« Sourate al-Fajr » : différence entre les versions
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=== Signification de « dix nuits » === | === Signification de « dix nuits » === | ||
Dans le deuxième verset de la sourate al-Fajr, Allah jure par « dix nuits ». Il y a quelques exégèses sur « dix nuits » : | |||
* les dix premières nuits du mois de Dhu al-Hijja | |||
* les dix premières nuits du mois de Muharram | |||
* les dix premières nuits du mois du Ramadan | |||
* les dix dernières nuits du mois du Ramadan<ref>‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mizân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 20, p 279 ; Miybudî, Kashf al-Asrâr, vol 10, p 479</ref> | |||
Parmi les possibilités ci-dessus, ‘Allâma Tabâtabâ’î choisi les dix premières nuits du mois de Dhu al-Hijja.<ref>‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mizân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 20, p 279</ref><br /> | |||
Il est également intéressant de noter que selon certains, les dix nuits mentionnées dans le verset deux comprennent aussi les jours et pas seulement les nuits.<ref>Miybudî, Kashf al-Asrâr, vol 10, p 479</ref> | |||
=== Éprouver l’être humain par les faveurs divines === | === Éprouver l’être humain par les faveurs divines === |
Version du 8 juillet 2019 à 12:56
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Sourate al-Fajr | |
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Nombre de la sourate | 89 |
Juz' | 30 |
Révélation | |
Ordre de la révélation | 10 |
Mecquoise/Médinoise | Mecquoise |
Statistiques | |
Nombre des versets | 30 |
Nombre des mots | 139 |
Nombre des lettres | 584 |
Sourate « al-Fajr » est la 89e sourate du Coran et se situe dans le chapitre (Juz’) 30. Elle est considérée comme une sourate mecquoise. Al-Fajr est traduit en français : « L’Aube ».
Dans les Interprétations du Coran d’après les hadiths, il est cité que le mot « al-Fajr », signifie l’Imam al-Mahdi (a).
Cette sourate est parmi les sourates qui commencent par le serment. Elle fait allusion aux sorts des peuples ‘Âd, Thamûd et celui de Pharaon ; ainsi que leur scandale et leur rébellion. Aussi, elle parle de l’épreuve divine de l’homme et que dans ces épreuves, certains d’entre eux ne peuvent pas réussir et ensuite, il est mentionné les raisons des échecs de l’homme.
Selon les hadiths, la sourate al-Fajr est la sourate de l’Imam al-Husayn (a) et il est rapporté que, dans le verset 27, le mot « an-Nafs al-Mutma'inna » (en arabe : النَّفْسُ الْمُطْمَئِنَّةُ, âmeapaisée) signifie l’Imam al-Husayn (a).
À propos de la récompense de la récitation de cette sourate, il est rapporté de l’Imam as-Sâdiq (a) qu’il avait dit :
« Récitez la sourate al-Fajr, dans vos prières obligatoires et recommandées ; car, elle est la sourate d’al-Husayn b. Ali (a). Quiconque la récite, sera avec al-Husayn b. Ali (a), au même rang dans le Paradis, au Jour de la Résurrection. »
Cette sourate est parmi des sourates écrites sur le Darîh actuel de l’Imam al-Husayn (a).[1]
présentation

Nomination
Cette sourate est nommée al-Fajr, car, elle commence en jurant par ce mot.[2]
Lieu et l’ordre de la révélation
La sourate al-Fajr est la 89e sourate du Coran et la 10e dans l’ordre de la révélation[3], située dans le chapitre (Juz’) 30. Elle fait partie des sourates mecquoises.
Nombre de versets
La sourate al-Fajr contient 30 versets, 139 mots et 584 lettres. Elle est l’une des sourates al-Mufassalât (les sourates qui ont des versets courts) et commence par cinq serments.[4]
Sourate de l’Imam al-Husayn (a)
La sourate al-Fajr est connue sous le nom de la « sourate de l’Imam al-Husayn (a) ».[5] Dâwûd b. Farqad rapporta de l’Imam as-Sâdiq (a) qu’il avait dit :
- « Récitez la sourate al-Fajr dans vos prières obligatoires et recommandées ; car, elle est la sourate d’al-Husayn b. Ali (a). Quiconque la récite, sera avec al-Husayn b. Ali (a), dans la place où il est au Paradis, au Jour de la Résurrection. »[6]
Ainsi, l’Imam as-Sâdiq (a) dit :
- « Récitez la sourate al-Fajr, dans vos prières obligatoires et recommandées; car, elle est la sourate d’al-Husayn et désirez-la, que Dieu vous soit Miséricordieux. Abû Usâma, qui était présenté là-bas, lui demanda :
- Pourquoi cette sourate est particulière à al-Husayn (a) ?
- L’Imam (a) lui répondit :
- Est-ce que tu n’as pas entendu la parole de Dieu, « ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée ! ; entre parmi Mes serviteurs ! ; entre dans Mon Jardin ! ».[7] Ces versets signifient al-Husayn b. Ali (a), donc, il est l’âme apaisée, satisfaite et agréée ; et ses compagnons, ceux qui sont satisfaits de Dieu, au Jour du Jugement, et aussi, Il est satisfait d’eux. Cette sourate est à propos d’al-Husayn b. Ali (a) et des chiites des Ahl al-Bayt (a). Alors, celui qui s’adonne à la récitation de la sourate al-Fajr, il sera avec al-Husayn (a), au même rang dans le Paradis, au Jour de la Résurrection. Allah est Puissant et Sage. »[8]
Aussi, l’une des exégèses des « dix nuits », mentionné au deuxième verset, est les dix premières nuits du mois de Muharram.
La sourate al-Fajr est l’une des sourates qui est écrite sur le Darîh (la châsse,une grille finement ouvragée autour le tombeau) actuel de l’Imam al-Husayn (a).
Contenu
La sourate al-Fajr mentionne les histoires des peuples ‘Âd, Thamûd et celui de Pharaon ; ceux qui dans le monde furent rebelles. Elle parle également de ce qu’Allah éprouve l’homme et que certains d’entre eux échouent à passer l’examen. Ensuite, il est mentionné les raisons des échecs de l’homme, dans les épreuves de Dieu. Aussi, elle fait allusion au Jour Dernier où les incroyances, en voyant l’Enfer, se souviendront, mais, de quoi servira qu'ils se souviennent, parce qu’il est inutile et tard.[9]
Exégèse de quelques versets
Signification de « ash-shaf’ » et de « al-watr »
En ce qui concerne le verset trois, dans le livre « tafsîr al-Burhân », il est rapporté un hadith de l’Imam as-Sâdiq (a) qu’il avait dit :
- « Ash-Shaf’ », c’est l’Envoyé de Dieu (s) et Ali (a), et « al-Watr », c’est Allah, l’Unique, l’Invincible, le Puissant et Le grand. »[10]
Ainsi, l’Imam as-Sâdiq (a) dit :
- « Al-Fajr, c’est al-Qâ’im (a) (l’Imam al-Mahdi (a)). »[11]
Signification de « dix nuits »
Dans le deuxième verset de la sourate al-Fajr, Allah jure par « dix nuits ». Il y a quelques exégèses sur « dix nuits » :
- les dix premières nuits du mois de Dhu al-Hijja
- les dix premières nuits du mois de Muharram
- les dix premières nuits du mois du Ramadan
- les dix dernières nuits du mois du Ramadan[12]
Parmi les possibilités ci-dessus, ‘Allâma Tabâtabâ’î choisi les dix premières nuits du mois de Dhu al-Hijja.[13]
Il est également intéressant de noter que selon certains, les dix nuits mentionnées dans le verset deux comprennent aussi les jours et pas seulement les nuits.[14]
Éprouver l’être humain par les faveurs divines
Dans les versets 15 et 16, nous lisons que Dieu, parfois, éprouve l’homme en le comblant de bienfaits et parfois, l’éprouve en lui restreignant sa subsistance. Puis, il est mentionné que l’homme oublie ces épreuves et quand il a de bienfait, dit que Dieu l’honore et lorsque, sa part de bien est mesurée, dit qu’Il le dédaigne.[15]
Versets réputés

Versets 27 et 28 (an-Nafs al-Mutma'inna) :
يَا أَيَّتُهَا النَّفْسُ الْمُطْمَئِنَّةُ ﴿٢٧﴾ ارْجِعِي إِلَىٰ رَبِّكِ رَاضِيَةً مَّرْضِيَّةً ﴿٢٨﴾
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Et toi, âme apaisée ﴾27﴿ Retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée ! ﴾28﴿
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S 89, v 27 et 28, traduction de Régis Blachère
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D’après certains hadiths, les quatre derniers versets de la sourate al-Fajr, font allusion à l’Imam al-Husayn (a).
Nous lisons dans les hadiths que « an-Nafs al-Mutmainna » (en arabe : النفس المطمئنّة, âme apaisée), c’est l’Imam al-Husayn (a) et pour cette raison, elle est nommée la sourate de l’Imam al-Husayn (a).[16]
Aussi, en se référant à ce verset, les gnostiques croient que l’un des degrés d’âme (an-Nafs), est celle apaisée (an-Nafs al-Mutma’inna).[17]
Mérites et bienfaits
À propos de la mérites de la récitation de la sourate al-Fajr, l’Imam as-Sâdiq (a) dit :
- « Récitez la sourate al-Fajr, dans vos prières obligatoires et recommandées ; car, elle est la sourate d’al-Husayn b. Ali (a). Quiconque la récite, sera avec al-Husayn b. Ali (a), au même rang dans le Paradis, au Jour de la Résurrection. »[18]
Texte et la traduction de la sourate
Traduction | Phonétique | Texte |
traduction
maximum 75 parties
|
Phonétique | texte arabe |
texte de chapitre |
Voir aussi
Référence
- ↑ La châsse, une grille finement ouvragée autour le tombeau
- ↑ Khurramshâhî, Dânishnâmi Qur’ân wa Qur’ânpazhûhî, vol 2, p 1263
- ↑ Ayatollah Ma’rifat, mûzish ‘Ulûm Qur’ân, vol 1, p 166
- ↑ Khurramshâhî, Dânishnâmi Qur’ân wa Qur’ânpazhûhî, vol 2, p 1263 - 1264
- ↑ Muhaddithî, Farhang ‘ shûrâ, p 251
- ↑ Cheikh at-Tabrisî, Majma’ al-Bayân fî Tafsîr al-Coran, vol 10, p 730
- ↑ Sourate al-Fajr, versets 27 - 30
- ↑ ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 24, p 93
- ↑ Khurramshâhî, Dânishnâmi Qur’ân wa Qur’ânpazhûhî, vol 2, p 1263 - 1264
- ↑ Sayyid Hachim al-Bahrânî, Al-Burhân fî Tafsîr al-Coran, vol 5, p 650
- ↑ As-Sayyid Hachim al-Bahrânî, Al-Burhân fî Tafsîr al-Coran, vol 5, p 650
- ↑ ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mizân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 20, p 279 ; Miybudî, Kashf al-Asrâr, vol 10, p 479
- ↑ ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mizân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 20, p 279
- ↑ Miybudî, Kashf al-Asrâr, vol 10, p 479
- ↑ Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 26, p 462
- ↑ Sayyid Hachim al-Bahrânî, Al-Burhân fî Tafsîr al-Coran, vol 5, p 657 – 658
- ↑ Molla Sadra Chirazi, Asrâr al- yât, p 93 ; Ansârîyân, ‘Irfân Islâmî, vol 1, p 119 – 124
- ↑ Cheikh at-Tabrisî, Majma’ al-Bayân fî Tafsîr al-Coran, vol 10, p 730