Temple du feu Âdhar Faranbagh

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Temple de feu d'Âdhar Faranbagh (en persan : آتَشکَدهٔ آذَرفَرَنبَغ) également connu sous le nom du Temple de feu de Faranbagh (en persan : آتَشگاهِ فَرَنبَغ) était un temple de feu dans la région de la Perse antique et de la province actuelle de Fars en Iran, qui, selon les récits islamiques, s'est éteint la nuit de la naissance du Prophète de l'islam (s). L'extinction de ce temple du feu est considérée comme l'un des Irhâsât de la part du Prophète Muhammad (s). Irhâsât sont des événements extraordinaires qui se produisent simultanément avec la naissance ou l'enfance et avant la mission prophétique du Prophète de l'Islam (s).

Le temple du feu d'Âdhar Farnbagh était situé dans le village de Karian et aujourd'hui il n'en reste pas grand-chose.

Temple de Fue d'Âdhar Faranbagh

Irhâs

Les théologiens musulmans appellent les événements extraordinaires qui se produisent simultanément avec la naissance ou l'enfance et avant la mission prophétique comme Irhâs.[1] Selon eux, les Irhâs se produisent pour préparer les gens à accepter la revendication de prophétie des prophètes (a).[2]

Les Irhâs de ce type incluent également l'extinction du temple de feu en Fars, la chute de quatorze colonnes de Iwân Kasrâ,[3] et la chute des idoles dans la Mosquée al-Harâm de La Mecque, qui se sont toutes produites simultanément avec la naissance du Prophète de l'islam (s).[4]

Lieu

Le temple de feu d'Âshar Faranbagh était l'un des temples de feu zoroastriens de la province de Fars en Iran.[5] Ce temple était situé dans le village de Kârîyân,[6] bien que certains suggèrent qu'il était initialement situé près de Darabgerd et a été déplacé à Karîyân à la fin de la période sassanide ou après celle-ci.[7] Il est également appelé le temple de feu de Faranbagh.[8]


Il est considéré comme l'un des trois célèbres temples de feu pré-islamiques, aux côtés des temples d'Azargoshnasp et Azarbarzinmehr.[9] Selon les récits historiques, les temples de feu zoroastriens étaient présents dans de nombreuses régions de Fars jusqu'au quatrième siècle de l'Hégire lunaire, dont le temple de Pars.[10] Cependant, selon les archéologues, il ne reste plus de vestiges importants du temple aujourd'hui.[11]

Extinction

Selon les sources historiques et les hadiths islamiques, le feu du temple de feu dans la région de Fars s'est éteint la nuit de la naissance du Prophète de l'islam (s), après mille ans.[12] Il est considéré que ce temple de feu était le même que le temple d'Âdhar Faranbagh.[13] Les théologiens musulmans ont présenté cet événement comme un Irhâs du Prophète de l'islam (s).[14]

Doute sur l'authenticité de l'histoire

Il est dit que la validité de l'histoire de l'extinction de ce temple du feu à Pars n'est pas sans problèmes en termes d'histoire et de hadith, car al-Ya'qûbî, apparemment le premier rapporteur de cette histoire, n'a pas fourni de preuve à cet égard. Ibn Sa'd, qui a compilé les Irhâsât du Prophète de l'islam (s), n'a pas mentionné l'extinction de ce temple de feu. De plus, la chaîne de transmission de cette histoire dans les livres de hadith est faible.[15]

Voir aussi

Références

  1. ↑ Ja'farî, Tafsîr Kawthar, vol 3, p 300, 1377 SH
  2. ↑ At-Tahânawî, Mawsû'at Kashshâf Istilâhât, vol 1, p 141, Maktabat Liban
  3. ↑ Fayyâd Lâhîjî, Sarmâyi Îmân Dar Usûl I'tiqâdât, p 94, 1372 SH
  4. ↑ Rasûlî, Târîkh Tahlîlî Islâm, vol 1, p 145, 1371 SH
  5. ↑ Chardin, Journal du voyage du Chevalier Chardin, traduction de Yaghmâ'î, vol 5, p 1831, 1372 SH
  6. ↑ Dast Ghayb, Hâfiz Shinâkht, p 35-36, publication de 'Ilm
  7. ↑ Murtidâ'î et Zabân Âvar, Bâz Nigarî Makân, Nîyâyishgâh Âdhar Faranbagh dar Dawri Sâsânî bar Asâs Tatbîq Manâbi' Maktûb, Sadi Sivvum tâ Haftum hijrî va Shavâhid Bâstân Shinâkhtî, p 175
  8. ↑ Dast Ghayb, Hâfiz Shinâkht, p 35-36, publication de 'Ilm ; Mu'în, Majmû'i Maqâlât Ductur Mu'în, p 322, 1364 SH
  9. ↑ Ashrafzâdi, Râz Khalvatîyân, p 242, 1379 SH ; Mustafavî, Iqlîm Pârs, p 92, 1375 SH
  10. ↑ Chardin, Journal du voyage du Chevalier Chardin, traduction de Yaghmâ'î, vol 5, p 1831, 1372 SH
  11. ↑ Mustafavî, Iqlîm Pârs, p 92, 1375 SH
  12. ↑ Al-Bayhaqî Dalâ'il an-Nubuwwa, vol 1, p 126 et 127, 1405 H ; Ibn Kathîr, al-Bidâya wa an-Nihâya, vol 2, p 268, Dâr al-Fikr ; cheikh as-Sadûq, Amâlî, p 285, 1376 SH ; At-Tabrisî, I'lâm al-Warâ, vol 1, p 56, 1417 H
  13. ↑ Dast Ghayb, Hâfiz Shinâkht, p 35-36, publication de 'Ilm
  14. ↑ Rasûlî Mahallâti, Darshâyî az Târîhk Tahlîlî Islâm, vol 1, p 145-146, 1371 SH
  15. ↑ http://www.islamquest.net/fa/archive/question/fa56024#
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