Utilisateur:Mirdamad
ʿAbd Allāh b. Muḥammad al-Tūnī (arabe : عبداللّه بن محمد التوني) (décédé en 1071/1660), connu sous le nom dal-Fāḍil al-Tūnī (arabe : الفاضل التوني), était un faqih imamite et akhbari du 11e/17e siècle. On sait peu de choses sur sa vie personnelle. Il a étudié à Ispahan. Il a également vécu à Mashhad et Qazvin, et est décédé à Kermanshah. L'une de ses œuvres importantes est al-Wafiya.
Biographie
On ne connaît pas l'année de sa naissance, ni ses études ni ses enseignants. Il est né à Boshruyeh, à quatorze parasangs (une unité de distance historique) de Tun (aujourd'hui Ferdows). Ainsi, il était également connu sous le nom de Mulla 'Abd Allah Bushruyi Khurasani.[1]
Mulla Abd Allah al-Tuni a vécu à Ispahan dans l'école de Mawla Abd Allah al-Shushtari pendant un certain temps, puis a déménagé à Mashhad et y a vécu pendant un certain temps. Il est ensuite parti visiter al-'Atabat al-'Aliyat (les sanctuaires sacrés) en Irak, mais en chemin à Qazvin, son ami, Mawla Khalil al-Qazwini, lui a demandé de rester là-bas. Ainsi, il y a séjourné pendant un certain temps.[2]
Al-Tuni est décédé le 16 Rabi' I 1071/19 novembre 1660 à Kermanshah et y a été enterré.[3]
Vie académique
Tendance à l'Akhbarisme
Modèle:Principal Le savant contemporain, al-Hurr al-'Amili, l'a qualifié de savant érudit et de faqih (juriste) pieux et ascétique.[4]
Al-Shaykh al-Ansari[5] a mentionné al-Tuni comme un savant Akhbari, mais les remarques d'al-Tuni dans son al-Wafiya montrent qu'il était un Akhbari modéré. Il a reconnu les usul al-fiqh (principes de jurisprudence), contrairement aux Akhbaris radicaux, qui les ont complètement rejetés. Certains savants l'ont même considéré comme un savant usuli.[6] En fait, avec son livre, al-Wafiya, al-Tuni a conduit l'Akhbarisme vers une approche modérée. Avec Mirza Muhammad b. Hasan Shirwani et al-Muhaqqiq al-Khwansari, il a lancé un nouveau mouvement en Iran qui a conduit à la force de l'approche usuli en Iran, contre l'approche Akhbari en Irak qui était centrée à Karbala.[7]
Travail académique
Deux des livres d'al-Tuni nous sont parvenus et ont été publiés.
- Son œuvre la plus importante est al-Wafiya. Elle concerne les usul al-fiqh.[8]
- L'autre œuvre est Risala mukhtasara (un court essai concernant le rejet de l'obligation individuelle d'accomplir la prière du vendredi pendant la période de l'Occultation).[9]
Références
- Aqa Bozurg Tihrānī, Muḥammad Muḥsin. Al-Dharīʿa ilā taṣānīf al-shīʿa. Édité par ʿAlī Naqī Munzawī et Aḥmad Munzawī. Beyrouth : Dār al-Aḍwāʾ, 1403 AH.
- Afandī Iṣfahānī, ʿAbd Allāh. Riyāḍ al-ʿulamāʾ wa ḥiyāḍ al-fuḍalāʾ. Édité par Aḥmad Ḥusaynī Ashkwarī. Qom : [n.n], 1401-1415 AH.
- Anṣārī, Murtaḍā. Farāʾid al-uṣūl. Édité par ʿAbd Allāh Nūrānī. Qom : [n.n], 1365 Sh.
- Burūjirdī, Muḥammad Taqī. Nihāyat al-afkār. Qom : [n.n], 1417 AH.
- Faḍlī, ʿAbd al-Hādī. Durūs fī Fiqh al-Imāmiyya. Beyrouth : [n.n], 1420 AH.
- Ḥurr al-ʿĀmilī, Muḥammad b. al-Ḥasan al-. ʾAmal al-āmil. Édité par Aḥmad Ḥusaynī. Qom : [n.n], 1362 Sh.
- Khomeinī, Sayyid Rūḥ Allāh. Lamaḥāt al-Uṣūl, Taqrīrāt-i dars-i Āyat Allāh Burūjirdī. Téhéran : [n.n], 1421 AH.
- ↑ Āqā Buzurg Tihrānī, al-Dharīʿa, vol. 6, p. 230 ; vol. 14, p. 166.
- ↑ Afandī Iṣfahānī, Riyāḍ al-ʿulamāʾ, vol. 3, p. 238.
- ↑ Afandī Iṣfahānī, Riyāḍ al-ʿulamāʾ, vol. 3, p. 238.
- ↑ Ḥurr al-ʿĀmilī, ʾAmal al-āmil, vol. 2, p. 163.
- ↑ Āqā Buzurg Tihrānī, al-Dharīʿa, 2. p. 197, 281.
- ↑ Burūjirdī, Nihāyat al-afkār, vol. 4, p. 258 ; Khomeinī, Lamaḥāt al-Uṣūl, p. 19-20.
- ↑ Faḍlī, Durūs fī Fiqh al-Imāmiyya, p. 78.
- ↑ Ḥurr al-ʿĀmilī, ʾAmal al-āmil, vol. 2, p. 163.
- ↑ Ḥurr al-ʿĀmilī, ʾAmal al-āmil, vol. 2, p. 163.