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« Sourate al-Fâtiha » : différence entre les versions

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'''Sourate al-Fâtiha''' ou '''al-Hamd''' (en arabe : {{InlineArabic|سورة الفاتحة أو الحمد}}) '''Sourate I.''' dans l'ordre des sourates coraniques. Il est nommée en français : '''La Liminaire''' <ref>R. Blachère</ref>.
'''Sourate al-Fâtiha''' ou '''al-Hamd''' (en arabe : {{InlineArabic|سورة الفاتحة أو الحمد}}) '''Sourate I.''' dans l'ordre des sourates coraniques. Il est nommée en français : '''La Liminaire'''.
Le propos de cette sourate insiste notamment sur l'Unicité Divine, et la reconnaissance de Dieu.
Le propos de cette sourate insiste notamment sur l'Unicité Divine, et la reconnaissance de Dieu.


Cette sourate parait avoir été désignée, du vivant de Muhammad, sous le nom d' ''al-Mathânî'' ou d' ''as-Sab' al-mathânî'' (سبع المثانی), probablement : " Les Sept versets à répéter dans l'Oraison"<ref>R. Blachère, 1999, p.29</ref>.
Cette sourate parait avoir été désignée, du vivant de Muhammad, sous le nom d' ''al-Mathânî'' ou d' ''as-Sab' al-mathânî'' ({{InlineArabic|سبع المثانی}}), probablement : " Les Sept versets à répéter dans l'Oraison".


Ce texte frome un tout qui distingue nettement de l'ensemble du Coran. Ce n'est ni une admonition ni une formulation dogmatique ou juridique. C'est une prière, ou comme dit Goldziher : "le Pater Noster de l'Islam". Ainsi que le Pater Noster, cette sourate se termine par un appel au Seigneur, seule capable de préserver l'Homme du mal et du péché<ref>R. Blachère, 1999, p.29</ref>.<br />
Il est recommandé de lire la sourate al-Hamd après des [[prières obligatoires]], à côté du patient et quand ils mettent les morts dans la tombe.  
Il est recommandé de lire la sourate al-Hamd après des prières obligatoires, à côté du patient et quand ils mettent les morts dans la tombe.  
== Présentation ==
== Présentation ==
=== Nomination ===
=== Nomination ===
Le vrai nom de cette sourate est : Fâtiha al-Kitâb, par laquelle le Coran commence. Elle est la première sourate complète qui a été révélée au prophète (s)<ref>Ayatollah Ma'rifat, Muhammad Hâdî, Âmûzish 'Ulûm Coran, vol 1, p 127, Centre de publication de Daftar Tablîghât Islâmî, édition 1, 1371</ref> Elle peut être traduite par « l'entrée », « le prologue », « la liminaire » ou encore « l'ouverture ».<br />
Le vrai nom de cette sourate est : Fâtiha al-Kitâb, par laquelle le Coran commence. Elle est la première sourate complète qui a été révélée au [[prophète (s)]]<ref>Ayatollah Ma'rifat, Muhammad Hâdî, Âmûzish 'Ulûm Coran, vol 1, p 127, Centre de publication de Daftar Tablîghât Islâmî, édition 1, 1371</ref> Elle peut être traduite par « l'entrée », « le prologue », « la liminaire » ou encore « l'ouverture ».<br />
Elle est connue également sous le nom de Umm al-Qur'ân (ام القرآن).
Elle est connue également sous le nom de ''Umm al-Qur'ân'' ({{InlineArabic|ام القرآن}}).


=== Lieu et ordre de la révélation ===
=== Lieu et ordre de la révélation ===
La sourate al-Fâtiha est la première sourate du [[Coran]] dans l'ordre de sa compilation actuelle et selon certains Hadiths la 5e sourate dans l'ordre de la révélation, située dans le premier chapitre (''[[juz’]]'') du Coran. Elle est la seule sourate qui a été révélée deux fois: une première fois à la Mecque, et une deuxième fois à Médine. C'est pour cette raison qu'on l'appelle également [[al-Mathânî]] (''ath-thânî''=deux).<ref>Ayatollah Ma'rifat, Muhammad Hâdî, Âmûzish 'Ulûm Coran, vol 2, p 127, Centre de publication de Daftar Tablîghât Islâmî, édition 1, 1371</ref>
La sourate al-Fâtiha est la première sourate du [[Coran]] dans l'ordre de sa compilation actuelle et selon certains Hadiths la 5e sourate dans l'ordre de la révélation, située dans le premier chapitre (''[[juz’]]'') du Coran. Elle est la seule sourate qui a été révélée deux fois: une première fois à [[La Mecque]], et une deuxième fois à [[Médine]]. C'est pour cette raison qu'on l'appelle également [[al-Mathânî]] (''ath-thânî''=deux).<ref>Ayatollah Ma'rifat, Muhammad Hâdî, Âmûzish 'Ulûm Coran, vol 2, p 127, Centre de publication de Daftar Tablîghât Islâmî, édition 1, 1371</ref>


=== Nombre de versets ===
=== Nombre de versets ===
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== Importance ==
== Importance ==
La sourate al-Fâtiha est très importante dans la vie religieuse et culturelle des musulmans. Elle est recité dans les cinq prières quotidiennes, dix fois selon la jurisprudence Imamitte et 17 fois selon la jurisprudence sunnite. L'Imam Rida (a) considère la lecture de cette sourate au début de la prière en raison de toute la bonté et de la sagesse du monde et de l'au-delà dans cette sourate.<ref> Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahzuruhu al-Faqîh, v 1 p 310, Qom, 1413 H</ref>
La sourate al-Fâtiha est très importante dans la vie religieuse et culturelle des musulmans. Elle est recité dans les [[cinq prières quotidiennes]], dix fois selon la jurisprudence Imamitte et 17 fois selon la jurisprudence sunnite. L'[[Imam Rida (a)]] considère la lecture de cette sourate au début de la prière en raison de toute la bonté et de la sagesse du monde et de l'au-delà dans cette sourate.<ref> Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahzuruhu al-Faqîh, v 1 p 310, Qom, 1413 H</ref>
== Contenu ==   
== Contenu ==   
Le contenu de cette sourate est basé sur : la connaissance de Dieu; les signes des vrais et bons serviteurs de Dieu; le problème de la guidance de l'Homme; le voie directe (''Sirât al-Mustaqîm''); l'Unicité Divine et le remerciement à Dieu.<ref>Khoramshahi, 1377, vol.2, p.1236</ref>.<br />
Le contenu de cette sourate est basé sur : la connaissance de Dieu; les signes des vrais et bons serviteurs de Dieu; le problème de la guidance de l'Homme; le voie directe (''Sirât al-Mustaqîm''); l'Unicité Divine et le remerciement à Dieu.<ref>Khoramshahi, 1377, vol.2, p.1236</ref>.<br />
Il est raconté dans un Hadith al-Qudsî (une parole de Dieu transmise par le Prophète (s)) :  
Il est raconté dans un [[Hadith al-Qudsî]] (une parole de Dieu transmise par le Prophète (s)) :  
:: « J'ai divisé la sourate al-Hamdah entre moi et mon serviteur; une moitié pour moi et l'autre pour mon serviteur ».<ref> Cheikh as-Sadûq, Al-Amâlî, p 174, Téhéran, 1376 HS</ref>
:: « J'ai divisé la sourate al-Hamdah entre moi et mon serviteur; une moitié pour moi et l'autre pour mon serviteur ».<ref> Cheikh as-Sadûq, Al-Amâlî, p 174, Téhéran, 1376 HS</ref>


== préceptes ==
== préceptes ==
* Il est obligatoire de réciter la sourate al-Hamd pendant les deux premières raka‘at de chaque prière obligatoire ou surérogatoire.
* Il est obligatoire de réciter la sourate al-Hamd pendant les deux premières ''raka‘a'' de chaque [[prière obligatoire]] ou [[prière surérogatoire|surérogatoire]].
* La récitation du Coran pendant la prière est un acte obligatoire, mais elle n’est pas un pilier de la prière. C’est-à-dire si quelqu’un néglige de le réciter, sa prière sera incorrecte; mais s’il oublie de le réciter, sa prière sera correcte.
* La récitation du Coran pendant la prière est un acte obligatoire, mais elle n’est pas un [[pilier de la prière]]. C’est-à-dire si quelqu’un néglige de le réciter, sa prière sera incorrecte; mais s’il oublie de le réciter, sa prière sera correcte.
* Pendant la prière surérogatoire, on peut se limiter à la Fatiha, comme on peut réciter plusieurs sourates après celle-ci.<ref>Tabâtabâ'î Yazdî, al-‘urwa al-wuthqâ, v 2 ,p 501, Qom, 1419 H</ref>  
* Pendant la prière surérogatoire, on peut se limiter à la Fatiha, comme on peut réciter plusieurs sourates après celle-ci.<ref>Tabâtabâ'î Yazdî, al-‘urwa al-wuthqâ, v 2 ,p 501, Qom, 1419 H</ref>  
* Pendant la prière du zuhr et celle d’al-‘asr, il est recommandé à l’homme de prononcer al-basmala à haute voix.
* Pendant la [[prière du zuhr|prière du ''zuhr'']] et celle d’[[prière al-‘asr|''al-‘asr'']], il est recommandé à l’homme de prononcer al-basmala ({{InlineArabic|بِسْمِ اللَّـهِ الرَّ‌حْمَـٰنِ الرَّ‌حِيمِ}}) à haute voix.
* Apprendre et réciter correctement la sourate al-Hamd est obligatoire pour ceux qui peuvent.
* Apprendre et réciter correctement la sourate al-Hamd est obligatoire pour ceux qui peuvent.
* Pendant les deux dernières raka‘at de la prière du zuhr et celles d’al-‘asr, on peut dire soit la Fâtiha, soit la formule «Subhân-Allah, wa-lhamdu lillâh, wa lâ ilâha ill-Allâh, wa-llâhu akbar.» Il est de même pour les deux dernières raka‘at de la prière d’al-‘ichâ’ et la troisième rak‘a de la prière d’al-maghrib.<ref>Najafî, Jawâhir al-Kalâm, v 9 ,p 319-331, Beyrouth, 1404 H</ref>  Toutefois, si on choisit de prononcer cette dernière formule, on pourra se limiter à une seule fois, mais il est recommandé de la prononcer trois fois.
* Pendant les deux dernières ''raka‘a'' de la prière du ''zuhr'' et celles d’''al-‘asr'', on peut dire soit la Fâtiha, soit la formule «Subhân-Allah, wa-lhamdu lillâh, wa lâ ilâha ill-Allâh, wa-llâhu akbar.» Il est de même pour les deux dernières raka‘at de la prière d’al-‘ichâ’ et la troisième rak‘a de la [[prière d’''al-maghrib'']].<ref>Najafî, Jawâhir al-Kalâm, v 9 ,p 319-331, Beyrouth, 1404 H</ref>  Toutefois, si on choisit de prononcer cette dernière formule, on pourra se limiter à une seule fois, mais il est recommandé de la prononcer trois fois.
* Dire «أَعُوذُ باللّه‌ِ مِنَ الشَّیطانِ الرَّجِیمِ», avant de réciter al-Hamad dans la première raka‘at de la prière est recommandé.
* Dire {{InlineArabic|«أَعُوذُ باللّه‌ِ مِنَ الشَّیطانِ الرَّجِیمِ»}}, avant de réciter al-Hamad dans la première ''raka‘a'' de la prière est recommandé.


== «إِيَّاكَ نَعْبُدُ وَإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ» dans la prière de l’imam al- Hujjah, al-Qâ’im(qa) ==
== {{InlineArabic|«إِيَّاكَ نَعْبُدُ وَإِيَّاكَ نَسْتَعِينُ»}} dans la prière de l’imam al- Hujjah, al-Qâ’im(qa) ==
Elle est de deux raka'ats. Lire, pour chaque raka'at, al-Hamd. En arrivant au verset 5 ({Iyyâka na'budu wa iyyâka nasta'în} {C’est Toi que nous adorons et c’est de Toi que nous implorons le secours}), le répéter 100 fois puis achever la récitation de la sourate. Après elle, réciter la sourate Le Culte Pur (CXII) 1 fois. Qutb ad-Dîn ar-Râwandî et sayyid b. Tâwûs font partie des narrateurs de cette prière.
Elle est de deux ''raka‘a''. Lire, pour chaque raka‘a, al-Hamd. En arrivant au verset 5 ({Iyyâka na'budu wa iyyâka nasta'în} {C’est Toi que nous adorons et c’est de Toi que nous implorons le secours}), le répéter 100 fois puis achever la récitation de la sourate. Après elle, réciter la sourate Le Culte Pur (CXII) 1 fois.<ref>Mafâtîh Al-Jinân (Les CLÉS DU PARADIS, en français), p 132</ref>
[[Qutb ad-Dîn ar-Râwandî]] et [[sayyid b. Tâwûs]] font partie des narrateurs de cette prière.<ref>sayyid b. Tâwûs, Jamâl al-’Usbû‘, p 280, Qom, édition 1; Qutb ad-Dîn ar-Râwandî, Ad-Da‘awât, p 89, Qom, 1407H</ref>
==L'importance de la sourate==
==L'importance de la sourate==
Cette sourate a une importance majeure dans la vie religieuses des croyants. Les musulmans pratiquants la récitent entre 10 et 17 fois (d'après les traditions) par jour, lors de leurs prières journalières.
Cette sourate a une importance majeure dans la vie religieuses des croyants. Les musulmans pratiquants la récitent entre 10 et 17 fois (d'après les traditions) par jour, lors de leurs [[prières journalières]].


===d'autres noms de la sourate===
===d'autres noms de la sourate===
De par son importance particulière, elle porte plus de 20 nominations dont les plus célèbres sont : al-Mathânî, as-Sab' al-matânî (سبع المثانی), Umm al-Qur'ân (ام القرآن), Hamd, Kanz, Asâs, Du'â, Wâfiya, Kâfiya, Râqiya, etc.<ref>Khoramshahi, 1377, vol.2, p.1236</ref>.<br />
De par son importance particulière, elle porte plus de 20 nominations dont les plus célèbres sont : al-Mathânî, as-Sab‘ al-matânî ({{InlineArabic|السبع المثانی}}), Umm al-Qur'ân ({{InlineArabic|ام القرآن}}), Hamd, Kanz, Asâs, Du'â, Wâfiya, Kâfiya, Râqiya, etc.<ref>Khoramshahi, 1377, vol.2, p.1236</ref>.<br />
* Elle s'appelle ''Fâtihat al-Kitâb'' (L'Ouvrante du Livre), parce que le Coran commence par cette Sourate et que sa lecture est obligatoire dans la prière. Elle est donc l'ouverture des Sourates qui vont la suivre dans le Coran et dans la prière.
* Elle s'appelle ''Fâtihat al-Kitâb'' (L'Ouvrante du Livre), parce que le Coran commence par cette sourate et que sa lecture est obligatoire dans la prière. Elle est donc l'ouverture des sourates qui vont la suivre dans le Coran et dans la prière.
* ''Al-Hamd'' (La Louange), car elle comporte la mention d'al-Hamd: Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-'Âlamîne (Louange à Allah, Seigneur des mondes).
* ''Al-Hamd'' (La Louange), car elle comporte la mention d'al-Hamd: Al-Hamdu lillâhi Rabb-il-'Âlamîne (Louange à Allah, Seigneur des mondes).
* ''Umm-ul-Kitâb'' (La Mère du Coran), car elle précède toutes les autres Sourates, ou parce qu'elle est l'origine du Coran, comme la Mère est l'origine de ses descendants, et elle est l'origine du Coran parce qu'Allah y a déposé l'ensemble de ce que les Sourates contiennent, à savoir la démonstration de la Seigneurie et de la servitude.
* ''Umm-ul-Kitâb'' (La Mère du Coran), car elle précède toutes les autres sourates, ou parce qu'elle est l'origine du Coran, comme la Mère est l'origine de ses descendants, et elle est l'origine du Coran parce qu'Allah y a déposé l'ensemble de ce que les sourates contiennent, à savoir la démonstration de la Seigneurie et de la servitude.
* ''As-Sab' al-Mathânî'' (Les Sept duels), les sept, parce qu'elle contient 7 versets, duels, parce qu'on la lit deux fois dans chaque [[prière obligatoire]] ou [[prière surérogatoire|surérogatoire]], ou bien parce qu'elle aurait été révélée deux fois, une fois à la [[Mecque]] et une fois à [[Médine]], selon un certains avis.
* ''As-Sab‘ al-Mathânî'' (Les Sept duels), les sept, parce qu'elle contient 7 versets, duels, parce qu'on la lit deux fois dans chaque [[prière obligatoire]] ou [[prière surérogatoire|surérogatoire]], ou bien parce qu'elle aurait été révélée deux fois, une fois à la [[Mecque]] et une fois à [[Médine]], selon un certains avis.
* ''Al-Wâfiyah'' (L'Intégrale), parce qu'on ne peut pas la diviser dans la prière, mais on doit la lire intégralement.
* ''Al-Wâfiyah'' (L'Intégrale), parce qu'on ne peut pas la diviser dans la prière, mais on doit la lire intégralement.
* ''Al-Kâfiyah'' (La Suffisante), parce qu'elle se passe des autres, alors que les autres ne peuvent pas se passer d'elle. En effet le Prophète (s) dit :  
* ''Al-Kâfiyah'' (La Suffisante), parce qu'elle se passe des autres, alors que les autres ne peuvent pas se passer d'elle. En effet le [[Prophète (s)]] dit :  
::« Umm-ul-Qur'ân (La Mère du Coran) peut suppléer tout autre, mais aucune autre ne peut la suppléer ».
::« Umm-ul-Qur'ân (La Mère du Coran) peut suppléer tout autre, mais aucune autre ne peut la suppléer ».
* ''Al-Asâs'' (Le fondement), car Ibn 'Abbas aurait rapporté:  
* ''Al-Asâs'' (Le fondement), car Ibn 'Abbas aurait rapporté:  
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== Mérites et caractéristique ==
== Mérites et caractéristique ==
Il est raconté du Prophète (s) :
Il est raconté du Prophète (s) :
::Quiconque la lit aura le mérite de la lecture des deux tiers du Coran et la rétribution spirituelle décernée à celui qui aura donné une aumône à tous les croyants.<ref>At-Tabrisî, Fadl b. Hasan, Majma‘ al-Bayân fî Tafsîr al-Qurʾân, v 1 ,p 88, Téhéran, 1372 HS</ref> Selon l'Imam as-Sâdiq (a):  
::Quiconque la lit aura le mérite de la lecture des deux tiers du Coran et la rétribution spirituelle décernée à celui qui aura donné une aumône à tous les croyants.<ref>At-Tabrisî, Fadl b. Hasan, Majma‘ al-Bayân fî Tafsîr al-Qurʾân, v 1 ,p 88, Téhéran, 1372 HS</ref><br />
::« Si tu lis la Sourate al-Hamd sur un mort 70 fois, il ne serait pas étonnant de le voir ressuscité »<br />
Selon l'Imam as-Sâdiq (a):  
C'est la Sourate dont on dit qu'elle est le résumé du Coran, son ouverture, l'expression concise de son esprit et qui est plein de significations augustes.<br />
::« Si tu lis la sourate al-Hamd sur un mort 70 fois, il ne serait pas étonnant de le voir ressuscité »<ref>Al-Bahrânî, Al-Burhân Fî Tafsîr Al-Qur'ân, v 1, p 97, Bonyâd Be'that, Téhéran, 1415 H</ref><br />
En effet, répondant à une question sur le motif de l'obligation de la récitation de la Sourate al-Fâtihah dans chaque prière, l'[[Imâm ar-Ridâ (a)]] dit:  
C'est la sourate dont on dit qu'elle est le résumé du Coran, son ouverture, l'expression concise de son esprit et qui est plein de significations augustes.<br />
::« Parce que la Sourate al-Hamd réunit tellement de collections de Bienfaits et de Sagesses coraniques que l'on ne retrouve nulle part ailleurs ». Et d'ajouter: « C'est pourquoi, toute Prière dans laquelle la Sourate al-Hamd n'est pas récitée, est incomplète ».
En effet, répondant à une question sur le motif de l'obligation de la récitation de la sourate al-Fâtihah dans chaque prière, l'[[Imâm ar-Ridâ (a)]] dit:  
::« Parce que la sourate al-Hamd réunit tellement de collections de Bienfaits et de Sagesses coraniques que l'on ne retrouve nulle part ailleurs ». Et d'ajouter: « C'est pourquoi, toute Prière dans laquelle la sourate al-Hamd n'est pas récitée, est incomplète ».<ref> Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahzuruhu al-Faqîh, v 1 p 310, Qom, 1413 H</ref>
== Lecture en vue de guérison ==
== Lecture en vue de guérison ==
Il est significatif que cette Sourate s'appelle aussi Sourate ''ash-shifâ''' (la Sourate de la Guérison), parce que le Prophète (s) a dit:  
Il est significatif que cette sourate s'appelle aussi sourate ''ash-shifâ''' (la sourate de la Guérison), parce que le Prophète (s) a dit:  
::« Sourate al-Fâtiha est une guérison de toute maladie ».<br />
::« Sourate al-Fâtiha est une guérison de toute maladie ».<ref>At-Tabrisî, Fadl b. Hasan. Majma‘ al-Bayân fî Tafsîr al-Qurʾân, v 1, p 88, Téhéran, édition 1, 1372 HS.</ref><br />
Selon l'[[Imam as-Sâdiq (a)]]:  
Selon l'[[Imam as-Sâdiq (a)]]:  
::« Si la Sourate al-Hamd ne guérit pas quelqu'un, rien ne pourrait le guérir » (c'est dire à quel point cette Sourate porte à la guérison).<br />
::« Si la sourate al-Hamd ne guérit pas quelqu'un, rien ne pourrait le guérir »<ref>Al-Bahrânî, Al-Burhân Fî Tafsîr Al-Qur'ân, v 1, p 97, Bonyâd Be'that, Téhéran, 1415 H</ref>.<br />
Selon l'Imam as-Sâdiq (a):  
Selon l'Imam as-Sâdiq (a):  
::« Si quelqu'un tombe malade, on doit réciter sur son front 7 fois la Sourate al-Fâtihah, et si la maladie persiste, on doit la réciter 70 fois et la guérison sera garantie ».
::« Si quelqu'un tombe malade, on doit réciter sur son front 7 fois la sourate al-Fâtihah, et si la maladie persiste, on doit la réciter 70 fois et la guérison sera garantie ».<ref>Al-Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anwâr, v 89, p 234, Beyrouth, 1403 H</ref>


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