Foi d’Abu Talib

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Foi d’Abu Talib(en arabe : إيمان أبي طالب (ع)) constitue un des thèmes problématiques, objet de nombreuses discussions, entre les chiites et les sunnites. Selon certains hadiths et livres d’histoire, les sunnites croient qu'Abu Talib, oncle du Noble Prophète (s) et le père de l’Imam Ali (a) n’a jamais ajouté foi en islam et il est mort en associateur. Mais, d'après les hadiths saints attribués aux Ahl al-Bayt (a) et les arguments théologiques et historiques, les chiites ont le Ijmâ' (consensus) qu’Abu Talib avait ajouté foi en le message du Prophète (s).

Arguments des négateurs de la foi d’Abu Talib

Ceux qui nient la foi d’Abu Talib, s’appuient sur des hadiths rapportés dans ce domaine.

Verset interdisant la prière de repentance pour un associateur

Sa’îd b. Musayyib rapporta de son père que Abu Talib, au moment de sa mort, n’avait pas accepté, la demande du Prophète (s), de prononcer la formule de la profession de foi musulmane sur l'unicité de Dieu (Allah) : « Il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah », et qu’il est mort suivant toujours le culte polythéiste de son père et de ses ancêtres.

Le Prophète (s) lui aurait dit alors :

« Je jure devant Dieu que j’implorerai le pardon de Dieu pour toi jusqu’à ce que j’en sois interdit ».

Ce serait alors que le verset 113 de la sourate Immunité lui aurait été révélé, expliquant qu’il n'est pas convenu que le Prophète et les croyants demandent pardon pour les associationistes, même si ces derniers sont des gens de leur parenté.[1]

  • Réponse :

Sa’îd b. Musayyib qui rapporta ce hadith est un ennemi du Prince des croyants, l'Imam Ali (a), et sa déviation par rapport à Ali b. Abi Talib est manifeste[2]. ‘Allâma Amînî considère que ce hadith est en contradiction avec mêmes les hadiths rapportés par de nombreux sunnites, selon lesquels Ali raconterait avoir entendu un homme implorer le pardon de Dieu pour ses parents associateurs. Il est dit qu'il rapporta ce hadith au Prophète (s) et c’est alors que le verset a été révélé au Prophète (s)[3].

Verset d’interdiction

Certains considèrent que le verset 26 de la sourate Bestiaux a été révélé en relation avec Abu Talib. Une personne rapporta d'Ibn ‘Abbâs dire :

« Abu Talib demandait aux gens de cesser de tourmenter et de gêner le Prophète (s), sans ajouter foi en islam[4].
  • Réponse :

En premier lieu, il s’agit d’une tradition dite « mursal », (où les transmetteurs ne sont pas cités), parce que le nom de la personne ayant entendu la tradition à Ibn ‘Abbas n’est pas mentionné.

En second lieu, le transmetteur de la tradition est Habîb b. Abî Thâbit, considéré comme de faible confiance par les sunnites eux-mêmes[5].

En troisième lieu, l’Exégèse de Tabarî, rapporta ce hadith sous une autre forme en disant que le verset en question était révélé pour les associateurs qui empêchent les gens d’ajouter foi en le message du Prophète (s), sans se convertir eux-mêmes[6]. Vue le style employé dans le verset, en comparaison avec les précédents, tous les prénoms renvoient aux associateurs.

Hadith de Dahdâh

Les opposants ont eu également recours à un hadith dit « Dahdâh », en disant :

quelqu’un se rendit auprès du Prophète (s) et lui parla d’Abu Talib et le Prophète dit :
J’espère que mon intercession en sa faveur au jour du jugement dernier sera utile. Il se trouvera au milieu d’une eau bouillante de feu qui envahira son corps jusqu’à ses deux épaules, puis fera bouillir son cerveau[7].
  • Réponse :

En premier lieu, le hadith est rapporté par Mughiyrat b. Abî Shu’ba, dont l’hostilité envers les Banu Hachim et Imam Ali (a) est explicitement reconnue par ‘Allâma al-Majlisî[8]. En second lieu, à suppose qu’Abu Talib était un mécroyant, que signifierait l’espoir en une intercession en faveur de lui, alors que celle-ci est impossible pour les associateurs[9].

Arguments fournis pour la foi d’Abu Talib

Comportement et conduite d’Abu Talib

Abu Talib est la personne qui a invité le roi d’Abyssinie, son épouse Fâtima bt. Asad et ses enfants, à l’islam[10]. En voyant son fils, Ali accomplir la prière à côté du Prophète (s), il ne l’en empêcha pas et demanda à son autre fils, Ja’far b. Abi Talib de faire la prière au côté gauche du Prophète (s)[11].

Pour accompagner le Prophète (s), il a subi toute sorte de difficulté et continua à soutenir et à suivre son neveu jusqu’au moment de la mort. On raconte que son ultime phrase avant la mort était la suivante :

O fils de Hâshim, confirmez Muhammad et obéissez à lui pour assurer votre salut et garantir l’orientation [12]!

Ibn Abi al-Hadîd reconnaît ses droits sur tous les musulmans, en disant :

il existe de nombreux documents, citant Ibn ‘Abbâs et d’autres, affirmant qu’Abu Talib a prononcé les deux témoignages avant son décès.

Dans un autre endroit, il dit :

En absence d’Abu Talib, l’islam n’existerait pas.

Il précise que si Abu Talib avait révélé sa foi, il perdrait son honneur et son respect auprès des associateurs et ne pouvait plus défendre l’islam comme chef de la tribu[13].

Propos et poèmes littéraires d’Abu Talib

Les poèmes et les propos littéraires d’Abu Talib s’élèvent à 1000 vers sous le nom du « Recueil d’Abu Talib ». Tous ses poèmes confirment et approuvent la prophétie de Muhammad (s).

اِن ابن آمنة النبی محمدا


عندی یفوق منازل الاولاد
En vérité, la place du fils d’Amina est auprès de moi plus haute que celle de mes enfants

Le plus fameux de ses poèmes est connu sous le nom de « Qasîda li Umayyah » qui commence ainsi :

خلیلی ما أذنی لاول عاذل


بصغواء فی حق و لا عند باطل
Je n’ai jamais écouté les blâmants ni me suis-je point penché pour le blasphème ou la révolte
Imân Abî Tâlib, p. 18

‘Allâma Amînî dit à ce propos :

Je ne sais pas comment un témoignage et une reconnaissance de la prophétie doit se faire et pourquoi ces diverses déclarations en les poèmes d’Abu Talib ne sont pas considérées comme témoignage ? En remarquant l’une de ces phases dans un poème ou une prose, on dirait que son producteur est musulman, mais comment tant de marques [pour le négateur] ne prouvent pas la foi d’Abu Talib ?! Ce rejet frappe et donne des leçons[14].

Ibn Abi al-Hadîd dit :

« Même si ces poèmes ne donnent pas la certitude, ils sont cependant nombreux et ont un point commun à savoir l’approbation de la prophétie du Prophète (s) par Abu Talib[15].

Dans un de ces poèmes, il dit : O Témoin-Dieu, (Ali), témoigne de ce que j’ai conviction en la religion de mon Prophète Ahmad (s)[16]. Il dit autre part :

en fait, le Seigneur a glorifié son Prophète Muhammad (s) ; alors Ahmad est la plus noble créature de Dieu parmi les gens et le meilleur homme parmi les Banu Hachim. Il est celui qui a envoyé de la part de Dieu, en absence d’un prophète précédent[17].

Il a un autre poème où il dit :

J’ai aidé l’envoyé de Dieu. Je soutiens le messager de Dieu par une épée semblable à un foudre, comme un soutien sincère[18].

Hadiths des Ahl al-Bayt (a)

Les propos du Noble Prophète (s), de l’Imam Ali (a) et des saints Imams, sur les bonnes qualités et les mérites d’Abu Talib, confirment que ce dernier était croyant et qu’il est mort musulman. Selon un saint hadith, l’ange Gabriel descend au Prophète (s) et lui dit :

Ô Muhammad ! Ton Seigneur t’a salué et dit :
J’ai interdit le feu pour l’épine dorsale qui t’a donnée naissance, pour le ventre qui t’a porté et les bras qui t’ont accueilli.

Le Prophète (s) demande à Gabriel de l’expliquer et ce dernier de dire :

On entend par épine dorsale, son père Abd Allah b. Abd al-Mutalib. On entend par le ventre, Âmina bt. Wahb et on entend par les bras, l’hospitalité d’Abu Talib[19].

Chez le Prophète (s)

Muhammad (s) jouissait dans les durs moments des premiers temps de l’islam, du soutien d’Abu Talib, alors il profitait de toutes les occasions pour le célébrer et glorifier. Il y a un hadith selon lequel le Prophète (s) a dit à Jâbir b. ‘Abd Allâh Ansârî :

au cours de le voyage nocturne , j’ai vue quatre lumières. J’ai dit : mon Dieu quelles sont ces lumières ? Il dit Ô Muhammad : c'est ‘Abd al-Muttalib, c'est ton oncle Abu Talib, c'est ton père Abd Allah et c'est ta mère Âmina[20].

Et selon un autre Hadith le Prophète (s) dit : Abu Talib sera ressuscité au Jour de la Résurrection comme un roi et en ayant l'aspect des prophètes[21].

Le Prophète dit :

Dieu m’a promis, au Jour du Jugement, l’intercession en faveur de quatre personnes parmi lesquelles Abu Talib[22].

Chez l'Imam Ali (a)

Les propos de Ali b. Abi Talib abondent en des mots sur les qualités et la grandeur de cette personnalité de l’histoire de l’islam. Le prince des croyants dit :

La lumière d’Abu Talib dominera en le jour du Jugement, toutes les autres lumières sauf les cinq lumières. La lumière d’Abu Talib est de notre lumière et Dieu l’a créée 2 000 ans avant la création du prophète Adam (a)[23].

Selon un autre hadith il a dit :

Au moment de l’agonie de mon père, le Prophète (s) se trouvait à son chevet et il m’a donné une bonne nouvelle à propos de lui, une nouvelle plus douce que le monde entier et tout ce qui s’y trouve[24].

Chez les saints Imams

On s’interrogea chez l’Imam as-Sajjâd (a) sur la foi d’Abu Talib. Il a répondu :

Votre question est étonnante ! Dieu Très-Haut interdit à Son Prophète de permettre à une femme musulmane de se marier à un impie, alors que Fâtima bt. Asad était une précurseur en islam et resta conjointe d’Abu Talib, jusqu’à la fin de la vie[25].

L'Imam Muhammad al-Bâqir (a) souligne la foi d’Abu Talib et dit :

Si on place la foi d’Abu Talib dans un plateau d’un équilibre et celle des autres, dans l’autre, la foi d’Abu Talib sera supérieure[26].

Dans un hadith, l'Imam as-Sâdiq (a) compare Abu Talib aux gens de la caverne qui cachaient leur foi et se proclamaient associateurs et Dieu leur accorda deux récompenses[27] et quelque part d’autre, il dit à Yûnus b. Nubâtah :

Les ennemis de Dieu mentent à propos d’Abu Talib. Il est compagnon des prophètes, des hommes honnêtes, des martyrs et des hommes pieux[28].

Selon un autre hadith, quelqu’un avait adressé une lettre à l’Imam ar-Ridâ (a), dans laquelle il avait émis des doutes au sujet de la foi d’Abu Talib. En réponse, l’Imam avait fait allusion au verset 115 de la sourate Femmes , en disant :

Si tu n’avoues pas la foi d’Abu Talib, tu seras à l’enfer[29].

Selon un hadith saint, l’Imam al-'Askarî (a) dit :

Dieu a fait descendre cette révélation au Prophète (s) : Je t’ai aidé par deux groupes de disciples ; un groupe qui t’a aidé en clandestinité et un autre qui t’a aidé ouvertement, ton oncle Abu Talib se trouve en tête des gens du premier groupe, et son fils Ali, parmi les gens du second.

Puis l’Imam a dit :

Abu Talib était comme la croyante de la famille de Pharaon, qui cachait sa foi[30].

Chez les personnalités et religieux

Cheikh at-Tûsî dit :

Les imamites sont unanimes à croire en la foi d’Abu Talib, sans la moindre divergence. Ils offrent des arguments convaincants qui prouvent la foi d’Abu Talib[31].

Cheikh Tabrisî précise : Les Ahl al-Bayt (a) sont unanimes à annoncer la foi d’Abu Talib et leur unanimité est rassurante[32].

Fattâl Nayshâbûrî écrit :

Considéré comme une secte juste, les chiites sont unanimes à annoncer qu’Abu Talib, Abd Allâh b. Abd al-Mutalib et Âmina bt. Wahb étaient tous croyants et leur unanimité est rassurante[33].

Ibn Ma’d estime : *

en ce qui concerne la foi d’Abu Talib, l’unanimité des Ahl al-Bayt (a) du Prophète (s) et celle des ulémas chiites nous suffisent et on peut y avoir confiance[34].

Sayyid b. Tâwûs a dit :

les ulémas de la famille du Prophète (s) sont unanimes à accepter la foi chez Abu Talib.

Il dit encore :

sans nul doute, cette famille est plus consciente que les étrangers à la conscience d’Abu Talib et les chiites des Ahl al-Bayt (a) l’annoncent par consensus et ont élaboré des livres à ce propos[35].

'Allâma al-Majlisî écrit :

Les chiites sont unanimes à croire en ce qu’Abu Talib était musulman et en ce qu’il avait dès le début, ajouté foi en la mission du Prophète (s) et qu’il n’avait jamais adoré aucune idole. Il était l’un des héritiers spirituels d’Abraham et ce point est si bien connu des chiites que même les opposants l’attribuent aux chiites. Il existe de nombreuses hadiths, généraux et particulières, sur sa foi et de nombreux ulémas et spécialistes de hadith ont écrit des livres sur le sujet afin qu’il ne reste caché de personne[36].

Bibliographie de la foi d’Abu Talib

De nombreux livres ont été écrits pour prouver la foi d’Abu Talib[37].

Aghâ Buzurg Tehrânî en cite 9 écrits tous sous le titre de « Foi d’Abî Tâlib »[38].

Les titres de certains autres sont les suivants :

1-Imân Abî Tâlib, Cheikh mufîd, mort en 413 de l’hégire lunaire

2-Al Hujat ‘alâ al-Dhâhib ilâ Takfîr Abî Tâlib, par Sayid Fakhar b. Mu’id, mort en 630 de l’hégire lunaire

3-Manyat al-Tâlib fî Imân Abî Tâlib, par Sayid Husayn Tabâtabâï Yazdî Hâ’irî, mort en 1306 de l’hégire lunaire

4-Baghyat al-Tâlib fî Imân Abî Tâlib, par Sayid Mohammad ‘Abbâs Tastarî Hindî, mort en 1306 de l’hégire lunaire

5-Maqsad al-Tâlib fî Imân Abâ al-Nabî wa ‘Ammihî Abî Tâlib, par Mîrzâ Husayn Gurgânî

6-Al Qul al-Wajib fî Imân Abî Tâlib, par Cheikh Mohammad ‘Alî Fasîh Hindî

Références

  1. Bukhârî, vol. 4, p. 247
  2. Al Ghadîr, vol. 8, p. 56
  3. Al Ghadîr, vol. 8, p.12
  4. Jâmi’ al-Bayân, vol. 7, p. 228
  5. Ath-Thiqât, vol. 4, p. 137
  6. Jâmi’ al-Bayân, vol. 7, p. 229
  7. Bukhârî, vol. 4, p. 247
  8. Bihâr al-Anwâr, vol. 5, p. 112
  9. Al-Tibyân, vol. 10, p. 187
  10. Al-Sahîh min Sîrat al-Nabî, vol. 3, p. 230 ; Sharh Nahj al-Balâghi, vol. 13, p. 272
  11. Sîrah Halbîya, vol. 1, p. 433; Asad al-Ghâbah, vol. 1, p. 287
  12. Al Ghadîr, vol. 7, p. 367
  13. Sharh Nahj al-Balâghi, vol. 14, pp. 71-83
  14. Al Ghadîr, vol. 7, p. 341
  15. Sharh Nahj al-Balâghi, vol. 14, p. 78
  16. Ibid
  17. Ibid
  18. Ibid
  19. Ma’ânî al-Akhbâr, p. 137
  20. Rawzat al-Wâ’izîn, vol 1, p. 81
  21. Al Imâmah wa al-Tansarah, p. 34
  22. Târîkh Ya’qûbî, vol. 2, p. 29
  23. Bihâr al-Anwâr, vol. 35, p. 110; Kanz al-Fawâ’id, p. 80
  24. Bihâr al-Anwâr, vol. 35, p. 113
  25. Bihâr al-Anwâr, vol. 35, p. 157; Sharh Nahj al-Balâghi, vol. 14, p. 69
  26. Al Ghadîr, vol. 7, p. 380
  27. Al-Kâfî, vol. 1, p. 448
  28. Kanz al-Fawâ’id, p. 80
  29. Sharh Nahj al-Balâghi, vol. 14, p. 68; Bihâr al-Anwâr, vol. 35, p. 110
  30. Al-Hujah ‘alâ al-Dhâhib, p. 362
  31. Al Tibyân, vol. 8, p. 164
  32. Majma’ al-Bayân, vol. 4, p. 31
  33. Rawzat al-Wâ’izîn, p. 138
  34. Al-Hujah ‘alâ al-Dhâhib, p. 64
  35. Al-Tarâ’if, p. 398
  36. Ihâr al-Anwâr, vol. 35, p. 138
  37. Kitâbshinâsî Takhasusî Imân Abu Talib
  38. Al-Dharî’ah, vol. 2, pp. 512-513

Bibliographie

  • Ibn Abî al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâghi, par Mohammad Abû al-Fazl Ibrâhîm, lieu de parution imprécis, Dar Ihyâ al-Kutub al-‘Arabîya, 1378 de l’hégire
  • Ibn Athîr, ‘Alî b. Abî al-Karam, Asad al-Ghâbat fî Ma’rifat al-Sahâba, Beyrouth, Dar al-Kitâb al-‘Arabî, date imprécise
  • Ibn Bâbwayh Qumî, ‘Alî b. al-Husayn, Al Imâmat wa al-Tabsirat, Qom, Mu’asisat al-Imâm al Mahdî, 1404 de l’hégire
  • Ibn Habbân, Mohammad, Al Thaqât, Mu’asisat al-Kutub al-Thaqâfîyat, 1393 de l’hégire
  • Ibn Tâwûs Hillî, ‘Alî b. Mûsâ, Al-Tarâ’if fî Ma’rifat Mazâhib al-Tawâ’if, Qom, Khayyâm, 1399 de l’hégire.
  • Ibn Mu’id, Sayid Fakhkhâr, Al Hujat ‘Alâ al-Dhâhib ilâ Takfîr Abî Tâlib, Qom, Sayid al-Shuhadâ’, 1410 de l’hégire
  • Amînî, ‘Abd al-Husayn, Beyrouth, Dâr al-Kitâb al-‘Arabî, 1397 de l’hégire.
  • Bukhârî, Mohammad b. Ismâ’îl, Sahîh Bukhârî, Beyrouth, Dâr al-Fikr, 1401 de l’hégire
  • Tihrânî, Aqâ Buzurg, Al-Dharî’at ilâ Tasânîf al-Shi’at, Beyrouth, Dâr al-Azwâ’, 1403 de l’hégire
  • Halabî, Al Sîrah al-Halabîya, Beyrouth, Dâr al-Ma’rifat, 1400 de l’hégire
  • Tabarî, Mohammad b. Jarîr, Jâmi’ al-Bayân ‘an Ta’wîl al-Qur’ân, Beyrouth, Dâr al-Fikr, 1415 de l’hégire
  • Tabarsî, Fazl b. al-Hasan, Majma’ al-Bayân dî Tafsîr al-Qur’ân, Beyrouth, Mu’asisat al-‘Ilmî, 1415 de l’hégire
  • Tûsî, Mohammad b. al-Hasan, Al Tibyân fî Tafsîr al-Qur’ân, par Ahmad Habîb Qasîr al-‘Amilî, lieu de parution impécis, Maktab al-Aa’lâm al-Islâmî, 1409 de l’hégire
  • Sadûq, Mohammad b. ‘Alî, Ma’ânî al-Akhbâr, par ‘Alî Akbar Ghaffârî, Qom, Mu’asisat al-Nashr al-Islâmî, 1338 de l’hégire solaire
  • Karâjakî, Mohammad b. ‘Alî, Kanz al-Fawâ’id, Qom, Maltabah al Mustafawî, 1369 de l’hégire solaire
  • Kulaynî, Mohammad b. Ya’qû, Usîl Kâfî, ‘Alî Akbar Ghaffârî, Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîya, 1363 de l’hégire solaire
  • Majlisî, Mohammad Bâqir, Bihâr al-Anwâr, Beyrouth, Mu’asisat al-Wafâ’, 1403 de l’hégire lunaire
  • Al-Mufîd, Al Fusul al-Mukhtârat, par Al-Sayid Nûr al-Dîn Ja’farîyân al-Isbahânî, Ya’qûb al-Ja’farî, Muhsin al-Ahmadî, Beyrouth: Dâr al-Mufîd li al-Tibâ’at wa al-Nashr wa al-Tuzî’, 1414/1993
  • Murtazâ al-‘Amilî, Sayid Ja’far, Al Sahîh min Sirat al-Nabî al-A’zam, Beyrouth, Dar al-Sirat, 1415 de l’hégire lunaire
  • Madanî, Sayid ‘Alî Khân, Al Darajât al-Rafî’a fî Tabaqât al-Shi’a, par Mohammad Sadiq Bahr al-‘Ulûm, Qom, Maktabat Basîratî, 1397 de l’hégire lunaire.
  • Nayshâbûrî, Mohammad b. Fitâl, Ruzat al-Wâ’izîn, Qom, Sharif al-Razî, date imprecise
  • Ya’qûbî, Ibn Wâzih, Târîkh Ya’qûbî, Najaf, Al Maltabat al-Haydarîya, 1384 de l’hégire lunaire