Adultère

De wikishia
(Redirigé depuis Zina al-Muhsan)

Zinâ al-Muhsan ou Zinâ al-Muhsana (en arabe : زنا المحصن او المحصنة) (adultère ou relations sexuelles extraconjugales) est un rapport sexuel hors mariage commis par un homme ou une femme marié qui se produit sous certaines conditions et son punition est de lapidation.

L'adultère est commis lorsqu'un homme ou une femme marié(e) avec un soi-disant jurisprudentiel a «al-Ihsân» ; autrement dit, ils doivent être adulte et sain d'esprit, ils ne doivent pas être pas esclaves, ils doivent avoir des relations sexuelles avec leur conjoint et avoir également la possibilité d'avoir des relations sexuelles avec eux dans chaque heure du jour ou de la nuit qu'ils veulent.

La punition de l'adultère est la lapidation, si quelqu'un qui commit az-Zinâ être une personne adulte et sain d'esprit ; sinon, la peine est de cent coups de fouet.

Définition jurisprudentielle

Dans la jurisprudence, faire az-Zinâ d'un homme ou d'une femme marié(e) est appelé «Zinâ al-Muhsan ou al-Muhsana = Adultère». «al-Muhsin = المحصن» et «al-Muhsana = المحصنة» se réfèrent à un homme et à une femme qui ont «al-Ihsân = الإحصان» ; c'est-à-dire avoir un conjoint permanent, avoir des relations sexuelles avec son conjoint, avoir des relations sexuelles avec son conjoint, ne pas être esclave ou femme de chambre, être adulte et sain d'esprit.

Percepts

Selon la Fatwâ des jurisconsultes, s'il y a des choses telles que les voyages, l'emprisonnement et les maladies qui empêchent les rapports sexuels avec son conjoint, az-Zinâ de cette personne n'est pas Zinâ al-Muhsan ou al-Muhsana (un adultère). Bien sûr, il y a une différence entre les jurisconsultes, s'il y a une excuse religieuse chez la femme, comme la menstruation, le jeûne et al-Ihrâm. De plus, si une femme n'obéit pas à son mari (Pour répondre aux besoins sexuels de son mari), az-Zinâ de son mari n'est pas d'adultère.

Une autre fatwa des Fuqahâ à cet égard est que le divorce de Bâ'in (الطلاق البائن) (c’est une sorte de divorce dans lequel un homme ne peut pas retourner auprès de sa femme divorcée ; autrement dit, il ne peut pas la remarier sans une nouvelle contracte du mariage.) fait annuler al-Ihsân ; Mais, il y a désaccord sur c'est qu'est-ce que le divorce ar-Rij'î (الطلاق الرجعي) (c'est une sorte de divorce selon lequel l’homme peut retourner auprès de sa femme divorcée, pendant la période «'Idda» ; c'est-à-dire qu'il en fait à nouveau sa femme sans réciter la formule du mariage.) annule aussi al-Ihsân d'un homme et d'une femme.

Selon Cheikh al-Mufîd, un jurisconsulte chiite, l'adultère avec une femme mariée entraîne une interdite éternelle (le mariage d'un homme et d'une femme adultères est interdit à jamais), même après qu'ils se repentent et la femme se sépare de son mari.

Punition

Dans la loi islamique, la punition de l'adultère avec une personne qui est adulte et sain d'esprit est la lapidation. Si quelqu'un qui commet l'adultère est vieillard ou vieille femme, ils sont fouettés cent fois avant d'être lapidé.

La punition légale pour l'adultère personnel qui ne remplit pas toutes les conditions d'al-Ihsân, et aussi selon certains hadiths, la punition pour l'adultère avec une personne immature et folle est de cent coups de fouet. Cependant, certains jurisconsultes ont considéré que la lapidation n'était pas loin dans ce cas.

Certains Fuqahâ pensent qu'une personne adultère qui se marie, mais n'a pas de relations sexuelles avec son conjoint, elle sera exilée, en plus de cent coups de fouet. Aussi dans la Bible, la punition de l'adultère est le meurtre.

Voir aussi

Références

Bibliographie