Traduction du Coran

Traduction du Coran (en arabe : ترجمة القرآن) est le processus de conversion de la langue du Coran vers d'autres langues. Cette question fait partie des questions des sciences coraniques dont le domaine s'étendit aux préceptes de la loi islamique et aux croyances. Certains, en se référant aux événements de l'histoire des premières années de l'islam et aussi à la nécessité de transmettre le message du Coran, jugèrent permise la traduction du Coran et, en revanche, d'autres s'y opposèrent en invoquant des arguments tels que l'aspect miraculeux de l'éloquence du Coran et la supériorité de la langue arabe sur les autres langues.
L’histoire de la traduction du Coran remonte aux événements du début de l'islam, tels que la lettre du Prophète Muhammad (s) aux dirigeants de certains pays contenant des versets du Coran. Parmi les langues européennes, le début de la traduction du Coran par des prêtres chrétiens eut pour but de trouver des erreurs.
La première traduction relativement complète du Coran de l'arabe vers le français fut réalisée par André du Ryer en 1647. Avant cette traduction, il y avait eu des traductions partielles en français, toutes incomplètes et dont certaines étaient des traductions d’autres langues en français. C'est donc la traduction d'André du Ryer qui est considérée comme la première traduction directe du Coran en français.
La traduction littérale, la traduction libre et la traduction exégétique sont parmi les méthodes de traduction du Coran. Les traductions du Coran ont des différences dues à des questions comme les différences d'opinions juridiques, littéraires et théologiques des traducteurs.
Traduction du Coran
La traduction du Coran signifie l'interprétation de son langage dans d'autres langues.[1] La question de la traduction du Coran était toujours l'une des questions les plus discutées parmi les musulmans et, dans la plupart des livres sur les sciences coraniques, un chapitre lui fut consacré.[2] Selon les musulmans, les mots et les significations du Coran furent révélés en langue arabe par Dieu.[3] Certains, considérant le caractère sacré intrinsèque de la langue arabe, la jugèrent digne de porter les significations de la révélation et, en revanche, d'autres imputèrent le caractère métaphorique du Coran aux limites de cette langue.[4] La présentation de questions telles que La question du caractère miraculeux et que le Coran est une création d’Allah étendirent le débat à la question de la traduction du Coran.[5]
Types de traduction
Les chercheurs coraniques présentèrent diverses classifications des traductions du Coran, parmi lesquelles on peut citer la traduction appliquée, exégétique, littérale, sémantique ou libre et versifiée[6] :
- Traduction appliquée : concorde à la fois en qualité (contenu) et en quantité (volume) avec le texte coranique.
- Traduction littérale : signifie le remplacement et la conversion de chaque mot et structure par le mot et la structure les plus similaires dans la langue cible. D’après certains traducteurs, cette traduction sort du cadre de la traduction conventionnelle, et se situe dans le cadre des dictionnaires des mots du Coran.[7]
- Traduction libre ou sémantique : dans ce type de traduction, le traducteur n'intègre que le sens des versets dans la forme de la langue cible et n'est pas tenu de faire correspondre phrase par phrase. Elle est exprimée par Muhammed Hâdî Ma‘rifat comme étant la traduction conceptuelle, et il considère que son objectif est de transférer le sens au lecteur de la meilleure façon possible et avec la meilleure structure linguistique possible.[8]
- Traduction exégétique : mélangée avec explication et commentaire courts.
- Traduction versifiée : dans ce type de traduction, le sens et le contenu des versets du Coran sont présentés sous forme de poèmes.[9]
Traduction du Coran, oui ou non
La traduction du Coran eut des partisans et des opposants. On dit que les objections à la traduction du Coran furent soulevées plus sérieusement sur la base de l'ordre de Mustafa Kemal Atatürk, le président de Turquie dans les années 1923 - 1938, de remplacer la traduction turque du Coran par l'original arabe.[10] Rachid Rida, exégète égyptien, énonça quinze arguments pour prouver que la traduction du Coran n'était pas permise.[11]
Quelques-uns des arguments des partisans et des opposants à la traduction du Coran :
Arguments des partisans de la traduction du Coran
- Envoi de lettres de la part du Prophète Muhammad (s) contenant de certains versets coraniques aux dirigeants de certains pays.[12]
- Traduction d'une partie du Coran par Salman Farsi.[13]
- Croyance de Abd Allah b. Mas‘ûd en la permissibilité de substituer les mots du Coran.[14]
- Traduction du Coran par al-Hasan al-Basrî à ses auditeurs en langue persane.[15]
- Universalité du message coranique et la nécessité de le communiquer à toutes les personnes.[16]
Arguments des opposants à la traduction du Coran
- Impossibilité de transmettre l'aspect miraculeux de l'éloquence du Coran en cas de traduction.[17]
- Préjudice de la traduction, vu la supériorité de la langue arabe sur les autres langues.[18]
- Impossibilité de comprendre la langue du Coran en dehors du cadre de la culture arabe.[19]
- Impossibilité de comprendre la langue du Coran en dehors du cadre de la pensée et de l'esprit arabe.[20]
- Existence de faits, de secrets et de symboles cachés dans la langue arabe du Coran.[21]
- Absence de synonymes pour certains mots et termes du Coran.[22]
Certains croient que la traduction du Coran est acceptable à condition que, outre le sens principal de la phrase, son sens subsidiaire soit également pris en compte ; c'est-à-dire que, par exemple, si une emphase ou une exclusion existe dans une phrase, elle soit également transmise dans la langue cible.[23]
Historique de la traduction du Saint Coran
On fait remonter l’histoire de la traduction du Coran aux premières années de l'islam et à la nécessité de transmettre le message de cette religion aux non arabophones,[24] et cela se manifesta surtout dans trois événements :
- Envoi de lettres contenant des versets du Coran par le Prophète Muhammad (s) à des dirigeants de certains pays.[25]
- Traduction d'une partie du Coran par Salman le Persan.[26]
- Traduction de passages de la sourate Maryam en langue des gens d’Abyssinie (langue éthiosémitique) par Ja‘far b. Abî Talib.[27]
La traduction du Coran dans les langues européennes fut d'abord réalisée par des prêtres et moines chrétiens. Ils traduisirent des passages du Coran dans le but de trouver des erreurs à l'islam dans les discussions théologiques.[28] La première traduction complète en latin du Coran fut compilée au 12e siècle (6e siècle de l’Hégire).[29]
Le Coran fut traduit dans la plupart des langues, parmi lesquelles on peut citer les langues africaines (comme le swahili, le haoussa et le yoruba), les langues du sous-continent indien (comme l'ourdou et le bengali), la langue turque (comme l'azéri et le turc), le français, le chinois et le japonais.[30]
Historique des traductions français du Coran
La toute première traduction française du Coran est l’œuvre d’André du Ryer, consul de France à Alexandrie dans la première moitié du XVIIe siècle. Publiée à Paris en 1647, elle constitue la première traduction complète en une langue européenne. Du Ryer s’était appuyé principalement sur la traduction italienne publiée à Venise par Andrea Arrivabene en 1547. Bien qu’imparfaite, la traduction de Du Ryer marqua un tournant décisif dans l’histoire de la réception du Coran en Europe occidentale.
Plus tard, en dépit de la diffusion des thèses hostiles à l’islam, la nécessité d’une meilleure connaissance de cette religion se fait sentir. C’est dans ce contexte qu’est publiée à Paris en 1783 la seconde traduction française du Coran, due à Claude-Étienne Savary.[31]
Les traductions contemporaines se divisent en deux catégories : celles à destination des musulmans francophones, et celles à destination du grand public. Les traductions les plus répandues sont celles de Denise Masson (1967), considérée comme la référence, de Hamidullah, Boubakeur, Mazigh, Kechrid et Daouda chez les musulmans, et de Kasimirski, Blachère, Grosjean, Berque et Chouraqui chez les non-musulmans. Les traducteurs ont dû relever de nombreux défis : restituer le sens et la beauté du texte, trouver des équivalents aux termes spécifiques, éviter les contresens. Malgré ces difficultés, les traductions françaises ont largement contribué à faire connaître le Coran en Occident.[32]
Traductions du Coran
Le Coran est traduit en plus de 120 traductions françaises. Certaines traductions s'adressent principalement aux lecteurs musulmans, tandis que d'autres adoptent une approche plus laïque.[33]
Parmi ces traductions, la traduction de Dr. G.H. Abolqasemi Fakhri et celle de Christian Bonaud.
Certaines des traductions les plus importantes du Coran sont :
- Traduction par Albert Kazimirski (1844)
- Traduction par André Chouraqui (1990) israélienne
- Traduction par le Cheikh Boureïma Abdou Daouda (1999)
- Traduction par Claude-Étienne Savary (1783)
- Traduction par Denise Masson (1967)
- Traduction par Edouard Montet (1925)
- Traduction par Dr. G.H. Abolqasemi Fakhri (2008) chiite
- Traduction par Hamza Boubakeur (1979)
- Traduction par Jean Grosjean (1979)
- Traduction annotée par Jean-Louis Michon (mort en 2013)
- Nouvelle traduction de Malek Chebel (2009)
- Traduction par Gilles Valois (1990)
- Traduction par Mohammed Chiadmi (2008)
- Traduction par Mohammed El-Moktar Ould Bah (2007)
- Traduction intégrale et notes de Muhammad Hamidullah (1977)
- Traduction Régis Blachère (1966)
- Traduction par Zeinab Abdelaziz (2009)
Facteurs de divergence dans les traductions
Certains chercheurs en sciences coraniques énumérèrent ainsi les facteurs de divergence dans les traductions du Coran :
- Fiqh : la différence de bases de fiqh chiites et sunnites, en particulier dans les versets contenant les préceptes de la loi islamique.
- Langue : la divergence dans le choix de l'équivalent approprié pour le vocabulaire.
- Structures composites : comme les structures liées aux adjectifs, qui n'ont pas la même structure que les langues cibles.
- Phrases et structures : en particulier dans les phrases et structures complexes.
- Laconisme : l'ellipse des lettres, des mots et des phrases en raison de figure de style de l'ellipse dans de nombreux versets.
- Référent du pronom : le manque de clarté du référent du pronom dans certains versets.
- Vision théologique : la divergence dans l'interprétation théologique ; comme la question de la Contrainte divine , de la vision d’Allah et de l'infaillibilité.[34]
Traduction collective du Coran
Au début du 14e siècle de l’Hégire, la question de la traduction du Coran fut soulevée dans les milieux savants égyptiens, en particulier à l'université al-Azhar, à propos de la traduction anglaise de Muhammad Ali Lâhûrî, et se poursuivit pendant cent ans.[35] En 1355 h, Muhammad Mustafâ al-Marâghî, alors chef d'al-Azhar, proposa au Premier ministre égyptien la traduction collective et officielle du Coran en anglais.[36]
En Iran aussi, certains croient qu'il est nécessaire qu'une traduction collective soit réalisée par des chercheurs en sciences coraniques et des savants en sciences religieuses pour les persanophones.[37]
Récitation de la traduction du Coran dans la prière
Les juristes chiites s'accordent à dire que la récitation de la traduction du Coran dans la prière n'est pas permise.[38] Les juristes chaféites, hanbalites et malékites s'accordent aussi sur l'interdiction de cette action[39] ; mais Abû Hanîfa la jugea permise.[40]
Références
- ↑ Kûshâ, « Tarjumiyi Qur’ân », p 425
- ↑ Hâshimî, Sayyid Ahmad, « Tarjumiyi Qur’ân (Mabâhith Nazarî) », p 77
- ↑ Izutsu, Khoda va Ensān dar Qor'an, 1361 Sh, pp. 193–198.
- ↑ Hâshimî, Sayyid Ahmad, « Tarjumiyi Qur’ân (Mabâhith Nazarî) », p 73
- ↑ Voir Baghdâdî, al-Farq Bayn al-Firaq, p 132
- ↑ Ma‘rifat, Tafsîr wa Mufassirân, vol 1, p 144 – 146 ; Kûshâ, « Tarjumiyi Qur’ân », p 425 ; Bîâzâr Shîrâzî, Qur’ân Nâtiq, vol 1, p 229 – 269
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- ↑ Rashîd Ridâ, Tafsîr al-Qur’ân al-Hakîm, vol 9, p 357 – 363
- ↑ Bahâdurzâdih, Tarjumih Padhîrîyi Qur’ân Karîm, p 61
- ↑ Pour ces lettres, voir Ibn Qudâmah, al-Mughnî, vol 1, part 2, p 15 ; Hammîdullâh, Majmu‘at al-Wathâ’iq as-Sîyâsîyya li al-‘Ahd an-Nabawîy wa al-Khilâfat ar-Râshida, p 100, 109, 110, 135, 136, 140
- ↑ Sarakhsî, Kitâb al-Mabsût, vol 1, p 37
- ↑ Voir al-Fakhr ar-Râzî, at-Tafsîr al-Kabîr, vol 1, p 213
- ↑ Muhammadî Malâyirî, Târîkh wa Farhang Îrân dar Dawrân Intiqâl az ‘Asr Sâsânî bi ‘Asr Islâmî, vol 1, p 26 – 27
- ↑ Miybudî, Kashf al-Asrâr wa ‘Uddat al-Abrâr, vol 5, p 226
- ↑ Zaraqâni, Manâhil al-‘Irfân fî ‘Ulûm al-Qur’ân, vol 2, p 40 – 41
- ↑ Pour un exemple, voir Jâhiz, Kitâb al-Hayawân, vol 1, p 75 – 78
- ↑ Ghazâlî, al-Jâmi‘ al-‘Awâm ‘an ‘Ilm al-Kalâm, p 64 – 66
- ↑ ‘Annârah, Hadath al-Ahdâth fi al-Islâm : al-Iqdâm ‘alâ Tarjumiyi al-Qur’ân, p 62 – 65
- ↑ Bahâdurzâdih, Tarjumih Padhîrîyi Qur’ân Karîm, p 61
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- ↑ Shâtibî, al-Muwâfiqât fî Usûl al-Sharî‘a, vol 1, part 2, p 51 – 52
- ↑ Voir Pâkattchî, Tarjumi Shinâsî Qur’ân Karîm, p 17
- ↑ Pour ces lettres, voir Ibn Qudâmah, al-Mughnî, vol 1, part 2, p 15 ; Hammîdullâh, Majmu‘at al-Wathâ’iq as-Sîyâsîyya li al-‘Ahd an-Nabawîy wa al-Khilâfat ar-Râshida, p 100, 109, 110, 135, 136 et 140
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- ↑ Rahmatî, « Tajumiyi Qur’ân (bi Zabânhâyi Dîgar) », p 84
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- ↑ Voir Rahmatî, « Tajumiyi Qur’ân (bi Zabânhâyi Dîgar) », p 84 – 95
- ↑ Les premières traductions françaises du Coran, (XVIIe-XIXe siècles)
- ↑ LE CORAN ET SES TRADUCTIONS EN FRANÇAIS
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