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‘Aqîl ibn Abî Tâlib

De wikishia

‘Aqîl ibn Abî Tâlib (en arabe : عقيل بن أبي طالب) était le frère de l’Imam Ali (a) et l’un des compagnons du Prophète Muhammad (s). Il était présent lors d'événements importants comme l’enterrement du Prophète (s) et les funérailles de Sayyida Fatima (a) aux côtés de l'Imam Ali (a).

Durant le califat du Commandeur des croyants Ali (a), ‘Aqîl lui demanda de payer ses dettes avec le trésor public (Bayt al-Mâl), mais l'Imam (a) refusa. Cet événement est connu sous le nom de « al-Hadîdat al-Muhmât » (le fer chauffé).

Lors de la bataille de Badr, ‘Aqîl était dans l'armée des polythéistes et fut fait prisonnier par les musulmans. Selon les chercheurs, il s'était déjà converti à l'islam mais avait été forcé de participer à la bataille de Badr. Il participa également à la bataille de Mûta, mais en raison de sa maladie, il ne put participer aux autres batailles de l’époque de Messager de Dieu (s).

Durant le califat de Umar b. al-Khattab, ‘Aqîl coopéra à la distribution du trésor public. Il rencontra également Muawiya, mais maintint toujours sa loyauté envers l'Imam Ali (a). Certains de ses fils, dont Muslim qui était l'émissaire de l'Imam al-Husayn (a) à la ville de Koufa, sont tombés en martyre lors de la tragédie de Karbala. Il possédait une maison à al-Baqî‘quatre Imams (a) furent enterrés. Cette maison fut détruite lors de l'attaque des Wahhabites contre ce cimetière.

Biographie

‘Aqîl est le fils d'Abu Talib et de Fatima bt. Asad.[1] Selon certains rapports, il avait vingt ans de plus que son frère l'Imam Ali (a),[2] ce qui signifie qu'il naquit dix ans après l'Année de l'Éléphant.[3]

‘Aqîl était membre de la tribu des Quraych, le généalogiste et connaît très bien l'histoire arabe.[4] Il était également connu pour son improvisation.[5] Dans les sources biographiques des Sahaba (les compagnons du Prophète Muhammad (s)), il est mentionné que ‘Aqîl est décédé pendant le règne de Muawiya b. Abi Sufyan,[6] ou au début du califat de Yazid (avant l'événement d’al-Harra).[7]

Enfants

Ibn Sa‘d, historien du 3e siècle de l’hégire, cite comme les enfants de ‘Aqîl : Muslim, Yazid, Sa‘îd, Ja‘far al-Akbar, Abû Sa‘îd al-Ahwal, Abd Allah, Abd ar-Rahman, Abd Allah al-Asghar, Ali, Ja'‘ar al-Asghar, Hamza, Uthman, Umm Qasim, Zaynab et Umm Nu‘mân.[8] D'autres sources mentionnent également Ubayd Allah, Umm Abd Allah, Muhammad, Fatima, Umm Hânî, Asmâ’, Ramla et Zaynab comme ses enfants.[9]

Martyre de quelques des enfants de ‘Aqîl à Karbala

Parmi les enfants de ‘Aqîl, c’étaient Ja‘far, Muslim, Abd Allah et Abd ar-Rahmân furent tombés en martyre lors de la bataille de Karbala. Certains affirment que six de ses enfants moururent en martyre lors de cet événement.[10] Cheikh al-Mufîd fait allusion également à une fille nommée Umm Luqmân qui, avec ses sœurs, pleurait et se lamentait en apprenant la nouvelle du martyre de l'Imam al-Husayn (a).[11]

Conversion à l'islam et participation aux batailles

‘Aqîl se convertit à l'islam après la bataille de Badr. Selon Ibn Sa‘d, historien sunnite, dans le livre « at-Tabaqât al-Kubrâ », ‘Aqîl fut forcé de rejoindre l'armée des polythéistes à la bataille de Badr où il fut fait prisonnier par les musulmans. N'ayant pas d'argent, son oncle, Abbas, paya sa rançon pour le libérer. D’après Ibn Qutayba, savant musulman du 3e siècle de l’hégire, ‘Aqîl se convertit à l'islam immédiatement après sa libération.[12] Certains historiens chiites suggèrent que ‘Aqîl s'était déjà converti à l'islam à La Mecque mais cachait sa foi, ne la révélant qu'après la bataille de Badr.[13] Avant le début de la bataille de Badr, le Prophète Muhammad (s) avait demandé aux musulmans de ne pas tuer ‘Aqîl, son oncle Abbas, son cousin Nawfal b. al-Hârith ou al-Bakhtarî s'ils les rencontraient, car ils avaient été forcés de participer à la bataille.[14]

Dans son livre « Manaqib Âl Abî Tâlib », Ibn Shahrâshûb mentionne que ‘Aqîl était présent au festin de mariage de l'Imam Ali (a) et Sayyida Fatima (a) qui eut lieu à Médine quelques mois après la bataille de Badr.[15]

Le Prophète (s) dit à ‘Aqîl :

Je t’aime de deux façons : pour notre parenté et pour l'amour que mon oncle Abu Talib te portait.

D’après Ibn Hajar al-‘Asqalânî, ‘Aqîl participa à la bataille de Mûta (l’an 8 de l'hégire au mois de Jumâda al-Ûlâ), mais il n'existe aucun rapport de sa présence lors de la Conquête de La Mecque (quatre mois après la bataille de Mûta en l’an 8 de l'hégire au mois de Ramadan), des batailles de Râ’if, Khaybar et Hunayn, probablement en raison de sa maladie.[16] Cependant, selon un rapport rapporté par az-Zubayr b. Bakkâr, il fut parmi ceux qui restèrent fermes lors de la bataille de Hunayn quand certains soldats prirent la fuite.[17] Le Messager d’Allah (s) attribua à ‘Aqîl une part des récoltes de Khaybar. On dit que cette part lui fut accordée pour subvenir à ses besoins car il ne pouvait pas participer aux batailles en raison de son état physique.[18]

De nombreux hadiths ont été transmis par son intermédiaire du Prophète Muhammad (s).[19] Sous le califat de Umar, ‘Aqîl fut appelé à collaborer à la distribution du trésor public.[20]

Avec l'Imam Ali (a)

‘Aqîl était présent lors de Ghusl et l'enterrement du Prophète Muhammad (s) effectués par l'Imam Ali (a).[21] Il participa également aux funérailles et à l'enterrement de la Dame Fatima (s).[22] Lorsque Uthman exila Abû Dharr à la village de Rabadha et interdit aux gens de l'accompagner, ‘Aqîl, aux côtés de l'Imam Ali (a), l’Imam al-Hasan (a), l’Imam al-Husayn (a) et ‘Ammâr, accompagna Abû Dharr pour lui faire leurs adieux.[23]

Lettre de ‘Aqîl à son frère, l'Imam Ali (a), après la défaillance des gens de Koufa à repousser les attaques d’ad-Dahhâk b. Qays[Note 1] :

Honte à la vie en ces temps où ad-Dahhâk t'attaque, ce misérable méprisable. Quand j'ai appris ces événements (l'attaque d’ad-Dahhâk et la déloyauté du peuple de Koufa), j'ai pensé que tes partisans et tes compagnons t'avaient abandonné. Ô mon frère ! Écris-moi ton avis ; si tu désires la mort, j'amènerai vers toi tes neveux et les fils de ton père, car nous vivrons avec toi tant que tu vivras, et nous mourrons avec toi quand tu mourras. Par Allah ! Je ne désire pas rester un instant dans ce monde après toi ; et par Allah Tout-Puissant ! Notre vie après toi serait pénible, désagréable et déplaisante. Que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur toi.

Après le transfert de la capitale islamique à la ville de Koufa, ‘Aqîl resta à Médine et ne participa à aucune des batailles de l’époque du Prince des croyants Ali (a).[24] Selon les chercheurs, l'absence de ‘Aqîl aux batailles était due à sa cécité survenue après la bataille de Mûta.[25]

Après l'Arbitrage, Muawiya envoya une armée en Irak sous le commandement d’ad-Dahhâk b. Qays.[26] L'Imam Ali (a) équipa une armée sous le commandement de Hujr b. ‘Adî et vainquit l'armée d’ad-Dahhâk.[27] Ces nouvelles parvinrent à ‘Aqîl qui écrivit une lettre à l'Imam pour connaître ses directives.[28] L'Imam (a) répondit à ‘Aqîl en l'informant que la sédition d’ad-Dahhâk avait été repoussée et le libéra de son inquiétude.[29]

Dans une lettre écrite vers la fin du califat de l'Imam Ali (a), ‘Aqîl exprima sa dévotion envers lui et considéra le ralliement d'Abd Allah b. Abî Sarh à Muawiya comme une hostilité envers Dieu et le Prophète, ainsi qu'une tentative d'éteindre la lumière divine. Le Prince des croyants Ali (a), dans sa réponse à ‘Aqîl, insista sur la poursuite du djihad contre Muawiya et les ennemis de la religion, tout en exemptant lui et ses fils de la présence sur les champs de bataille, en raison de ses incapacités physiques.[30]

Demande de remboursement de dette par le trésor public

Lorsque Ali (a) dirigeait le califat à la ville de Koufa, ‘Aqîl lui demanda de payer sa dette avec l'argent du trésor public (Bayt al-Mal).[31] L'Imam Ali (â) approcha alors un morceau de fer chauffé de la main de ‘Aqîl et quand celui-ci le saisit par erreur et en raison de sa cécité, il se plaignit de la brûlure. L'Imam (a) lui dit que s'il ne pouvait supporter ce feu, comment pourrait-il ignorer les droits du peuple,[32] et que comment peux-tu crier face au feu de ce monde, alors que tu m’invites au feu de l’enfer ?[33]
Cet événement devint connu sous le nom de «‌al-Hadîdat al-Muhmât » (le fer chauffé).[34]

Abd al-Husayn Zarrînkûb :

Bien que Muawiya ait été très généreux envers ‘Aqîl, ce dernier ne se plaignit jamais de Ali devant lui et ne s'allia jamais avec lui contre Ali.

Rencontre avec Muawiya

Réponse de ‘Aqîl à Muawiya qui l'interrogeait sur Ali (a) :

C'était comme s'il était le Prophète avec ses compagnons, sauf qu'il n'y avait pas de Prophète parmi eux, et tu es comme Abu Sufyan avec ses partisans, sauf qu'Abu Sufyan n'est pas parmi vous.

Selon les rapports, ‘Aqîl eut une rencontre avec Muawiya.[35] Certaines sources sunnites attribuent cette rencontre à une demande de ‘Aqîl pour le paiement d'une dette,[36] ou à cause des liens de parenté entre les deux.[37] Lors de cette rencontre, Muawiya déclara que si ‘Aqîl ne pensait pas qu'il était meilleur pour lui que son frère, Ali, il ne serait pas venu à lui et n'aurait pas quitté son frère. ‘Aqîl répondit que son frère était meilleur pour lui en matière de religion, tandis que Muawiya l'était pour les affaires mondaines. De plus, en réponse à la question de Muawiya concernant l'Imam Ali (a), ‘Aqîl compara Muawiya à Abu Sufyan.

Conformément au dire d’Ibn Abi al-Hadîd, tous les rapporteurs fiables croient que ‘Aqîl se rendit à al-Cham après le martyre de l'Imam Ali (a).[38] De même, certains chercheurs, faisant référence aux questions de Muawiya à ‘Aqîl concernant des personnalités telles que l'Imam al-Hasan (a), Ibn Zubayr et al-Marwan, croient que cette rencontre eut lieu après le martyre du Prince des croyants Ali (a).[39] Ils considèrent que le but de ‘Aqîl dans sa rencontre avec Muawiya n'était ni la parenté ni le paiement d'une dette, mais plutôt la fidélité à l'Imam Ali (a).[40]

Image du mausolée des Imams enterrés dans le cimetière d’al-Baqî‘ avant sa destruction par les wahhabites en 20e siècle.

Enterrement des grands personnages des Banî Hachim dans la maison de ‘Aqîl

‘Aqîl possédait une vaste maison près du cimetière d’al-Baqî‘,[41] qui au fil du temps devint un lieu de sépulture pour les membres des Banî Hachim,[42] avant d'être plus tard annexée au cimetière d’al-Baqî‘. Les quatre Imams des Ahl al-Bayt (a), Fatima bint Asad (la mère de ‘Aqîl) et Abbas b. Abd al-Muttalib[43] font partie des personnes qui y furent enterrées. Un mausolée fut construit sur leurs tombes ; ce mausolée fut détruit lors de l'attaque des Wahhabites contre le cimetière d’al-Baqî‘.[44]

Note

  1. Il avait été chargé par Muawiya d’attaquer la région de Koufa, de la piller et de tuer tout Arabe qui obéissait à l’Imam Ali (a).

Références

  1. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 4, p 31
  2. Ibn ‘Abd al-Barr, Al-Istî‘âb, vol 3, p 1078
  3. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 4, p 31
  4. Ibn ‘Abd al-Barr, Al-Istî‘âb, vol 3, p 1078
  5. Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 69
  6. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 4, p 33 ; Ibn ‘Abd al-Barr, Al-Istî‘âb, vol 3, p 1078
  7. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Al-Isâba, vol 4, p 439
  8. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 4, p 31 - 32
  9. Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 69 - 70
  10. Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 2, p 69 - 70
  11. Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 124
  12. Ibn Qutayba ad-Diynawarî, Al-Ma‘ârif, p 156
  13. Najmî, ‘Aqîl ibn Abî Tâlib dar Mîzân Târîkh Sahîh, p 49
  14. Bal‘amî, Târîkhnâmiyi Tabarî, vol 3, p 128
  15. Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 3, p 354
  16. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Al-Isâba, vol 4, p 438
  17. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Al-Isâba, vol 4, p 438
  18. Najmî, « Angîziyi Safar ‘Aqîl bi Shâm wa Padhîruftan Hidîyi az Mu‘âwîyi », p 76
  19. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Tahdhîb at-Tahdhîb, vol 7, p 2542
  20. Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, vol 2, p 40
  21. Sulaym b. Qays, Kitab Sulaym b. Qays, p 665
  22. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 43, p 183
  23. Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 8, p 20
  24. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 10, p 250
  25. Najmî, « Angîziyi Safar ‘Aqîl bi Shâm wa Padhîruftan Hidîyi az Mu‘âwîyi », p 76
  26. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Imâm Amîr al-Mu’minîn (a), vol 10, p 55 - 56
  27. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Imâm Amîr al-Mu’minîn (a), vol 10, p 56
  28. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Imâm Amîr al-Mu’minîn (a), vol 10, p 56
  29. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Imâm Amîr al-Mu’minîn (a), vol 10, p 56
  30. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 10, p 250 ; Madanî Shîrâzî, Ad-Darajât ar-Rafî‘a, p 155
  31. Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 2, p 109
  32. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 10, p 245 ; Daylamî, Irshâd al-Qulûb, vol 2, p 216
  33. Cheikh as-Sadûq, Al-Amâlî, p 621 ; Cheikh Qarashî, Mufadât Nahj al-Balâghi, vol 1, p 257
  34. Muhaddith al-Qummî, Safînat al-Bihâr, vol 2, p 125
  35. Voir Ibn ‘Abd al-Barr, Al-Istî‘âb, vol 3, p 1078
  36. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Al-Isâba, vol 4, p 439
  37. Ibn al-Athîr al-Jazarî, Usd al-Ghâba, vol 3, p 560 - 561
  38. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 10, p 250
  39. Najmî, ‘Aqîl ibn Abî Tâlib dar Mîzân Târîkh Sahîh, p 51
  40. Najmî, « Angîziyi Safar ‘Aqîl bi Shâm wa Padhîruftan Hidîyi az Mu‘âwîyi », p 71 - 72
  41. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, vol 4, p 33
  42. As-Samhûdî, Wafâ’ al-Wafâ’, vol 3, p 195
  43. Ibn Shabbah, Târîkh al-Madînat al-Munawwara, vol 1, p 127
  44. Najmî, «Târîkh Haram A’immiyi Baqî‘», p 175

Bibliographie

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  • Majlisî, Muhammad Taqî, Bihâr al-Anwâr, Beyrouth, Mu’assasat al-Wafâ’, 1404 H.
  • Mahmûdî, Muhammad Bâqir, Nahj al-Sa‘âda fî Mustadrak Nahj al-Balâgha, Beyrouth, Mu’assasat at-Tadâmun al-Fikrî, 1387 H/1968.
  • Madanî Shîrâzî, Sayyid ‘Alî Khân, Ad-Darajât ar-Rafî‘a fî Tabaqât ash-Shî‘a, éd. Sayyid Muhammad Sâdiq Bahr al-‘Ulûm, Qom, Manshûrât Maktabat Basîratî, 1397 H.
  • Mufîd, Muhammad b. Muhammad, Al-Irshâd fî Ma‘rifat Hujaj Allâh ‘alâ al-‘Ibâd, éd. Mu’assasat Âl al-Bayt (a) li Ihyâ’ at-Turâth, Qom, Al-Mu’tamar al-‘Âlamî li al-Alfîyya ash-Shaykh al-Mufîd, 1413 H.
  • Makârim Shîrâzî, Nâsir, Payâmi Imâm Amîr al-Mu’minîn (a), Téhéran, Dâr al-Kutub al-Islâmîyya, 1386 SH.
  • Najmî, Muhammad Sâdiq, « Târîkh Harami A’immiyi Baqî‘ », Mîqâti Hajj, n° 4, Été 1372.
  • Najmî, Muhammad Sâdiq, « ‘Aqîl b. Abî Tâlib dar Mîzâni Târîkhi Sahîh », Majalliyi Mîqâti Hajj, n° 15, Printemps 1375 SH, n° 15.
  • Najmî, Muhammad Sâdiq, « Angîziyi Safari ‘Aqîl bi Shâm wa Pazîruftani Hadîyiy az Mu‘âwîyi », Mîqâti Hajj, n° 16, Été 1375 SH.
  • Ya‘qûbî, Ahmad b. Ishâq, Târîkhi Ya‘qûbî, tr. Muhammad Ibrâhîm Âytî, Téhéran, ‘Ilmî wa Farhangî, 1378 SH.