Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî

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Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî
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La photo du grand savant chiite, l'Ayatollah Sayyid Abul Hassan Al-Isphahani
Nom de naissance Sayyid Aboul Hassan Al-Moussaoui Al-Isphahâni
Naissance
Iran, Isphahân, Village Madissé
Décès
Irak, Kadhimayn
Sépulture Irak, Najaf, Mausolée de l'Imam Ali (as)
Nationalité Iran
Pays de résidence Iran et Irak
Religion Islam, Chiisme
Profession
Érudit dans les sciences islamiques
Activité principale
Marja'[1]
Autres activités
Pour la Révolution constitutionnelle de l'Iran
Auteur
Langue d’écriture Arabe
Genres
Jurisprudence
Élèves
  • Mirza Hassan Bojnourdi
  • Sayyid Mahmoud Shahroudi
  • Sayyid Mohsen Hakim
  • Sayyid Hadi Milani
  • Sayyid Mohammad Hussayn Tabataba'î

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî(1284-1365 de l’Hégire), (en arabe: أبو الحسن بن محمد بن عبد الحميد الموسوي الأصفهاني) fut une référence religieuse, un écrivain et l'auteur des livres : « Wasîlat an-Najât » et « Dhakhîrat as-Sâlihîn ». Il fut l'un des élèves de Âkhûnd Khurâsânî. Après le décès de Nâ’ini et d’Hâ’irî Yazdî en 1355 de l’Hégire, et d’Âqâ Dîyâ’ 'Arâqî en 1361 de l’Hégire, il prit la direction religieuse d’une grande partie de la communauté chiite.

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî comme Âkhûnd Khurâsânî, luttait pour la réduction des pouvoirs de la dictature en place en Iran et l’instauration d’un régime constitutionnel.

Il prit position pendant toute sa vie, dans les affaires politiques et spécialement lors du mouvement constitutionnel. Certains documents confirment la participation massive des gens à ses funérailles, pendant le mois de Dhû al-Hijja en 1365 de l’Hégire, qui contribua à l’échec des « démocrates » d’Azerbaïdjan.


Lieu de naissance et filiation

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî naquit dans le village de Madîsa à proximité de la ville d’Ispahan. Ses aïeux furent des Sayyid descendants de Mûsa b. Ibrâhîm, fils de l’Imam Mûsâ al-Kâzim[2]. Son père, Muhammad, était né à Karbala[3], avait vécu à Madissa et avait été enterré à Khonsâr[4].

Son père, Sayyid Muhammad, naquit à Karbalâ et enterré à Khânsâr,vécut dans le village de Madîsa à proximité de la ville de Linjân.

Son grand père, Sayyid 'Abd al-Hamîd, originaire de Bihbahân et enterré à Ispahan, fut un élève du Shaykh Ja’far b. Khizr Mâlikî, connu sous le nom de Kâshif al Ghitâ’, et de Muhammad Hasan Najafî, auteur du Javâhir al-Kalâm. Il ecrivit une description sur le livre de Sharâyi' al-Islâm de Muhaqiq Hillî.

Études à Isphahan

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî fit des études religieuses préparatoires dans son village natal, puis à l'école religieuse(hawzah 'ilmiyah) d’Ispahan. Son père fut opposé au fait qu’il poursuive des études religieuses à cause des difficultés financières et de l’éloignement de la famille que cela imposait[5].

Cependant Sayyid Abu al-Hasan Isfahâni poursuivit ses études à l’école religieuse « Nîmâvard » d’Ispahan, sur les textes islamiques et la philosophie, et après avoir terminé ses études de jurisprudence et des principes religieux, il entreprit des études de jurisprudence supérieure.

Le seul professeur dont il ait beaucoup parlé, fut Âkhûnd Mullâ Muhammad Kâshânî[6], professeur de philosophie et de mathématiques.

Ses autres professeurs furent Sayyid Mahdi Nahvî, Sayyid Muhammad Bâqir Durchi’î, Sayyid Hâshim Châhâr Sûqî, Abû al-Ma’âlî Kalbâsî et Jahângîr Khân Qashqâ’î[7].

Départ pour Najaf

Le 13ème jour du mois de Rabî' al-Awwal de l’année 1308 de l’Hégire, Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî partit pour Najaf où il arriva environ deux mois plus tard, le 11ème jour du mois de Jumâdâ al-Ûlâ, pour s’installer à l'école religieuse (madrasa) « Sadr » qui fut une des plus importante école religieuses de Najaf, et poursuivre ses études auprès de grands professeurs de jurisprudence.

Son père vint en Irak pour le faire revenir en Iran. Pour arriver à convaincre son fils, il se rendit auprès d’Âkhûnd Khurâsânî qui lui dit : « Vos autres fils vous appartiennent mais permettez-moi de m’occuper de Sayyid Abu al-Hasan »[8].

Sayyid Abu al-Hasan Isfahân évoqua deux de ses professeurs, Âkhûnd Khurâsânî et Mîrzâ Habib Allah Rashtî[9], et aussi Mîrzâ Muhammad Hasan Shîrâzî, Sayyid Muhammad Kâzim Tabâtabâ’î Yazdî, Mîrzâ Muhammad Taqî Shîrâzî, Fath Allah Sharî’at Isfahânî et 'Abd al-Karîm Îrawânî[10].

Il suivit pendant 3 ans les cours de Mîrzâ Habîb Allah Rashtî et pendant près de 17 ans, les cours d’Âkhûnd Khurâsânî dont il fut un des meilleurs élèves.

Statut de référence religieuse

Après le décès d’Âkhûnd Khurâsânî, des gens de la région du Khurâsân se tournèrent vers Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî pour obtenir les réponses à leurs questions religieuses[11]. Cependant, cette responsabilité fut confiée à Sayyid Muhammad Kâzim Yazdî et Mîrzâ Muhammad Taqî Shîrâzî qui fut le premier « Marja’» (Référence religieuse) à remettre certaines questions de précaution à la charge de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî[12].

Certains ont rapporté que Shîrâzî avait déclaré que Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî et Sharî’at Isfahânî méritaientt de prendre cette responsabilité après lui[13].

Après le décès de Na’înî et de Hâ’irî Yazdî en 1355 de l’Hégire, et le décès de Âqâ Zîyâ’ 'Arâqî en 1361 H, la responsabilité de la direction religieuse des chiites dans une grande partie du monde, revint à Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî[14].

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî répondait personnellement aux questions et aux lettres, et n’acceptait jamais que quelqu’un l’aide dans cette tâche pour éviter que les noms de ceux qui l’insultaient ne soient pas dévoilés[15].

L’Ayatollah Burûjirdî en réponse à plusieurs commerçants de Tabriz qui, à l’époque de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, lui ont demandé d'écrire Risâla [une collection d'avis juridiques], avait répondu que : « cela lui était facile, mais cela séparerait la communauté musulmane en Deux. Pour l’instant, c’est Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî qui porte le drapeau de l’Islam et qui est le guide de tous»[16].

Élèves de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî a formé une grande majorité de marja' (références religieuses) de hawzeh (centre d'étude religieuse) de Najaf. Citons entre autres, Mîrzâ Hasan Bujnûridî, Sayyid Mahmûd Shâhrûdî, Sayyid Mûhsin Hakîm, Sayyid Hâdî Mîlânî et Sayyid Muhammad Husayn Tabâtabâ’i[17].

Assassinat de son fils Sayyid Hasan

Sayyid Hasan Isfahânî faisait office d’intermédiaire et transmettait les lettres de demande d’aide financière à son père. La veille du 16ème jour du mois de Safar de l’année 1349 H, un nommé Shaykh 'Ali Qumî, qui estimait que Sayyid Hasan Isfahânî ne l’avait pas assez aidé, entre la prière de Maqrib et d’Ishâ, lui porta un coup de couteau et se présenta ensuite à la police.

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî dirigeait la prière au mausolée de Najaf et Sayyid Hasan Isfahâni se tenait toujours au dernier rang pour que les gens qui voulaient lui parler ne dérangent pas les gens présents dans la mosquée. Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî pardonna à l’assassin de son fils qui fut libéré et demanda dans une lettre, à Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, l’autorisation de poursuivre ses études à Najaf.

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî répondit à celui qui lui avait apporté cette lettre, qu’il n’y avait pas de problème à son avis, mais qu’il n’était pas en sécurité à Najaf et qu’il valait mieux qu’il aille en Iran et vive dans l’incognito[18]. Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî donna aussi à cet émissaire, une somme d’argent pour lui assurer sa subsistance.
Après le meurtre de Sayyid Hasan Isfahâni, les étudiants des centres islamiques furent l’objet d’irrespect et de moqueries. Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî lors de la cérémonie funèbre de son fils, demanda au Shaykh Muhammad ‘Ali Ya’qûbî qui animait la cérémonie, d’annoncer de sa part, qu’un de ses fils avait tué un autre de ses fils, et que les gens ne devaient pas se mêler de cette affaire car tous les étudiants du Centre islamique étaient ses enfants[19].

Activités politiques de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî en plus de ses activités religieuses, a joué un rôle important dans les évolutions politiques de cette période sensible de l’Histoire. Âkhûnd Khurâsânî contrairement à Sayyid Kâzim Tabâtabâ’i, était pour une réduction des pouvoirs dictatoriaux et pour le Mouvement de réforme constitutionnelle, et Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî suivait les idées de son maître dans ce domaine[20].

C’est pour cette raison qu’Âkhûnd Khurâsânî et le Shaykh Abd Allah Mâzandarânî, le 3ème jour du mois de Jumâdâ al-Ûlâ de l’année 1328 de l’hégire, présentèrent au parlement, Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî comme l'un des vingt premièreset Mûjtahids, capables d’interpréter les évolutions contemporaines, dans le cadre de l’article 2 de la Constitution de 1325, et de surveiller la conformité des lois votées au parlement, avec les règles de jurisprudence chiite[21].

Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî décida finalement de rester à Najaf et dans un télégraphe le 2ème jour du mois de Dhû al-Qa'da de l’année 1328 de l’Hégire, informa le parlement iranien de son refus[22].

En 1341, la situation en Irak attira une nouvelle fois Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî sur la scène politique avec son refus du colonialisme et de la présence des étrangers. Cette année-là, le Shaykh Mahdi Khâlisî Kâzimaynî, religieux de Najaf, qui avait interdit la participation aux élections parlementaires, avait été condamné à l’exil par les Anglais à Hidjâz. Suite aux critiques de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî et d’autres religieux chiites comme Mîrzâ Husayn Nâ’înî et Sayyid ‘Ali Shahristân$i, les Anglais furent obligés d’accepter que le Shaykh Mahdi Khâlisî Kâzimaynî aille en Iran.

Cet exil fut temporaire et finalement, les colonisateurs anglais acceptèrent que ce religieux chiite revienne en Irak. Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî et ses compagnons après 11 mois passés en Iran, revinrent en Irak le 18ème jour du mois de Ramadan de l’année 1342, sans avoir réussi à mettre fin à l’occupation anglaise de l’Irak[23].

Décès de l’ayatollah Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî

De retour à Kâzimayn après un voyage au Liban, Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî tomba malade et décéda la veille du 9ème jour du mois de Dûl al-Hijja de l’année 1365 de l’Hégire, après une vie consacrée aux études et à l’enseignement. Sa dépouille fut transférée à Najaf et enterrée dans un des tombeaux du mausolée de l'imam 'Ali (a). Sa mort fut l’occasion d’un nouveau mouvement politique avec la participation massive des gens aux cérémonies funèbres, qui contribua à l’échec des mouvements démocrates en Azerbaïdjan[24].

On a aussi rapporté les discours de Khûshdil Téhérani, lors des cérémonies funèbres de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, contre cette secte[25].

Œuvres de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî

Ses œuvres se divisent en cinq parties:

  • Les notes de ses élèves prises lors de ses cours de jurisprudence et de principes religieux.

Une version complète de ses notes de classe a été écrite en plusieurs volumes par Mîrzâ Hasan Sîyâdatî Sabziwârî pendant 1338/1920 - 1345/1927, et une autre version de ses notes a été compilée par Shaykh Muhammad Ridâ Tabarsî.
Une sélection des notes de classe d'Isfahani sur Usûl montre sa position scientifique qui est le résultat des avantages qu'il avait obtenus d'Âkhûnd Khurâsânî. Apparemment les notes de classe les plus importantes sont Istis'hâb par Shaykh Muhammad Taqî Âmulî, un de ses étudiants.

  • Le deuxième groupe comprend les notes de classe des enseignants d'Isfahânî sur fiqh et Usûl qui ont été receuilli par lui.

Dans ce groupe, le travail le plus important est le livre appelé Sharh Kifâyat al-Usûl d'Âkhûnd Khurâsânî qui mentionné par les auteurs de la biographie d'Isfahani. Il est fort probable que ce livre est la note de classe d'Âkhûnd Khurâsânî sur Usûl.

  • Écrits et textes de discours sur la jurisprudence et les principes religieux rédigés par lui-même, Dont le plus important s'appelle Wasîlat an-Najah, discute d'un cours complet de fiqh, de taharat (purification) à Irth (héritage), dans le style d'al-'Urwat al-Wuthqâ qui écrivit par Sayyid Muhammad Kâzim Tabâtabâ'î Yazdî.

La version complète de ce travail a été publiée en 1355/1937 et ses versions abrégées, y compris les questions que ses disciples devaient connaître pour leurs pratiques quotidiennes, ont été publiées 16 fois dans 44 000 éditions. Wasîlat an-Najah, comme référence des opinions juricprudantielles a été utilisée par un grand nombre des prochaines jurisprudences, dont le meilleur exemple est Tahrîr al-Wasîla qui écrivit par Imam Khumaynî. Ses opinions juricprudantielles en Farsi, appelées Dhakhîrat as-Sâlihîn, ont été publiées 3 fois pendant sa vie. Un autre travail juricprudantiel de lui appelé Manâsik Hajj en Farsi a été publié à Najaf, 1342/1924. En outre, une sélection de ses opinions juricprudantielles appelé Muntakhab ar-Rasa'il a été publiée 42 fois.

  • Le quatrième groupe se compose des notes marginales d'Isfahani sur les œuvres des autres savants, telles que ses notes marginales sur Tabsirat al-Muta'allimîn de 'Allâma Hillî, qui a été publiée plusieurs fois à Najaf, en Iran et en Inde.

Aussi, il a commenté sur al-'Urwat al-Wuthqâ de Sayyid Muhammad Kâzim Tabâtabâ'î, Najât al-'Ibâd de Sâhib Jawâhir qui a été publié fréquemment à Najaf, Dhakhîrat al-'Ibâd de Fâdil Sharabyânî et Manâsik al-Hajj de Shaykh Murtadâ Ansârî.

  • Le cinquième groupe comprend des collections d'opinions juricprudantielles d'Isfahani qui n'ont pas été écrites par lui-même, mais d'autres les ont compilées, telles que :
  1. Anîs al-Muqallidîn compilé par Sayyid Abu l-Qâsim Safawî Mûsawî Isfahânî.
  2. Tuhfat al-'Awâm (une sélection des opinions juricprudantielles d'Isfahânî) en ourdou par Khâaja Fayyâd Hasan Hindi.
  3. Une collection d'opinions juricprudantielles sur les actes rituels en turc qui ont été utilisés par les chiites de Karkouk (une ville en Irak). L'endroit et la date de publication de ce livre ne sont pas connus.

Références

  1. Un érudit, vers lequel les musulmans se tournent pour obtenir les réponses à leurs questions religieuses.
  2. Biographie de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, p. 12-13
  3. A’yân al Chi’a, vol. 2, p. 332
  4. Biographie de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, p. 13-14
  5. Hayât Jâvdân, p. 25
  6. A’yân al Shî’a, vol. 2, p. 332
  7. Ma’ârif ar-Rijâl fi Tarâjum al-‘Ulamâ wal Udabâ, vol. 1, p. 46-47, Al imâm as-Sayyid Abu al-Hasan, p. 33-36, Nujûm Ummat Ayatollah Sayyid Abu al-Hasan Mûsavî Isfahânî. P. 95-96
  8. Hayât Jâvdân, p. 20-21
  9. A’yân al Shî’a, vol. 2, p. 332, Tabaqât A’lâm ash-Shî’a, vol. 1, p. 41
  10. Les penseurs musulmans, vol. 4, p. 375, Les grands religieux d’Ispahan, p. 38, Biographie de Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, p. 17-18
  11. Ash-Shî’a wa ar-Raj’at, vol. 1, p. 279
  12. L’imam Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, p. 46, Nujûm Ummat, Ayatolla Sayyid Abu al-Hasan Mûsawî Isfahânî, p. 95-96
  13. Al Shi’a wal Raj’at, vol. 1, p. 279
  14. A’yân ash-Shî’a, vol. 2, p. 333, Ash-Shî’a wa ar-Raj’at, vol. 1, p. 279
  15. Hayât Jâvdân, p. 53-60
  16. Idem, p. 75-78
  17. Sharîf Râzî, Muhammad, Âthâr Hûjjat, vol. 2, p. 51-67, Mâdî an-Najaf Wa Hâdiruhâ, vol. 3, p. 237, 534, 558
  18. Hayât Jâvdân, p. 111
  19. Hayât Jâvdân, p. 116
  20. L’imâm Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, p. 42-43
  21. Archives des religieux et du Majlis, vol. 1, p. 13-14
  22. Arshives des religieux et du Majlis, vol. 1, p. 39-40
  23. L’imâm Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, p. 47-48, le trésor des penseurs, vol. 1, p. 216, Histoire de Nâ’în, p. 102, Nujûm Ummat Ayatolla Sayyid Abu al-Hasan Mûsawî Isfahânî, p. 98
  24. La lutte politique, souvenirs, photos et archives, vol. 1, p. 118, Souvenirs et dangers, p. 455
  25. Le trésor des penseurs, vol. 1, p. 223, l’imam Sayyid Aboul Hasan, p. 77 et suivantes