Zuhayr ibn Sulaym al-Azdî
Zuhayr ibn Sulaym al-Azdî (en arabe : زهير بن سليم الأزدي) était l'un des compagnons de l’Imam al-Husayn (a) qui fut tombé en martyre avec l’Imam (a) le jour de Achoura 61 h. Il rejoignit la caravane de l’Imam al-Husayn (a) la nuit du dixième de Muharram. Il mourut en martyre lors de la première attaque de l’armée de ‘Umar b. Sa‘d.
Dans le texte de la zîyârat d’an-Nâhîya al-Muqaddasa, l’Imam al-Mahdi (a) le salua. Aussi, dans le texte de zîyârat de l’Imam al-Husayn (a) au début du mois de Rajab, il a été salué.
Présentation
Zuhayr b. Sulaym al-Azdî était, avec ses cousins, parmi les partisans du Commandeur des croyants, l’Imam Ali (a). Ils ont montré des actes héroïques remarquables sur les champs de bataille lors des guerres à l’époque de l’Imam Ali (a).[1] Il est également nommé sous le nom de Zuhayr b. Sulaym b. ‘Amr al-Azdî.[2]
Rejoindre l’Imam al-Husayn (a)
Selon les chroniqueurs et les biographes, Zuhayr faisait partie de ceux qui rejoignit la caravane de l’Imam al-Husayn (a) lors de la nuit du dixième jour de Muharram (la nuit de Achoura), lorsqu’il vit la détermination des gens à le combattre. Il se rallia alors à ses compagnons.[3]
Martyre
Les auteurs d’al-Maqtal rapportèrent que le jour de Achoura, Zuhayr b. Sulaym s'avança devant l’Imam al-Husayn (a) et tomba en martyre lors de la première attaque, aux côtés des autres compagnons de l’Imam al-Husayn (a) qui furent tués également.[4]
Dans les textes de zîyâra
Nous lisons dans le texte de la zîyâra d’an-Nâhîya al-Muqaddasa que l’Imam Mahdi (a) adresse ses salutations à Zuhayr b. Sulaym en disant :
- « Que la paix soit sur Zuhayr b. Sulaym al-Azdî. »[5]
De même, dans le texte de la zîyâra de l’Imam al-Husayn (a) la nuit de la mi-Sha‘bân, il est mentionné :
- « Que la paix soit sur Zuhayr b. Sulaym. »[6]
Al-Mâmqânî écrit :
- « Il s'est avancé le jour de Achoura pour combattre et a combattu avec une ferveur ardente jusqu’à ce qu’il soit tombé lors de la première attaque. Après avoir reçu l'honneur du martyre, il a également reçu l'honneur d'être spécifiquement salué dans le texte de zîyâra d’an-Nâhîya al-Muqaddasa. »[7]