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« Habîb b. Muzâhir » : différence entre les versions
→Le jour de l’ Ashûra
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{{Article connexe|Achoura}} | |||
Le matin de l’ Ashûra, l’[[Imam al-Husayn (a)]] a choisi Habîb b. Muzâhir comme commandant de l’aile gauche de ses forces. Il chargea [[Zuhayr b. Qayn]] du commandement de l’aile droite et plaça l’honorable [[Abu al-Fazl]], drapeau à la main, dans le cœur de l’armée <ref>Khârazmî, Maqtal al-Husayn, vol. 2, p. 7</ref>. | |||
Dans son discours, l’Imam al-Husayn (a) parla de sa noble naissance, de son ascendance, de ses qualités et rappela le hadith :<br /> | |||
::« Ces deux fils qui sont les miens (Hasan et Husayn) sont les seigneurs des jeunes au Paradis », <br /> | |||
ajoutant : <br /> | |||
::« Il y a parmi vous des gens qui auraient entendu ce hadith au [[Prophète (s)]] » Et [[Shimr]] répondit : <br /> | |||
:::« J’ai adoré [[Dieu]] dans l’état de doute, si je sais de quoi tu parles », Habîb b. Muzâhir lui répondit : <br /> | |||
::::« Par Dieu, je te vois adorer Dieu avec soixante-dix doutes. Je témoigne que tu ne dis que la vérité et que tu ne comprends pas ce que Husayn (a) dit, parce que ton cœur est noir et scellé <ref>Mufîd, Al Irshâd, p. 450</ref>. | |||
Au début de la guerre, où un membre de l’armée d’[[Umar b. Sa’d]] appelait à la guerre, Habîb et Barîr sont entrés sur le champ de bataille, mais l’Imam al-Husayn (a) les empêcha. | |||
Quand [[Abû Thumâma]] rappela à l’[[Imam al-Husayn (a)]] qu’il était le moment de la prière, l’Imam répondit : <br /> | |||
::« Demandez-leur d’arrêter la guerre. Nous allons faire la prière ». <br /> | |||
Hasîn b. Numayr (Hasîn b. Tamîm) dit : <br /> | |||
::« Votre prière ne sera pas admise par Dieu ». Habîb b. Muzâhir répondit : <br /> | |||
:::« Penses-tu que la prière de la famille du Prophète n’est pas recevable et que c’est ta prière qui l’est ? ô buveur (ô âne) ! » Habîb se lança vers lui, Hasîn tomba par terre et ses amis coururent vers lui et le sauvèrent <ref>Shaykh ‘Abbâs Qumî, Nafs al-Mahmûm, p. 124</ref>. | |||
Après la fin de la guerre, Muslim b. ‘Usajah était tombé dans le sang, passant les derniers moments de la vie. L’Imam Husayn et Habîb vinrent près de lui et l’Imam lui dit : « Ô Muslim, que Dieu t’absolve » puis récita le verset coranique «فمنهم من قضی نحبه و منهم من ینتظر و ما بدلوا تبدیلا »<ref>Sainte sourate “Partis: 33”</ref>. Habîb vint auprès de lui et dit : « Il m’est bien difficile de supporter ta mort, cependant je te promets le paradis ». Par une faible voix, Muslim b. ‘Usajah dit : « Que Dieu te promet la miséricorde. » Puis Habîb lui dit : « Si ma mort en martyre n’était pas proche, je te demanderai de me confier ce qui t’est important, pour que je l’accomplisse comme devoir religieux et lien de parenté. » Muslim b. ‘Usajah fit allusion à l’Imam Husayn et dit à Habîb : « Je te demande de protéger l’Imam Husayn. Que Dieu te comble de Ses Miséricordes, défends-le tant que tu le peux et ne cesse pas de l’assister jusqu’au bout » Habîb b. Mazâhir lui dit : « Je ferai ce que tu me demande et tu en seras rempli d’honneur ! »<ref>Sayid b. Tâwûs, Luhûf, p. 133</ref> | Après la fin de la guerre, Muslim b. ‘Usajah était tombé dans le sang, passant les derniers moments de la vie. L’Imam Husayn et Habîb vinrent près de lui et l’Imam lui dit : « Ô Muslim, que Dieu t’absolve » puis récita le verset coranique «فمنهم من قضی نحبه و منهم من ینتظر و ما بدلوا تبدیلا »<ref>Sainte sourate “Partis: 33”</ref>. Habîb vint auprès de lui et dit : « Il m’est bien difficile de supporter ta mort, cependant je te promets le paradis ». Par une faible voix, Muslim b. ‘Usajah dit : « Que Dieu te promet la miséricorde. » Puis Habîb lui dit : « Si ma mort en martyre n’était pas proche, je te demanderai de me confier ce qui t’est important, pour que je l’accomplisse comme devoir religieux et lien de parenté. » Muslim b. ‘Usajah fit allusion à l’Imam Husayn et dit à Habîb : « Je te demande de protéger l’Imam Husayn. Que Dieu te comble de Ses Miséricordes, défends-le tant que tu le peux et ne cesse pas de l’assister jusqu’au bout » Habîb b. Mazâhir lui dit : « Je ferai ce que tu me demande et tu en seras rempli d’honneur ! »<ref>Sayid b. Tâwûs, Luhûf, p. 133</ref> |