Utilisateur anonyme
« Jeûne » : différence entre les versions
→Le jeûne dans l’islam
imported>YRahimi |
imported>YRahimi |
||
Ligne 16 : | Ligne 16 : | ||
==Le jeûne dans l’islam== | ==Le jeûne dans l’islam== | ||
Le jeûne a été rendu obligataire le [[28ème jour du mois de Sh’abân]] de la [[deuxième année de l’Hégire]] à [[Médine]], avec la révélation du verset 183 de la [[sourate al-Baqara]], 13 jours après le transfert de la [[Qibla]]<ref>Bihâr al Anwâr, vol. 19, p. 139 ; Usûl al-Kâfi, vol. 4, p. 37 ; Târigh Ya'qûbî, vol. 2, p. 42</ref> mais était pratiqué auparavant par [[le Prophète (s)]] et quelques croyants. | |||
Au début de l’[[islam]], en plus des règles actuelles du jeûne, deux obligations existaient qui ont été supprimées par la suite, c'est-à-dire l’interdiction de manger si on s’était endormi après l’''Iftâr'' et l’interdiction de tout rapport sexuel pendant les journées et les nuits du mois de [[Ramadan]]. Certains [[compagnons]] malgré les recommandations coraniques<ref>Sourate al-Baqara, verset 187, {{InlineArabic|أُحِلَّ لَکمْ لَیلَةَ الصِّیامِ الرَّفَثُ إِلی نِسائِکمْ هُنَّ لِباسٌ لَکمْ وَ أَنْتُمْ لِباسٌ لَهُنَّ عَلِمَ اللَّهُ أَنَّکمْ کنْتُمْ تَخْتانُونَ أَنْفُسَکم}}</ref>, échouaient dans le respect de ces règles et se faisaient comme le dit [[le Coran]], du tort à eux-mêmes<ref>Jawâmi’ al Jâmi’, commentaire coranique de Tabarsî, vol. 1, p. 106</ref>. | |||
[[Le Prophète (s)]] de l’islam a déclaré que le mois de [[Ramadan]] durait trente jours car le « fruit » interdit qu’[[Adam]] avait consommé était resté 30 jours dans son corps et c’est pour cette raison que [[Dieu]] lui avait imposé ainsi qu’à ses descendants, trente jours de jeûne<ref>Man lâ yahduruhu al-Faqīh, Vol. 2, p. 74</ref>. | [[Le Prophète (s)]] de l’islam a déclaré que le mois de [[Ramadan]] durait trente jours car le « fruit » interdit qu’[[Adam]] avait consommé était resté 30 jours dans son corps et c’est pour cette raison que [[Dieu]] lui avait imposé ainsi qu’à ses descendants, trente jours de jeûne<ref>Man lâ yahduruhu al-Faqīh, Vol. 2, p. 74</ref>. |