Aswad b. Qutba

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Aswad b. Qutba (en arabe : اَسْوَد بن قُطبَة) était l'un des compagnons de l'Imam Ali (a) et le commandant de son armée dans la région de Houlwan.[1]

Une lettre de l'Imam Ali (a) lui est adressée, qui mentionné dans Nahj al-Balâgha.[2] Dans cette lettre, l'Imam (a) a recommandé à Aswad de se méfier de ses désirs égoïstes et de l'injustice, de traiter équitablement les gens et de saisir les opportunités pour les servir.[3]

Une lettre de l'Imam à Aswad b. Qutna (avec lettre Nûn) est rapportée dans le livre Waq'at as-Siffîn, dont le contenu est similaire à la lettre 59 de Nahj al-Balâgha.[4]

Lorsque le gouverneur poursuit ses penchants personnels il sera fort empêché d'établir la justice. Que les affaires des hommes soient réglées par toi dans un esprit d'égalité, car l'iniquité n'est pas un substitut de la justice. Évite tout acte répréhensible, conduis-toi d'après les obligations de Dieu, espérant en Sa récompense et craignant Son châtiment. Sache que la vie terrestre est une demeure d'épreuve où chaque heure non passée à faire le bien public entraîne un soupir le Jour de la Résurrection. Sache que rien ne peut tenir lieu de vérité et que tu dois préserver ton âme en gérant convenablement les administrés... Salut[5]

Solin Ali Ahmadî Mîyânijî (décès 1421 H), il existe des divergences d'opinions parmi les historiens et les commentateurs du Nahj al-Balâgha concernant le nom du père d'Aswad, qui aurait pu être Qutba, Qutna ou Qutayna.[6] Ibn Maytham al-Bahrânî a enregistré le nom Qutayna dans son commentaire sur Nahj al-Balâgha.[7] Ibn Abi al-Hadîd, un commentateur du Nahj Al-Balâgha du septième siècle H, a penché vers la perspective du livre al-Istî'âb, qui identifie Aswad comme Aswad b. Zayd b. Qutba b. Ghânim al-Ansârî.[8] Certains ont considéré Aswad comme ayant participé à la bataille de Badr.[9]

Selon Sayyid Murtadâ 'Askarî, un historien chiite, Aswad b. Qutba, le destinataire de la lettre de l'Imam Ali (a) dans Nahj Al-Balâgha, est en fait Sabâ'î Qahtânî, et pas Aswad b. Qutba at-Tamîmî[10], qu'il considère comme une figure fictive de l'histoire islamique.[11]

Voir aussi

Références

  1. Amîn, A'yân ash-Shî'a, vol 3, p 442, 1403 H ; Nahj al-Balâgha, correction de Suhî Sâlih, lettre 59, p 449
  2. Nahj al-Balâgha, correction de Suhî Sâlih, lettre 59, p 449
  3. Nahj al-Balâgha, correction de Suhî Sâlih, lettre 59, p 449
  4. Minqarî, Waq'at as-Siffîn, vol 1, p 106, 1404 H
  5. Dashtî, traduction de Nahj al-Balâgha, p 598-599, 1379 SH
  6. Ahmadî Mîyânijî, Makâtîb al-A'imma, vol 1, p 362, 1426 H
  7. Ibn Maytham al-Bahrânî, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 5, p 196, 1404 H
  8. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 17, p 145, 1404 H
  9. [Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 17, p 145, 1404 H
  10. 'Askarî, Sad va Panjâh Sahâbî Sâkhtigî, vol 2, p 53, 1387 SH
  11. 'Askarî, Sad va Panjâh Sahâbî Sâkhtigî, vol 2, p 53, 1387 SH