Dhikr

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Dhikr (en arabe : ذِکْر) ou se souvenir de Dieu ou l'évocation de Dieu consiste à se souvenir de quelque chose ou de quelqu'un avec le cœur et la langue, et dans les conversations des gens et des gens de la charia, cela signifie se souvenir de Dieu. Le mot de Dhikr et ses dérivés sont utilisés environ 300 fois dans le Coran, la plupart d'entre eux concernent l'évocation de Dieu, les bénédictions et les signes divins et leur rappel, et dans certains versets, Dhikr est utilisé pour se souvenir d'autre que Dieu.

Dhikr est divisé en deux types, Dhikr par la langue et Dhikr par le cœur, et des facteurs tels que la foi, la piété, la croyance en la Résurrection et les livres célestes sont considérés comme nécessaires pour réaliser Dhikr de Dieu.

La paix et l'assurance du cœur, la crainte de Dieu, la connaissance et la perspicacité, la réussite, le souvenir de l'homme par Dieu, la revitalisation du cœur, le pardon divin et le Paradis font partie des effets de Dhikr. Il y a des obstacles pour Dhikr, y compris l'égoïsme, Satan, dominant de négligence sur le cœur des mécréants par Dieu et des amis égarés. Se détourner de l'évocation de Dieu a des conséquences fâcheuses qui sont mentionnées dans les textes religieux, telles que : privation et difficulté de vivre, compagnie avec le diable, aveuglement dans la Résurrection et châtiment divin.

Terminologie

Dhikr est défini comme le fait de se souvenir de quelque chose ou de quelqu'un avec le cœur, la langue ou les deux[1], ce qui est parfois utilisé contre l'oubli et la négligence, et fait parfois référence au fait de continuer à garder quelque chose dans l'esprit[2]. Dans les conversations générales des gens, en particulier les gens de la charia, le mot Dhikr est le même que l'évocation de Dieu[3]. Dhikr est également utilisé dans d'autres sens tels que remarque[4], garder des choses, parler de quelque chose[5]. et de la sciencce et de la connaissance[6].

En plus du "Coran", du "Furqan" et du "Livre", le mot "adh-Dhikr" est utilisé comme l'un des quatre noms et attributs du Livre de Dieu. Le mot Dhikr est mentionné plus de 30 fois dans les versets du Coran. Dans ces versets, il est mentionné la révélation de Dhikr[7] ou l'induire sur le Prophète (s)[8], l'audition et la récitation de Dhikr (Coran)[9], le suivre[10] et le mémoriser[11].

Dans le Coran et les hadiths, des concepts tels que l'oubli, la négligence, l'oubli de l'évocation de Dieu et de Ses instructions sont considérés comme l'opposé de Dhikr, ce qui entraîne des conséquences telles que le blâme au Jour de la Résurrection, la cruauté et la mort du cœur[12].

Importence et position

Les dérivés de la racine de Dhikr sont utilisés environ 300 fois dans le Coran, la plupart d'entre eux concernent l'évocation de Dieu, les bénédictions et les signes de Dieu et leur rappel, et dans certains versets, Dhikr est utilisé pour signifier se souvenir d'autre que Dieu[13].

Dhikr est si important du point de vue du Coran qu'il est présenté comme l'une des sagesses de la prière (le culte le plus important de Dieu) au verset 14 de la sourate Tâhâ. Dans plusieurs versets, il a commandé aux prophètes (a) et aux croyants de ne pas être paresseux dans l'évocation de Dieu[14].

Dans les recueils de hadiths chiites et sunnites, l'importance de Dhikr et ses effets éducatifs dans la vie individuelle et sociale et ses résultats après la mort sont soulignés. Dhikr (L'évocation de Dieu) continu en tout temps et en tout lieu a toujours été l'une des conseile s du Prophète de l'Islam (s) et des Ahl al-Bayt (a) aux musulmans[15]. A tel point que dans certains hadiths, l'évocation de Dieu est présentée comme une raison et une sagesse pour l'obligation de certains actes d'adoration tels que le Hajj et le Jihad[16], et de nombreux hadiths ont également expliqué Dhikr dans les versets du Coran[17].

Dhikr a une position et une importance particulière chez les mystiques. Ils l'ont considéré comme le moyen le plus important et parfois le seul moyen pour atteindre et se rapprocher de Dieu. Selon les mystiques, le but de dire Dhikr est l'anéantissement de celui qui pratique le Dhikr en celui qui est le sujet de Dhikr et lorsqu'un tel stade est atteint, cela s'appelle le vrai Dhikr. Parmi les mots proches du sens Dhikr en termes mystiques, on peut citer « jalîs », « Hudûr = présence », « Shuhûd = intuition », « Fikr = pensée » et « Du'â = supplication »[18].

Type de Dhikr

Dhikr est divisé en deux types, l'un Dhikr par la langue et l'autre Dhikr par cœur :

  • Dhikr par la langue qui est également connu sous le nom de "Dhikr verbal" et "Dhikr jalî (explicite) se référant à l'évocation de Dieu par la langue[19]. Ce type de Dhikr est considéré comme la première niveau qu'une personne dit le nom de Dieu et ses attributs par sa langue. Parfois, une personne utilise ces Dhikr-s sans prêter attention au contenu et aux significations[20].
  • Dhikr par cœur ou Dhikr secret signifie que celui qui dit Dhikr n'en parle pas et se souvient de Dieu uniquement avec son cœur[21] et le considère comme présent et veilleur dans le caché et l'ouvert et évite de faire des actions qui ne plaisent pas à Dieu[22]. Dhikr par cœur est considéré comme une sorte la plus élevée de Dhikr. Prêter attention à Dieu commence d'abord par le cœur et coule ensuite vers la langue ; Par exemple, lorsque nous étudions le monde de la création et observons l'ordre de l'univers, souvenons-nous de la grandeur de Dieu[23].

Au verset 41 de la sourate al-Ahzâb, il est demandé aux croyants d'Invoquer fréquemment le nom d’Allah. Il existe diverses interprétations du mot ذکر کثیر Dhikran Kathîrâ = Invoquer fréquemment" dans ce verset[24]. Selon certains hadiths, Dhikr Kathîr (invoquer fréquemment) fait référence au Dhikr par la langue, et c'est-à-dir quelqu'un qui dit beaucoup Dhikr de Dieu par sa langue[25] ; Mais d'un autre côté, d'après certains d'autres hadiths, la signification de Dhikr par la langue est la même que celle du Dhikr par le cœur. Dans un hadith de l'Imam Ali (a) selon lequel Dhikr Kathîr est considéré comme Dhikr secrets et par le coeur. Il a considéré les hypocrites comme ceux qui ne mentionnent Dieu Dhikr qu'en apparence et s'abstiennent de Dhikr en secret][26].

Raisons

Divers domaines et raisons répertoriés pour réaliser le Dhikr et l'évocation de Dieu, qui sont liés aux qualités internes et aux états externes de la personne qui dit le Dhikr. Dans les sources religieuses, la foi, la piété, la croyance en la Résurrection, les livres célestes et le Prophète de l'Islam (s), la bénédiction de guide vers Dieu et l'attention au bénéfice de Dhikr sont présentés comme les raisons et les contextes pour réaliser le Dhikr de Dieu.

  • La foi : Le Coran, s'adressant aux gens de foi, leur ordonne de se souvenir beaucoup de Dieu, et réprimande ceux qui, après avoir gagné la foi[27], sont éloignés du souvenir de Dieu en raison de la négligence et de la dureté de cœur, et leur demande d'être humbles et soumis devant le souvenir de Dieu[28].
  • La piété : Selon les versets du Coran, les gens pieux, quand ils trébuchent et commettent des péchés dus à la négligence, la piété les empêche de commettre les péchés majeurs et mineurs et de l'injustice qu'ils permettent à leurs âmes[29]. La piété, avec l'aide de Dhikr de Dieu, les amène à repentence et revinrent sur le droit chemin de la vie[30]. Dhikr de Dieu dans de tels temps fait disparaître l'ignorance de leurs yeux et de leurs oreilles et apporte la sagesse[31].

Rituels

Il y a des rites pour accomplir le Dhikr de Dieu. La sincérité, la supplication, la crainte de Dieu, le fait de laisser une voix forte (dire lentement Dhikr), perdre espoir en quelqu'un d'autre que Dieu, dire l'évocation de Dieu qui est conforme aux enseignements religieux, la pureté, l'humilité, la présence du cœur en disant Dhikr[32], la gaieté et la tenue de réunions collectives de Dhikr font partie des rituels du Dhikr[33].

Effets

Pour Dhikr de Dieu, il est mentionné des effets sur l'âme et le corps de l'homme, parmi lesquels la paix et l'assurance du cœur, la crainte de Dieu, la connaissance et la perspicacité, le salut, le souvenir des gens par Dieu, la relance du cœur, le pardon divin, le Paradis et dignité, créer du bonheur, compagnie avec le bien-aimé, la vie et la prospérité, épanouissement de l'esprit et traitement du cœur[34].

  • La paix et l'assurance du cœur : ceux qui ont cru, et dont les cœurs se tranquillisent à l'évocation d'Allah. أَلَا بِذِكۡرِ ٱللَّهِ تَطۡمَئِنُّ ٱلۡقُلُوبُ = N'est ce point par l'évocation d'Allah que se tranquillisent les cœurs ?[35]. Selon ce verset, Dhikr de Dieu est considéré comme la source de l'assurance et de paix dans le cœur des gens. L'assurance du cœur dans ce verset est considérée comme l'interprétantion du mot "من اناب = Man Anâb" dans le verset précédent ; Autrement dit, la repentance est la même confiance et la même foi[36].

Al-'Allâma Tabâtabâ'î a dit que les lettres الف Alif et لام Lâm au-dessus du mot « القلوب al-Qulûb » comme un signe de généralité du sens, qui inclut tous les cœurs humains ; C'est-à-dire que tous les cœurs trouvent la paix lors de dire Dhikr de Dieu, à moins que le cœur n'atteigne un point où il ne peut plus être appelé un cœur en raison de la perte de perspicacité et de croissance, en conséquence, un tel cœur évitera Dhikr de Dieu et sera interdit de la bénédiction de la tranquillité ou de la paix. Un autre point est que la préséance de « بذکر الله Bi Dhikr Allah » sur le verbe est une preuve de limitation ; Cela signifie que les cœurs des gens ne sont calmés qu'en se souvenant de Dieu et de rien d'autre[37].

  • Le souvenir des gens par Dieu : L'évocation de Dieu et Dhikr est considéré comme un facteur pour que Dieu prête attention à ses serviteurs[38]. Selon de nombreux hadiths sous le verset 152 de la sourate al-Baqara,فَاذْکرُونی أَذْکرْکم "Souvenez-vous donc de Moi, Je me souviendrai de vous". Dhikr de Dieu par l'obéissance et le cult conduit au souvenir de Dieu de l'homme par les bénédictions, la miséricorde, la bienveillance et le pardon des péchés[39].
  • Le salut : Le souvenir et Dhikr de Dieu à cause des bénédictions qu'Il a données à l'homme et la gratitude pour ces bénédictions sont parmi les facteurs du salut de l'homme[40]. Al-'Allâma Tabâtabâ'î, sous le verset 10 de la sourate al-Jum'a, qui a fait dépendre le bien-être et le salut de l'homme de l'évocation de Dieu, a considéré que le salut de l'homme de tout malheur dépend de Dhikr de Dieu par la langue et par le cœur, qui est la cause de l'éradication de la négligence du cœur humain et provoque la piété divine[41].
  • Connaissance et clairvoyants : Les commentateurs du Coran sous le verset 201 de la sourate al-A'râf ont considéré l'évocation de Dieu comme un sauveur et la cause de la création de perspicacité et de réflexion chez l'homme lorsqu'il est tenté par Satan et le sauve de la négligence[42].
  • L'épanouissement de l'intellect : Selon certains hadiths de l'Imam Ali (a), la lumière du cœur et la prospérité de l'intellect et de la sagesse sont obtenues pour les humains en se souvenant de Dieu[43].

Obstacles

Selon les enseignements religieux, parfois en raison du mauvais comportement de l'homme, des obstacles sont placés sur le chemin de Dhikr de Dieu devant l'homme, tels que la négligence de Dieu sur le cœur des incroyants, suivre le diable, les amis trompés, La course aux richesses et la vantardise, les biens et les enfants, l'égoïsme, longs souhaits et suite à l'air de l'âme pointé du doigt.

  • L'égoïsme : Selon le verset 12 de la sourate al-A'râf, (أَنَا خَیرٌ مِنْهُ خَلَقْتَنی مِنْ نارٍ وَ خَلَقْتَهُ مِنْ طین Il répondit : Je suis meilleur que lui : Tu m’as créé de feu, alors que Tu l’as créé d’argile). l'un des obstacles les plus importants au souvenir de Dieu est l'égoïsme, l'arrogance[44].
  • La création de la négligence par Dieu sur les cœurs des mécréants : Parfois, afin de punir ceux qui sont hostiles à la vérité, Dieu domine leur cœur avec négligence afin qu'ils oublient le souvenir et Dhikr de Dieu et subissent les conséquences de se détourner du souvenir de Dieu[45].
  • Les biens et les enfants : Selon le verset 9 de la sourate al-Munâfiqûn, bien que les biens et les enfants soient considérés comme des dons divins ; Mais parfois, trop d'intérêt, de divertissement et de préoccupation pour eux entraîneront la négligence du souvenir et du souvenir de Dieu et de la prière[46].
  • Le Satan : Selon plusieurs versets du Coran, y compris le verset 91 de la sourate al-Mâ'ida, Satan, en tant qu'ennemi de l'homme, empêche l'homme de se souvenir de Dieu par divers moyens, notamment en créant l'inimitié et la haine entre les gens et la prévalence de l'alcool et du jeu.
  • Les amis malavisés : Selon le verset 29 de la sourate an-Najm, Dieu interdit explicitement à Son Prophète (s) d'être avec ceux qui empêchent les gens de se souvenir de Dieu et du Coran[47].

Résultats de se détourner de Dhikr

Pour se détourner de Dhikr et du souvenir de Dieu, des conséquences et des résultats malheureux sont introduits dans les textes religieux, parmi lesquels on peut citer la difficulté de la vie, le contrôle de Satan sur l'homme, l'égarement, l'aveuglement au Jour de la Résurrection, la compagnie avec Satan, et châtiment divin.

  • La difficulté de la vie : Al-'Allâma Tabâtabâ'î, sous le verset 124 de la sourate Tâhâ, qui fait référence à l'étroitesse et à la difficulté de la vie de ceux qui négligent le souvenir de Dieu, croit que quiconque néglige le souvenir de Dieu et coupe sa relation avec Lui, il ne lui restera rien sauf ce monde. En conséquence, il consacrera tous ses efforts à gagner le monde. Mais ce niveau de mondanité ne l'a pas convaincu et il sera avide de plus et il cherchera toujours avec envie ce que les autres ont et sa cupidité ne le mènera nulle part. Pour cette raison, une telle personne vit toujours dans la pauvreté et les difficultés, et dans son cœur, elle s'intéresse à ce qu'elle n'a pas[48]. Le résultat d'une telle situation est présenté comme l'aveuglement au Jour du Jugement ; Parce que celui qui n'a pas vue les faits de ce monde verra la réaction de son comportement dans l'au-delà et ne trouvera pas de chemin vers le Paradis et le bonheur dans l'au-delà[49].
  • Le contrôle de Satan sur l'homme : Dans l'interprétation des versets 36 et 37 de la sourate az-Zukhruf, il est dit que lorsqu'une personne néglige l'évocation de Dieu, le Satan devient son compagnon et son ami et le domine et ne sera jamais séparé de lui, et en embellissant ses vilaines actions, il se voile les yeux et il le traîne où il veut[50].
  • Égarement : At-Tabrisî dans l'interprétation du verset 22 de la sourate az-Zumar a considéré l'amitié avec l'incrédulité et les préjugés contre elle comme la cause de la cruauté du cœur contre le rappel d’Allah ; le facteur qui a causé le manque d'effet de Dhikr de Dieu dans le cœur et conduira à s'écarter du chemin de Dieu[51].

Meilleures Dhikr

Selon les versets du Coran et les hadiths, il est recommandé de dire Dhikr de Dieu à tout moment et en tout lieu. Bien sûr, selon les hadiths, Dhikr-s tels que لا اله الا الله Lâ ilâha illa Allah, Tasbîhât de Fatima az-Zahra (a), Tasbîhât 'Arba'a, لاحول و لاقوة الا بالله Lâ Hawla wa Lâ Quwwata illâ Bi Allah, Salawât et Dhikr de Yûnusîyya sont parmi les meilleurs Dhikr auprès de Dieu[52].

Références

  1. Anwarî, Farhangi Buzurgi Sukhan sous le mot de Dhkir
  2. Râghib Isfahânî, Mufradât, sous le mot de Dhikr
  3. Ibn Manzûr, Lisân al-'Arab, sous le mot de Dhikr
  4. Dih Khudâ, sous le mot de Dhikr
  5. Ibn Manzûr, Lisân al-'Arab, sous le mot de Dhikr
  6. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 66, p 37, 1403 H
  7. Le Coran, la sourate al-Hijr, le verset 6
  8. Le Coran, la sourate al-Qamar, le verset 25
  9. Le Coran, la sourate al-Qalam, le verset 51
  10. Le Coran, la sourate Yâsîn, le verset 11
  11. Le Coran, la sourate al-Hijr, le verset 9
  12. Shafî'î, Dhikr, p 813 et 815
  13. Abûtâlibî, Dhikr, p 324
  14. Le Coran, les sourates : Tâhâ, le verset 42 ; Âl 'Imrân, le verset 41 ; al-A'râf, le verset 205 ; al-Ahzâb, le verset 41, al-Baqara, le verset 152
  15. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 2, p 498, 1407 H
  16. Cheikh as-Sadûq, 'Ilal ash-Sharâyi', vol 1, p 256, 1385 HS
  17. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 2, p 498, 1407 H
  18. Muharramî et Abbâsî, Dhikr Dar 'Irfân, p 818 -820
  19. Qarashî, Qâmûs al-Qur'ân, vol 3, p 15, 1412 H
  20. Makârim Shîrâzî, Akhlâq dar Qur'ân, vol 1, p 361, 1377 HS
  21. Qarashî, Qâmûs al-Qur'ân, vol 3, p 15, 1412 H
  22. Tayyib, Atyab al-Bayân, vol 1, p 168, 1369 HS
  23. Makârim Shîrâzî, Akhlâq dar Qur'ân, vol 1, p 362, 1377 HS
  24. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 16, p 330-332, 1390 HS
  25. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 10, p 153, 1404 H
  26. Cheikh al-Kulaynî, al-Kâfî, vol 2, p 501, 1407 H
  27. Le Coran, la sourate al-Ahzâb, le verset 41
  28. Le Coran, la sourate al-Hadîd, le verset 16
  29. Le Coran, la sourate Âl 'Imrân, le verset 135
  30. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 4, p 20, 1390 HS
  31. Le Coran, la sourate al-A'râf, le verset 201
  32. Abûtâlibî, Dhikr, p 331-332
  33. Shafî'î, Dhikr, p 815
  34. Abûtâlibî, Dhikr, p 334-337
  35. Le Coran, la sourate ar-Ra'd, le verset 28
  36. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 11, p 353, 1390 HS
  37. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 11, p 355-356, 1390 HS
  38. Le Coran, la sourate al-Baqara, le verset 152
  39. Al-'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 90, p 162-163, 1403 H
  40. At-Tabrisî, Majma' al-Bayân, vol 10, p 435, 1372 HS
  41. Tabâtabâ’î, al-Mîzân, vol 19, p 274, 1390 H
  42. Tabâtabâ’î, al-Mîzân, vol 8, p 381, 1390 H
  43. Tamîmî al-Âmidî, Tasnîf Ghurar al-Hikam, p 189, 1366 HS
  44. http://sadeghain.net/fa/Article/View/118/%D8%B0%DA%A9%D8%B1#_ftnref54:
  45. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 13, p 303, 1390 H
  46. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 13, p 303, 1390 H
  47. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 19, p 41, 1390 H
  48. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 14, p 225, 1390 H
  49. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 14, p 226, 1390 H
  50. Tabâtabâ'î, Tafsîr al-Mîzân, vol 18, p 101-102, 1390 H
  51. At-Tabrisî, Majma' al-Bayân, vol 8, p 772, 1372 HS
  52. http://sadeghain.net/fa/Article/View/118/%D8%B0%DA%A9%D8%B1#_ftnref1: