Conquête de La Mecque

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Conquête de La Mecque (en arabe : فتح مكة) est l'un des plus importants événements de l’histoire de l’islam dirigé par Prophète Muhammad (s). À la suite de celle-ci, la ville de La Mecque fut conquise en l'an 8 de l'Hégire / 629 c. Avec la conquête de La Mecque, la plupart des tribus de la péninsule arabique embrassèrent l'islam jusqu'en l'an 10 / 631 c, et l'islam devint la religion dominante en Arabie. Cette expédition fut menée en réaction à la violation du traité de Hudaybîyya par les Quraych.

Grâce à sa sagesse et à sa politique, le Messager d’Allah (s) conquit La Mecque sans effusion de sang, en faisant preuve de surprise. Lors de la conquête de La Mecque, le Prophète (s) lança l'appel « al-Yawm Yawm al-Marhama » (Aujourd'hui est le jour de miséricorde) et accorda une amnistie générale, à l'exception de quelques individus comme ‘Ikrimat b. Abî Jahl, Safwân b. Umayya et Hind, la fille de ‘Utba.

Selon certains rapports, après la conquête de La Mecque, sur proposition de l’Envoyé de Dieu (s), Ali (a) monta sur les épaules du Prophète Muhammad (s) et jeta les idoles à terre. Les idoles furent enterrées à l'entrée de Bâb Banî Shayba (une des entrées de la Mosquée sacrée). Le Prophète (s) envoya également des personnes aux alentours de La Mecque pour détruire les lieux de culte idolâtres. Avec la conquête de La Mecque, tous les traités, accords et postes, à l'exception de Sidânat al-Ka‘ba (le service et la responsabilité des affaires de Kaaba) et Siqâyat al-Hâjj (le fait de donner de l'eau aux pèlerins pendant le hadj), furent annulés.

Importance de la conquête de La Mecque dans l'histoire de l'islam

La conquête de La Mecque est considérée comme l'un des évènements les plus importants des premières années de l'islam. À la suite de celle-ci, le pouvoir des polythéistes à La Mecque prit fin et l'islam devint la religion dominante dans la péninsule arabique.[1] Après la conquête de La Mecque, la plupart des tribus arabes embrassèrent l'islam jusqu'en l'an 10, et le pouvoir des polythéistes fut complètement anéanti.[2]
‘Allâma Tabâtabâ’î et l’ayatollah Makârim Shîrâzî, des exégètes du Coran chiites du 21e siècle, en faisant le lien entre la sourate an-Nasr et la conquête de La Mecque, affirmèrent que cet événement était la plus grande victoire du Prophète Muhammad (s), qui mena à l'éradication du polythéisme de la péninsule arabique et à la conversion des gens à l'islam par vagues successives.[3]

Dans cette conquête, le Prophète (s) put conquérir La Mecque sans effusion de sang et sans causer le moindre dommage à qui que ce soit.[4] Selon les historiens, la manière dont le Messager d’Allah (s) traita les habitants de La Mecque révéla la tolérance de l'islam et la grandeur d'âme du Prophète (s) aux yeux de ses opposants. En effet, les Quraych l'avaient persécuté, lui et ses compagnons, pendant vingt ans, et ils craignaient sa vengeance.[5]

Cause de la bataille

Article connexe : Traité de paix de Hudaybîyya.

La cause de cette bataille était que Quraych a cassé le traité de paix d'al-Hudaybîyya. En l'an 6 H / 627 - 628 C après les trois grandes batailles de Badr, Uhud et Khandaq, enfin les musulmans et les polythéistes ont signé un traité de paix avec les polythéistes dans la région d'al-Hudaybîyya selon lequelle, pendant 10 ans, il y aurait la paix entre eux. [6]

Cependant, après deux ans, Quraych rompit ce traité. La tribu Banû Khuza'a était alliée avec les musulmans et la tribu Banû Bakr était alliée avec Quraych. Dans une bataille en l'an 8 H / 629 C, une guerre a eu lieu entre les deux tribus et quelques hommes de Quraych ont tué certains des Banû Khuza'a prenant côte avec Banû Bakr. Cela signifiait rompre de Traité de paix d'al-Hudaybîyya et bien qu' Abu Sufyan se rendit à Médine pour excuser. Ses excuses n'ont pas été acceptées et en peu de temps, le Prophète (s) est allé à la conquête de La Mecque avec une grande armée qui ont été mobilisés au moment de la paix.[7]

Mobilisation de l'armée

Le Prophète (s) a envoyé un message aux Bédouins Arabes musulmans, en disant que si quelqu'un croit en Dieu et au Jour du Jugement, doit venir à Médine pour le mois de Ramadan. Le Prophète (s) a envoyé des délégués aux différentes tribus afin de les mobiliser. Le nombre de soldats musulmans a été rapporté environ dix milles, de différentes tribus comme suit:

  • Muhâdjirûn : 700 hommes, 300 chevaux
  • Ansar : 4 000 hommes, 500 chevaux
  • Mazîna : 1 000 hommes, 100 chevaux, 100 armures
  • Aslam : 400 hommes, 300 chevaux
  • Juhayna : 800 hommes, 50 chevaux
  • Banû Ka'b b. 'Amr : 500 hommes
  • Banû Salîm : 700 hommes
  • Banû Ghifâr : 400 hommes
  • D'autres tribus : environ 1 500 hommes [8]

Début de l'expédition

Le Prophète (s) s'est déplacé vers La Mecque avec l'armée. Avant leur déplacement, l'un des Muhâdjirûn, nommé Hâtib b. Abî Balta'a a informé Quraych des nouvelles des musulmans à travers une femme appelée Sara,[9] mais le Prophète (s) a découvert leur espionnage et Imam Ali (a), Zubayr et Miqdâd ont été missionnés pour trouver et capturer cette femme.[10]

Ils l'ont trouvée au milieu de la route pour La Mecque, dans un endroit, appelé Rawda Khakh, ou d'après un autre rapport, en Khaliqa et l'ont emmenée auprès du Prophète (s).[11]

Victoire des musulmans sans effusion de sang

Une image de Bilâl al-Habashî appelant à la prière (Adhân) à La Mecque, tirée du livre Sîrat an-Nabî.

D’après les historiens, grâce à sa sagesse et à sa stratégie politique, le Prophète Muhammad (s) réussit à conquérir La Mecque sans effusion de sang.[12] Sur l'ordre du Prophète (s), l'armée musulmane quitta Médine le 10 Ramadan de l'an 8 de l'Hégire / 629 c,[13] profitant de l'effet de surprise, avant même que l'ennemi ne pense à se défendre.[14] La véritable destination n'était même pas connue des combattants musulmans.[15]

Jusqu'à ce que l'armée atteigne Marr az-Zahrân (l'actuelle vallée de Fatima à 24 km de La Mecque),[16] les habitants de La Mecque et leurs espions n'avaient aucune information sur le mouvement offensif de l'armée musulmane.[17]
Après qu'Abu Sufyan eut été informé de la présence de l'armée musulmane aux environs de La Mecque, Abbas b. Abd al-Muttalib, sur ordre du Prophète Muhammad (s), le conduisit au début d'une vallée pour qu'il puisse voir l'immense armée des musulmans[18] afin d'abandonner toute idée de résistance et permettre la conquête pacifique de La Mecque sans combats.[19] Abu Sufyan se rendit alors auprès du Messager de Dieu (s) et embrassa l'islam.[20]

Conformément à certains rapports, les musulmans conquirent La Mecque le 20 Ramadan[21] en scandant le slogan « Nahnu ‘Ibâdullâhi Haqqan Haqqâ » qui signifie « nous sommes vraiment les serviteurs d'Allah ».[22] Cependant, les historiens ne s'accordent pas sur la date exacte de l'entrée des musulmans à La Mecque, d'autres jours du mois de Ramadan ayant également été mentionnés pour cet événement.[23]

L’Envoyé d’Allah (s) accorda l'aman (la sécurité) aux personnes présentes dans la Mosquée sacrée, à celles réfugiées chez Abu Sufyan et à celles restées chez elles.[24] Le jour de la conquête de La Mecque, seuls deux musulmans nommés Kurz b. Jâbir[25] et Khunays b. Khâlid al-Ash‘arî[26] (ou Khâlid al-Ash‘arî)[27] qui s'étaient égarés furent tués. Ils avaient emprunté un autre chemin et furent tués en cours de route par les polythéistes.[28]

Date d'entrée à La Mecque

Le 10 Ramadan, le Prophète (s) a mené une grande armée de dix mille musulmans, y compris les Muhâdjirûn, les Ansâr et les tribus autour de Médine vers La Mecque.[29] Certains historiens et écrivains de biographie ont mentionné la date de la conquête de La Mecque 13 Ramadan, mais la plupart des chiites et des savants sunnites ont mentionné 20 Ramadan.[30]

Le slogan des musulmans au jour de la conquête de La Mecque était :

«Certes, nous sommes de vrais serviteurs de Dieu[31]

Amnistie

Le jour de la conquête de La Mecque, un millier de soldats blindés sont entrés dans La Mecque avec le Prophète (s). Lorsque Sa`d b. 'Ubada passait avec la bannière du Prophète (s) devant Abu Sufyan, il a crié :

« O Abu Sufyan, Aujourd'hui c'est le jour de couler le sang (le jour de vengeance) et Dieu humiliera Quraych

Quand le Prophète (s) a atteint Abu Sufyan, ce dernier lui a dit :

«Avez-vous donné l'ordre de tuer vos parents ? Je vous demande par Dieu au sujet de vos propres personnes (de les pardonner) et vous êtes le plus bienveillant et affiliatif parmi les gens.»

Le Prophète (s) a dit :

«Aujourd'hui, c'est le jour de la miséricorde. Aujourd'hui, c'est le jour où Dieu honore Quraych grâce à leur croyance ».[32]

Ensuite, le Prophète (s) a ordonné l'Imam Ali (a) de prendre la bannière de Sa`d b. 'Ubada.[33]

Après la conquête de La Mecque, le Prophète (s) s'est tenu à la porte de la Ka'aba et a accordé une amnistie à tous. Il s'est tourné vers les chefs de Quraych et a dit :

« Que dites-vous maintenant ? »

Ils ont dit : « Le bien et la grâce. Tu es notre frère et notre neveu qui es arrivé au pouvoir ». Le Prophète (s) a dit :

« Mais je dis ce que mon frère Joseph (a) a dit à ses frères. Aujourd'hui, vous n'êtes pas blâmés. Que Dieu vous pardonne car Il est le plus Miséricordieux ».[34]

Groupe des Tulaqâ'

Abu Sufyan et d'autres qui ont été embrassés dans la miséricorde du Prophète (s), ont été appelés at-Tulaqâ (qui signifie «libérés») après la parole du Prophète (s) quand il (s) a dit :

«Que pensez-vous de ce que je ferai avec vous ?»

Ils ont répondu :

« Le bien et la grâce. Vous êtes un frère bienveillant, fils d'un frère bienveillant».

Le Prophète (s) a dit :

«Allez. Vous êtes les libérés.»[35]

Par ailleurs, le Prophète (s) a dit :

« Les libérés de Quraych et les libérés de Thaqîf, ils sont alliés les uns des autres dans ce bas-monde et dans l'au-delà ».[36]

Les gens considéraient ce titre comme un point négatif et considéraient comme une sorte de malfamée.[37] Umar ibn al-Khattab ne considérait pas at-Tulaqâ' et leurs enfants dignes d'êtres califes et en a averti les gens du Conseil des six membres.[38] Dans une lettre à Muawiya, Imam Ali (a) l'a mentionné et l'a appelé parmi at-Tulaqâ'.[39]

Exemptions d'amnistie

Le Prophète (s) a exempté certaines personnes de l'amnistie et a ordonné de les tuer où qu'ils soient, même sous le rideau de la Kaaba.[40] Ils sont les suivants:

Hommes

  • 'Akrama b. Abi Jahl[41]
  • Safwân b. Umayya[42]
  • Abd Allah b. Abi Sarh[43]
  • Abd Allah b. Khutal[44]
  • Huwayrath b. Naqîdh[45]
  • Maqîs b. Subata ou Dubata[46]
  • Aslam b. Zab'ari[47]
  • Wahshi b. Harb (qui a martyrisé l'oncle du Prophète (s), Hamza b. 'Abd al-Muttalib. Un peu plus tard, il a reçu un pacte de sécurité de la part du Prophète (s)).

Femmes

  • Hind bt. 'Ataba (la mère de Muawiya)
  • Sarah, servante de 'Amr b. 'Abd al-Muttalib[48]
  • Deux servantes d'Abd Allah b. Khutal appelé Qarîba et Faratna.[49]

Quand même, plus de la moitié de ces derniers, ont réussi à faire un pacte de sécurité avec certains chefs de La Mecque.

Une partie de discours du Prophète (s)

«Tout le sang ou les biens que vous étaient redevables et tout honneur en vain, de l'âge de l'ignorance a été piétinés et anéantis. Dieu essuya l'arrogance de l'âge de l'ignorance et de vanter les ancêtres. Un musulman est un frère à un musulman et tous les musulmans sont frères. Vous êtes tous du sol et le plus honorable devant Dieu est le plus pieux parmi vous. Ceux qui sont éloignés sont comme proches. Les puissants et les faibles d'entre eux dans la guerre auront la même part de bottillons. Le sang d'un musulman est honoré et doit être maintenu. Les musulmans doivent être unis et en harmonie contre l'ennemi. Aucun musulman ne doit être tué contre un infidèle et personne dans une liaison ne doit être tué au cours de la caution.»[50]

Briser des idoles

Article connexe : Histoire de briser les idoles.

Après la conquête de La Mecque, le Prophète (s) a brisé les idoles. Comme le Prophète (s) a suggéré, Ali (a) est monté sur les épaules du Prophète (s) et de jeter bas l'un après l'autre les idoles. [51] Après la rupture des idoles, le verset suivant fut révélé :[52] Et dis :

قُلْ جاءَ الْحَقُّ وَ زَهَقَ الْباطِلُ إِنَّ الْباطِلَ کانَ زَهُوقاً
Et dis : «La Vérité est venue et l'Erreur est dissipée. L'erreur doit se dissiper.»
Sourate al-Isrâ' 17, verset 81, traduction de Régis Blachère
Peinture de l'événement du bris des idoles dans le livre «Sîrat an-Nabî»

Le cas de montage de l'Imam Ali (a) sur les épaules du Prophète (s) a été rapporté par de grands érudits sunnites dans leurs livres, notamment :

  • Ahmad b. Hanbal
  • Abû Ya'la Musilî
  • Abû Bakr al-Khatîb dans Târîkh Bagdâd
  • Muhammad b. Sabbâq Za'farânî dans Al-Fadhâ'il
  • Hâfiz Abû Bakr al-Bayhaqî
  • Qâdî Abû 'Umar et 'Uthmân b. Ahmad dans leurs livres
  • Ath-Tha'labî dans son commentaire sur le Coran
  • Ibn Mardawayh dans Al-Manâqib
  • Ibn Manda dans Al-Ma'rifa
  • At-Tabarî dans Al-Khasâ'is
  • Khatîb Khârazmî dans Al-Arba'în
  • et Abû Ahmad Jurjanî dans At-Tarîkh.[53]
  • Aussi, Abû 'Abd Allah Ju'al
  • et Abu al-Qâsim Haskânî
  • et Abu al-Hasan Shâdhân ont écrit des livres pour prouver cette occasion.[54]

Victimes

Ce jour-là, personne n'a été tuée sauf deux musulmans appelés Karz b. Jabir al-Fihri[55] et Khunays b. Khâlid al-Ash'arî[56] ou Khâlid al-Ash'arî[57] qui avaient perdu leurs voies et étaient allés d'une autre manière et ont été capturés par les ennemis et ont été tués.[58]

Conséquences

Après la conquête de la Mecque, la promesse de Dieu pour atteindre le pouvoir par les musulmans a été accomplie. La Mecque a été saisie par les musulmans et les polythéistes de Quraych furent vaincus pour toujours. Par la conquête de La Mecque, la plus grande force militaire dans la Péninsule a été formée, aucune tribu ou forces réunies tribales n'étaient en mesure de se tenir contre elle. Après un certain temps, la quasi-totalité de la Péninsule s'est convertie à l'Islam. Cette conquête a eu de grands fruits religieux, politiques et sociaux pour La Mecque.

Références

  1. Kamsârî, « Dastâwardhâyi Sîyâsîyi Fathi Makki », p 116
  2. Ja‘farîyân, Târîkh Sîyâsîyi Islâm tâ Sâl Tchihillum Hijrî, p 200
  3. ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân, vol 20, p 376 ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 27, p 394
  4. ‘Allâma Mutaharî, Majmû‘i thâr, vol 4, p 758
  5. Shahîdî, Târîkh Tahlîlî Islâm, p 101 - 102
  6. Ibn Hishâm, as-Sîra an-Nabavîya, vol 2, p 784 ; Ibn Athîr, Usd al-Ghâba fî Ma‘rifat as-Sahâba, vol 2, p 204
  7. Ibn Athîr,Usd al-Ghâba fî Ma‘rifat as-Sahâba, vol 2, p 239 - 244
  8. Al-Ya‘qûbî, Târîkh al- Ya‘qûbî, vol 2, p 58
  9. Al-Balâdhurî, Kitâb Jumal min Ansâb al-’Ashrâf, vol 1, p 354
  10. Ibn Khaldûn, Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-sha’n al-Akbar,vol 1, p 441
  11. Ibn Khaldûn, Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-sha’n al-Akbar,vol 1, p 441
  12. Ayatollah Subhânî, Furûgh Abadîyyat, p 786
  13. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, vol 2, p 399
  14. Ayatollah Subhânî, Furûgh Abadîyyat, p 792
  15. ‘Âmilî, As-Sahîh min Sîrat an-Nabîyy al-A‘zam, vol 21, p 223
  16. Al-Bilâdî, Ma‘âlim Makka at-Ta’rîkhîyya wa al-Atharîyya, p 25
  17. At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 3, p 50
  18. Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, vol 2, p 403 - 404
  19. Khattâb, Ar-Rasûl al-Qâ’id, p 337
  20. Al-Wâqidî, Al-Maghâzî, vol 2, p 818
  21. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 21, p 143
  22. Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 5, p 47
  23. ‘Âmilî, As-Sahîh min Sîrat an-Nabîyy al-A‘zam, vol 21, p 15 - 17
  24. Al-Bayhaqî, Dalâ’il an-Nubuwwa, vol 5, p 34
  25. Ibn ‘Abd al-Barr, Al-Istî‘âb, vol 3, p 1310
  26. Ibn al-Athîr al-Jazarî, Usd al-Ghâba, 1, p 612
  27. Al-Maqrîzî, Imtâ‘ al-Asmâ‘, vol 1, p 388
  28. Ibn ‘Abd al-Barr, Al-Istî‘âb, vol 3, p 1310
  29. Ibn Khaldûn, Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-sha’n al-Akbar,vol 2, p 458
  30. Tabarî, Târîkh al-’umam va al-Mulûk,vol 2, p 343
  31. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî,vol 5, p 47
  32. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï,vol 2, p 822
  33. Chaykh al-Mufîd, al-Irshâd,vol 1, p 53
  34. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï, vol 1, p 701
  35. Al-Himyarî, Qurb al-’Isnâd, p 384
  36. Cheikh at-Tûsî, Muhammad b. Hasan, al-Amâlî, p 268
  37. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, al-Isâba fî Tamyîz as-Sahâba,vol 4, p 301
  38. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, al-Isâba fî Tamyîz as-Sahâba,vol 4, p 70
  39. Nasr b. Muzâhim, Vaq‘a as-Siffîn, p 29
  40. Thaqafî, al-Qârât, p 125
  41. al- Istî'âb, vol 3, p 1082
  42. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï,vol 2, p 653
  43. Dalâil al-Nubuvva, vol 5, p 63
  44. Ibn Athîr, Usd al-Ghâba fî Ma‘rifa as-Sahâba, vol 7, p 295
  45. Ibn Athîr, al-Kâmil, traduction, vol 7, p 296
  46. Futûh al-Buldân, traduction, p 60
  47. Futûh al-Buldân, traduction, p 61
  48. Al-Balâdhurî, Kitâb Jumal min Ansâb al-’Ashrâf, vol 1, p 354
  49. Al-Balâdhurî, Kitâb Jumal min Ansâb al-’Ashrâf, vol 1, p 357 ; al-Ya‘qûbî, Târîkh al- Ya‘qûbî, traduction, vol 1, p 420 ; at-Tabarî, Târîkh al-’Umam va al-Mulûk, traduction, vol 3, p 1187
  50. Al-Wâqidî, Kitâb al-maghâzï,vol 2, p 639-640
  51. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 80
  52. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 80
  53. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 81
  54. Ibn Tâwûs, at-Tarâ'if, vol 1, p 81
  55. al-Istî'âb, vol 3, p 1310
  56. Ibn Athîr, Usd al-Ghâba fî Ma‘rifa al-Sahâba, vol 1, p 319
  57. Imtâ' al-'Asmâ', vol 1, p 391
  58. al-Istî'âb, vol 3, p 1310

Bibliographie

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  • Ibn Khaldûn, ‘Abd al-Rahmân b. Muhammad (808 a.c), Dîvân al-Mubtada’ va al-Khabar fî Târîkh al-‘Arab va al-Barbar va Man ‘Asarahum Min Dhavi al-Cha’n al-Akbar,par: Khalîl Chahâda, Beyrouth, Dâr al-fikr, ed. 2, 1988/1408.
  • Ibn Hajar ‘Asqalânî, Ahmad b. ‘Ali (852 a.c), al-isâba fî Tamyîz al-Sahâba, par: ‘Adil Ahmad ‘Abd al-Mawjûd et ‘Ali Muhammad Ma‘vad, Beyrouth, Dâr al-Kutub al-‘Ilmîya, ed. 1, 1415 h.l.
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