Attaque de l’Iran contre Israël

Attaque de l’Iran contre Israël, également connue sous le nom d’opération « Promesse honnête » (en persan : وعده صادق ; Wa‘di Sâdiq), était une opération militaire menée par la République islamique d’Iran contre Israël le 13 avril 2024 en réponse à l’attaque du régime sioniste contre le Consulat iranien à Damas. Cette opération a commencé dans les dernières heures du 13 avril, heure locale, et s’est déroulée jusqu’au petit matin du 14 avril pendant quelques heures.
Au cours de cette opération, plusieurs missiles ont été lancés directement depuis le sol iranien, ont traversé les systèmes de défense israéliens et ont touché des cibles militaires dans les territoires occupés.

Opération

L’attaque de l’Iran contre Israël ou l’opération « Promesse honnête », avec le code « Yâ Rasûl Allah », a été menée dans les dernières heures du 13 avril 2024 et tôt le matin du 14 avril par le tir de dizaines de missiles et drones depuis l’Iran en direction d’Israël. Il s’agit du premier affrontement direct entre l’Iran et Israël. Selon les autorités militaires israéliennes, lors de cette opération, 185 drones, 110 missiles sol-sol et 36 missiles de croisière ont été tirés en direction d’Israël, la plupart provenant d’Iran, tandis que certains venaient également d’Irak et du Yémen, dont plus de la moitié ont touché leur cible avec succès. L’attaque contre la base aérienne israélienne de Nevatim faisait partie des objectifs de cette opération missile et drone de l’Iran en réponse à une attaque des sionistes.

Un haut responsable américain a déclaré à ABC News qu’au moins neuf missiles iraniens, que la défense aérienne israélienne n’a pas réussi à intercepter, ont frappé deux des bases aériennes du régime israélien et causé des dommages. Cinq missiles balistiques ont touché la base aérienne de Nevatim, endommageant un avion de transport C-130. Le responsable a également déclaré que quatre autres missiles balistiques ont touché la base aérienne de Negev.

Cette opération a été qualifiée de la plus grande attaque de drones au monde, la plus grande attaque de missiles de l’histoire de l’Iran et l’attaque la plus sans précédent de son genre.

Selon des sources d’information, certains pays tels que les États-Unis, l’Angleterre et la Jordanie ont aidé à suivre les drones iraniens jusqu’en Israël ; cependant, selon les rapports, certains missiles ont touché les bases aériennes de Ramon et Nevatim en Palestine occupée. Selon les autorités iraniennes, les drones qui ont été déployés ont atteint 100% de leurs objectifs, car aucun d’entre eux n’a été abattu et ils étaient simplement là pour perturber les systèmes de défense israéliens afin de permettre aux missiles d’atteindre leurs cibles.

Raison de l’attaque de l’Iran contre Israël

L’attaque israélienne contre le Consulat iranien à Damas (1er avril 2024) qui a conduit à une riposte de l’Iran contre Israël.

Les opérations militaires de l’Iran contre Israël en réponse à l’attaque israélienne le 1er avril 2024 contre le Consulat de la République islamique d’Iran à Damas ont été menées. Le chef d’état-major des forces armées iraniennes a clairement désigné le passage par Israël des lignes rouges de l’Iran et l’attaque du Consulat iranien à Damas comme raison de cette opération. Lors de l’attaque israélienne contre le bâtiment consulaire iranien, sept membres des Gardiens de la révolution islamique, dont Mohammad Reza Zahedi, l’un des hauts commandants de la Force Qods, ont été tombés en martyre.

La représentation de l’Iran aux Nations Unies a considéré les opérations militaires de l’Iran comme étant légitimes en vertu de l’article 51 de la Charte des Nations Unies et du droit à la légitime défense. Il a été mentionné que l’attaque de l’Iran contre Israël était une réponse à l’échec des démarches diplomatiques et du Conseil de sécurité des Nations Unies pour condamner une attaque contre l’ambassade d’Iran à Damas et empêcher sa répétition.

Nomination : Promesse honnête

Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique a qualifié cette opération de Promesse honnête dans une déclaration, la considérant comme une partie de la punition d’Israël approuvée par le Conseil suprême de sécurité nationale d’Iran et menée sous la supervision du quartier général des forces armées du pays. Il a également mentionné la participation de l’armée et le soutien du ministère de la Défense de la République islamique d’Iran dans cette opération. Auparavant, l’Ayatollah Khamenei, le guide suprême de la République islamique d’Iran, avait parlé de punir le régime israélien et de donner une réponse regrettable à celui-ci.

Réactions

Au même moment que les opérations du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, des groupes de personnes dans différentes villes d’Iran telles que Téhéran, Ispahan et Kerman, ainsi qu’au Liban et en Irak, sont descendus dans les rues pour célébrer. De plus, le 15 avril des rassemblements spontanés en soutien à cette action ont eu lieu dans certaines villes d’Iran et dans certains autres pays. De plus, les hashtags « punir l'agresseur » et « jour de la vengeance » sont devenus tendance sur certains réseaux sociaux.

Diverses personnalités religieuses et politiques ont réagi à cette opération, y compris l’ayatollah Makârim Shîrâzî, l’un des plus hauts savants chiites, qui l’a qualifiée de source de satisfaction et de fierté pour les musulmans. L’ayatollah Nûrî Hamidânî a également soutenu cette opération dans un message. Ridâ Ramizânîi, le secrétaire général de l’Assemblée mondiale Ahl-ul-Bayt (a), a également réagi à cette opération en la qualifiant d’une grande défaite pour le régime sioniste. De plus, sur la page attribuée à Ahmad bin Hamad Al Khalili, le grand mufti du Royaume d’Oman, sur le réseau social X, cette action de l’Iran a été décrite comme véritablement réjouissante.

Les États-Unis et certains pays européens tels que l’Angleterre et l’Allemagne ont condamné l’opération “Promesse Fidèle” en soutien à Israël.

Le Secrétaire général des Nations Unies, la Russie, la Chine et certains pays arabes ont également appelé à la retenue de la part de l’Iran et d’Israël.

Conséquences

L’affirmation de l’Iran en tant que puissance missile et drone dans la région et dans le monde, ainsi que sa capacité à répondre à toute menace, ont été considérées comme ayant des implications et des conséquences. Certains experts militaires estiment que malgré les systèmes de défense aérienne israéliens tels que le Dôme de fer, le Faucon de David et le Peguane 3, le déploiement des missiles et drones iraniens sur les terres occupées de Palestine démontre la capacité de l’Iran et est jugé très important du point de vue militaire, qualifiant cela comme un revers pour le régime sioniste. De plus, ces actions sont considérées comme franchissant les lignes rouges des sionistes. Hussiyn ‘Alâ’î, le premier commandant de la marine du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, a déclaré que l’attaque de l’Iran contre Israël, annoncée officiellement et sans surprise, a renforcé la dissuasion de l’Iran.

Après l’attaque par drone et missile de l’Iran contre Israël, certains responsables israéliens ont promis une réponse dure et regrettable ; cette promesse n’a pas été réalisée avec le soutien et l’accompagnement des États-Unis, le plus grand allié d’Israël. Joe Biden, le président des États-Unis, a mis en garde Netanyahu, le premier ministre d’Israël, contre une réponse à l’attaque de l’Iran et a déclaré que si Israël répondait, il ne devrait pas s’attendre à être soutenu par les États-Unis. Le journal The Guardian a rapporté dans un article du ministre précédent de la Défense israélien que la réponse directe d’Israël à l’Iran n’est pas certaine et que Netanyahu n’a pas encore pris de décision officielle à ce sujet. Selon un rapport du chercheur Raz Zimmit de l’Institut des études sur la sécurité nationale d’Israël, Israël est confronté à trois problèmes en réponse à l’Iran : la réaction sévère de l’Iran à toute réponse d’Israël, le manque de soutien des États-Unis et l’implication d’Israël dans la guerre avec Gaza.

D’après un rapport d’Al Jazeera citant le journal Yedioth Ahronoth, le régime sioniste d’Israël aurait dépensé entre 1,08 et 1,35 milliard de dollars pour contrer les drones et les missiles iraniens lors de cette opération. L’Iran aurait contribué à hauteur d’environ 10% de ce montant. Selon l’agence de presse TRT (le site officiel de la radio-télévision publique turque), les 1,35 milliard de dollars auraient été uniquement consacrés aux coûts liés à la lutte contre les drones, sans inclure les frais de vol des dizaines d’avions ni les dommages causés par les frappes de missiles.

D’après une analyse publiée par le journal anglais The Guardian, la Jordanie est confrontée à une situation délicate en raison de sa coopération avec Israël dans le suivi des drones iraniens, ce qui a suscité la colère du public à l’intérieur du pays et dans la région.

Voir aussi

• Déluge d'al-Aqsa