Muhammad Taqî Misbâh Yazdî
Naissance |
Yazd en Iran |
---|---|
Décès |
(à 85 ans) Téhéran |
Nationalité | Iranien |
Pays de résidence | Iran, Irak |
Profession | |
Activité principale |
|
Œuvres principales
- Ma'ârif al-Qur'ân
- Âmûzish Falsafi
- Âmûzish 'Aqâ'id
- Nadq va Barrisî Makâtib Akhlâqî
Muhammad Taqî Misbâh Yazdî (en persan : محمدتقی مصباح یزدی), (1934-2020) fut un jurisconsulte, philosophe, exégète du Coran et l'un des penseurs et professeurs les plus importants du séminaire de Qom (Hawza). Il fut président de l'Institut Imam Khomeini pour l'éducation et la recherche, membre de l'Assemblée des experts de la direction, de la communauté des enseignants du séminaire de Qom, du Conseil suprême de la révolution culturelle et président du Conseil suprême de l'Assemblée mondiale des Ahl al-Bayt (a).
Misbâh Yazdî fut opposé aux différentes interprétations de la religion et pensa que seul le clergé devait interpréter la religion. Il fut l'un des principaux théoriciens et défenseurs de la théorie de la « Vilayat-e Mutlagh-i Faqih » (la gouvernance absolue du jurisconsulte) en Iran.
Misbâh Yazdî écrivit de nombreuses œuvres sur les sciences islamiques, notamment sur l'exégèse du Coran, la philosophie, l'éthique et les enseignements islamiques. Ses œuvres les plus connues incluent Enseignement de la philosophie et Enseignement des croyances, qui sont des textes de cours utilisés dans les séminaires et universités, traduits dans plusieurs langues. Il écrivit également les livres Les enseignements du Coran, L'éthique dans le Coran, La théorie politique de l'Islam et La théorie juridique de l'Islam. Muhammad Taqî Misbâh Yazdî fut décédé le 1er janvier 2021 à Téhéran des suites d'une maladie. Il fut enterré à Qom dans le sanctuaire de sayyida Ma'sûma (a) après des funérailles le 4 janvier.
Biographie et études
Muhammad Taqî Misbâh Yazdî naquit en février 1935 à Yazd en Iran. Après avoir complété ses études primaires, il entra en 1947 dans l'école religieuse Shafî'îyya de Yazd pour étudier les matières préliminaires des études islamiques.[1] En parallèle de ses cours officiels, il apprit des sciences comme la physique, la chimie, la physiologie et la langue française auprès d'un érudit nommé « Muhaqqiqi Râstî ».[2]
En 1951, Misbâh Yazdî émigra à Nadjaf avec sa famille pour poursuivre ses études, mais après six mois, en raison des difficultés financières de sa famille, il retourna à Yazd.[3] Par la suite, il s'installa à Qom où il suivit les cours d'al-Makâsib, al-Kifâya et Sharh Manzûma.[4]
Il suivit les cours de jurisprudence et de principes de la jurisprudence pendant huit ans auprès de l'Ayatollah Burûjirdî et de l'Imam Khomeini, deux ans auprès de l'Ayatollah Arâkî et quinze ans auprès de l'Ayatollah Bahjat.[5] Il participa également aux cours de l'exégèse coranique et de philosophie auprès d'al-'Allâma Tabâtabâ'î, et étudia les livres d'al-Asfâr de Mullâ Sadrâ et al-Shifâ' d'Ibn Sînâ sous sa direction. En éthique et mysticisme, il bénéficia des enseignements d'al-'Allâma Tabâtabâ'î, de l'Ayatollah Bahjat et d'al-Ansârî Hamidânî.[6] D'autres professeurs importants dans ses études incluent Muhammad Ali Nahvî, Abd al-Husayn 'Ajamayn, Sayyid Ali Ridâ Mudarrisî, Mîrzâ Muhammad Anvârî, Murtizâ Hâ'irî Yazdî et Cheikh Abd al-Jawâd Jabal 'Âmilî.[7]
Pendant ses études, il fut camarade et ami de Muhammad Husayn Bahjati Ardakânî, Ali Bahjatî, Ali Pahlavânî, Mîrzâ Hasan Nûrî, et Ali Akbar Mas'ûdî Khomeini.[8] On dit qu'il atteignit le degré d'al-Ijtihâd à l'âge de 27 ans.[9]
Enseignement
Misbâh Yazdî commença à enseigner l'exégèse du Coran, ainsi que des sujets éthiques et éducatifs, à l'école religieuse (Hawza) Haqqânî. C'est dans cette même école qu'il enseigna les livres Falsafatunâ et Iqtisâdunâ écrits par Sayyid Muhammad Bâqir as-Sadr. Dans les années suivantes, il enseigna aux Instituts Dâr al-Haqq, Bâqir al-'Ulûm, Imam Khomeini, ainsi que des œuvres tels que al-Asfâr de Mullâ Sadrâ et ash-Shîfâ.[10]
Élèves
Parmi ses élèves figurent :
- Ghulâmridâ Fayyâzî
- Mahmûd Rajabî
- Murtidâ Aqâtihrânî
- Abbas Ali Shâmilî
- Sayyid Ahmad Rahnamâ'î
- Muhsin Gharavîyân
- Akbar Mîrsipâh
- Sayyid Muhammad Gharavî
- Muhammad Ali Shumâlî.[11]
Activités sociales et politiques
Les activités politiques de Misbâh Yazdî avant la Révolution islamique d'Iran se concentrèrent principalement sur deux périodes : 1963-1965 et 1977-1979. Certaines de ses actions incluent :
- Il fut l'un des rédacteurs des publications Bi'that et Intiqâm. Le premier numéro de Bi'that fut publié en décembre 1963. Intiqâm, la deuxième publication clandestine des étudiants du séminaire de Qom, fut lancée le 20 décembre 1964 par Misbâh Yazdî, et sa publication continua jusqu'au 7 octobre 1965, avec un total de huit numéros. Ces publications avaient une orientation politique et critiquaient le régime Pahlavî.[12]
- Membre du groupe des « Onze ». Au début de l'année 1964, un groupe d'érudits et de professeurs du séminaire de Qom formèrent un groupe secret appelé le « groupe des Onze » pour organiser les luttes politiques contre le régime Pahlavî. Les membres du groupe, sous le nom de Islâh-i Hawza (Réforme du séminaire), cherchaient à établir une base pour la résistance contre ce régime.[13]
- Misbâh Yazdî signa plusieurs déclarations et lettres politiques avant la Révolution, en opposition au gouvernement Pahlavî, telles que : la lettre des érudits et professeurs du séminaire de Qom le 29 septembre 1963, adressée au gouvernement de l'époque en protestation contre l'arrestation de l'Imam Khomeini, une lettre des érudits de Yazd en mars 1965 adressée à Huvaydâ, le Premier ministre de l'époque, en protestation contre l'exil de l'Imam Khomeini en Turquie, une déclaration concernant le massacre de Yazd du 5 avril 1977, et une lettre de soutien à l'Imam Khomeini, signée par un groupe d'enseignants du séminaire de Qom, envoyée au président français en décembre 1977.[14]
Responsabilités après la Révolution islamique d'Iran
Après la Révolution islamique, Misbâh Yazdî occupa de nombreuses fonctions, parmi lesquelles :
- Membre de la deuxième session de l'Assemblée des experts de la direction en tant que représentant du peuple du Khuzestan, et de la troisième et quatrième sessions en tant que représentant du peuple de Téhéran.[15]
- Président du Conseil suprême de l'Assemblée mondiale des Ahl al-Bayt (a) de juin 1997 à novembre 2012.[16]
- Membre de la communauté des enseignants du séminaire de Qom.[17]
- Membre du comité de la révolution culturelle.[18]
- Membre du Conseil suprême de la révolution culturelle.[19]
- Fondateur du Bureau de la coopération entre les séminaires religieux et les universités, dans le but d'islamiser les programmes universitaires.[20]
- Conseiller du groupe politique Jibhi-yi Pâydârî : Ce groupe politique fut formé en 2011 par un groupe d'élèves et de partisans de Misbâh Yazdî. Ses membres présentèrent Misbâh Yazdî comme membre du Conseil des jurisconsultes du groupe. Il approuva leur statut, leur donna des conseils[21], mais refusa d'adhérer officiellement au groupe.[22]
- En 1997, Misbâh Yazdî prononça des discours avant les prières du vendredi à Téhéran, qui furent ensuite publiés en deux volumes sous le titre La théorie politique de l'Islam.[23]
Activités scientifiques
En 1967, Misbâh Yazdî, sur l'invitation de l'Ayatollah Bihishtî, rejoignit l'école religieuse Haqqânî et assuma une partie de sa gestion. Cependant, il se limita par la suite à l'enseignement de l'exégèse du Coran, de la philosophie et de la jurisprudence islamique.[24] À partir de 1974, la polémique entre les partisans et les opposants de Ali Sharî'atî à l'école Haqqânî devint plus intense. L'Ayatollah Misbâh et un groupe d'étudiants s'opposaient à Sharî'atî, qu'ils considéraient comme une déformation de l'Islam. Ces différends conduisirent l'Ayatollah Quddûsî, directeur de l'école Haqqânî, à expulser plusieurs partisans et opposants, et Misbâh Yazdî quitta l'école Haqqânî.[25]
Avec la création de la section éducative de l'Institut Dâr al-Haqq, Misbâh Yazdî fut invité à collaborer avec cet institut, qui avait été fondé pour répondre aux doutes religieux. Au fur et à mesure du développement des activités de l'institut[26], son programme s'élargit, menant à la création de la Fondation Culturelle Bâqir al-'Ulûm (a), dirigée par Misbâh Yazdî.[27]
En 1995, l'Institut d'éducation et de recherche Imam Khomeini fut fondé dans le but de clarifier et d'appliquer les enseignements islamiques dans divers domaines des sciences humaines et de former des chercheurs en théologie islamique et sciences humaines. Cet institut fut dirigé sous la supervision de Misbâh Yazdî pendant sa vie.[28]
Depuis l'été 1996, sous la responsabilité de Misbâh Yazdî et en collaboration avec l'organisation Basîj-i Mustad'afîn (Basîj des opprimés), le Plan Vilâyat commença. L'objectif de ce programme était de familiariser les professeurs et les étudiants avec les fondements de la pensée islamique. Les matériaux de ce programme résumaient les idées de Misbâh Yazdî et de ses élèves.[29]
Les cours d'éthique de Misbâh Yazdî étaient donnés chaque semaine au bureau de l'Ayatollah Khamenei à Qom.[30]
Dialogue et débats
En 1981, avec l'essor des groupes marxistes, Misbâh Yazdî participa à un débat avec la présence d'Ihsân Tabarî, Farrukh Nigahdâr et Abd al-Karîm Surûsh. Misbâh Yazdî et Surûsh critiquèrent les points de vue marxistes. La participation de Surûsh à ce débat fut suggérée par Misbâh Yazdî. Ces discussions furent diffusées à la télévision de la République islamique. L'Ayatollah Misbâh poursuivit ses critiques de cette idéologie et son livre en six volumes La défense des bastions idéologiques est le résultat de ses critiques de la pensée marxiste. Le premier volume fut publié en 1981, et les cinq volumes suivants parurent dans les années suivantes.[31]
Après le 23 mai 1997, Misbâh Yazdî participa également à un débat télévisé avec Muhammad Javâd Hujjatî Kirmânî. Le sujet du débat portait sur la critique des politiques culturelles du gouvernement de l'époque (dirigé par Muhammad Khâtamî), et Misbâh, qui n'était pas d'accord avec les politiques du gouvernement, intervint en tant que critique dans ce débat.[32]
Idées
Muhammad Taqî Misbâh Yazdî rédigea de nombreuses œuvres sur divers aspects de la pensée religieuse.[33] Dans ses écrits, il présenta son système de pensée. Parmi ses idées principales figurent le refus de se conformer à la culture occidentale en tant que culture de l'infidélité, le rejet des diverses interprétations religieuses, l'autorité des clercs en matière de connaissance religieuse et la défense de la théorie de la Vilâyat-i Faqih (la souveraineté absolue du jurisconsulte).
Religion englobe tous les aspects de la vie humaine et leur attribue des valeurs
Dans la pensée de Misbâh Yazdî, la religion est un ensemble global de préceptes et de lois qui couvrent à la fois le monde matériel et l'au-delà, ainsi que tous les aspects de la vie individuelle et sociale de l'humain. Selon lui, la religion détermine la valeur des phénomènes, c’est-à-dire qu’elle évalue et indique la manière de les utiliser dans la vie pour atteindre le salut, tandis que la science explique comment ces phénomènes se produisent.[34]
Conflit entre la culture islamique et la culture occidentale
Misbâh Yazdî rejeta l'acceptation ou la conciliation avec la culture occidentale, qu'il considère comme une culture d'infidélité et d'athéisme, bien qu'il croit à la nécessité d'utiliser la technologie moderne. Selon lui, l'humanisme, le sécularisme et le libéralisme sont les éléments principaux de la culture de l'infidélité et de l'athéisme, tandis que la soumission à Dieu, l'authenticité de la religion, la Vilâyat-i Faqih et la limitation légale des actions humaines dans le cadre de l'obéissance à Dieu constituent les éléments centraux de la pensée islamique. Ces deux cultures sont opposées : la culture occidentale invite l'homme à la liberté absolue, y compris la liberté de ne pas obéir à Dieu, tandis que la culture islamique invite à une soumission totale à Dieu.[35]
Rejet des diverses interprétations de la religion
Selon l'Ayatollah Misbâh, il n'est pas acceptable d'avoir plusieurs interprétations de la religion. Les préceptes et les doctrines religieuses sont clairs et évidents, et leur compréhension ne nécessite pas d’interprétations ou de justifications académiques.[36]
Autorité des clercs dans la connaissance religieuse
Muhammad Taqî Misbâh s'opposa aux théories des intellectuels dans le domaine religieux, affirmant que seules les opinions et interprétations des érudits religieux sont valables et spécialisées.[37]
Vilâyat-i Faqih (la souveraineté absolue du jurisconsulte)
Misbâh Yazdî fut un fervent défenseur de la Vilâyat-i Faqih et fut l'un des principaux partisans de cette théorie.[38] Selon lui, la Vilâyat-i Faqih est la seule forme possible de gouvernement islamique, et un gouvernement islamique dirigé par un faqih détient tous les pouvoirs du ma'sûm (l'Infaillible).
Il considère la légitimité du pouvoir du Valî Faqih (guide suprême) comme venant de Dieu et de l'Imam du Temps (Imam al-Mahdi (a)), et estima que le Valî Faqih est indirectement nommé par Dieu et l'Imam (a). Le rôle du peuple et de l'Assemblée des experts (Majlisi Khubrigân) est de découvrir et de reconnaître le Valî Faqih. Cependant, l'établissement du gouvernement islamique et de la Vilâyat-i Faqih dépend du consentement et de l'acceptation du peuple, et le faqih ne doit pas recourir à la force pour établir ce gouvernement.[39] Selon cette pensée, seule une loi venant de Dieu et de la religion est valide et légitime ; puisque le Vilâyat-i Faqih est nommé par Dieu, la constitution elle-même tire sa légitimité de la confirmation et de l'approbation du Valî Faqih (guide suprême).[40]
Œuvres
Les œuvres de Misbâh Yazdî couvrent les domaines de l'exégèse du Coran, de la philosophie islamique, des croyances et de la théologie, de l'éthique et de la pensée politique islamique.[41] Le site officiel de l'Ayatollah Misbâh Yazdî a répertorié plus de cent de ses œuvres et a mis à disposition de nombreux textes.[42]
Parmi ses œuvres, on peut citer :
- Ma'ârif al-Qur'ân (Les connaissances du Coran) : Dans cette œuvre en neuf volumes, Misbâh Yazdî traite de l'exégèse thématique du Coran, abordant des sujets tels que la connaissance de Dieu, l'anthropologie, la cosmologie, la guidance et les guides, la science du Coran, l'éthique, la société, l'histoire, le droit et la politique. Certaines sections de cette œuvre ont été traduites en anglais et en ourdou.[43]
- Âmûzish Falsafi (Enseignement de la philosophie) : Ce livre en deux volumes est une compilation des cours de Misbâh Yazdî, rassemblée par certains de ses élèves et complétée par lui-même. Ce livre est utilisé comme manuel dans certains centres religieux et universitaires. Les principaux sujets abordés sont la théorie de la connaissance, l'ontologie et la théologie. Ce livre a été traduit en anglais, arabe, et certaines parties en russe et en bosniaque.[44]
- Âmûzish 'Aqâ'id (Enseignement des croyances) : Ce livre rassemble les cours de Misbâh Yazdî sur la théologie islamique, qu'il a rédigé et publié par la suite. Il a été utilisé comme manuel dans les séminaires religieux. Il a été traduit dans plusieurs langues, notamment l'anglais, l'arabe, l'espagnol, le russe et l'hindi.[45]
- Nadq va Barrisî Makâtib Akhlâqî (Critique et analyse des écoles éthiques), Râbiti 'Ilm va Dîn (la relation entre science et religion), Nazarîyi Sîyâsî Islam (la théorie politique de l'islam), Nazarîyi Huqûqî Islam (la théorie du droit islamique), ainsi que des commentaires sur les œuvres de Mullâ Sadrâ (al-Asfâr), Sharh Ilâhîyât, Burhân ash-Shifâ' et Sharh Nihâyat al-Hikma font également partie de ses autres œuvres.[46]
Décès
Muhammad Taqî Misbâh Yazdî décéda le 1er janvier 2021 (12 Dey 1399 SH) à Téhéran après avoir souffert d'une maladie pendant un certain temps.[47] Suite à son décès, toutes les écoles religieuses en Iran ont été fermées le samedi 2 janvier 2021 (13 Dey 1399 SH).[48] L'Ayatollah Khamenei a exprimé ses condoléances dans un message où il a décrit Misbah Yazdi comme un jurisconsulte et sage combattant, un penseur éminent, un gestionnaire compétent, doté d'une grande éloquence pour exprimer la vérité et d'une fermeté sur le droit chemin. Il a salué ses services dans le domaine de la pensée religieuse et la formation de nombreux élèves exceptionnels, les qualifiant d'incomparables. Il a également souligné que le décès de l'Ayatollah Misbâh représentait une perte pour l'école théologique et les sciences islamiques.[49]
Misbâh Yazdî a été enterré après avoir été porté en procession dans plusieurs villes, et la prière funéraire a été dite à quatre reprises. Dans la matinée du 13 Dey, l'Ayatollah Khamenei a fait la prière funéraire pour lui à son bureau.[50]
La cérémonie funéraire a eu lieu le samedi 13 Dey au sanctuaire de Abd al-'Azîm al-Hasanî à Rey, où l'Ayatollah Muhammad Ridâ Riyshahrî a fait la prière funéraire.[51] Le corps de l'Ayatollah Misbâh Yazdî a ensuite été transféré à Mechhed et a été tourné autour du sanctuaire de l'Imam ar-Ridâ (a).[52]
L'Ayatollah Sayyid Ahmad 'Alam al-Hudâ, représentant du guide suprême dans la province de Khorasan, a fait la prière funéraire pour lui.[53] Enfin, le 15 Dey 1399 (6 janvier 2021), son corps a été enterré à Qom, au sanctuaire de la sainte Fatima al-Ma'sûma (a), où l'Ayatollah Nûrî Hamidânî, l'un des marja' chiite, a fait la prière funéraire.[54]
Voir aussi
Références
- ↑ San‘atî, Guftimâni Misbâh, p 42, 1387 SH.
- ↑ San‘atî, Guftimâni Misbâh, p 54, 1387 SH.
- ↑ San‘atî, Guftimâni Misbâh, p 42, 1387 SH.
- ↑ San‘atî, Guftimâni Misbâh, p 42-43, 1387 SH.
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- ↑ San‘atî, Guftimâni Misbâh, p 42-43, 1387 SH.
- ↑ Sharhi Hâl, Pâygâhi Ittilâ‘-Risânîyi Âthâri Ayatollah Misbâh Yazdî.
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- ↑ Âyîni Tashyî‘i Ayatollah Misbâh Yazdî dar Harami Hadrat ‘Abd al-‘Azîm (a), Khabar Guzârîyi IRNA.
- ↑ Tawâfi Pîkari Ayatollah Misbâh Yazdî dar Harami Mathhari Razavî, Khabar Guzârîyi Mehr.
- ↑ https://akharinkhabar.ir/local/7202264
- ↑ Pîkari Ayatollah Misbâh Yazdî dar Harami Hadrat Ma‘sûmi (a) Ârâm Girift, Khabar Guzârîyi IRNA.