Ayyûb ibn Nûh ibn Darrâj

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Ayyûb ibn Nûh ibn Darrâj an-Nakha‘î al-Kûfî (en arabe : أيوب بن نوح بن دراج النخعي الكوفي) est un juriste imamite et savant du troisième siècle de l'hégire. Il rapporta des hadiths de l’Imams ar-Ridâ (a), l’Imam al-Jawâd (a), l’Imam al-Hâdî (a) et l’Imam al-Hasan al-‘Askarî (a). Ayyûb était le représentant des Imams al-Hâdî (a) et l’Imam al-‘Askarî (a) et occupait une place spéciale auprès de ces deux Imams (a). Les savants de la science de Rijâl le présentèrent comme un homme pieux et très dévouée à l'adoration. Son père, Nûh b. Darrâj, était un compagnon des Imams as-Sâdiq (a) et l’Imam al-Kâzim (a) ainsi qu'un juge à Koufa. Il est également mentionné que Jamîl b. Darrâj, l'oncle d'Ayyûb, était un homme digne de confiance, le représentant et le compagnon de l'Imam as-Sâdiq (a).

Position scientifique

Ayyûb b. Nûh b. Darrâj, un juriste imamite et un spécialiste de hadith, surnommé Abu al-Husayn, naquit dans la ville de Koufa.[1] Selon les experts en biographies des chiites, Ayyûb b. Nûh était l’un des compagnons des quatre Imams infaillibles (a) : l’Imam ar-Ridâ (a), l’Imam al-Jawâd (a), l’Imam al-Hâdî (a) et l’Imam al-Hasan al-‘Askarî (a), et il rapporta des hadiths d’eux.[2]

Sa fiabilité et son statut spécial auprès de l’Imam al-Hâdî (a) et de l’Imam al-‘Askarî (a) furent reconnus par cheikh an-Najâshî et cheikh al-Kashshî. Ces derniers le présentèrent également comme le représentant de ces deux Imams (a).[3] Des correspondances entre lui et l’Imam al-Hâdî (a) furent également rapportées.[4] D’après Ahmad b. Muhammad al-Barqî, le livre « an-Nawâdir » appartint à Ayyûb b. Nûh.[5]

Il y a des hadiths rapportés de lui concernant la récompense de la visite des Ahl al-Bayt (a) ainsi que sur les questions juridiques telles que la purification, le divorce, la prière, le mariage et l’héritage.[6] Selon l’ayatollah Khû’î, le nom d’Ayyûb apparaît dans la chaîne de transmission des 251 hadiths.[7] Des savants comme cheikh an-Najâshî, cheikh al-Kashshî, cheikh at-Tûsî et cheikh al-Barqî considèrent Ayyûb comme fiable.[8]

Dans un hadith de l’Imam al-Hasan al-‘Askarî, il est mentionné qu’Ayyûb est parmi les gens du Paradis.[9] Conformément au dire d’an-Najâshî, il était très pieux et dévoué à l’adoration.[10]

Cheikhs

Ayyûb b. Nûh b. Barrâj rapporta le hadith des rapporteurs de hadith suivants :

Rapporteurs de hadith

Certains rapporteurs de hadith qui rapportèrent le hadith d’Ayyûb b. Nûh sont :

Famille

La famille d’Ayyûb b. Nûh résidait à la ville de Koufa et était liée à la tribu d’an-Nakha’ par une alliance et c’est pourquoi, il était également appelé an-Nakha‘î.[13] Les érudits chiites considèrent Nûh b. Darrâj, le père d’Ayyûb, comme le juge de Koufa, parmi les compagnons de l’Imam as-Sâdiq (a) et de l’Imam al-Kâzim (a), ainsi qu’un homme chiite avec des croyances corrects.[14]

La tombe de Nûh se trouve près de Karbala et parmi les palmiers dans les terres de la tribu de Âl Mas‘ûd.[15] De plus, Jamîl b. Darrâj est considéré comme un oncle fiable d’Ayyûb, un représentant et un compagnon de l’Imam as-Sâdiq (a).[16] Les fils d’Ayyûb c’est-à-dire al-Hasan et Muhammad, ainsi que son petit-fils Ahmad b. al-Qâsim b. Ayyûb, étaient des rapporteurs de hadith.[17]

Références

  1. ↑ Najâshî, Rijâl an-Najâshî, vol 1, p 102
  2. ↑ Al-Barqî, Rijâl, vol 1, p 331 ; Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 527
  3. ↑ Najâshî, Rijâl an-Najâshî, vol 1, p 102 ; Al-Kashshî, Ikhtîyâr Ma‘rifat ar-Rijâl, vol 2, p 842 ; Mâmaqânî, Tanqîh al-Maqâl, vol 1, p 159
  4. ↑ Namâzî Shâhrûdî, Mustadrakât ‘Ilm Rijâl, vol 1, p 714
  5. ↑ Najâshî, Rijâl an-Najâshî, vol 1, p 102
  6. ↑ Ayatollah Khû’î, Mu‘jam Rijâl al-Hadîth, vol 3, p 263 ; Rabbânî Sabziwârî, « Ayyûb ibn Nûh »
  7. ↑ Ayatollah Khû’î, Mu‘jam Rijâl al-Hadîth, vol 3, p 263
  8. ↑ Ayatollah Khû’î, Mu‘jam Rijâl al-Hadîth, vol 3, p 264
  9. ↑ ‘Allâma Shûshtarî, Qâmûs arl, vol 2, p 242
  10. ↑ Najâshî, Rijâl an-Najâshî, vol 1, p 102
  11. ↑ Ayatollah Khû’î, Mu‘jam Rijâl al-Hadîth, vol 3, p 263
  12. ↑ Ayatollah Khû’î, Mu‘jam Rijâl al-Hadîth, vol 3, p 263
  13. ↑ Cheikh at-Tûsî, Ar-Rijâl, vol 1, p 352 ; Ibn Dâwûd al-Hillî, Ar-Rijâl, p 64
  14. ↑ Najâshî, Rijâl an-Najâshî, vol 1, p 102 ; Al-Barqî, Rijâl, vol 1, p 331 ; Ibn Dâwûd al-Hillî, Ar-Rijâl, p 64
  15. ↑ Faqîh Bahr al-‘Ulûm, Zîyârargâhhâyi ‘Irâq, vol 1, p 262
  16. ↑ Najâshî, Rijâl an-Najâshî, vol 1, p 102 ; Al-Barqî, Rijâl, vol 1, p 331 ; Ibn Dâwûd al-Hillî, Ar-Rijâl, p 64
  17. ↑ Namâzî Shâhrûdî, Mustadrakât ‘Ilm Rijâl, vol 1, p 714
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