Destruction d’al-Baqî’
Destruction d’al-Baqî‘ (en arabe : هدم البقيع) fait allusion à un événement selon lequel les Wahhabites après l'encerclement de Médine en 1344 H / 1926 c, ont détruit le cimetière d’al-Baqî‘ et ses dômes : y compris le dôme de l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), l’Imam as-Sajjâd (a), l’Imam al-Bâqir (a) et l’Imam as-Sâdiq (a).
Les Wahhabites deux fois, la première fois en l’an 1220 H / 1805 c et ensuit en l’an 1344 H / 1926 c, sur la base de fatwa de 15 Muftî (savants religions) de Médine, interdisant la construction des bâtiments sur les tombeaux, sur la base du consensus des savants religions wahhabites et de la nécessité de détruire les tombes, détruisirent les lieux et les tombes d’al-Baqî‘.
La destruction d’al-Baqî‘ a provoqué la réaction des gens et des ulémas en Iran, en Irak, au Pakistan, dans l'ex-Union soviétique, etc. En réponse à la destruction des lieux saints musulmans, le gouvernement iranien de l'époque a déclaré une journée de deuil public, après quoi la reconnaissance du nouvel État d'Arabie saoudite a été reportée de trois ans. Après la démolition, le cimetière d’al-Baqî‘ est devenu un terrain plat, mais l'emplacement exact des tombes des quatre Imams chiites est toujours reconnaissable.
Les efforts des oulémas chiites ainsi que du gouvernement iranien pour fournir un abri aux tombes des Imams (a) et pour construire un mur autour des tombes, malgré l'approbation initiale du gouvernement saoudien, n'ont jamais été couronnés de succès. Les érudits chiites, en plus de protester contre la destruction d’al-Baqî‘, ont écrit des ouvrages critiquant les fondements du wahhabisme et la destruction des lieux saints ; y compris le livre de Kashf al-Irtîyâb, écrit par Sayyid Muhsin al-Amîn et Da’wat al-Hudâ, écrit par Muhammad Jawad al-Balâghî.
Les Wahhabites sont considérés comme le premier groupe à détruire des bâtiments religieux en se fondant sur des opinions religieuses.
Cimetière d’al-Baqî‘
Al-Baqî‘ ou Jannat al-Baqî‘ ou al-Baqî‘ al-Gharaqad (le nom d’al-Baqî‘ avant de l’apparition de l’islam[1]), est le cimetière le plus important parmi les musulmans à Médine[2] et selon les hadiths islamiques, le Prophète (s) a eu une attention particulière à al-Baqî‘[3].
Al-Baqî‘ est le lieu de l'enterrement de quatre Imams infaillibles (a) et de nombreux compagnons et adeptes du Prophète (s)[4]. Avant la destruction en 1220 H / 1805 c et finalement en 1344 H / 1926 c par les Wahhabites, il y avait des dômes sur les tombes des Imams (a) et d'autres[5].
Selon les rapports, jusqu'en l'an 1297 H, il y avait des sanctuaires des Imams chiites, de Bayt al-Ahzân et de plusieurs autres tombes au cimetière d’al-Baqî‘[6]. Après la première destruction, à la suite de la reprise de Médine aux Wahhabites, par ordre de Mahmud II, sultan de l'Empire ottoman, en 1234 H, ces bâtiments ont été construits[7].
Comme Murâd Mîrzâ, le fils de Abbas Mîrzâ (1168-1212 HS) et connu sous le nom de Hisâm as-Saltanih, l'a écrit dans son livre, au moins jusqu'en 1297 H, dans les sanctuaires de l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), de l’Imam as-Sajjâd (a), de l’Imam al-Bâqir (a) et de l’Imam as-Sâdiq (a) au cimetière d’al-Baqî‘, en plus de Mihrâb, il y avait un dôme en bois vert et Bayt al-Ahzân (Maison des douleurs) attribuée à Fatima az-Zahra (a) se trouvait derrière la tombe de quatre Imams chiites (a)[8].
Selon le récit de voyage d'Ayâz Khân Qashqâyî, le trésorier de la tribu de Qashqâyî, écrit en 1341 H, deux ans avant la destruction complète d’al-Baqî‘, les tombes de quatre Imams chiites étaient dans un sanctuaire, mais la tombe de chacun était connue. Ayâz Khân Qashqâyî a également parlé des tombes d'Ibrahim, le fils du Prophète (s), et d'Abd Allah b. Ja'far at-Tayyâr à al-Baqî‘ et dans les ruelles proches d’al-Baqî‘, il a vu des tombes attribuées à Safîyya, la tante du Prophète, Âtika bt. Abd al-Muttalib, Umm al-Banîn, la mère de Abbas b. Ali (a), et plusieurs autres de Banu Hachim[9].
Après la destruction complète
Comme Muzaffar A’lam, le représentant du gouvernement iranien à Djeddah, a écrit dans une lettre, le 13 décembre 1961 C, à la Commission permanente du Hajj, al-Baqî‘, après avoir été détruite par les Wahhabites en 1344 H / 1926 c[10], est un cimetière où tous les bâtiments des tombes des Imams (a) ont été détruits et les tombes des chefs religieux ne sont pas connues[11].
Dans la même lettre, il a souligné la nécessité pour le gouvernement saoudien d'accepter de construire un mur avec des fenêtres en fer autour des tombes des quatre Imams chiites (a)[12]. Cependant, Rasûl Ja’farîyân estime que la rencontre du cheikh Abd ar-Rahîm Sâhib Fusul Hâ'irî, l'un des savants de Téhéran, avec le roi d'Arabie saoudite, Malik Abd al-Aziz, a fait que la partie d’al-Baqî‘ où se trouvent les tombes des quatre Imams chiites (a), comme d'autres parties d’al-Baqî‘, n'a pas été nivelée et au moins l'emplacement exact des tombes des Imams (a) reste clair[13].
Après la destruction d'al-Baqî‘ et d'autres lieux saints islamiques, des efforts par les gouvernements iranien[14] et afghan[15], ainsi que par des érudits chiites à Nadjaf[16], à Qom, en Inde[17] et au Pakistan[18], pour reconstruire les sanctuaires au-dessus des tombes, n'ont pas réussi et même construit un mur autour des tombes des quatre Imams (a), ainsi que la construction d'un auvent sur eux, n'ont jamais été achevées, malgré l'approbation initiale du gouvernement saoudien[19].
Cependant, le mur du cimetière d’al-Baqî‘ a été reconstruit au cours du règne du roi Fahd ben Abd al-Aziz Al-Saoud, puis dans les années 1418 H à 1419 H, les chemins à l'intérieur d’al-Baqî‘ ont été pavés pour les pèlerins[20].
Selon divers rapports, des personnes du bureau de gouvernement saoudien appelé «Al-Amr bi al-Ma’rûf wa an-Nahy ‘an al-Munkar = ordonner le Bien et Interdire le Mal» sont maintenant postées près de l'entrée principale d’al-Baqî‘, empêchant les pèlerins de s'approcher des tombes et de les bénir[21].
Aujourd'hui, le lieu de sépulture des Imams chiites à al-Baqî‘, ainsi que les tombes des grands hommes du début de l'islam, ne présentent aucun signe autre que des morceaux de pierre. Selon les rapports, aujourd'hui, la condition d’al-Baqî‘ est plus appropriée que dans les premières années après sa destruction complète[22].
Événements menant à la destruction
En 1220 H, les Wahhabites ont pris le contrôle de la ville après un an et demi de siège et le déclenchement de la famine à Médine[23]. D'après des sources disponibles, Saoud ben Abdelaziz Al Saoud, après la reddition de Médine, a confisqué tous les biens des trésors du sanctuaire du Prophète (s) et a également ordonné la destruction de tous les bâtiments et dômes de Médine, y compris le cimetière d’al-Baqî‘[24].
En conséquence, les sanctuaires des quatre Imams chiites (a), ainsi que un bâtiment attribué à Fatima (a), qui s'appelait Bayt al-Ahzân, ont été détruits ou gravement endommagés lors de la première attaque wahhabite en 1220 H[25].
Après cet incident, le gouvernement ottoman a envoyé une armée pour capturer Médine et la reprendre aux Wahhabites, et en 1227 H, il a repris le contrôle de Médine. En conséquence, Mahmud II, le 30em Sultan de l'Empire ottoman, en 1234 H a émis un ordre de reconstruire les sanctuaires[26]. Les Wahhabites ont attaqué à nouveau Médine au mois de Safar en 1344 H / 1926 c[27]. Cette attaque a endommagé le sanctuaire du Prophète (s) et les bâtiments religieux[28].
Sept mois plus tard, pendant le Ramadan 1344 H / 1926 c, le cheikh Abd Allah b. al-Bulayhid (1354 - 1284 H), qui était la tête des juges de La Mecque de 1343 à 1345 H[29], entra à Médine et, avec une fatwa des muftis de Médine, reçut l'ordre de détruire les tombes[30].
Ainsi, le 8 Shawwal 1344 H / 21 avril 1926 c, les tombes d’al-Baqî‘ ont été détruites[31]. Selon les documents disponibles, après la destruction, Malik Abd al-’Aziz, le roi d'Arabie saoudite, dans une lettre datée du 12 Shawwal 1344 H / 25 avril 1926 c adressée à Abd Allah b. Bulyhid, a salué ses actions à cet égard[32].
Réactions à la destruction
La destruction des lieux saints musulmans à La Mecque et à Médine, et en particulier la destruction d’al-Baqî‘, a provoqué des protestations généralisées parmi les chiites dès le début[33].
Des ulémas tels que Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, cheikh Muhammad Khâlisî et Sayyid Hasan Mudarris ont réagi à la destruction d’al-Baqî‘ et ont appelé à une action décisive contre les persans qui ont fait la destruction des tombes et des lieux saints[34]. Sayyid Husayn Tabâtabâ’î Qumî, connu sous le nom de l'ayatollah Qumî, était l'un des marâji’ chiites qui ont cherché à reconstruire les tombes des Imams (a) à al-Baqî‘ pendant des années, après la démolition des tombes, et le ministère iranien des Affaires étrangères a négocié avec le gouvernement saoudien pour obtenir sa demande[35].
Des musulmans vivant dans diverses régions de l'ex-Union soviétique, ainsi que des musulmans de Turquie, d'Afghanistan, de Chine et de Mongolie, ont envoyé des messages appelant à la protection des lieux saints de La Mecque et de Médine[36].
En 1304 HS, le gouvernement iranien a publié une déclaration déclarant le deuil public le samedi 16 Safar en l’an 1344 H / 5 septembre 1925 c[37], et ainsi la population de Téhéran a tenu une cérémonie de deuil[38].
Certaines sources ont rapporté que des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans une région de Téhéran appelé les portes du gouvernement de Téhéran, pour protester contre l'insulte des wahhabites contre les lieux saints de Médine[39].
Dans une autre action, le 11 Isfand 1304 HS, le gouvernement iranien a interdit les voyages dans le Hedjaz, invoquant des inquiétudes quant à la sécurité des pèlerins[40]. Dans une autre déclaration officielle publiée par le gouvernement iranien le 1er Tir 1305 HS, l'audace aux sanctuaires sacrés des chefs religieux d'al-Baqî‘ a provoqué l'émotion et le deuil des croyants et avec l'invitation à rappeler l'échec du gouvernement saoudien à empêcher le manque de respect pour les croyances musulmanes, a refusé d'assister à l'Assemblée générale du Hedjaz[41], et l'Iran n'a pas officiellement accepté son gouvernement[42].
Cependant, après que le gouvernement de l'Arabie saoudite a pris la responsabilité de sécuriser les pèlerins en envoyant une lettre aux pays islamiques, y compris le gouvernement de l'Iran, en 1307 HS[43], en Khurdad 1308 HS, les relations entre le gouvernement de l'Iran et de l'Arabie saoudite ont commencé[44] et l’interdiction du Hadj officiel a été annulé après 4 ans[45].
Réaction des savants et la publication des œuvres
La destruction d’al-Baqî‘ et d'autres lieux saints musulmans à La Mecque et à Médine a provoqué la réaction de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî et du cheikh Abd al-Karîm Hâ’irî, les érudites de Hawza de Nadjaf et de Qom, et a conduit à la fermeture des cours de Hawza et de bazar[46].
Muhammad Husayn Kâshif al-Ghittâ', dans une lettre adressée à Abd Allah b. Bulayhid, le juge wahhabite, tout en exprimant la croyance des chiites au monothéisme, l'a appelé à un dialogue scientifique et a considéré la non-réponse comme une faiblesse du raisonnement[47].
Certains nombres des jurisconsultes chiites comme Muhammad Fâdil Lankarânî et Nâsir Makârim Shîrâzî ont donné la Fatwa sur l’obligation de la reconstruction des sanctuaires et dômes d’al-Baqî‘[48] et Lutf Allah Sâfî Qulpâyigânî a considéré l'effort de la reconstruction des tombes des Imams (a) à al-Baqî‘ comme obligatoire ou obligatoire d’al-Kifâyî (dès qu’elle est effectuée par une personne, elle n’est plus obligatoire aux autres), et Sayyid Ali Sîstânî l'a permis[49].
Sayyid Muhsin al-Amîn, après la destruction des lieux saints islamiques a voyagé au Hedjaz et a écrit le livre de Kashf al-Irtîyâb pour expliquer le wahhabisme, son histoire et leurs actions[50]. Ce livre comprend également l'expression des croyances wahhabites pour réfuter leurs croyances, et a été traduit en persan[51].
Muhammad Jawâd al-Balâghî, dans son traité Radd al-Fatwâ bi Hadm Qubur al-A’immat fi al-Baqî‘ (rejetant la fatwa sur la destruction des tombes des Imams à al-Baqî‘), a critiqué les principes de la pensée wahhabite sur la destruction des lieux saints[52] et a réagi à la fatwa sur la destruction des sanctuaires sacrés dans un autre livre intitulé Da'wat al-Hudâ ‘Ila al-War’i fi al-Af’âl wa al-Fatwâ[53].
Croyances wahhabites sur les tombes
Le 8 Shawwâl en 1344 H / 21 avril 1926, tous les monuments historiques du cimetière d’al-Baqî‘ ont été détruits selon la fatwa du cheikh Abd Allah Bulyhid, le juge saoudien, s'appuyant sur la fatwa des muftis de Médine[54].
Dans la fatwa mentionnée, 15 muftis de Médine[55] ont unanimement interdit la construction des tombes et ont ordonné ses destructions[56]. Cependant, contrairement aux croyances wahhabites, la construction des tombes, selon la croyance populaire des sunnites et des chiites, ne contredit pas les croyances islamiques, et la visite des tombes des chefs religieux et des sanctuaires des croyants est considérée comme al-mustahab (un acte recommandé)[57].
Muhammad Jawâd al-Balâghî dans son livre Ar-Rad 'Ala Al-Wahhabiya, basant sur les hadiths du Prophète de l'Islam (s), de l'Imam Ali (a), de l'Imam as-Sâdiq (a) et ..., et s'appuyant également sur la tradition commune des musulmans depuis le début de l'islam, a rejeté les croyances wahhabites à cet égard, et a considéré les hadiths cités par eux comme sans rapport avec leur objectif, car selon al-Balâghî, dans les hadiths cités par les Wahhabites, il est interdit de construire des bâtiments tels que des murs sur des tombes, et non des bâtiments comprenant des tombes[58].
Les Wahhabites sont considérés comme le premier groupe à détruire les bâtiments des chefs religieux en se fondant sur des opinions religieuses. Cependant, dans certains cas, des personnes autres que les Wahhabites, s'appuyant sur l'existence de livres condamnant les califes dans le sanctuaire d’al-Baqî‘, ont tenté de détruire les tombes du cimetière d’al-Baqî‘, mais ont échoué[59].
Voir aussi
Références
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