمْ رَ‌جْمًا بِالْغَيْبِ ۖ وَيَقُولُونَ سَبْعَةٌ وَثَامِنُهُمْ كَلْبُهُمْ ۚ قُل رَّ‌بِّي أَعْلَمُ بِعِدَّتِهِم مَّا يَعْلَمُهُمْ إِلَّا قَلِيلٌ ۗ فَلَا تُمَارِ‌ فِيهِمْ إِلَّا مِرَ‌اءً ظَاهِرً‌ا وَلَا تَسْتَفْتِ فِيهِم مِّنْهُمْ أَحَدًا ﴿٢٢﴾ وَلَا تَقُولَنَّ لِشَيْءٍ إِنِّي فَاعِلٌ ذَٰلِكَ غَدًا ﴿٢٣﴾ إِلَّا أَن يَشَاءَ اللَّـهُ ۚ وَاذْكُر‌ رَّ‌بَّكَ إِذَا نَسِيتَ وَقُلْ عَسَىٰ أَن يَهْدِيَنِ رَ‌بِّي لِأَقْرَ‌بَ مِنْ هَـٰذَا رَ‌شَدًا ﴿٢٤﴾ وَلَبِثُوا فِي كَهْفِهِمْ ثَلَاثَ مِائَةٍ سِنِينَ وَازْدَادُوا تِسْعًا ﴿٢٥﴾
Réponds : « Allah sait très bien ce qu'ils demeurèrent. A Lui appartient l'Inconnaissable des cieux et de la terre. Combien Il est voyant et audient ! En dehors de Lui, ils n'ont nul patron (wali) et Il n'associe personne à Sa décision. » (26) Et communique ce qui t'est révélé de l'Écriture de ton Seigneur, (Nul modificateur à Son verbe !) et tu ne trouveras pas de refuge en dehors de Lui. (27) Fais oeuvre de constance avec ceux qui prient leur Seigneur le matin et le soir, désirant Sa face ! Que tes yeux ne se détachent pas d'eux, désirant [le faux] brillant de la Vie immédiate, N'obéis point à celui dont le coeur a été, par Nous, rendu insoucieux de Notre Édification, [à celui qui] suit sa passion et dont le comportement est insolence. (28) Et dis : « La Vérité émane de votre Seigneur. Quiconque le veut, qu'il soit croyant, et quiconque le veut, qu'il soit infidèle ! » Nous avons préparé, pour les lnjustes, un feu dont les flammes les entoureront. S'ils appellent au secours, on les secourra avec une eau comme de l'airain [fondu] qui brAie les visages. Quel détestable breuvage ! Quel abominable séjour ! ( 29) Ceux qui auront cru et pratiqué les oeuvres pies [seront récompensés] : Nous ne laissons pas perdre le salaire de qui a fait de bonnes actions (30) Quli Allahu a’lamu bima labithoo lahu ghaybu alssamawati waal-ardi absir bihi waasmi’ ma lahum min doonihi min waliyyin wala yushriku fee hukmihi ahadan (26) Waotlu ma oohiya ilayka min kitabi rabbika la mubaddila likalimatihi walan tajida min doonihi multahadan (27) Waisbir nafsaka ma’a allatheena yad’oona rabbahum bialghadati waal’ashiyyi yureedoona wajhahu wala ta’du ‘aynaka ‘anhum tureedu zeenata alhayati alddunya wala tuti’ man aghfalna qalbahu ‘an thikrina waittaba’a hawahu wakana amruhu furutan (28) Waquli alhaqqu min rabbikum faman shaa falyu/min waman shaa falyakfur inna a’tadna lilththalimeena naran ahata bihim suradiquha wa-in yastagheethoo yughathoo bima-in kaalmuhli yashwee alwujooha bi/sa alshsharabu wasaat murtafaqan (29) Inna allatheena amanoo wa’amiloo alssalihati inna la nudee’u ajra man ahsana ‘amalan (30) قُلِ اللَّـهُ أَعْلَمُ بِمَا لَبِثُوا ۖ لَهُ غَيْبُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْ‌ضِ ۖ أَبْصِرْ‌ بِهِ وَأَسْمِعْ ۚ مَا لَهُم مِّن دُونِهِ مِن وَلِيٍّ وَلَا يُشْرِ‌كُ فِي حُكْمِهِ أَحَدًا ﴿٢٦﴾ وَاتْلُ مَا أُوحِيَ إِلَيْكَ مِن كِتَابِ رَ‌بِّكَ ۖ لَا مُبَدِّلَ لِكَلِمَاتِهِ وَلَن تَجِدَ مِن دُونِهِ مُلْتَحَدًا ﴿٢٧﴾ وَاصْبِرْ‌ نَفْسَكَ مَعَ الَّذِينَ يَدْعُونَ رَ‌بَّهُم بِالْغَدَاةِ وَالْعَشِيِّ يُرِ‌يدُونَ وَجْهَهُ ۖ وَلَا تَعْدُ عَيْنَاكَ عَنْهُمْ تُرِ‌يدُ زِينَةَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا ۖ وَلَا تُطِعْ مَنْ أَغْفَلْنَا قَلْبَهُ عَن ذِكْرِ‌نَا وَاتَّبَعَ هَوَاهُ وَكَانَ أَمْرُ‌هُ فُرُ‌طًا ﴿٢٨﴾ وَقُلِ الْحَقُّ مِن رَّ‌بِّكُمْ ۖ فَمَن شَاءَ فَلْيُؤْمِن وَمَن شَاءَ فَلْيَكْفُرْ‌ ۚ إِنَّا أَعْتَدْنَا لِلظَّالِمِينَ نَارً‌ا أَحَاطَ بِهِمْ سُرَ‌ادِقُهَا ۚ وَإِن يَسْتَغِيثُوا يُغَاثُوا بِمَاءٍ كَالْمُهْلِ يَشْوِي الْوُجُوهَ ۚ بِئْسَ الشَّرَ‌ابُ وَسَاءَتْ مُرْ‌تَفَقًا ﴿٢٩﴾ إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ إِنَّا لَا نُضِيعُ أَجْرَ‌ مَنْ أَحْسَنَ عَمَلًا ﴿٣٠﴾
Ceux-là auront les Jardins d'Eden, à leurs pieds couleront des ruisseaux; là, ils seront parés de bracelets d'or, vêtus de vête ments verts de soie et de brocart, accoudés sur des sofas. Quelle excellente rétribution et quel beau séjour (31) Et propose-leur, en parabole, deux hommes à l'un desquels Nous donnâmes deux jardins [plantés] de vignes que Nous entourâmes de palmiers et séparâmes par des céréales (32) Les deux jardins donnèrent leur récolte, ne lésèrent en rien leur mattre et celui-ci eut des fruits (33) Et il dit à son compagnon à qui il parlait : « J'ai plus de bien que toi et suis plus puissant par [mon] clan (34) Il entra dans son jardin et, coupable envers soi-même, il dit : « Je ne pense point que ceci périsse jamais (35) Ola-ika lahum jannatu ‘adnin tajree min tahtihimu al-anharu yuhallawna feeha min asawira min thahabin wayalbasoona thiyaban khudran min sundusin wa-istabraqin muttaki-eena feeha ‘ala al-ara-iki ni’ma alththawabu wahasunat murtafaqan (31) Waidrib lahum mathalan rajulayni ja’alna li-ahadihima jannatayni min a’nabin wahafafnahuma binakhlin waja’alna baynahuma zar’an (32) Kilta aljannatayni atat okulaha walam tathlim minhu shay-an wafajjarna khilalahuma naharan (33) Wakana lahu thamarun faqala lisahibihi wahuwa yuhawiruhu ana aktharu minka malan waa’azzu nafaran (34) Wadakhala jannatahu wahuwa thalimun linafsihi qala ma athunnu an tabeeda hathihi abadan (35) أُولَـٰئِكَ لَهُمْ جَنَّاتُ عَدْنٍ تَجْرِ‌ي مِن تَحْتِهِمُ الْأَنْهَارُ‌ يُحَلَّوْنَ فِيهَا مِنْ أَسَاوِرَ‌ مِن ذَهَبٍ وَيَلْبَسُونَ ثِيَابًا خُضْرً‌ا مِّن سُندُسٍ وَإِسْتَبْرَ‌قٍ مُّتَّكِئِينَ فِيهَا عَلَى الْأَرَ‌ائِكِ ۚ نِعْمَ الثَّوَابُ وَحَسُنَتْ مُرْ‌تَفَقًا ﴿٣١﴾ وَاضْرِ‌بْ لَهُم مَّثَلًا رَّ‌جُلَيْنِ جَعَلْنَا لِأَحَدِهِمَا جَنَّتَيْنِ مِنْ أَعْنَابٍ وَحَفَفْنَاهُمَا بِنَخْلٍ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُمَا زَرْ‌عًا ﴿٣٢﴾ كِلْتَا الْجَنَّتَيْنِ آتَتْ أُكُلَهَا وَلَمْ تَظْلِم مِّنْهُ شَيْئًا ۚ وَفَجَّرْ‌نَا خِلَالَهُمَا نَهَرً‌ا ﴿٣٣﴾ وَكَانَ لَهُ ثَمَرٌ‌ فَقَالَ لِصَاحِبِهِ وَهُوَ يُحَاوِرُ‌هُ أَنَا أَكْثَرُ‌ مِنكَ مَالًا وَأَعَزُّ نَفَرً‌ا ﴿٣٤﴾ وَدَخَلَ جَنَّتَهُ وَهُوَ ظَالِمٌ لِّنَفْسِهِ قَالَ مَا أَظُنُّ أَن تَبِيدَ هَـٰذِهِ أَبَدًا ﴿٣٥﴾
Je ne pense pas que l'Heure survienne et certes, si je suis ramené à mon Seigneur, je trouverai meilleur heu de retour que ce jardin (36) Son compagnon, lui adressant la parole, lui dit : « Serais-tu ingrat envers Celui qui te créa de poussière, puis de sperme, puis te donna forme humaine ? (37) Moi toutefois [ie dis] : « Il est Allah, mon Seigneur, et je n'associe personne à mon Seigneur (38) Ah, si tu étais entré dans ton jardin et avais dit : « [Arrive] ce' qu'Allah voudra, Nulle force sinon en Allah, Si tu me vois, moi, moins pourvu que toi de biens et d'enfants (39) Peut-être [en ,evanche] Allah me donnera-t-Il mieux que ton jardin, [Peut-être] déchatnera-t-il contre celui-ci les foudres du ciel, en sorte qu'il deviendra sol dénudé (40) Wama athunnu alssa’ata qa-imatan wala-in rudidtu ila rabbee laajidanna khayran minha munqalaban (36) Qala lahu sahibuhu wahuwa yuhawiruhu akafarta biallathee khalaqaka min turabin thumma min nutfatin thumma sawwaka rajulan (37) Lakinna huwa Allahu rabbee wala oshriku birabbee ahadan (38) Walawla ith dakhalta jannataka qulta ma shaa Allahu la quwwata illa biAllahi in tarani ana aqalla minka malan wawaladan (39) Fa’asa rabbee an yu/tiyani khayran min jannatika wayursila ‘alayha husbanan mina alssama-i fatusbiha sa’eedan zalaqan (40) وَمَا أَظُنُّ السَّاعَةَ قَائِمَةً وَلَئِن رُّ‌دِدتُّ إِلَىٰ رَ‌بِّي لَأَجِدَنَّ خَيْرً‌ا مِّنْهَا مُنقَلَبًا ﴿٣٦﴾ قَالَ لَهُ صَاحِبُهُ وَهُوَ يُحَاوِرُ‌هُ أَكَفَرْ‌تَ بِالَّذِي خَلَقَكَ مِن تُرَ‌ابٍ ثُمَّ مِن نُّطْفَةٍ ثُمَّ سَوَّاكَ رَ‌جُلًا ﴿٣٧﴾ لَّـٰكِنَّا هُوَ اللَّـهُ رَ‌بِّي وَلَا أُشْرِ‌كُ بِرَ‌بِّي أَحَدًا ﴿٣٨﴾ وَلَوْلَا إِذْ دَخَلْتَ جَنَّتَكَ قُلْتَ مَا شَاءَ اللَّـهُ لَا قُوَّةَ إِلَّا بِاللَّـهِ ۚ إِن تَرَ‌نِ أَنَا أَقَلَّ مِنكَ مَالًا وَوَلَدًا ﴿٣٩﴾ فَعَسَىٰ رَ‌بِّي أَن يُؤْتِيَنِ خَيْرً‌ا مِّن جَنَّتِكَ وَيُرْ‌سِلَ عَلَيْهَا حُسْبَانًا مِّنَ السَّمَاءِ فَتُصْبِحَ صَعِيدًا زَلَقًا ﴿٤٠﴾
Peut-être son eau disparaissant en terre, ne pourras-tu plus la retrouver (41) [C'est ce qui advint], et ses fruits ayant été anéantis, le mattre du jardin se prit à se tordre les mains pour ce qu'il avait dépensé dans [son jardin] alors vide [de raisin] sur ses treilles. Il criait : « Pldt au ciel que je n'eusse associé personne à mon Seigneur (42) Contre Allah, il n'a point eu de bande pour le secourir et il n'a pas été secouru (43) En l'occurrence, la tutélaire protection appartient à la Vérité, à Allah, et Il est le meilleur en [Sa] récompense et en [la] fin [qu'Il accorde] (44) Et propose-leur la parabole de la Vie Immédiate comparée à une eau que Nous avons fait descendre du ciel et dont se gorgent les plantes de la terre. Celles-ci deviennent herbage desséché que dispersent les vents. Allah sur toute chose est tout-puissant (45) Aw yusbiha maoha ghawran falan tastatee’a lahu talaban (41) Waoheeta bithamarihi faasbaha yuqallibu kaffayhi ‘ala ma anfaqa feeha wahiya khawiyatun ‘ala ‘urooshiha wayaqoolu ya laytanee lam oshrik birabbee ahadan (42) Walam takun lahu fi-atun yansuroonahu min dooni Allahi wama kana muntasiran (43) Hunalika alwalayatu lillahi alhaqqi huwa khayrun thawaban wakhayrun ‘uqban (44) Waidrib lahum mathala alhayati alddunya kama-in anzalnahu mina alssama-i faikhtalata bihi nabatu al-ardi faasbaha hasheeman tathroohu alrriyahu wakana Allahu ‘ala kulli shay-in muqtadiran (45) أَوْ يُصْبِحَ مَاؤُهَا غَوْرً‌ا فَلَن تَسْتَطِيعَ لَهُ طَلَبًا ﴿٤١﴾ وَأُحِيطَ بِثَمَرِ‌هِ فَأَصْبَحَ يُقَلِّبُ كَفَّيْهِ عَلَىٰ مَا أَنفَقَ فِيهَا وَهِيَ خَاوِيَةٌ عَلَىٰ عُرُ‌وشِهَا وَيَقُولُ يَا لَيْتَنِي لَمْ أُشْرِ‌كْ بِرَ‌بِّي أَحَدًا ﴿٤٢﴾ وَلَمْ تَكُن لَّهُ فِئَةٌ يَنصُرُ‌ونَهُ مِن دُونِ اللَّـهِ وَمَا كَانَ مُنتَصِرً‌ا ﴿٤٣﴾ هُنَالِكَ الْوَلَايَةُ لِلَّـهِ الْحَقِّ ۚ هُوَ خَيْرٌ‌ ثَوَابًا وَخَيْرٌ‌ عُقْبًا ﴿٤٤﴾ وَاضْرِ‌بْ لَهُم مَّثَلَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا كَمَاءٍ أَنزَلْنَاهُ مِنَ السَّمَاءِ فَاخْتَلَطَ بِهِ نَبَاتُ الْأَرْ‌ضِ فَأَصْبَحَ هَشِيمًا تَذْرُ‌وهُ الرِّ‌يَاحُ ۗ وَكَانَ اللَّـهُ عَلَىٰ كُلِّ شَيْءٍ مُّقْتَدِرً‌ا ﴿٤٥﴾
Les biens, les fils sont la parure [éphémère] de la Vie Immédiate. Cependant les oeuvres impérissables, les oeuvres pies ont meilleure récompense auprès de ton Seigneur, et meilleure espérance (46) Au jour où Nous mettrons les montagnes en marche, où tu verras la terre [rasée] comme une plaine, où Nous rassemblerons [les Humains] sans laisser personne parmi eux (47) [Le jour où] ils seront exposés à ton Seigneur, en rangs, [il leur sera dit] : « Vous venez à Nous comme Nous vous avons créés à votre naissance. Pourtant, ne prétendiez-vous pas que Nous ne saurions tenir [Notre] promesse ? » (48) Le Registre (kitâb) [des actions de tous] sera posé. Tu verras les Coupables émus de ce qu'il contient et ils diront : « Malheur à nous! pourquoi ce Registre n'omet-il pas de compter [toute action] petite ou grande ? » Ce qu'ils auront fait, ils le trouveront présent, et ton Seigneur ne lésera personne (49) Et quand Nous dîmes aux Anges : « Prosternez-vous devant Adam » Ils se Prosternèrent donc, sauf Iblis [qui] était parmi les Djinns et fut pervers à l'ordre d'Allah. « Eh quoi, le prendrez-vous ainsi que ses suppôts comme patrons ('awliyâ') en dehors de Moi, alors qu'ils sont pour vous des ennemis il Quel exécrable échange pour les injustes  » (50) Almalu waalbanoona zeenatu alhayati alddunya waalbaqiyatu alssalihatu khayrun ‘inda rabbika thawaban wakhayrun amalan (46) Wayawma nusayyiru aljibala watara al-arda barizatan wahasharnahum falam nughadir minhum ahadan (47) Wa’uridoo ‘ala rabbika saffan laqad ji/tumoona kama khalaqnakum awwala marratin bal za’amtum allan naj’ala lakum maw’idan (48) Wawudi’a alkitabu fatara almujrimeena mushfiqeena mimma feehi wayaqooloona ya waylatana ma lihatha alkitabi la yughadiru sagheeratan wala kabeeratan illa ahsaha wawajadoo ma ‘amiloo hadiran wala yathlimu rabbuka ahadan (49) Wa-ith qulna lilmala-ikati osjudoo li-adama fasajadoo illa ibleesa kana mina aljinni fafasaqa ‘an amri rabbihi afatattakhithoonahu wathurriyyatahu awliyaa min doonee wahum lakum ‘aduwwun bi/sa lilththalimeena badalan (50) الْمَالُ وَالْبَنُونَ زِينَةُ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا ۖ وَالْبَاقِيَاتُ الصَّالِحَاتُ خَيْرٌ‌ عِندَ رَ‌بِّكَ ثَوَابًا وَخَيْرٌ‌ أَمَلًا ﴿٤٦﴾ وَيَوْمَ نُسَيِّرُ‌ الْجِبَالَ وَتَرَ‌ى الْأَرْ‌ضَ بَارِ‌زَةً وَحَشَرْ‌نَاهُمْ فَلَمْ نُغَادِرْ‌ مِنْهُمْ أَحَدًا ﴿٤٧﴾ وَعُرِ‌ضُوا عَلَىٰ رَ‌بِّكَ صَفًّا لَّقَدْ جِئْتُمُونَا كَمَا خَلَقْنَاكُمْ أَوَّلَ مَرَّ‌ةٍ ۚ بَلْ زَعَمْتُمْ أَلَّن نَّجْعَلَ لَكُم مَّوْعِدًا ﴿٤٨﴾ وَوُضِعَ الْكِتَابُ فَتَرَ‌ى الْمُجْرِ‌مِينَ مُشْفِقِينَ مِمَّا فِيهِ وَيَقُولُونَ يَا وَيْلَتَنَا مَالِ هَـٰذَا الْكِتَابِ لَا يُغَادِرُ‌ صَغِيرَ‌ةً وَلَا كَبِيرَ‌ةً إِلَّا أَحْصَاهَا ۚ وَوَجَدُوا مَا عَمِلُوا حَاضِرً‌ا ۗ وَلَا يَظْلِمُ رَ‌بُّكَ أَحَدًا ﴿٤٩﴾ وَإِذْ قُلْنَا لِلْمَلَائِكَةِ اسْجُدُوا لِآدَمَ فَسَجَدُوا إِلَّا إِبْلِيسَ كَانَ مِنَ الْجِنِّ فَفَسَقَ عَنْ أَمْرِ‌ رَ‌بِّهِ ۗ أَفَتَتَّخِذُونَهُ وَذُرِّ‌يَّتَهُ أَوْلِيَاءَ مِن دُونِي وَهُمْ لَكُمْ عَدُوٌّ ۚ بِئْسَ لِلظَّالِمِينَ بَدَلًا ﴿٥٠﴾
Je ne les ai point pris comme témoins lors de la création des cieux et de la terre, ni lors de leur propre création, et Je n'ai pas pris comme aide ceux qui égarent (51) Et le jour où [Allah] dira : « Appelez ceux que vous prétendez être Mes Associés  », [ce jour où les] ayant priés, ils ne les exauceront point, car Nous placerons entre eux un ablme (52) [Alors] le Feu sera derrière les Coupables et ils penseront qu'ils s'y précipitent et ne trouveront nul moyen de s'[en] écarter (53) Et certes, Nous avons adressé aux Hommes, dans cette Prédication, toutes sortes d'exemples, [mais] l'Homme est le plus ratiocineur des êtres (54) Les Hommes n'ont été empêchés de croire ou d'implorer le pardon de leur Seigneur, quand la Direction est venue à eux, que par [leur refus d'admettre] que le sort traditionnel (sunna) de leurs ancêtres les atteindra et que le Tourment les touchera de face (55) Ma ashhadtuhum khalqa alssamawati waal-ardi wala khalqa anfusihim wama kuntu muttakhitha almudilleena ‘adudan (51) Wayawma yaqoolu nadoo shuraka-iya allatheena za’amtum fada’awhum falam yastajeeboo lahum waja’alna baynahum mawbiqan (52) Waraa almujrimoona alnnara fathannoo annahum muwaqi’ooha walam yajidoo ‘anha masrifan (53) Walaqad sarrafna fee hatha alqur-ani lilnnasi min kulli mathalin wakana al-insanu akthara shay-in jadalan(54) Wama mana’a alnnasa an yu/minoo ith jaahumu alhuda wayastaghfiroo rabbahum illa an ta/tiyahum sunnatu al-awwaleena aw ya/tiyahumu al’athabu qubulan (55) مَّا أَشْهَدتُّهُمْ خَلْقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْ‌ضِ وَلَا خَلْقَ أَنفُسِهِمْ وَمَا كُنتُ مُتَّخِذَ الْمُضِلِّينَ عَضُدًا ﴿٥١﴾ وَيَوْمَ يَقُولُ نَادُوا شُرَ‌كَائِيَ الَّذِينَ زَعَمْتُمْ فَدَعَوْهُمْ فَلَمْ يَسْتَجِيبُوا لَهُمْ وَجَعَلْنَا بَيْنَهُم مَّوْبِقًا ﴿٥٢﴾ وَرَ‌أَى الْمُجْرِ‌مُونَ النَّارَ‌ فَظَنُّوا أَنَّهُم مُّوَاقِعُوهَا وَلَمْ يَجِدُوا عَنْهَا مَصْرِ‌فًا ﴿٥٣﴾ وَلَقَدْ صَرَّ‌فْنَا فِي هَـٰذَا الْقُرْ‌آنِ لِلنَّاسِ مِن كُلِّ مَثَلٍ ۚ وَكَانَ الْإِنسَانُ أَكْثَرَ‌ شَيْءٍ جَدَلًا ﴿٥٤﴾ وَمَا مَنَعَ النَّاسَ أَن يُؤْمِنُوا إِذْ جَاءَهُمُ الْهُدَىٰ وَيَسْتَغْفِرُ‌وا رَ‌بَّهُمْ إِلَّا أَن تَأْتِيَهُمْ سُنَّةُ الْأَوَّلِينَ أَوْ يَأْتِيَهُمُ الْعَذَابُ قُبُلًا ﴿٥٥﴾
Nous n'envoyons les Envoyés que comme Annonciateurs et Avertisseurs, [mais] ceux qui ne croient point disputent avec le Faux pour annihiler la Vérité. Ils ont pris en raillerie Nos signes et ce dont ils ont été avertis (56) Or, qui donc est plus injuste que celui qui, ayant été édifié par les signes de son Seigneur, s'en détourne et oubhe les oeuvres de ses mains ? Nous avons placé sur leur coeur des enveloppes [afin] qu'ils ne comprennent pas, et Nous avons mis une fissure dans leurs oreilles. Si même tu les appelles vers la Direction, ils ne se trouveront jamais dans la bonne direction (57) Ton Seigneur est l'Absoluteur plein de miséricorde. S'Il les reprenait pour ce qu'ils ont accompli, Il leur appliquerait promptement le Tourment. Ils ont cependant une promesse à laquelle ils ne sauraient échapper (58) Nous avons fait périr les habitants de ces Cités quand ils eurent été injustes et avons fait promesse de les faire disparattre (59) Et quand Moïse dit à son valet : « Je n'aurai de cesse que j'aie atteint le Confluent des Deux Mers, dussé-je marcher des années. » (60) Wama nursilu almursaleena illa mubashshireena wamunthireena wayujadilu allatheena kafaroo bialbatili liyudhidoo bihi alhaqqa waittakhathoo ayatee wama onthiroo huzuwan (56) Waman athlamu mimman thukkira bi-ayati rabbihi faa’rada ‘anha wanasiya ma qaddamat yadahu inna ja’alna ‘ala quloobihim akinnatan an yafqahoohu wafee athanihim waqran wa-in tad’uhum ila alhuda falan yahtadoo ithan abadan (57) Warabbuka alghafooru thoo alrrahmati law yu-akhithuhum bima kasaboo la’ajjala lahumu al’athaba bal lahum maw’idun lan yajidoo min doonihi maw-ilan (58) Watilka alqura ahlaknahum lamma thalamoo waja’alna limahlikihim maw’idan (59) Wa-ith qala moosa lifatahu la abrahu hatta ablugha majma’a albahrayni aw amdiya huquban (60) وَمَا نُرْ‌سِلُ الْمُرْ‌سَلِينَ إِلَّا مُبَشِّرِ‌ينَ وَمُنذِرِ‌ينَ ۚ وَيُجَادِلُ الَّذِينَ كَفَرُ‌وا بِالْبَاطِلِ لِيُدْحِضُوا بِهِ الْحَقَّ ۖ وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَمَا أُنذِرُ‌وا هُزُوًا ﴿٥٦﴾ وَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّن ذُكِّرَ‌ بِآيَاتِ رَ‌بِّهِ فَأَعْرَ‌ضَ عَنْهَا وَنَسِيَ مَا قَدَّمَتْ يَدَاهُ ۚ إِنَّا جَعَلْنَا عَلَىٰ قُلُوبِهِمْ أَكِنَّةً أَن يَفْقَهُوهُ وَفِي آذَانِهِمْ وَقْرً‌ا ۖ وَإِن تَدْعُهُمْ إِلَى الْهُدَىٰ فَلَن يَهْتَدُوا إِذًا أَبَدًا ﴿٥٧﴾ وَرَ‌بُّكَ الْغَفُورُ‌ ذُو الرَّ‌حْمَةِ ۖ لَوْ يُؤَاخِذُهُم بِمَا كَسَبُوا لَعَجَّلَ لَهُمُ الْعَذَابَ ۚ بَل لَّهُم مَّوْعِدٌ لَّن يَجِدُوا مِن دُونِهِ مَوْئِلًا ﴿٥٨﴾ وَتِلْكَ الْقُرَ‌ىٰ أَهْلَكْنَاهُمْ لَمَّا ظَلَمُوا وَجَعَلْنَا لِمَهْلِكِهِم مَّوْعِدًا ﴿٥٩﴾ وَإِذْ قَالَ مُوسَىٰ لِفَتَاهُ لَا أَبْرَ‌حُ حَتَّىٰ أَبْلُغَ مَجْمَعَ الْبَحْرَ‌يْنِ أَوْ أَمْضِيَ حُقُبًا ﴿٦٠﴾
Quand ils eurent atteint le Confluent des Deux Mers, ils oublièrent leur poisson qui reprit son chemin dans la mer, en frétillant (61) Quand tous deux eurent dépassé [ce lieu], Moïse dit à son valet : « Donne-nous notre repas, Nous avons certes éprouvé fatigue du fait de notre voyage. » (62) [Le valet] répondit: Que t'en semble ? Quand nous avons trouvé refuge près du Rocher, j'ai oubhé le poisson - seul le Démon, m'empêchant d'y penser, me l'a fait oubher - et il a repris miraculeusement son chemin dans la mer. » (63) C'est ce que nous cherchions, répondit Moïse, et ils revinrent exactement sur leurs pas (64) Ayant trouvé un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné Grâce [rahma] issue de Nous et à qui Nous avions enseigné Science émanant de Nous (65) Falamma balagha majma’a baynihima nasiya hootahuma faittakhatha sabeelahu fee albahri saraban (61) Falamma jawaza qala lifatahu atina ghadaana laqad laqeena min safarina hatha nasaban (62) Qala araayta ith awayna ila alssakhrati fa-innee naseetu alhoota wama ansaneehu illa alshshaytanu an athkurahu waittakhatha sabeelahu fee albahri ‘ajaban (63) Qala thalika ma kunna nabghi fairtadda ‘ala atharihima qasasan (64) Fawajada ‘abdan min ‘ibadina ataynahu rahmatan min ‘indina wa’allamnahu min ladunna ‘ilman (65) فَلَمَّا بَلَغَا مَجْمَعَ بَيْنِهِمَا نَسِيَا حُوتَهُمَا فَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ‌ سَرَ‌بًا ﴿٦١﴾ فَلَمَّا جَاوَزَا قَالَ لِفَتَاهُ آتِنَا غَدَاءَنَا لَقَدْ لَقِينَا مِن سَفَرِ‌نَا هَـٰذَا نَصَبًا ﴿٦٢﴾ قَالَ أَرَ‌أَيْتَ إِذْ أَوَيْنَا إِلَى الصَّخْرَ‌ةِ فَإِنِّي نَسِيتُ الْحُوتَ وَمَا أَنسَانِيهُ إِلَّا الشَّيْطَانُ أَنْ أَذْكُرَ‌هُ ۚ وَاتَّخَذَ سَبِيلَهُ فِي الْبَحْرِ‌ عَجَبًا ﴿٦٣﴾ قَالَ ذَٰلِكَ مَا كُنَّا نَبْغِ ۚ فَارْ‌تَدَّا عَلَىٰ آثَارِ‌هِمَا قَصَصًا ﴿٦٤﴾ فَوَجَدَا عَبْدًا مِّنْ عِبَادِنَا آتَيْنَاهُ رَ‌حْمَةً مِّنْ عِندِنَا وَعَلَّمْنَاهُ مِن لَّدُنَّا عِلْمًا ﴿٦٥﴾
Moïse lui dit : « Puis-je te suivre à condition que tu m'enseignes [un peu] de ce qui te fut enseigné, en rectitude ? » (66) « Tu ne pourras [avoir] patience avec moi », lui répondit [ce serviteur] (67) « Comment patienterais-tu devant ce que tu n'embrasses point en [ton] expérience ? » (68) [Mais Moïse] répondit : « S'il plait à Allah, tu me trouveras patient et je ne désobéirai point à ton ordre. » (69) « Si tu me suis », dit [alors ce serviteur], « ne m'interroge sur rien jusqu'à ce que je suscite pour toi d'en parler. » (70) Qala lahu moosa hal attabi’uka ‘ala an tu’allimani mimma ‘ullimta rushdan (66) Qala innaka lan tastatee’a ma’iya sabran (67) Wakayfa tasbiru ‘ala ma lam tuhit bihi khubran(68) Qala satajidunee in shaa Allahu sabiran wala a’see laka amran(69) Qala fa-ini ittaba’tanee fala tas-alnee ‘an shay-in hatta ohditha laka minhu thikran (70) قَالَ لَهُ مُوسَىٰ هَلْ أَتَّبِعُكَ عَلَىٰ أَن تُعَلِّمَنِ مِمَّا عُلِّمْتَ رُ‌شْدًا ﴿٦٦﴾ قَالَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرً‌ا ﴿٦٧﴾ وَكَيْفَ تَصْبِرُ‌ عَلَىٰ مَا لَمْ تُحِطْ بِهِ خُبْرً‌ا ﴿٦٨﴾ قَالَ سَتَجِدُنِي إِن شَاءَ اللَّـهُ صَابِرً‌ا وَلَا أَعْصِي لَكَ أَمْرً‌ا ﴿٦٩﴾ قَالَ فَإِنِ اتَّبَعْتَنِي فَلَا تَسْأَلْنِي عَن شَيْءٍ حَتَّىٰ أُحْدِثَ لَكَ مِنْهُ ذِكْرً‌ا ﴿٧٠﴾
Ils partirent tous deux jusqu'à ce qu'étant montés sur un vaisseau, [Notre serviteur] y fit une brèche. « As-tu fait une brèche dans ce vaisseau pour engloutir ceux qui s'y trouvent ? » demanda [Moïse]. « Tu as certes commis une chose monstrueuse  » (71) « Ne t'avais-je pas dit », reprit [l'autre], « que tu ne pourrais [avoir] patience avec moi ? » (72) « Ne me reprends point d'avoir oubhé », dit [alors Moïse], « et ne me soumets point à trop rude épreuve » (73) Ils repartirent jusqu'à ce qu'ils rencontrassent un adolescent. [Notre serviteur] le tua et [Moïse] dit : « [N']as-tu [pas] tué une personne innocente de tout homicide ? Tu as certes commis une chose blâmable ! » (74) [Mais l'autre] répliqua : « Ne t'avais-je pas dit que tu ne pourrais [avoir] patience avec moi ? » (75) Faintalaqa hatta itha rakiba fee alssafeenati kharaqaha qala akharaqtaha litughriqa ahlaha laqad ji/ta shay-an imran (71) Qala alam aqul innaka lan tastatee’a ma’iya sabran (72) Qala la tu-akhithnee bima naseetu wala turhiqnee min amree ‘usran(73) Faintalaqa hatta itha laqiya ghulaman faqatalahu qala aqatalta nafsan zakiyyatan bighayri nafsin laqad ji/ta shay-an nukran(74) Qala alam aqul laka innaka lan tastatee’a ma’iya sabran (75) فَانطَلَقَا حَتَّىٰ إِذَا رَ‌كِبَا فِي السَّفِينَةِ خَرَ‌قَهَا ۖ قَالَ أَخَرَ‌قْتَهَا لِتُغْرِ‌قَ أَهْلَهَا لَقَدْ جِئْتَ شَيْئًا إِمْرً‌ا ﴿٧١﴾ قَالَ أَلَمْ أَقُلْ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرً‌ا ﴿٧٢﴾ قَالَ لَا تُؤَاخِذْنِي بِمَا نَسِيتُ وَلَا تُرْ‌هِقْنِي مِنْ أَمْرِ‌ي عُسْرً‌ا ﴿٧٣﴾ فَانطَلَقَا حَتَّىٰ إِذَا لَقِيَا غُلَامًا فَقَتَلَهُ قَالَ أَقَتَلْتَ نَفْسًا زَكِيَّةً بِغَيْرِ‌ نَفْسٍ لَّقَدْ جِئْتَ شَيْئًا نُّكْرً‌ا ﴿٧٤﴾ قَالَ أَلَمْ أَقُل لَّكَ إِنَّكَ لَن تَسْتَطِيعَ مَعِيَ صَبْرً‌ا ﴿٧٥﴾
[« Tu dis vrai »], fit [Moïse]. « Si désormais je t'interroge sur quelque chose, ne me garde point comme compagnon, Tu as de moi mes excuses. » (76) Ils repartirent jusqu'à ce qu'ils vinssent à une cité aux habitants de laquelle ils demandèrent à manger. Ceux-ci refusèrent de leur donner l'hospitalité. [Moïse et son compagnon] trouvèrent alors un mur qui menaçait de s'écrouler. [Notre serviteur] l'ayant étayé, [Moïse] dit : « Si tu voulais, tu réclamerais pour ceci un salaire. (77) [Alors Notre serviteur) déclara : « Ceci [marque la] séparation entre toi et moi. Toutefois je vais te faire connattre l'explication de ce dont tu n'as pu [avoir] patience [de dlcouvrir la cause] (78) Le vaisseau appartenait à de pauvres gens qui trafiquaient sur mer et j'ai voulu l'endommager [pour qu'il tat sans valeur aux yeux d']un roi qui, derrière eux, s'arrogeait tout bon vaisseau, comme prise (79) L'adolescent avait pour père et mère deux croyants. Nous avons craint qu'il ne leur impOsât rébellion et infidélité [envers Allah] (80) Qala in saaltuka ‘an shay-in ba’daha fala tusahibnee qad balaghta min ladunnee ‘uthran (76) Faintalaqa hatta itha ataya ahla qaryatin istat’ama ahlaha faabaw an yudayyifoohuma fawajada feeha jidaran yureedu an yanqadda faaqamahu qala law shi/ta laittakhathta ‘alayhi ajran (77) Qala hatha firaqu baynee wabaynika saonabbi-oka bita/weeli ma lam tastati’ ‘alayhi sabran (78) Amma alssafeenatu fakanat limasakeena ya’maloona fee albahri faaradtu an a’eebaha wakana waraahum malikun ya/khuthu kulla safeenatin ghasban (79) Waamma alghulamu fakana abawahu mu/minayni fakhasheena an yurhiqahuma tughyanan wakufran (80) قَالَ إِن سَأَلْتُكَ عَن شَيْءٍ بَعْدَهَا فَلَا تُصَاحِبْنِي ۖ قَدْ بَلَغْتَ مِن لَّدُنِّي عُذْرً‌ا ﴿٧٦﴾ فَانطَلَقَا حَتَّىٰ إِذَا أَتَيَا أَهْلَ قَرْ‌يَةٍ اسْتَطْعَمَا أَهْلَهَا فَأَبَوْا أَن يُضَيِّفُوهُمَا فَوَجَدَا فِيهَا جِدَارً‌ا يُرِ‌يدُ أَن يَنقَضَّ فَأَقَامَهُ ۖ قَالَ لَوْ شِئْتَ لَاتَّخَذْتَ عَلَيْهِ أَجْرً‌ا ﴿٧٧﴾ قَالَ هَـٰذَا فِرَ‌اقُ بَيْنِي وَبَيْنِكَ ۚ سَأُنَبِّئُكَ بِتَأْوِيلِ مَا لَمْ تَسْتَطِع عَّلَيْهِ صَبْرً‌ا ﴿٧٨﴾ أَمَّا السَّفِينَةُ فَكَانَتْ لِمَسَاكِينَ يَعْمَلُونَ فِي الْبَحْرِ‌ فَأَرَ‌دتُّ أَنْ أَعِيبَهَا وَكَانَ وَرَ‌اءَهُم مَّلِكٌ يَأْخُذُ كُلَّ سَفِينَةٍ غَصْبًا ﴿٧٩﴾ وَأَمَّا الْغُلَامُ فَكَانَ أَبَوَاهُ مُؤْمِنَيْنِ فَخَشِينَا أَن يُرْ‌هِقَهُمَا طُغْيَانًا وَكُفْرً‌ا ﴿٨٠﴾
Et nous avons voulu que leur Seigneur leur donnât en échange un [fils] plus pur que lui et plus proche de [leur] sollicitude (81) Quant au mur, il appartient à deux adolescents orphelins, de la ville. Sous ce mur est un trésor qui leur est destiné. Leur père était vertueux et ton Seigneur a voulu qu'ils atteignissent leur majorité et qu'ils découvrissent [seulement alors] leur trésor par une bonté (rahma) de ton Seigneur. Je n'ai point fait cela de mon [propre] chef. Voilà l'explication de ce dont tu n'as pu [avoir] patience [de dlcouvrir la cause]. » (82) Et ils t'interrogeront sur Dhou-l-Qarnaïn. Réponds : « Je vais vous communiquer un récit à son propos. » (83) Nous l'avons établi sur la terre et l'avons comblé de toutes choses (84) Il suivit donc une corde céleste (85) Faaradna an yubdilahuma rabbuhuma khayran minhu zakatan waaqraba ruhman (81) Waamma aljidaru fakana lighulamayni yateemayni fee almadeenati wakana tahtahu kanzun lahuma wakana aboohuma salihan faarada rabbuka an yablugha ashuddahuma wayastakhrija kanzahuma rahmatan min rabbika wama fa’altuhu ‘an amree thalika ta/weelu ma lam tasti’ ‘alayhi sabran (82) Wayas-aloonaka ‘an thee alqarnayni qul saatloo ‘alaykum minhu thikran (83) Inna makkanna lahu fee al-ardi waataynahu min kulli shay-in sababan (84) Faatba’a sababan (85) فَأَرَ‌دْنَا أَن يُبْدِلَهُمَا رَ‌بُّهُمَا خَيْرً‌ا مِّنْهُ زَكَاةً وَأَقْرَ‌بَ رُ‌حْمًا ﴿٨١﴾ وَأَمَّا الْجِدَارُ‌ فَكَانَ لِغُلَامَيْنِ يَتِيمَيْنِ فِي الْمَدِينَةِ وَكَانَ تَحْتَهُ كَنزٌ لَّهُمَا وَكَانَ أَبُوهُمَا صَالِحًا فَأَرَ‌ادَ رَ‌بُّكَ أَن يَبْلُغَا أَشُدَّهُمَا وَيَسْتَخْرِ‌جَا كَنزَهُمَا رَ‌حْمَةً مِّن رَّ‌بِّكَ ۚ وَمَا فَعَلْتُهُ عَنْ أَمْرِ‌ي ۚ ذَٰلِكَ تَأْوِيلُ مَا لَمْ تَسْطِع عَّلَيْهِ صَبْرً‌ا ﴿٨٢﴾ وَيَسْأَلُونَكَ عَن ذِي الْقَرْ‌نَيْنِ ۖ قُلْ سَأَتْلُو عَلَيْكُم مِّنْهُ ذِكْرً‌ا ﴿٨٣﴾ إِنَّا مَكَّنَّا لَهُ فِي الْأَرْ‌ضِ وَآتَيْنَاهُ مِن كُلِّ شَيْءٍ سَبَبًا ﴿٨٤﴾ فَأَتْبَعَ سَبَبًا ﴿٨٥﴾
Jusqu'à ce qu'étant parvenu au couchant du soleil, il trouva celui-ci se couchant dans une source bouillante et il trouva un peuple près de [cette source]. Nous dîmes : ô Dhou-l-Qarnaïn [à toi] ou de tourmenter ce peuple ou d'accomplir du bien envers lui  » (86) [Dhou-l-Qarnaïn] répondit : « Celui qui, [dans ce peuple], sera injuste, nous le tourmenterons puis il sera rendu à son Seigneur qui le tourmentera plus cruellement [encore] (87) Celui qui croira et accomplira oeuvre pie aura, en retour, la Très Belle [Récompense] et nous lui formulerons des ordres faciles. » (88) Ensuite il suivit une corde [céleste] (89) jusqu'à ce qu'enfin, parvenu au levant du soleil, il trouva celui-ci se levant sur un peuple auquel Nous n'avions pas donné de voile pour se protéger (90) Hatta itha balagha maghriba alshshamsi wajadaha taghrubu fee ‘aynin hami-atin wawajada ‘indaha qawman qulna ya tha alqarnayni imma an tu’aththiba wa-imma an tattakhitha feehim husnan (86) Qala amma man thalama fasawfa nu’aththibuhu thumma yuraddu ila rabbihi fayu’aththibuhu ‘athaban nukran (87) Waamma man amana wa’amila salihan falahu jazaan alhusna wasanaqoolu lahu min amrina yusran (88) Thumma atba’a sababan (89) Hatta itha balagha matli’a alshshamsi wajadaha tatlu’u ‘ala qawmin lam naj’al lahum min dooniha sitran (90) حَتَّىٰ إِذَا بَلَغَ مَغْرِ‌بَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَغْرُ‌بُ فِي عَيْنٍ حَمِئَةٍ وَوَجَدَ عِندَهَا قَوْمًا ۗ قُلْنَا يَا ذَا الْقَرْ‌نَيْنِ إِمَّا أَن تُعَذِّبَ وَإِمَّا أَن تَتَّخِذَ فِيهِمْ حُسْنًا ﴿٨٦﴾ قَالَ أَمَّا مَن ظَلَمَ فَسَوْفَ نُعَذِّبُهُ ثُمَّ يُرَ‌دُّ إِلَىٰ رَ‌بِّهِ فَيُعَذِّبُهُ عَذَابًا نُّكْرً‌ا ﴿٨٧﴾ وَأَمَّا مَنْ آمَنَ وَعَمِلَ صَالِحًا فَلَهُ جَزَاءً الْحُسْنَىٰ ۖ وَسَنَقُولُ لَهُ مِنْ أَمْرِ‌نَا يُسْرً‌ا ﴿٨٨﴾ ثُمَّ أَتْبَعَ سَبَبًا ﴿٨٩﴾ حَتَّىٰ إِذَا بَلَغَ مَطْلِعَ الشَّمْسِ وَجَدَهَا تَطْلُعُ عَلَىٰ قَوْمٍ لَّمْ نَجْعَل لَّهُم مِّن دُونِهَا سِتْرً‌ا ﴿٩٠﴾
Ainsi advint-il, et Nous embrassons en Notre science ce qu'il détenait (91) Ensuite il suivit une corde [céleste] (92) Jusqu'à ce qu'étant parvenu entre les Deux Digues, il trouva, en deçà d'elles, un peuple qui ne pouvait comprendre un langage (93) [Ces gens] dirent : « Ô Dhou-l-Qarnaïn ! les Gog et les Magog sèment le désordre sur la terre. Pourrions-nous te remettre une redevance, à charge que tu établisses une digue entre eux et nous ? » (94) « Ce que mon Seigneur m'a conféré vaut mieux [que vos dons] », répondit Dhou-l-Qarnaïn. « Aidez-moi [seulement] avec ardeur [et] j'établirai entre vous et eux un rempart. » (95) Kathalika waqad ahatna bima ladayhi khubran (91) Thumma atba’a sababan (92) Hatta itha balagha bayna alssaddayni wajada min doonihima qawman la yakadoona yafqahoona qawlan (93) Qaloo ya tha alqarnayni inna ya/jooja wama/jooja mufsidoona fee al-ardi fahal naj’alu laka kharjan ‘ala an taj’ala baynana wabaynahum saddan (94) Qala ma makkannee feehi rabbee khayrun faa’eenoonee biquwwatin aj’al baynakum wabaynahum radman (95) كَذَٰلِكَ وَقَدْ أَحَطْنَا بِمَا لَدَيْهِ خُبْرً‌ا ﴿٩١﴾ ثُمَّ أَتْبَعَ سَبَبًا ﴿٩٢﴾ حَتَّىٰ إِذَا بَلَغَ بَيْنَ السَّدَّيْنِ وَجَدَ مِن دُونِهِمَا قَوْمًا لَّا يَكَادُونَ يَفْقَهُونَ قَوْلًا ﴿٩٣﴾ قَالُوا يَا ذَا الْقَرْ‌نَيْنِ إِنَّ يَأْجُوجَ وَمَأْجُوجَ مُفْسِدُونَ فِي الْأَرْ‌ضِ فَهَلْ نَجْعَلُ لَكَ خَرْ‌جًا عَلَىٰ أَن تَجْعَلَ بَيْنَنَا وَبَيْنَهُمْ سَدًّا ﴿٩٤﴾ قَالَ مَا مَكَّنِّي فِيهِ رَ‌بِّي خَيْرٌ‌ فَأَعِينُونِي بِقُوَّةٍ أَجْعَلْ بَيْنَكُمْ وَبَيْنَهُمْ رَ‌دْمًا ﴿٩٥﴾
Apportez-moi des blocs de fer. Quand il eut comblé l'espace entre les deux versants [des monts], il dit : « Soufflez » Quand il eut fait du fer [une masse de] feu, il dit : « Apportez-moi de l'airain que je verserai sur ce fer » (96) [Les Gog et les Magog] ne purent ni escalader ce rempart ni y pratiquer une brèche (97) [Dhou-l-Qarnaïn] dit : « Ceci est une bonté (rahma) de mon Seigneur (98) Quand viendra [la réalisation de] la promesse de mon Seigneur, Il rasera ce rempart : la promesse de mon Seigneur est inévitable. » En ce jour, Nous laisserons les uns se fondre en d'autres, en un flot Il sera soufflé dans la Trompe et Nous les réunirons d'un coup (99) Ce jour-là, Nous présenterons la Géhenne aux Infidèles (100) Atoonee zubara alhadeedi hatta itha sawa bayna alssadafayni qala onfukhoo hatta itha ja’alahu naran qala atoonee ofrigh ‘alayhi qitran (96) Fama ista’oo an yathharoohu wama istata’oo lahu naqban (97) Qala hatha rahmatun min rabbee fa-itha jaa wa’du rabbee ja’alahu dakkaa wakana wa’du rabbee haqqan (98) Watarakna ba’dahum yawma-ithin yamooju fee ba’din wanufikha fee alssoori fajama’nahum jam’an (99) Wa’aradna jahannama yawma-ithin lilkafireena ‘ardan (100) آتُونِي زُبَرَ‌ الْحَدِيدِ ۖ حَتَّىٰ إِذَا سَاوَىٰ بَيْنَ الصَّدَفَيْنِ قَالَ انفُخُوا ۖ حَتَّىٰ إِذَا جَعَلَهُ نَارً‌ا قَالَ آتُونِي أُفْرِ‌غْ عَلَيْهِ قِطْرً‌ا ﴿٩٦﴾ فَمَا اسْطَاعُوا أَن يَظْهَرُ‌وهُ وَمَا اسْتَطَاعُوا لَهُ نَقْبًا ﴿٩٧﴾ قَالَ هَـٰذَا رَ‌حْمَةٌ مِّن رَّ‌بِّي ۖ فَإِذَا جَاءَ وَعْدُ رَ‌بِّي جَعَلَهُ دَكَّاءَ ۖ وَكَانَ وَعْدُ رَ‌بِّي حَقًّا ﴿٩٨﴾ وَتَرَ‌كْنَا بَعْضَهُمْ يَوْمَئِذٍ يَمُوجُ فِي بَعْضٍ ۖ وَنُفِخَ فِي الصُّورِ‌ فَجَمَعْنَاهُمْ جَمْعًا ﴿٩٩﴾ وَعَرَ‌ضْنَا جَهَنَّمَ يَوْمَئِذٍ لِّلْكَافِرِ‌ينَ عَرْ‌ضًا ﴿١٠٠﴾
Dont les yeux auront été fermés à Mon Édification et qui ne pouvaient entendre (101) Ceux qui sont Infidèles pensent-ils qu'ils pourront prendre Mes serviteurs comme patrons ('awliyâ') en dehors de Moi ? Nous avons préparé la Géhenne, en partage, aux Infidèles (102) Dis : « Vous ferai-je connaitre ceux dont les actes sont les plus stériles ? (103) Ce sont ceux dont le zèle s'est égaré dans la Vie Immédiate alors qu'ils pensaient avoir bien fait. (104) Ce sont ceux qui sont incrédules envers les signes de leur Seigneur et Sa rencontre [au Jugement Dernier]. Vaines ont été leurs actions et, au Jour de la Résurrection, ils ne pèseront pas (105) Allatheena kanat a’yunuhum fee ghita-in ‘an thikree wakanoo la yastatee’oona sam’an (101) Afahasiba allatheena kafaroo an yattakhithoo ‘ibadee min doonee awliyaa inna a’tadna jahannama lilkafireena nuzulan (102) Qul hal nunabbi-okum bial-akhsareena a’malan (103) Allatheena dalla sa’yuhum fee alhayati alddunya wahum yahsaboona annahum yuhsinoona sun’an (104) Ola-ika allatheena kafaroo bi-ayati rabbihim waliqa-ihi fahabitat a’maluhum fala nuqeemu lahum yawma alqiyamati waznan (105) الَّذِينَ كَانَتْ أَعْيُنُهُمْ فِي غِطَاءٍ عَن ذِكْرِ‌ي وَكَانُوا لَا يَسْتَطِيعُونَ سَمْعًا ﴿١٠١﴾ أَفَحَسِبَ الَّذِينَ كَفَرُ‌وا أَن يَتَّخِذُوا عِبَادِي مِن دُونِي أَوْلِيَاءَ ۚ إِنَّا أَعْتَدْنَا جَهَنَّمَ لِلْكَافِرِ‌ينَ نُزُلًا ﴿١٠٢﴾ قُلْ هَلْ نُنَبِّئُكُم بِالْأَخْسَرِ‌ينَ أَعْمَالًا ﴿١٠٣﴾ الَّذِينَ ضَلَّ سَعْيُهُمْ فِي الْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَهُمْ يَحْسَبُونَ أَنَّهُمْ يُحْسِنُونَ صُنْعًا ﴿١٠٤﴾ أُولَـٰئِكَ الَّذِينَ كَفَرُ‌وا بِآيَاتِ رَ‌بِّهِمْ وَلِقَائِهِ فَحَبِطَتْ أَعْمَالُهُمْ فَلَا نُقِيمُ لَهُمْ يَوْمَ الْقِيَامَةِ وَزْنًا ﴿١٠٥﴾
Voici leur récompenst : la Géhenne, pour prix d'avoir été infidèles, d'avoir pris Mes signes et Mes Apôtres en raillerie (106) Ceux qui auront crn et pratiqué les oeuvres pies auront [au contraire], en partage, les Jardins du Paradis (107) Où ils seront immortels et ne rechercheront aucun changement. » (108) Dis : « Si la Mer était une encre [pour écrire] les décrets de mon Seigneur, et si même Nous lui ajoutions une Mer semblable pour la grossir, la Mer serait tarie avant que ne soient taris les décrets de mon Seigneur. » (109) Dis : « Je suis seulement un mortel comme vous. Il m'est révélé que votre Divinité est une divinité unique. Que quiconque espère rencontrer son Seigneur, accomplisse oeuvre pie et qu'il n'associe personne au culte de son Seigneur. » (110) Thalika jazaohum jahannamu bima kafaroo waittakhathoo ayatee warusulee huzuwan (106) Inna allatheena amanoo wa’amiloo alssalihati kanat lahum jannatu alfirdawsi nuzulan (107) Khalideena feeha la yabghoona ‘anha hiwalan (108) Qul law kana albahru midadan likalimati rabbee lanafida albahru qabla an tanfada kalimatu rabbee walaw ji/na bimithlihi madadan (109) Qul innama ana basharun mithlukum yooha ilayya annama ilahukum ilahun wahidun faman kana yarjoo liqaa rabbihi falya’mal ‘amalan salihan wala yushrik bi’ibadati rabbihi ahadan (110) ذَٰلِكَ جَزَاؤُهُمْ جَهَنَّمُ بِمَا كَفَرُ‌وا وَاتَّخَذُوا آيَاتِي وَرُ‌سُلِي هُزُوًا ﴿١٠٦﴾ إِنَّ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ كَانَتْ لَهُمْ جَنَّاتُ الْفِرْ‌دَوْسِ نُزُلًا ﴿١٠٧﴾ خَالِدِينَ فِيهَا لَا يَبْغُونَ عَنْهَا حِوَلًا ﴿١٠٨﴾ قُل لَّوْ كَانَ الْبَحْرُ‌ مِدَادًا لِّكَلِمَاتِ رَ‌بِّي لَنَفِدَ الْبَحْرُ‌ قَبْلَ أَن تَنفَدَ كَلِمَاتُ رَ‌بِّي وَلَوْ جِئْنَا بِمِثْلِهِ مَدَدًا ﴿١٠٩﴾ قُلْ إِنَّمَا أَنَا بَشَرٌ‌ مِّثْلُكُمْ يُوحَىٰ إِلَيَّ أَنَّمَا إِلَـٰهُكُمْ إِلَـٰهٌ وَاحِدٌ ۖ فَمَن كَانَ يَرْ‌جُو لِقَاءَ رَ‌بِّهِ فَلْيَعْمَلْ عَمَلًا صَالِحًا وَلَا يُشْرِ‌كْ بِعِبَادَةِ رَ‌بِّهِ أَحَدًا ﴿١١٠﴾
Le Coran, sourate XVIII ; Traduction de Régis Blachère, p.317-328, 1966.


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1.Al-Fâtiha 2.Al-Baqara 3.Âl ʻImrân 4.An-Nisâ’ 5.Al-Mâ’ida 6.Al-Anʻâm 7.Al-Aʻrâf 8.Al-Anfâl 9.At-Tawba 10.Yûnus 11.Hûd 12.Yûsuf 13.Ar-Ra‘d 14.Ibrâhîm 15.Al-Hijr 16.An-Nahl 17.Al-Isrâ’ 18.Al-Kahf 19.Maryam 20.Tâhâ 21.Al-Anbîyâ’ 22.Al-Hajj 23.Al-Mu’minûn 24.An-Nûr 25.Al-Furqân 26.Ash-Shuʻarâ’ 27.An-Naml 28.Al-Qasas 29.Al-'Ankabût 30.Ar-Rûm 31.Luqmân 32.As-Sajda 33.Al-Ahzâb 34.Saba’ 35.Fâtir 36.Yâsîn 37.As-Sâffât 38.Sâd 39.Az-Zumar 40.Ghâfir 41.Fussilat 42.Ash-Shûrâ 43.Az-Zukhruf 44.Ad-Dukhân 45.Al-Jâthîya 46.Al-Ahqâf 47.Muhammad 48.Al-Fath 49.Al-Hujurât 50.Qâf 51.Adh-Dhârîyât 52.At-Tûr 53.An-Najm 54.Al-Qamar 55.Ar-Rahmân 56.Al-Wâqi‘a 57.Al-Hadîd 58.Al-Mujâdala 59.Al-Hashr 60.Al-Mumtahana 61.As-Saff 62.Al-Jumu‘a 63.Al-Munâfiqûn 64.At-Taghâbun 65.At-Talâq 66.At-Tahrîm 67.Al-Mulk 68.Al-Qalam 69.Al-Hâqqa 70.Al-Ma‘ârij 71.Nûh 72.Al-Jinn 73.Al-Muzzammil 74.Al-Muddaththir 75.Al-Qîyâma 76.Al-Insân 77.Al-Mursalât 78.An-Naba’ 79.An-Nâziʻât 80.‘Abasa 81.At-Takwîr 82.Al-Infitâr 83.Al-Mutaffifîn 84.Al-Inshiqâq 85.Al-Burûj 86.At-Târiq 87.Al-A‘lâ 88.Al-Ghâshîya 89.Al-Fajr 90.Al-Balad 91.Ash-Shams 92.Al-Layl 93.Ad-Duhâ 94.Ash-Sharh 95.At-Tîn 96.Al-‘Alaq 97.Al-Qadr 98.Al-Bayyina 99.Az-Zalzala 100.Al-‘Âdîyât 101.Al-Qâri‘a 102.At-Takâthur 103.Al-‘Asr 104.Al-Humaza 105.Al-Fîl 106.Quraysh 107.Al-Mâ‘ûn 108.Al-Kawthar 109.Al-Kâfirûn 110.An-Nasr 111.Al-Masad 112.Al-Ikhlâs 113.Al-Falaq 114.An-Nâs

Voir aussi

Références

  1. Ar-Râghib, al-Isfahânî, Husayn b. Muhammad, Mufradât Alfâz al-Coran, sous le mot de Kahf, chercheur Safwân 'Adnân Dâwûdî, Beyrouthe, édition 1, 1412 H
  2. Khurramshâhî, Bahâ' ad-Dîn, Dânishnâmi Qur'ân va Qur'ân Pazhûhî, vol 2, p 1241, Téhéran, Dûstân-Nâhîd, 1377
  3. Ayatollah Ma'rifat, Muhammad Hâdî, Âmûzish 'Ulûm Coran, vol 1, p 166, Centre de publication de Daftar Tablîghât Islâmî, édition 1, 1371
  4. Khurramshâhî, Bahâ' ad-Dîn, Dânishnâmi Coran wa Coranpazhûhî, vol 2, p 1241, Téhéran, Dûstân-Nâhîd, 1377
  5. Khurramshâhî, Bahâ' ad-Dîn, Dânishnâmi Coran wa Coranpazhûhî, vol 2, p 1241, Téhéran, Dûstân-Nâhîd, 1377
  6. 'Allâma Tabâtabâ'î, Sayyid Muhammad Husayn, al-Mîzân fî Tafsîr al-Coran, traducteur Muhammad Bâqir Mûsawî, vol 13, p 326, Qom, Daftar Intishârât Islâmî, édition 5, 1374
  7. Khurramshâhî, Bahâ' ad-Dîn, Dânishnâmi Coran va Coranpazhûhî, vol 2, p 1240 - 1241, Téhéran, Dûstân-Nâhîd, 1377
  8. Ma'mûrî, Ali, Tahlîl Sâkhtâr Riwâyat Dar Coran, Barrisî Mantiqî Tawâlî Piyrafthâ, p 160, Téhéran, Nigâh Mu'âsir, 1392
  9. Ma'mûrî, Ali, Tahlîl Sâkhtâr Riwâyat Dar Coran, Barrisî Mantiqî Tawâlî Piyrafthâ, p 162, Téhéran, Nigâh Mu'âsir, 1392
  10. Ma'mûrî, Ali, Tahlîl Sâkhtâr Riwâyat Dar Coran, Barrisî Mantiqî Tawâlî Piyrafthâ, p 162, Téhéran, Nigâh Mu'âsir, 1392
  11. Tabâtabâ'î, Sayyid Muhammad Husayn, al-Mizân fî Tafsîr al-Qur'ân, traducteur Muhammad Bâqir Mûsawî, vol 13, p 386, Qom, Daftar Intishârât Islâmî, édition 5, 1374
  12. Tabâtabâ'î, Sayyid Muhammad Husayn, al-Mizân fî Tafsîr al-Coran, traducteur Muhammad Bâqir Mûsawî, vol 13, p 389-393, Qom, Daftar Intishârât Islâmî, édition 5, 1374
  13. Sourate al-Baqara, versetes 30-38
  14. Thaqafî Tihrânî, Muhammad, Ravân Jâvîd Dar Tafsîr Qur'ân Majîd, vol 3, p 430, Téhéran, Burhân (Bîtâ)
  15. Makârim Shîrâzî, Nâsir, Tafsîr Nimûni, vol 1, p 181, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, 1371
  16. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Nâsir, Tafsîr Nimûni, vol 12, p 462, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, 1371
  17. 'Allâma Tabâtabâ'î, Sayyid Muhammad Husayn, al-Mizân fî Tafsîr al-Qur'ân, traducteur Muhammad Bâqir Mûsawî, vol 1, p 188, Qom, Daftar Intishârât Islâmî, édition 5, 1374
  18. Tabâtabâ'î, Sayyid Muhammad Husayn, al-Mizân fî Tafsîr al-Qur'ân, traducteur Muhammad Bâqir Mûsawî, vol 13, p 557, Qom, Daftar Intishârât Islâmî, édition 5, 1374
  19. Makârim Shîrâzî, Nâsir, Tafsîr Nimûni, vol 12, p 576, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, 1371
  20. Kulaynî, Muhammad b. Ya'qûb, Al-Kâfî, vol 2, p 540, correcteurs : Ghaffârî, Ali akbar et Âkhûndî, Muhammad, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, édition 5, 1374
  21. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Nâsir, Tafsîr Nimûni, vol 12, p 336, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, 1371
  22. Al-'Arûsî al-Huwayzî, Ach-Cheikh 'Abd Ali b. Jum'a, Tafsîr Nûr ath-Thaqalayn, vol 3 , p 241
  23. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Nâsir, Tafsîr Nimûni, vol 12, p 336, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, 1371
  24. Kulaynî, Muhammad b. Ya'qûb, Al-Kâfî, vol 2, p 540, correcteurs : Ghaffârî, Ali akbar et Âkhûndî, Muhammad, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, édition 5, 1374