Hadath al-Akbar
Al-Hadath al-Akbar (en arabe: الحَدَث الأکبَر) ou le grand incident ou l’impureté majeure qui correspond à l’état d’une personne après al-janâba, ou à l’état d’une femme qui a eu ses règles, ou an-nifâs (les lochies), ou al-istihâdha (la métrorragie) moyenne ou abondante, ou après avoir touché un homme mort (lorsqu’il devient froid et avant de l’avoir purifié).
Al-Hadath al-Akbar fait également référence à des choses qui rendent al-ghusl obligatoires, c'est-à-dire les choses mentionnées ci-dessus (comme al-janâba...).
Par l’expression muhdith, les jurisconsultes désignent toute personne qui en état d’al-hadath.
Avec les mots al-khabath et al-hadath, les jurisconsultes désignent respectivement la souillure matérielle (comme le sang, l’urine, etc.) et la souillure immatérielle.
L’eau enlève la souillure matérielle et la souillure immatérielle (c’est-à-dire on peut l’utiliser dans les différents types d’ablution); et c’est ça le sens de l’expression des jurisconsultes : « l’eau est elle-même pure, et elle purifie tout ce qui est souillé par al-khabath et al-hadath ».
Mais on ne peut pas servir l'eau mélangée pour faire ses ablutions ou pour purifier un objet souillé. C’est ça le sens de l’expression des jurisconsultes : « l’eau mélangée est elle-même pure, mais elle ne peut enlever ni al-khabath, ni al-hadath ».[1]
Voir aussi
Références
- ↑ Muhammad-Jawâd Maghnia, Le fiqh de l'Imam as-Sâdiq (a), vol 1, p 23-24