Entretien intime de l'Imam Ali (a) dans la mosquée de Koufa

De wikishia

« Munâjât (en arabe : مناجاة) ou l’entretien intime de l'Imam Ali (a) » dans le mosquée de Koufa est une invocation de l’Imam Ali (a) et l’un des actes de la mosquée Koufa. Elle contient certaines caractéristiques du Jour de la Résurrection, en demandant la garde de la punition de ce Jour-ci. Aussi, cette invocation mentionne 23 Attributs divins et la sollicitation Sa miséricorde après chaque Attribut.

Nomination

Les savants chiites comme ‘Allâma al-Majlisî, ash-Shahîd al-Awwal citèrent la Munâjât du Commandeur des croyants (a) dans la partie des actions de la mosquée Koufa.[1]

Contenu

La Munâjât de l'Imam Ali (a) dans la mosquée de Koufa comprend deux parties et 32 phrases.
La première partie commence par le terme : « Allâhumma, innî as’aluka al-amâna … ». Ensuite, elle parle de certains caractères et difficultés du Jour dernier et puis on demande la délivrance des difficultés.[2] Dans cette invocation, bien que l’Imam Ali (a) ne fit pas allusion au nom du Jour de la Résurrection, mais il est cité certains caractères de ce Jour-ci qui sont mentionnés également dans le Coran, à savoir :

  • Le Jour où les richesses et les enfants seront inutiles
  • Le Jour du regret des pêcheurs
  • Le Jour où les criminels seront reconnus à leur marque
  • Le Jour où personne ne sera punie au lieu d’un autre
  • Le Jour où l’excuse des injustes sera inutile
  • Le Jour où l’homme fuira son frère, sa mère, son père, son épouse et ses enfants
  • Le Jour où le criminel aimerait pouvoir se racheter du châtiment de ce Jour-là en livrant ses fils, sa compagne, son frère, son clan.

La deuxième partie commence par ce mot : « Mawlâya yâ mawlâya » ; il est environs répété dans toutes les phrases. Après ce propos, l’Imam Ali (a) s’adresse à Allah avec l’un de Ses Attributs et chaque fois fait allusion à la faiblesse et à l’incapacité d’homme ; aussi, à la fin de toutes phrass, il demande la miséricorde de Dieu.[3]

Dans cette Munâjât, nous récitons certains noms et Attributs divins comme :

  • Mawlâ (Maître)
  • Mâlik (Souverain)
  • ‘Azîz (Tout-Puissant)
  • Khâliq (Créateur)
  • ‘Azîm (Grandiose)
  • Qawîyy (Fort)
  • Ghanîyy (Riche - Suffisant à Soi-même)
  • Mu’tî (Donateur)
  • Hayy (Vivant)
  • Bâqî (Subsistance)
  • Dâ’im (Permanent)
  • Râziq (Pourvoyeur)
  • Jawâd (Généreux)
  • Mu’âfî (Celui qui donne la santé et le salut)
  • Kabîr (Grand)
  • Hâdî (Guide)
  • Rahmân (Tout-Miséricordieux)
  • Sultân (Autorité)
  • Dalîl (Indicateur)
  • Ghafûr (Celui qui pardonne)
  • Ghâlib (Vainqueur)
  • Rabb (Seigneur)
  • Mutakabbir (Superbe)

Contrairement, l’homme est décrit avec les mots comme :

  • ‘Abd (serviteur)
  • Mamlûk (possédé)
  • Dhalîl (humilié)
  • Makhlûq (créé)
  • Haqîr (vil)
  • Da’îf (faible)
  • Faqîr (pauvre - besogneux envers Allah)
  • Sâ’il (solliciteur)
  • Mayyit (mortel)
  • Fânî (périssable)
  • Zâ’il (éphémère)
  • Marzûq (pourvu)
  • Bakhîl (avare)
  • Mubtalâ (éprouvé)
  • Saghîr (petit)
  • Dâll (égaré)
  • Marhûm (celui qui reçoit la miséricorde)
  • Mumtahan (celui qui est mis à l’épreuve)
  • Mutahayyir (hésitant), Mudhnib (pécheur)
  • Maghlûb (vaincu)
  • Marbûb (sujet, celui qui est éduqué)
  • Khâshi’ (celui qui s’abaisse)[4]

Sources et commentaire

La Munâjât du Commandeur des croyants (a) dans la mosquée de Koufa est rapportée dans des livres tels : Al-Mazâr al-Kabîr[5] Al-Mazâr[6] Al-Balad al-Amîn[7] Bihâr al-Anwâr[8] Zâd al-Ma‘âd[9] Mafâtîh al-Jinân.[10]
Il est écrit également un livre nommé « Sharhî bar Munâjât Hadrat Amîr (a) dar Masjid Kûfa » sur le commentaire de cette invocation.

Texte et la traduction

Traduction Phonétique Texte
Au nom d'Allah, le Bienfaiteur miséricordieux Bismi Allāhi Ar-Raĥmāni Ar-Raĥīmi بِسْمِ اللَّـهِ الرَّ‌حْمَـٰنِ الرَّ‌حِيمِ
Mon Dieu, je Te demande la Sécurité {le Jour où ni les richesses, ni les enfants ne seront utiles sauf pour ceux qui iront à Dieu avec un coeur pur}. je Te demande la Sécurité {le Jour où l’injuste se mordra les mains en disant : « Malheur à moi ! Si seulement j’avais suivi le chemin avec le Messager »}. Allâhumma, innî as’aluka al-amâna yawma lâ yanfa‘u mâlunn wa lâ banûna illâ man ata-llâha bi-qalbinn salîminn. wa as’aluka al-amâna yawma ya‘addu azh-zhâlimu ‘alâ yadayhi yaqûlu, yâ laytanî attakhadhtu ma‘a-r-rasûli sabîlann اللَّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ لا يَنْفَعُ مالٌ وَ لا بَنُونَ إِلَّا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ، وَ أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ يَعَضُّ الظَّالِمُ عَلى‏ يَدَيْهِ يَقُولُ يا لَيْتَنِي اتَّخَذْتُ مَعَ الرَّسُولِ سَبِيلًا
je Te demande la Sécurité le Jour où {les criminels seront reconnus à leurs marques et on les saisira par les cheveux et les pieds}. je Te demande la Sécurité le Jour où {un père ne pourra pas satisfaire pour son fils ni un enfant pour son père}. wa as'aluka al-amâna yawma yu‘rafu-l-mujrimûna bisîmahum fayu’khadhu bi-n-nawâsî wa-l-aqdâmi, wa as’aluka al-amâna yawma lâ yajzî wâlidunn ‘an waladihi wa la mawlûdunn huwa jâzinn ‘an wâlidihi shay’ann inna wa'da-Ilâhi haqqunn, وَ أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ يُعْرَفُ الْمُجْرِمُونَ بِسِيماهُمْ فَيُؤْخَذُ بِالنَّواصِي وَ الْأَقْدامِ، وَ أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ لا يَجْزِي والِدٌ عَنْ وَلَدِهِ وَ لا مَوْلُودٌ هُوَ جازٍ عَنْ والِدِهِ شَيْئاً، إِنَّ وَعْدَ اللَّهِ حَقٌّ
je Te demande la Sécurité {le Jour où l’excuse des injustes leur sera inutile. Ils seront alors maudits. La pire des demeures leur est destinée}. je Te demande la Sécurité {le Jour où aucune âme ne pourra rien pour une autre âme. Ce jour-là, la décision appartiendra à Dieu }. wa as’aluka al-amâna yawma lâ yanfa‘u azh-zhâlimîna ma‘dhiratuhum wa lahum al-la‘natu wa lahum sû’u-d-dâri, wa as’aluka al-amâna yawma lâ tamliku nafsunn li-nafsinn shay’ann wa-l-amru yawma-’idhinn li-llâhi, وَ أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ لا يَنْفَعُ الظَّالِمِينَ مَعْذِرَتُهُمْ وَ لَهُمُ اللَّعْنَةُ وَ لَهُمْ سُوءُ الدَّارِ، وَ أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ لا تَمْلِكُ نَفْسٌ لِنَفْسٍ شَيْئاً وَ الْأَمْرُ يَوْمَئِذٍ لِلَّهِ
je Te demande la Sécurité {le Jour où l'homme fuira son frère, sa mère, son père, sa compagne et ses fils. Ce jour-là, à chaque homme suffira ce qui le concerne}. je Te demande la Sécurité le Jour où {le criminel aimerait pouvoir se racheter du châtiment de ce Jour-là en livrant ses fils, sa compagne, son frère, son clan qui lui offrait un asile et tout ce qui se trouve sur la terre pour être sauvé.} wa as’aluka al-amâna yawma yafirru-l-mar’u min akhîhi wa ummihi wa abîhi wa sâhibatihi wa banîhi li-kulli amrî’inn minhum yawma’idhinn sha’nunn yughnîhi, wa as’aluka al-amâna yawma yawaddu al-mujrimu, law yaftadî min ‘adhâbi yawma’idhinn, bi-banîhi wa sâhibatihi wa akhîhi wa fasîlatihi al-latî tu’wîhi, wa man fî-l-ardi jamî'ann, thumma yunjîhi, kallâ innahâ lazhâ nazzâ'atann li-sh-shawâ. وَ أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ يَفِرُّ الْمَرْءُ مِنْ أَخِيهِ، وَ أُمِّهِ وَ أَبِيهِ، وَ صاحِبَتِهِ وَ بَنِيهِ، لِكُلِّ امْرِئٍ مِنْهُمْ يَوْمَئِذٍ شَأْنٌ يُغْنِيهِ وَ أَسْأَلُكَ الْأَمَانَ يَوْمَ يَوَدُّ الْمُجْرِمُ لَوْ يَفْتَدِي مِنْ عَذابِ يَوْمِئِذٍ بِبَنِيهِ، وَ صاحِبَتِهِ وَ أَخِيهِ، وَ فَصِيلَتِهِ الَّتِي تُؤْوِيهِ، وَ مَنْ فِي الْأَرْضِ جَمِيعاً ثُمَّ يُنْجِيهِ، كَلَّا إِنَّها لَظى‏، نَزَّاعَةً لِلشَّوى‏.
Mon Maître, mon Maître, Tu es le Maître et moi le serviteur. Qui fait miséricorde au serviteur si ce n’est le Maître ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Possesseur et moi le possédé. Qui fait miséricorde au possédé si ce n’est le Possesseur ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Tout-Puissant et moi l'humilié. Qui fait miséricorde à l’humilié si ce n’est le Tout-Puissant ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-mawlâ wa ana-l-‘abdu wa hal yarhamu al-‘abda illâ al-mawlâ. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-mâliku wa ana-l-mamlûku wa hal yarhamu al-mamlûka illâ al-mâliku. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-‘azîzu wa ana-dh-dhalîlu wa hal yarhamu adh-dhalîla illâ al-‘azîzu. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْمَوْلَى وَ أَنَا الْعَبْدُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْعَبْدَ إِلَّا الْمَوْلَى، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْمَالِكُ وَ أَنَا الْمَمْلُوكُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمَمْلُوكَ إِلَّا الْمَالِكُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْعَزِيزُ وَ أَنَا الذَّلِيلُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الذَّلِيلَ إِلَّا الْعَزِيزُ
Mon Maître, mon Maître, Tu es le Créateur et moi le créé. Qui fait miséricorde au créé si ce n’est le Créateur ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Grandiose et moi le vil. Qui fait miséricorde au vil si ce n’est le Grandiose ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Fort et moi le faible. Qui fait miséricorde au faible si ce n'est le Fort ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-khâliqu wa ana-l-makhlûqu wa hal yarhamu al-makhlûqa illâ al-khâliqu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-‘azhîmu wa ana-l- haqîru wa hal yarhamu al-haqîra illâ al-‘azhîmu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-qawiyyu wa ana-d-da‘îfu wa hal yarhamu ad-da‘îfa illâ al-qawiyyu. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْخَالِقُ وَ أَنَا الْمَخْلُوقُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمَخْلُوقَ إِلَّا الْخَالِقُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْعَظِيمُ وَ أَنَا الْحَقِيرُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْحَقِيرَ إِلَّا الْعَظِيمُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْقَوِيُّ وَ أَنَا الضَّعِيفُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الضَّعِيفَ إِلَّا الْقَوِيُّ
Mon Maître, mon Maître, Tu es le Riche et moi le pauvre. Qui fait miséricorde au pauvre si ce n’est le Riche ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Donateur et moi le solliciteur. Qui fait miséricorde au solliciteur si ce n’est le Donateur ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-ghaniyyu wa ana-l-faqîru wa hal yarhamu al-faqîra illâ al-ghaniyyu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-mu‘tî wa ana-s-sâ’ilu wa hal yarhamu as-sâ’ila illâ al-mu‘tî. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْغَنِيُّ وَ أَنَا الْفَقِيرُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْفَقِيرَ إِلَّا الْغَنِيُّ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْمُعْطِي وَ أَنَا السَّائِلُ وَ هَلْ يَرْحَمُ السَّائِلَ إِلَّا الْمُعْطِي
Mon Maître, mon Maître, Tu es le Vivant et moi le mortel. Qui fait miséricorde au mortel si ce n’est le Vivant ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Subsistant et moi le périssable. Qui fait miséricorde au périssable si ce n’est le Subsistant ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Permanent et moi l’éphémère. Qui fait miséricorde à l’éphémère si ce n’est le Permanent ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-hayyu wa ana-l-mayyitu wa hal yarhamu al-mayyita illâ al-hayyu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-bâqî wa ana-l-fânî wa hal yarhamu al-fâniya illâ al-bâqî. Mawlâya, yâ mawlâya, anta ad-dâ'imu wa ana-z-zâ’ilu wa hal yarhamu az-zâ’ila illâ ad-dâ’imu. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْحَيُّ وَ أَنَا الْمَيِّتُ وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمَيِّتَ إِلَّا الْحَيُّ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْبَاقِي وَ أَنَا الْفَانِي وَ هَلْ يَرْحَمُ الْفَانِيَ إِلَّا الْبَاقِي، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الدَّائِمُ وَ أَنَا الزَّائِلُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الزَّائِلَ إِلَّا الدَّائِمُ
Mon Maître, mon Maître, Tu es le Pourvoyeur et moi le pourvu. Qui fait miséricorde au pourvu si ce n’est le Pourvoyeur ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Généreux et moi l’avare. Qui fait miséricorde à l’avare si ce n'est le Généreux ! Mon Maître, mon Maître, Tu es Celui qui donne la santé/salut et moi l’éprouvé. Qui fait miséricorde à l’éprouvé si ce n’est Celui qui donne la santé/salut ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta ar-râziqu wa ana-l-marzûqu wa hal yarhamu al-marzûqa illâ ar-râziqu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-jawâdu wa ana-l-bakhîlu wa hal yarhamu al-bakhîla illâ al-jawâdu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-mu'âfî wa ana-l-mubtalâ wa hal yarhamu al-mubtalâ illâ al-mu‘âfî. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الرَّازِقُ وَ أَنَا الْمَرْزُوقُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمَرْزُوقَ إِلَّا الرَّازِقُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْجَوَادُ وَ أَنَا الْبَخِيلُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْبَخِيلَ إِلَّا الْجَوَادُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْمُعَافِي وَ أَنَا الْمُبْتَلَى، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمُبْتَلَى إِلَّا الْمُعَافِي
Mon Maître, mon Maître, Tu es le Grand et moi le petit. Qui fait miséricorde au petit si ce n’est le Grand ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Tout- iséricordieux et moi celui qui reçoit la miséricorde. Qui fait miséricorde à celui qui reçoit la miséricorde si ce n’est le Tout-Miséricordieux ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Guide et moi l’égaré. Qui fait miséricorde à l’égaré si ce n'est le Guide ! Mon Maître, mon Maître, Tu es l’Autorité et moi celui qui est mis à l’épreuve. Qui fait miséricorde à celui qui est mis à l’épreuve si ce n’est l’Autorité ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-kabîru wa ana-s-saghîru wa hal yarhamu as-saghîra illâ al-kabîru. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-hâdî wa ana-d-dâllu wa hal yarhamu ad-dâlla illâ al-hâdî. Mawlâya, yâ mawlâya, anta ar-rahmânu wa ana-l-marhûmu wa hal yarhamu al-marhûma illâ ar-rahmânu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta as-sultânu wa ana-l-mumtahanu wa hal yarhamu al-mumtahana illâ as-sultânu. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْكَبِيرُ وَ أَنَا الصَّغِيرُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الصَّغِيرَ إِلَّا الْكَبِيرُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْهَادِي وَ أَنَا الضَّالُّ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الضَّالَّ إِلَّا الْهَادِي، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الرَّحْمَنُ وَ أَنَا الْمَرْحُومُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمَرْحُومَ إِلَّا الرَّحْمَنُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ السُّلْطَانُ وَ أَنَا الْمُمْتَحَنُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمُمْتَحَنَ إِلَّا السُّلْطَانُ
Mon Maître, mon Maître, Tu es l’indicateur et moi l’hésitant. Qui fait miséricorde à l’hésitant si ce n'est l'indicateur ! Mon Maître, mon Maître, Tu es Celui qui pardonne et moi le pécheur. Qui fait miséricorde au pécheur si ce n'est Celui qui pardonne ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Vainqueur et moi le vaincu. Qui fait miséricorde au vaincu si ce n’est le Vainqueur ! Mon Maître, mon Maître, Tu es le Seigneur et moi le sujet. Qui fait miséricorde au sujet si ce n’est le Seigneur ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta ad-dalîlu wa ana-l-mutahayyiru wa hal yarhamu al-mutahayyira illâ ad-dalîlu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-ghafûru wa ana-l-mudhnibu wa hal yarhamu al-mudhniba illâ al-ghafûru. Mawlâya, yâ mawlâya, anta al-ghâlibu wa ana-l-maghlûbu wa hal yarhamu al-maghlûba illâ al- ghâlibu. Mawlâya, yâ mawlâya, anta ar-rabbu wa ana-l-marbûbu wa hal yarhamu al-marbûba illâ ar-rabbu. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الدَّلِيلُ وَ أَنَا الْمُتَحَيِّرُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمُتَحَيِّرَ إِلَّا الدَّلِيلُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْغَفُورُ وَ أَنَا الْمُذْنِبُ وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمُذْنِبَ إِلَّا الْغَفُورُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْغَالِبُ وَ أَنَا الْمَغْلُوبُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمَغْلُوبَ إِلَّا الْغَالِبُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الرَّبُّ وَ أَنَا الْمَرْبُوبُ وَ هَلْ يَرْحَمُ الْمَرْبُوبَ إِلَّا الرَّبُّ
Mon Maître, mon Maître,Tu es le Fier et moi celui qui s’abaisse. Qui fait miséricorde à celui qui s’abaisse si ce n’est le Fier ! Mon Maître, ô mon Maître, fais-moi miséricorde par Ta Miséricorde et sois Satisfait de moi par Ta Largesse, Ta Générosité et Ta Faveur, ô Plein de Largesse, de Bonté, de Longanimité, de Gratitude, par Ta Miséricorde, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux ! Mawlâya, yâ mawlâya, anta al- mutakabbiru wa ana-l-khâshi‘u wa hal yarhamu al-khâshi‘a illâ al-mutakabbiru. Mawlâya, yâ mawlâya, irhamnî bi- rahmatika, wa-rda ‘annî bijûdika wa karamika wa fadlika, yâ dhâ-l-jûdi wa-l-ihsâni wa-t-tawli wa-l-imtinâni, bi-rahmatika, yâ arhama ar-râhimîna. مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ أَنْتَ الْمُتَكَبِّرُ وَ أَنَا الْخَاشِعُ، وَ هَلْ يَرْحَمُ الْخَاشِعَ إِلَّا الْمُتَكَبِّرُ، مَوْلَايَ يَا مَوْلَايَ ارْحَمْنِي بِرَحْمَتِكَ، وَ ارْضَ عَنِّي بِجُودِكَ وَ كَرَمِكَ، يَا ذَا الْجُودِ وَ الْإِحْسَانِ، وَ الطَّوْلِ وَ الِامْتِنَانِ، بِرَحْمَتِكَ يَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِين
Les Clés du Paradis (Mafâtîh al-Jinân), ..., Entretien intime du Prince des croyants, p 1403


Voir aussi

Références

  1. Ash-Shahîd al-Awwal, Al-Mazâr, p 248 – 251 ; ‘Allâma al-Majlisî, Zâd al-Ma‘âd, p 494 – 495 ; ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 97, p 419 – 420
  2. Balûtchî, Sharhî bar Munâjât Hadrat Amîr (a) dar Masjid Kûfa, p 19
  3. Balûtchî, Sharhî bar Munâjât Hadrat Amîr (a) dar masjid Kûfa, p 19
  4. Ibn Mashhadî, Al-Mazâr al-Kabîr, p 173 – 177
  5. Ibn Mashhadî, Al-Mazâr al-Kabîr, p 173 – 177
  6. Ash-Shahîd al-Awwal, Al-Mazâr, p 248 – 251
  7. Al-Kaf’amî, Al-Balad al-Amîn wa ad-Dir‘ al-Hasîn, p 319 – 320
  8. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 91, p 109 – 111
  9. ‘Allâma al-Majlisî, Zâd al-Ma‘âd, p 494 – 495
  10. Cheikh ‘Abbâs Qummî, Mafâtîh al-Jinân