Ya’qûb (prophète)

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Prophète Ya’qûb (en arabe : یَعْقوب) ou Jacob (a) ou Israël fut le fils du prophète Is’hâq (a) (Isaac), le petit-fils du prophète Ibrâhîm (a) et l’un des prophètes Ulu al-’Azm (a) que son nom est mentionné dans le Coran. Dans les sources islamiques, afin de prouver qu'il est permis de faire appel à une autre que Dieu, il est fait appel à l'histoire des frères de Joseph (a) demandant à Jacob (a) d'intercéder et de demander pardon à Dieu.

Certaines citèrent le mariage du prophète Jacob (a) avec deux sœurs en même temps pour montrer la permission d'un tel mariage avant l'islam. Le prophète Jacob (a) décéda en Egypte à l'âge de 147 ans, et selon son testament, son corps fut transféré d'Egypte et enterré dans la grotte de Machpelah (Tombeau des Patriarches) dans la ville d'Hébron (al-Khalil) en Palestine.

Personnalité et génération de la famille de Yaq’ûb (a)

Le prophète Ya’qûb (a) fut le fils du prophète Is’hâq (a) (Isaac), le petit-fils du prophète Ibrâhîm (a) et l’un des prophètes de Dieu. Il se rendit chez son oncle Laban dans une ville appelée Paddan-Aram, où il passa quelque temps comme berger et épousa ses deux cousins. Bien sûr, selon les versets du Coran, le mariage avec deux sœurs était permis avant l'islam. Mais selon certains rapports, le prophète Jacob (a) épousa la deuxième sœur après la mort de la première sœur.

Il eut douze fils de ses femmes, dont Joseph (a) et Benjamin (a) furent ses fils de Râhîl (Rachel). Le Coran raconte également l'histoire de Jacob (a), qui est devenu aveugle, car il pleura pendant de nombreuses années après la disparition de son fils Joseph (a).

Bonne nouvelle de la naissance de Jacob (a)

Dans le Coran, Dieu mentionne la bonne nouvelle de la naissance d'Isaac (a) et de Jacob (a) à Abraham (a). Le nom de Jacob (a) est mentionné 16 fois dans 10 sourates et le nom d'Israël est mentionné deux fois dans les sourates d'Âl-’Imrân et de Maryam. At-Tabrisî dans son livre à al-Majma' al-Bayân, considéra Israël comme Ya'qub (a) ; et dit, "Isrâ" signifie "serviteur" et "Ïl" signifie "Allah" et ce mot signifie Abd Allah (serviteur de Dieu).

Le Coran raconte également l'histoire des fils de Jacob (a) et dit que lorsque les frères de Joseph (a) se sont repentis de leur erreur, au lieu de demander directement pardon à Dieu, ils demendèrent d'intercéder Jacob (a) et lui ont dit de demander pardon à Dieu pour eux.

Jacob se plaint devant Dieu

Les hadiths chiites font référence à la détresse de Ya'qub (a), alors qu'il était loin de son fils Yûsuf (a), et la raison en était l'inattention de Ya'qub (a) et de sa famille à la demande d'un pauvre affamé. D'autres hadiths font allusion à la patience et à la plainte de Ya'qub (a) et rapportant une invocation de Ya'qub (a) à laquelle il s’adressa,

j'exprime ma peine et mon chagrin uniquement à Dieu.

Et dans le sens de la patience, il est dit que la patience signifie qu'une personne doit se plaindre devant Dieu de ses problèmes et de ses plaintes, pas des autres, comme Jacob (a), qui dit:

"Je dis ma plainte à Dieu."

Israël dans la Torah

La Torah raconte diverses histoires sur Jacob (a). L'une d'elles est l'histoire de l'appellation de Jacob (a) comme Israël. La Torah cite que l'ange de Dieu, après le lutte contre Jacob (a), dit :

«C'est l'aube et je dois partir»,

Mais Jacob (é) dit :

«Je ne te permettrai pas à moins que tu ne pries pour moi.

L'ange divin lui dit :

"Quel est ton nom?"

il dit : Jacob (a). Il dit :

«Parce que tu as combattu avec les anges et les hommes et que tu as gagné, tu ne t'appelleras plus Jacob (a) et tu seras appelé Israël.

Décès et lieu de sépulture

Après avoir trouvé son fils Joseph (a), Jacob (a) émigra en Egypte et y vécut pendant un certain temps. Avant sa mort, il rassembla ses enfants et leur recommanda de persister sur la religion de leur ancêtre, Abraham (a), et leur demanda de témoigner de la religion abrahamique.

Il est décédé à l'âge de 147 ans et, selon son testament, son corps fut transféré en Palestine pour être enterré dans la grotte de Makfila (Machpelah) dans la ville d'Hébron (al-Khalil).

Voir aussi

Références

Bibliographie