Israël

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Israël (en hébreu : יִשְׂרָאֵל) ou le régime sioniste ou l’entité sioniste (en hébreu : הישות הציונית) proclama son existence en 1948, basé sur l'idée du sionisme, par l'occupation des territoires palestiniens. Les musulmans considèrent Israël comme un régime artificiel et l'ennemi principal de l’islam. Les Marja‘ chiites (Références religieuses) déclarèrent illicite (haram) toute transaction et relation avec Israël, et appelèrent à l'expulsion de ce régime de la Palestine.

Certains des centres et lieux de pèlerinage chiites en Israël sont : Maqâm de Ra’s al-Husayn à Ashkelon, Maqâm de l'Imam Ali (a) sur la route de Bayt al-Maqdis à Jaffa, le tombeau attribué à Fatima, la fille de l'Imam al-Husayn (a), et un autre tombeau attribué à Sukayna, la fille de l'Imam al-Husayn (a).

Dans certaines universités israéliennes, il existe des études islamiques et chiites. Les universités de Jérusalem, Haïfa, Tel Aviv et Bar-Ilan sont citées comme les centres les plus importants pour les études islamiques en Israël.

De nombreux pays islamiques tels que l'Indonésie, le Pakistan, la Syrie, l'Irak, la Malaisie, l'Arabie Saoudite, le Yémen et l'Iran (après la révolution 1979) ne reconnaissent pas le régime sioniste et n'entretiennent pas de relations politiques ou commerciales avec lui.

La création d'Israël et l'occupation de la Palestine eurent des conséquences telles que le massacre et le déplacement de nombreux Palestiniens, la formation d'un axe de résistance et de soulèvements populaires en Palestine et dans les régions avoisinantes, ainsi que des protestations mondiales. Selon les rapports, jusqu'en 2023, moins de 15% de la Palestine (incluant la bande de Gaza et des parties éparses de la Cisjordanie) reste sous le contrôle des Palestiniens.

Les sionistes avancèrent quelques raisons pour la création d'Israël en Palestine, y compris que les juifs sont le peuple élu et que la Palestine est la terre promise aux Juifs. Par conséquent, l'expulsion des Arabes palestiniens est un droit des Juifs et des sionistes. L'Holocauste et le slogan « une terre sans peuple pour un peuple sans terre » font partie de leurs autres excuses.

Fatwa des savants chiites contre Israël.

Opposition des savants chiites au régime sioniste

Les savants chiites furent toujours opposés à l'établissement d'Israël et condamnèrent ses crimes. Du point de vue de certains Marja‘ (Références religieuses), tels que les Ayatollahs Sayyid Muhammad Hâdî Mîlânî,[1] l'imam Khomeini[2] et Muhammad Fâdil Lankarânî,[3] toute transaction avec Israël et la consommation de produits israéliens sont interdites (haram). Un autre groupe, comprenant les Ayatollahs Sayyid Muhsin al-Hakîm, Sayyid Abu al-Qâsim Khû’î, Ayatollah Burûjirdî, ‘Allâma Sharaf ad-Dîn et Sayyid Abu al-Qâsim Kâshânî[4] ainsi que l'imam Khomeini,[5] tout en condamnant les crimes du régime sioniste, appelèrent à l'expulsion de ce régime de Palestine. L’Ayatollah cheikh Abd al-Karîm Zanjânî, un juriste chiite du 14e siècle de l'hégire, émit une fatwa pour le djihad contre Israël après la déclaration de l'existence de l'État d'Israël et la guerre israélo-arabe en 1948.[6]

L'imam Khomeini décrivit Israël comme l'ennemi principal de l'islam, du Coran et du Prophète Muhammad (s), qui n'hésite devant aucun crime dans le pillage des pays islamiques.[7] Selon l’Ayatollah Mutahharî, l’entité sioniste est l'ennemi le plus acharné et le plus dangereux des musulmans.[8]

L’imam Khomeini :

Je considère le soutien au plan d'indépendance d'Israël et sa reconnaissance comme une catastrophe pour les musulmans et une explosion pour les gouvernements islamiques, et je considère l'opposition à cela comme l'un des grands devoirs de l'islam.

L'Ayatollah imam Mûsâ Sadr considère le régime israélien comme le symbole parfait de l'exclusivité, de l'oppression, de l'occupation et de la cruauté.[9] L'Ayatollah Khamenei décrit également le régime sioniste comme usurpateur et criminel,[10] faux,[11] tueur d'enfants et bourreau,[12] fictif[13] et l'ennemi le plus maléfique de l'islam et de l'humanité.[14]

Relations des pays musulmans avec le régime sioniste

Les relations des pays musulmans avec l’entité sioniste connurent des hauts et des bas. De nombreux pays islamiques tels que l'Indonésie, le Pakistan, la Syrie, l'Irak, l'Afghanistan, l'Algérie, le Bangladesh, le Koweït, le Liban, la Libye, la Malaisie, Oman, le Qatar, la Somalie, l'Arabie Saoudite, la Tunisie, le Yémen et l'Iran (après la révolution 1979) ne reconnaissent pas le régime sioniste.

Cependant, certains dirigeants de pays islamiques normalisèrent leurs relations avec Israël, comme l'Égypte, la Jordanie, Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan et le Maroc.[15] La Turquie est considérée comme le premier pays musulman à avoir établi des relations et une coopération avec l’entité sioniste. La Turquie reconnut Israël en mars 1949 et établit des relations diplomatiques avec lui en 1952.[16]

L'Iran reconnut Israël en mars 1950 et établit des relations politiques avec lui.[17] Deux ans plus tard, avec l'arrivée au pouvoir de Mohammad Mossadegh, le gouvernement d’Iran rompit officiellement ses relations avec Israël.[18] Sous le gouvernement de Mohammad Reza Pahlavi, les relations entre l'Iran et Israël reprirent, et en septembre 1967, l'ambassade d'Israël commença officiellement à fonctionner en Iran jusqu'à la victoire de la révolution islamique iranienne.[19] Avec la victoire de la révolution islamique d’Iran le 11 février 1979, les relations de l'Iran avec Israël furent rompues et l'ambassade d'Israël fut transformée en ambassade de Palestine.[20]

Études islamiques et chiites en Israël

Le chiisme et l'Iran sont parmi les sujets de recherche dans les universités israéliennes.[21] Conformément aux dires de certains chercheurs, Israël consacra un volume considérable de ses activités de recherche à l'islam, aux sectes islamiques, aux musulmans et aux sociétés islamiques, en mobilisant de nombreux centres scientifiques et personnalités éminentes du monde.[22]

Selon le rapport du livre « Études chiites et chercheurs anglophones sur le chiisme », l'Université hébraïque de Jérusalem, l'une des principales universités d'Israël située à Bayt al-Maqdis, dispose d'une chaire spécialisée en études chiites.[23] L'Université de Tel Aviv, la plus grande université d'Israël, est également réputée avoir un département d'études islamiques et chiites.[24]

Les livres « Belief and Law in Imami Shi'ism » (la croyance et le fiqh dans le chiisme imamite), écrit par Etan Kohlberg,[Note 1][25] et « Twelver shiism as seen though the hadith tradition » (le chiisme imamite à travers sa tradition hadith), écrit par Joseph Eliash,[Note 2][26] en anglais, ainsi que « Theologie, Philosophie und Mystik im zwölferschiitischen Islam » (le théologie, le philosophie et le mystique dans le chiisme duodécimain) en allmand, de Sabine Schmidtke,[Note 3] qui reçut le prix mondial du livre de l'année de la République islamique d'Iran en 2002,[27] sont parmi les œuvres importantes des chercheurs israéliens sur le chiisme.

Situation des chiites et des lieux saints chiites dans la Palestine occupée

Il n'existe pas de statistiques précises sur le nombre de chiites vivant dans les territoires occupés par Israël. Le Centre des statistiques d’al-Qods occupé déclara qu'en 2007, il y avait 600 chiites officiels. Cependant, ce chiffre n'est pas considéré comme précis car beaucoup de chiites cachent leur croyance par peur d'être identifiés par les services de sécurité israéliens. Le site du Canal Sept du Yémen déclara que le nombre de chiites la même année était de 6 000. Ce chiffre fut même rapporté jusqu'à 10 000 personnes.[28]

Il est dit que depuis la déclaration d'existence d'Israël, des chiites y vivent et des groupes chiites comme « Les Enfants d'Abd al-Râfi‘ » et « Les Vrais Chiites » sont actifs de manière clandestine.[29] En 2022, le nombre de musulmans vivant dans les territoires occupés (Israël) fut déclaré à 1 million 728 mille personnes.[30]

Lieux attribués aux Ahl al-Bayt (a) dans les territoires occupés

Le lieu de pèlerinage de Ra’s al-Husayn à Ashkelon, Palestine.

Parmi les centres chiites situés dans la Palestine occupée, il y a le mausolée de Ra’s al-Husayn (a) à Ashkelon, que certains chercheurs considérèrent comme le plus important et le plus célèbre lieu de pèlerinage attribué à Ahl al-Bayt (a) en Palestine.[31] La raison de la renommée et de l'importance de ce lieu est que, selon une version, la bénie tête de l'Imam al-Husayn (a) y est enterrée.[32] D’après certains rapports, la bénie tête de l'Imam (a) fut transférée au Caire dans la seconde moitié du 6e siècle de l'hégire ; cependant, le mausolée de Ra’s al-Husayn à Ashkelon est resté un lieu de respect et de pèlerinage pour les gens.[33]

De nombreux lieux sont également attribués au Prince des croyants Ali (a) ; parmi eux, le mausolée et le lieu de pèlerinage de l'Imam Ali (a) sur la route de Bayt al-Maqdis à Jaffa (Tel Aviv) qui fut détruit, le mausolée de l'Imam Ali (a) dans les villes de Naplouse, d'Acre et de Lod.[34] Dans la ville d'Hébron, il y a un mausolée attribué à Fatima, la fille de l'Imam al-Husayn (a), et dans la ville de Tibériade, il y a un autre mausolée attribué à Sukayna, la fille de l'Imam al-Husayn (s).[35]

Occupation de la Palestine et déclaration officielle de l'existence d'Israël

Le 14 mai 1948, avec la fin du mandat britannique sur la Palestine,[36] David Ben Gourion, le père et l’architecte de l’entité sioniste,[37] annonça l'indépendance et la création de l'État juif d'Israël dans la salle des réunions de la ville de Tel Aviv.[38] À partir de ce moment, l'occupation officielle de la Palestine commença.[39]

Processus d'occupation de la Palestine par Israël de 1917 à 2020. Couleur blanche : zones occupées.

Un jour après la déclaration d'existence d'Israël, les armées de cinq pays arabes (Égypte, Liban, Syrie, Jordanie et Irak)[40] entrèrent en guerre contre Israël pour soutenir la Palestine.[41] Après cette guerre, les zones occupées ont atteignirent 78%.[42]

Selon les rapports, jusqu'en 2023, moins de 15% du territoire palestinien (comprenant la bande de Gaza et des parties dispersées de la Cisjordanie) reste sous le contrôle des Palestiniens, et les autres zones furent occupées par le régime sioniste.[43]

Le jour de la déclaration d'existence d'Israël est connu parmi les Palestiniens comme la journée de la Nakba (Commémoration de la Catastrophe), et ils condamnent ce jour chaque année et organisent des manifestations contre cette occasion.[44] En raison de l'occupation d’al-Qods et de la Palestine, Israël est reconnu comme le régime occupant al-Qods ou le régime usurpateur d'Israël.[45]

Exode forcé du peuple palestinien de leurs maisons en 1948.
Déclaration de l'existence d'Israël le 14 mai 1948 par Ben Gourion dans la salle des réunions de Tel Aviv.

Conséquences de la déclaration d'existence d'Israël

La déclaration officielle de l'existence d'Israël et l'occupation de la Palestine eurent des conséquences en Palestine et dans le monde musulman, dont certaines sont :

Massacre et dépaysement du peuple palestinien : selon un rapport du Centre d'Information Palestinien, à la suite de l'occupation de la Palestine de 1948 à 2023, plus de 100 000 Palestiniens furent tués.[46] Ce centre, citant l'agence UNRWA, annonça que le nombre de déplacés palestiniens jusqu'en 2020 s'élevait à 6,4 millions de personnes.[47]

Formation de l'axe de la résistance et des soulèvements populaires : après l'occupation de la Palestine et des régions avoisinantes, divers mouvements et organisations furent formés pour faire face à Israël, tels que le mouvement Fatah en 1959, l'Organisation de Libération de la Palestine en 1964, le Jihad Islamique en 1979, et le mouvement Hamas en 1987 en Palestine, ainsi que le mouvement Amal en 1975 et le Hezbollah libanais en 1982 au Liban.

Le peuple palestinien se souleva à plusieurs reprises contre Israël au cours de l'occupation de leur terre. Trois Intifadas eurent également lieu en Palestine : la première Intifada (Intifada de la pierre) en 1987, la deuxième Intifada (Intifada d'al-Aqsa) en septembre 2000, et la troisième Intifada (Intifada d’al-Qods) le 1er octobre 2015.

Objectifs de la création d'Israël

Fouilles à l'extrémité de l'esplanade de la cour d’al-Burâq, un exemple des excavations du régime sioniste sous al-Qods et la mosquée d’al-Aqsa pour découvrir et reconstruire le Temple de Salomon.

L'établissement d'un grand pays (le Grand Israël) avec une identité juive et une superpuissance régionale dominante au Moyen-Orient est cité comme le premier et le plus important objectif du régime israélien.[48] Roger Garaudy, l’écrivain et l’homme politique français converti au chiisme, croit que l'objectif fondamental des sionistes est l'immigration de tous les Juifs vers la « Terre Promise »[49] et la création d'un État juif en Palestine.[50] Selon l'imam Khomeini, le but de la création d'Israël en Palestine était la domination sur le monde musulman et la colonisation des terres islamiques.[51]

Raisons des sionistes pour la création d'Israël

Ayatollah Murtidâ Mutahharî :

Les sionistes prétendent qu'il y a trois mille ans, deux d'entre nous [David et Salomon] y ont régné temporairement ... Durant toute cette période de deux ou trois mille ans, à quel moment la terre de Palestine a-t-elle appartenu aux juifs ? ... Elle ne leur appartenait pas avant l'islam, ni après l'islam. Le jour où les musulmans ont conquis la Palestine, elle était sous le contrôle des chrétiens, pas des juifs. Et en fait, lorsque les chrétiens ont fait la paix avec les musulmans, l'une des clauses qu'ils ont incluses dans le traité de paix était que vous ne laissiez pas les juifs s'installer ici. Comment se fait-il que soudainement elle ait pris le nom de patrie juive ? »

Les sionistes citèrent des raisons et des excuses pour l'occupation de la Palestine et la création de l'État d'Israël là-bas, qui sont également connues sous le nom de mythes ou légendes d'Israël.[52] Ces raisons ont à la fois des aspects religieux et non religieux :

L'une de leurs raisons religieuses est que la Palestine est la « Terre Promise »[53] dont il est question dans le Livre de la Genèse où il est dit que cette terre fut donnée à la descendance d'Abraham.[54] Pour les sionistes, expulser les autres d'une terre qui fut promise à un groupe spécifique n'est pas seulement un droit, mais un devoir.[55]

L'Holocauste est l'une des raisons non religieuses des sionistes, et ils le considèrent comme la preuve et la raison principale de la création d'Israël[56] ; à tel point qu'il est dit que la création de l'État d'Israël était la réponse de Dieu au grand sacrifice.[57] Ils croient que lors de cet événement, six millions de juifs furent tués par Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale.[58] Cet événement conduisit les sionistes à crier à la victimisation et à demander des réparations à la communauté internationale. Les Européens, sous prétexte de compenser cette perte, envisagèrent la création d'un État indépendant pour eux.[59] Cependant, les critiques et les chercheurs rejettent cette affirmation des sionistes et les chiffres relatifs à leurs morts.[60]

Guerres, massacres et attentats

Israël attaqua à plusieurs reprises le peuple palestinien, le Liban et les pays musulmans de la région, déclenchant des guerres qui entraînèrent la mort d'un grand nombre de civils et causé de nombreuses destructions.[61]

Zones résidentielles détruites par Israël lors de la guerre de 33 jours (Banlieue sud de Beyrouth, 2006)

Israël attaqua également à plusieurs reprises le peuple de la bande de Gaza ; notamment la guerre de 22 jours en 2008, la guerre de 8 jours en 2012, et la guerre de 51 jours en 2014.[62] En octobre 2023, Israël attaqua également la bande de Gaza, tuant plus de 36 000 Palestiniens et blessant plus de 79 000 personnes au 235e jour de l’attaque.[63]

Ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la République islamique d'Iran, lors de la Journée mondiale d’al-Qods :

Parmi les crimes contre l'humanité des temps récents, aucun crime n'existe à cette échelle et avec cette intensité. L'usurpation d'un pays et l'expulsion définitive de son peuple de ses foyers et de sa terre ancestrale, et ce, par les formes les plus atroces de meurtre et de crime, la destruction des cultures et de la descendance, et des dizaines d'années de continuation de cette injustice historique, constituent véritablement un nouveau record de bestialité et de diabolisme humain.[64]

Massacres collectifs

Article connexe : Liste des massacres d'Israël.

Au cours de l'occupation de la Palestine, Israël perpétra de nombreux massacres en Palestine et dans les régions environnantes. Certaines agences de presse énumérèrent jusqu'à 120 cas.[65] Selon un rapport du Centre d'Information Palestinien, de 1948 à 2023, plus de 100 000 Palestiniens furent tués par les sionistes.[66] Les crimes d'Israël contre le peuple palestinien et le massacre de civils et d'enfants par le régime sioniste sint qualifiés de génocide.[67]

Assassinats

D’après les statistiques des agences de presse, les sionistes israéliens commirent plus de 2 700 assassinats au cours de leur existence.[68] Le journal irlandais de langue anglaise The Independent, dans un rapport intitulé « Les tueurs les plus mortels du monde », qualifia l'agence de renseignement israélienne (Mossad) de « machine à tuer impitoyable d'Israël ».[69] Les assassinats de ce régime ne se limitaient pas à la Palestine et aux dirigeants et activistes militaires de la résistance ; ils assassinèrent également de nombreux dirigeants politiques et scientifiques à travers le monde.[70] Parmi les personnes assassinées figurent : Sayyid Abbas Moussawi, le deuxième secrétaire du Hezbollah libanais ; Imad Mughniyeh, l'un des commandants du Hezbollah ; Ragheb Harb, le religieux chiite connu comme le Cheikh des Martyrs de la résistance libanaise ; Samir Qantar, le membre de l'Organisation de libération de la Palestine ; Fathi Shiqaqi, le fondateur du Jihad islamique ; Cheikh Ahmed Yassin, l'un des dirigeants du Hamas.[71] Selon des documents et des rapports, Mossad fut également impliquée dans l'assassinat de scientifiques nucléaires iraniens tels que Ali-Mohammadi, Shahriari, Ahmadi-Roshan, Rezaeinejad et Fakhrizadeh.[72]

Violations des lois et résolutions internationales

Carte d'Israël et des territoires palestiniens occupés

Israël est déclaré détenteur du record mondial dans l'opposition aux résolutions des Nations Unies.[73] Le Conseil de sécurité des Nations Unies adopta plus de 102 résolutions condamnant Israël de 1948 à 2016, et le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies adopta 104 résolutions condamnant Israël de 2006 à 2023.[74] En soutien à Israël, les États-Unis mirent leur veto à trente reprises sur des résolutions des Nations Unies condamnant Israël entre 1972 et 1996.[75]

Parmi les résolutions adoptées condamnant les actions d'Israël, on peut citer :

  • Résolution 3236 du 22 novembre 1974 : cette résolution reconnut le droit à l'autodétermination et à la souveraineté des Palestiniens en Palestine, ainsi que le droit au retour des déplacés dans leurs terres ; cependant, Israël la foula aux pieds.[76]
  • Résolution 2334 du Conseil de sécurité du 23 décembre 2016 : cette résolution fut adoptée pour condamner la construction de colonies israéliennes dans les territoires occupés et la violation flagrante du droit international.[77]
  • Résolution 242 du Conseil de sécurité : dans cette résolution, le 22 novembre 1967, le Conseil de sécurité exigea le retrait des forces du régime sioniste des territoires palestiniens occupés en 1967.[78]
Ayatollah Khamenei, le Guide suprême de la République islamique d'Iran :

Après la fin de ces négociations nucléaires, j'ai entendu les sionistes dans la Palestine occupée dire que pour l'instant, avec ces négociations, ils sont tranquilles au sujet de l'Iran pour 25 ans ... Je réponds ... vous [Israël] ne verrez pas les 25 prochaines années. Si Dieu le veut, jusqu’à 25 prochaines années, par la grâce divine et la miséricorde divine, il n'y aura plus rien appelé régime sioniste dans la région.

Note

  1. L’orientaliste chiite contemporain, le professeur retraité de l'Université hébraïque de Jérusalem à Bayt al-Maqdis
  2. Le chercheur et scientifique juif est né en 1923 à Jérusalem. Il étudia les études islamiques au Middle East Studies Center de l'Université de Californie.
  3. L’écrivain et l’islamologue allemand qui est le professeur d'histoire. Elle a de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire de la pensée islamique et juive.

Références

  1. Pâknîyâ Tabrîzî, « ‘Ulamâyi Shî‘i wa Difâ‘ az Quds Sharîf », p 160, 161
  2. Imâm khumiynî, Sahîfiyi Imâm, vol 2, p 139
  3. Mutashmîpûr, «مروری بر شکل‌گیری رژیم اشغالگر قدس», p 122
  4. Voir : Pâknîyâ Tabrîzî, « ‘Ulamâyi Shî‘i wa Difâ‘ az Quds Sharîf », p 156 - 163
  5. Imâm khumiynî, Sahîfiyi Imâm, vol 2, p 139 et vol 6, p 469
  6. Sarhadî, «علمایی که نسبت به مسئله فلسطین واکنش نشان دادند», Institut de recherche en histoire contemporaine.
  7. Imâm khumiynî, Sahîfiyi Imâm, vol 19, p 28
  8. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 26, p 340
  9. «اسرائیل باطل مطلق است», Site Web de l'Institut de recherche culturelle Imâm Mûsâ Sadr.
  10. «سخنرانی تلویزیونی به مناسبت روز جهانی قدس», Site Web d'informations du Bureau de l'Ayatollah Khamenei pour la préservation et la publication des œuvres.
  11. «بیانات در مراسم گشایش کنفرانس بین‌المللی حمایت از انتفاضه فلسطین», Site Web d'informations du Bureau de l'Ayatollah Khamenei pour la préservation et la publication des œuvres.
  12. «بیانات در دیدار مسئولان نظام و سفرای کشورهای اسلامی», Site Web d'informations du Bureau de l'Ayatollah Khamenei pour la préservation et la publication des œuvres ; «بیانات در دیدار دست‌اندرکاران دومین کنگره ملی شهدای ورزشکار», Site Web d'informations du Bureau de l'Ayatollah Khamenei pour la préservation et la publication des œuvres.
  13. «بیانات در دیدار مسئولان نظام و سفرای کشورهای اسلامی», Site Web d'informations du Bureau de l'Ayatollah Khamenei pour la préservation et la publication des œuvres.
  14. «بیانات در دیدار جمعی از خانواده‌های شهدا و آزادگان», Site Web d'informations du Bureau de l'Ayatollah Khamenei pour la préservation et la publication des œuvres.
  15. Tawfîqî, «کدام کشورها اسرائیل را به رسمیت نمی‌شناسند؟», Agence de presse événementielle 24.
  16. Mu‘ssisiyi Tahqîqât wa Pazhûhishhâyi Sîyâsî - ‘Ilmî Nidâ, Murûrî bar Rawâbit Khârijî Rizhîm Sihyûnîstî, p 337
  17. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 388
  18. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 388
  19. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 389
  20. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 399
  21. Radawî, «مرجعیت‌پژوهی در اسرائیل», Site de Patuwî az Jâmi‘iyi Irânî.
  22. Mahmûdî, Islâm Pazhûhî dar Isrâ’îl, p 302
  23. Husiynî, Shî‘i Pazhûhî wa Shî‘i Pazhûhân Ingilîsî Zabân, p 49
  24. «مطالعات اسلام‌شناسی و شیعه‌شناسی در دانشگاه تل آویو», Web Site d'informations Hawza.
  25. Husiynî, Shî‘i Pazhûhî wa Shî‘i Pazhûhân Ingilîsî Zabân, p 49 ; Mahmûdî, Islâm Pazhûhî dar Isrâ’îl, p 118
  26. Mahmûdî, Islâm Pazhûhî dar Isrâ’îl, p 306 et 233
  27. Mahmûdî, Islâm Pazhûhî dar Isrâ’îl, p 217 et 218
  28. Mu‘taz, «شیعه در اسرائیل», journal bihebdomadaire Pigâh Hawza.
  29. Mu‘taz, «شیعه در اسرائیل», journal bihebdomadaire Pigâh Hawza.
  30. jewish virtual library. ,«Vital Statistics: Latest Population Statistics for Israel»
  31. Khâmiyâr, « Mazârât Ahl Biyt Payâmbar (s) dar Urdun wa Filistîn Ishghâlî », p 183
  32. Khâmiyâr, « Mazârât Ahl Biyt Payâmbar (s) dar Urdun wa Filistîn Ishghâlî », p 183
  33. Khâmiyâr, « Mazârât Ahl Biyt Payâmbar (s) dar Urdun wa Filistîn Ishghâlî », p 184
  34. Voir : Khâmiyâr, « Mazârât Ahl Biyt Payâmbar (s) dar Urdun wa Filistîn Ishghâlî », p 182 et 183 ; «از آثار اسلامی و زیارتی اهل‌بیت(ع) در فلسطین چه می‌دانیم؟», Agence de presse Radawî.
  35. Khâmiyâr, « Mazârât Ahl Biyt Payâmbar (s) dar Urdun wa Filistîn Ishghâlî », p 185 et 186
  36. Kaffâsh et les autres, Dâ’irat al-Ma‘ârif Musawwar Târîkh Filistîn, p 186 ; ,Sicherman and others «Israel», The Encyclopaedia Britannica.
  37. Muhtadî, Dânishnâmiyi Jahân Islâm, « Bin Gûrîyun, Diywîd », p 356
  38. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 261 ; Kaffâsh et les autres, Dâ’irat al-Ma‘ârif Musawwar Târîkh Filistîn, p 186
  39. «روز نکبت و جنایات صهیونیست‌ها از سال ۱۹۴۸ تا به الان», Agence de presse Fârs.
  40. Safâtâj, Mâjarâyi Filistîn wa Isrâ’îl, p 199 ; Kaffâsh et les autres, Dâ’irat al-Ma‘ârif Musawwar Târîkh Filistîn, p 187
  41. Nakba Day: What happened in Palestine in 1948?», Al Jazeera Media Network.
  42. Kaffâsh et les autres, Dâ’irat al-Ma‘ârif Musawwar Târîkh Filistîn, p 201 ; Safâtâj, Mâjarâyi Filistîn wa Isrâ’îl, p 202 ; Nakba Day: What happened in Palestine in 1948?», Al Jazeera Media Network.
  43. «نقشه فلسطین و مساحت غزه», Réseau Al-Alam ; «۷۵ سال از فاجعه نکبت (اشغال فلسطین) گذشت», Centre d'information palestinien.
  44. Ashly and Hefawi, «Nakba: ‘It remains bitter and continues to burn’», Al Jazeera Media Network ; «تظاهرات مردم فلسطین به مناسبت روز نکبت», Agence de presse d'Anatolie.
  45. Voir px : Imâm khumiynî, Sahîfiyi Imâm, vol 15, p 151, 154, 160, 162 et vol 16, p 399 ; Muhtashamîpûr, « Murûrî bar Shiklgîrî Rizhîm Ishghâlgar Quds », p 100, 116, 122
  46. «۷۵ سال از فاجعه نکبت (اشغال فلسطین) گذشت», Centre d'Information Palestinien.
  47. «۷۵ سال از فاجعه نکبت (اشغال فلسطین) گذشت», Centre d'Information Palestinien.
  48. Voir : Safâtâj, Mâjarâyi Filistîn wa Isrâ’îl, p 164 ; Imâm khumiynî, Sahîfiyi Imâm, vol 21, p 398 ; «رؤیای صهیونیست‌ها در تأسیس اسرائیل بزرگ چگونه بر باد رفت؟», Agence de presse Fârs
  49. Gârûdî, Muhâkimiyi Sihyûnîzm Isrâ’îl, p 41
  50. Gârûdî, Muhâkimiyi Sihyûnîzm Isrâ’îl, p 66 ; Gârûdî, Târîkh Yik Irtidâd, p 75, 76, 82
  51. Imâm khumiynî, Sahîfiyi Imâm, vol 3, p 2
  52. Voir : Gârûdî, Târîkh Yik Irtidâd, p 13 - 17, 33, 35 et 47 - 50 ; Pâpih, Îdiyi Isrâ’îl, p 152
  53. Fîrûz Âbâdî, Kashf al-Asrâr Sihyûnîsm, p 25 ; Sajjâdî, Piydâyish wa Tadâwum Sihyûnîsm, p 45
  54. Gârûdî, Târîkh Yik Irtidâd, p 37, 38, 187
  55. Gârûdî, Muhâkimiyi Sihyûnîzm Isrâ’îl, p 41
  56. Gârûdî, Muhâkimiyi Sihyûnîzm Isrâ’îl, p 76
  57. Gârûdî, Târîkh Yik Irtidâd, p 171
  58. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 297
  59. Fîrûz Âbâdî, Kashf al-Asrâr Sihyûnîsm, p 25
  60. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 297 et 298
  61. Voir : از عملیات سلامت الجلیل و شکل‌گیری حزب‌الله تا خوشه‌های خشم», Agence de presse Tasnim ; «پرونده سنگین جنایت‌های ارتش اسرائیل», Agence de presse Mihr.
  62. Voir px : «پرونده سنگین جنایت‌های ارتش اسرائیل», Agence de presse Mehr ; «ده‌ها جنایت از بزرگ‌ترین جانی جهان» ; Agence de presse du Mashriq.
  63. «الاحتلال يواصل تصعيده بالضفة ويعتقل عددا من الفلسطينيين» ; Agence de presse Al Jazeera.
  64. «سخنرانی تلویزیونی به مناسبت روز جهانی قدس», Site Web d'informations du Bureau de l'Ayatollah Khamenei pour la préservation et la publication des œuvres.
  65. Voir : «ده‌ها جنایت از بزرگ‌ترین جانی جهان», Agence de presse du Mashriq.
  66. «۷۵ سال از فاجعه نکبت (اشغال فلسطین) گذشت», Centre d'Information Palestinien.
  67. Voir px : «نمایندگان پارلمان اروپا حملات اسرائیل علیه غزه را نسل‌کشی دانستند», Agence de presse Anatolie ; Ayyash, «A genocide is under way in Palestine», Al Jazeera Media Network.
  68. «مهمترین ترورهای انجام شده توسط اسرائیل در سراسر جهان», Web Site de nouvelles Jamaran ; «بیش از ۲۷۰۰ ترور هدفمند میراث شوم اسرائیل», Agence de presse de la République islamique.
  69. «The world's deadliest assassins», Irish independent.
  70. «نگاهی بر جنایات رژیم صهیونیستی در ۸۶ سال گذشته», Agence de presse Fars.
  71. Suwaydân, Dâ’irat al-Mâ‘ârif Musawwar Târîkh Yahûdîyyat wa Sihyûnîsm, p 346 et 347 ; «بیش از ۲۷۰۰ ترور هدفمند میراث شوم اسرائیل», Agence de presse de la République islamique.
  72. Voir px : «Israel teams with terror group to kill Iran's nuclear scientists, U.S. officials tell NBC News», NBC news؛ «The world's deadliest assassins», Irish independent؛ «نقش آمریکا در عملیات تروریستی در ایران بعد از پیروزی انقلاب اسلامی», Centre de documentation sur la révolution islamique.
  73. Tchâmskî, Muthallath Sarniwisht Sâz, p 122
  74. Voir : «نگاهی به جنایات رژیم صهیونیستی در ۸۶ سال گذشته», Agence de presse Fars.
  75. Gârûdî, Târîkh Yik Irtidâd, p 14
  76. «اسرائیل و نقض قطعنامه‌های بین‌المللی درباره بازگشت آوارگان فلسطینی», Agence de presse Mihr.
  77. «قطعنامه ۲۲۳۱ و دیگر قطعنامه‌های شورای امنیت که دولت ترامپ نقض کرد», Site Web de la communauté d'actualités Analyz Alif.
  78. Dihqânî, « Qat’nâmiyi Taqsîm Filistîn Mabnâyi Râh Hall Du Dawlat wa Milâkî barâyi Râh Hall Hami Pursî », p 1029