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Al-Ma‘âd

De wikishia

Al-Ma‘âd ou Résurrection (en arabe : المعاد) fait partie des principes primaires de l’islam ainsi que les religions divines qui signifie le retour de l’esprit (Rûh) au corps après la mort et la vie à nouveau de l’homme le Jour du Jugement. En vertu de ce principe, tous les êtres humains seront ressuscités le Jour Dernier, leurs actions seront jugées par Allah et ils recevront leur récompense ou leur châtiment en fonction de leurs bonnes ou mauvaises actions.

Al-Ma‘âd dans la religion islam, après le Monothéisme, est considéré comme la croyance la plus importante et une condition essentielle pour être un musulman. Environ un quart des versets du Coran traitent d’al-Ma‘âd et de la vie après la mort. La croyance à la question de la résurrection et de la vie future est considérée comme un facteur clé pour promouvoir la justice, maintenir la santé de la société, ne pas désespérer face aux difficultés de la vie, respecter les droits des autres, etc.

Les musulmans ne diffèrent pas dans l’acceptation de la question de Ma‘âd de la résurrection ; cependant, ils divergent sur sa nature et proposèrent trois points de vue à ce sujet : la plupart des savants musulmans, y compris des philosophes, croient en résurrection physique et spirituelle (le retour du corps et de l’esprit), certains ne considèrent la résurrection que comme étant physique, et les philosophes de péripatéticienne qui crurent uniquement en résurrection spirituelle. Cependant, Avicenne, le plus grand philosophe de péripatéticienne, avait accepté la résurrection physique à travers la religion.

Les philosophes musulmans s’appuyèrent sur la question de l’âme et de son incorporalité et immatérialité pour prouver l’unité de l’homme dans ce monde et dans l’au-delà, considérant l’âme comme l’élément unificateur de l’humanité dans ce bas-monde et la vie future.

Pour prouver la possibilité et la réalité de la résurrection et le retour de l’esprit au corps, plusieurs arguments furent avancés. La possibilité de la résurrection et de Ma‘âd fut démontrée à travers des versets du Coran qui font référence à la résurrection de la terre et à des exemples de résurrection d’êtres humains tels que les Compagnons de la caverne et le Prophète ‘Uzayr (a). De plus, pour prouver la nécessité et la réalité de la résurrection, des arguments tels que la véracité de paroles d’Allah dans l’annonce de l’au-delà, l’existence d’une inclination à la vie éternelle dans la nature humaine, les attributs de la justice et de la sagesse divine furent invoqués.

Malgré de nombreuses raisons pour la possibilité et la réalité d’al-Ma‘âd et de la résurrection, certains la nièrent. L’ignorance, le manque de conscience de la puissance divine, l’indifférence et le manque de responsabilité sont parmi les facteurs du déni de la résurrection. Divers suspicions telles que le doute sur le pouvoir de Dieu dans la réalisation de l’au-delà furent présentés par les négateurs, auxquels les savants musulmans donnèrent diverses réponses.

Résurrection (al-Ma‘âd), l’une des croyances des religions célestes

La croyance en résurrection et la vie de l’homme dans l’au-delà est considérée comme l’un des principes de croyance[1] et fait partie des convictions les plus fondamentales de toutes les religions célestes.[2] Dans le livre « The World's Living Religions » (les religions vivantes du monde) de Robert Hume, la vie après la mort est répertoriée parmi les croyances et enseignements de toutes les religions, y compris les religions divines, hindoue, bouddhiste, taoïste et shintoïste.[3]

D’après les savants chiites, Ma‘âd est l’un des principes les plus importants après le principe du Monothéisme, auquel les prophètes divins (a) appelaient les gens à croire[4]. La foi en Ma‘âd et en la vie future est une condition essentielle pour être considéré comme musulman, et celui qui la nie est exclu de la communauté des musulmans.[5]

Selon l’ayatollah Misbâh Yazdî, dans le Coran, la croyance en Ma‘âd et le Jour Dernier est considérée comme étant au même niveau que la croyance en Allah, et les termes « Allah » et « le Jour Dernier » sont utilisés ensemble dans plus de vingt versets.[6] En outre, dans douze versets, après la foi en Allah, la foi en le Jour Dernier est mentionnée.[7] Il soutient que l’attention portée aux versets du Coran montre que la majeure partie des discours des prophètes (a) et de leurs débats avec les gens concernent la résurrection au point où l’on pourrait dire que les prophètes (a) cherchèrent davantage à prouver la résurrection qu’à prouver l’Unicité divine ; car les gens, en raison de leur déni des affaires invisibles et de leur inclination à l’immoralité et à l’irresponsabilité dans l’acceptation du principe de la résurrection, faisaient preuve d’une plus grande obstination.[8]

Le mot « Ma‘âd » (معاد) dans les versets du Coran n’est utilisé qu’une seule fois,[9] et cela dans un sens littéral signifiant le lieu de retour.[10] Cependant, plus de 1400 (environ un quart du Coran)[11] parlent de la question de Ma‘âd et de la vie future. Les versets liés à la résurrection et Ma‘âd sont regroupés en quelques catégories suivants :

  • Versets sur la nécessité de croire en Ma‘âd et la vie future.[Note 1]
  • Versets traitant des conséquences du déni de Ma‘âd.[Note 2]
  • Versets concernant les bienfaits éternels du Paradis.[Note 3]
  • Versets sur les châtiments éternels de l’Enfer.[Note 4]
  • Versets mettant en avant la relation entre les bonnes et mauvaises actions et leurs conséquences au Jour du Jugement.
  • Versets sur la possibilité et la nécessité de la résurrection qui répond aux questions et suspicions des négateurs.[12]

Les chrétiens croient également en la résurrection du Prophète Jésus (a) et en des exemples historiques de personnes ressuscitées après la mort,[13] ce qui les amène à croire en l’au-delà.[14] Selon l’Ancien[15] et le Nouveau Testament,[16] tous les individus vont vers le monde des morts, qui se divise en deux parties : une pour les malfaiteurs où se trouve le lieu du châtiment, et une autre pour les bienfaiteurs appelée Paradis.[17] Le Credo des Apôtres (le Symbole des Apôtres) et le Credo de Nicée (le Symbole de Nicée), qui sont deux credos universels acceptés par tous les chrétiens, mentionnent la croyance en l’au-delà et en la résurrection.[18]

Il est dit dans l’Ancien Testament (Tanakh), la Bible des juifs, que la croyance en Ma‘âd n’est pas mentionnée ; cependant, dans le Talmud, un recueil d’enseignements et de lois juives, la question de Ma‘âd et de la résurrection est largement discutée.[19] On donne la probabilité que des passages relatifs à la résurrection furent supprimés en raison de falsifications dans l’Ancien Testament.[20] Néanmoins, une phrase de l’Ancien Testament déclare :

« Yahvé fait mourir et rend à la vie, il fait descendre au séjour des morts et en ramène. »[21]

Selon la religion de Zoroastre, l’esprit se sépare du corps après la mort et reste intacte jusqu’au Jour de la Résurrection pour être jugée.[22] Il est dit que le paradis des zoroastriens est décrit comme le Paradis décrit dans l’islam ; mais, dans la religion de Zoroastre, il n’y a pas d’enfer brûlant, mais plutôt un endroit très froid, sombre et terrifiant.[23] Ils croient également au « Pont de Chinvat » (le Pont d’as-Sirât).[24]

Effets de la croyance en Ma‘âd dans la vie terrestre

La prise en compte d’al-Ma‘âd et de l’au-delà, en particulier de ses détails, est considérée comme ayant un impact constructif sur l’esprit et l’âme humaine, ainsi que sur toute sa vie.[25] Selon l’ayatollah Misbâh Yazdî, le savant chiite de 21e siècle, ceux qui croient à la vie future et ne considèrent pas la mort comme la fin de la vie planifient, exécutent leur vie de manière à en tirer profit pour leur vie éternelle. De plus, les difficultés et les échecs de la vie terrestre ne les découragent pas ni ne les rendent désespérés, et ils ne renoncent pas à poursuivre le bonheur suprême éternel. Selon lui, l’influence de la croyance en la vie future ne se limite pas à la vie individuelle ; au contraire, elle joue un rôle important dans la vie sociale, telle que le respect des droits des autres, le sentiment d’altruisme envers les nécessiteux. Dans une société où la croyance en l’au-delà est vivante, il y aura moins besoin d’utiliser la force et la pression pour appliquer des lois et empêcher l’injustice et l’oppression envers autrui.[26] L’ayatollah Jawâdî Âmulî, un exégète du Coran et philosophe chiite du 21e siècle, souligna que le principal effet positif du souvenir de l’au-delà est la mise en œuvre de la justice et le respect de l’équité individuelle et sociale. En revanche, il identifia l’oubli de cette croyance comme étant associé à des comportements criminels et oppressifs tant au niveau individuel que social.[27]

L’être humain croyant en la vie future voit ce monde comme un champ et une plantation pour l’au-delà, considérant ses actions comme des semences dont les fruits seront récoltés dans l’au-delà. Par conséquent, il agit de manière calculée dans sa vie terrestre et ne néglige pas les commandements divins ni les devoirs à accomplir.[28] De plus, la croyance en la résurrection et Ma‘âd modifie la perception de la mort, la transformant d’une signification de finitude et de néant en une porte vers un monde beau et supérieur.[29] La libération de la vacuité et le non-résumé de tout le monde dans le matérialisme sont parmi les autres effets attribués à la croyance en la résurrection.[30]

La croyance en la résurrection peut avoir un impact sur la vie terrestre si une relation de cause et effet existe entre la vie terrestre et l’au-delà, et si les récompenses et châtiments de l’au-delà sont acceptés comme des rétributions pour les comportements dignes et indignes de ce monde.[31]

La croyance en Ma‘âd est un facteur de santé publique, un facteur de sécurité juridique et sociale, et un facteur de réparation des relations entre les individus.[32]

Sens du concept

Le concept de « résurrection » (Ma‘âd), selon les théologiens, signifie le retour de l’esprit au corps lors du Jour Dernier et de la nouvelle vie, afin que ses actions soient jugées, les bienfaiteurs accédant au Paradis et aux faveurs éternels, tandis que les malfaiteurs subissent châtiment et tourments.[33] L’ayatollah Jawâdî Âmulî, l’exégète chiite du Coran du 21e siècle, interpréta « Ma‘âd » comme le retour de l’homme à Allah.[34] Sa‘d ad-Dîn at-Taftâzânî, un savant sunnite du 8e siècle de l’Hégire, donna quatre significations à Ma‘âd : le retour à l’existence après la disparition, la réunion des parties du corps après leur dispersion, le retour à la vie après la mort et le retour de l’esprit au corps après leur séparation.[35] Certains considèrent « Ma‘âd » comme le voyage et la vie de l’homme dans un autre monde après la mort.[36] D’après ‘Allâma al-Majlisî, Ma‘âd en termes linguistiques a trois cas et donc trois significations :

  • Ayant un sens infinitif : le retour d’une chose à son lieu d’origine ou à son état initial.
  • Un nom de temps : le temps du retour.
  • Un nom de lieu  : le lieu du retour.[37]

Concepts liés à Ma‘âd

Selon l’ayatollah Makârim Shîrâzî, l’exégète et juriste chiite du 21e siècle, diverses expressions existent dans le Coran faisant allusion à la vie future, parmi lesquelles al-Qîyâma (le Jour du Jugement) est le mot la plus connue qui est mentionnée 70 fois dans le Coran comme étant liée à la question de la résurrection.[38] Selon lui, chacun de ces noms et attributs exprime une caractéristique de Ma‘âd et du Jugement dernier.[39] Du point de vue de l’ayatollah Subhânî, l’exégète et théologien chiite contemporain, les nombreux noms et attributs de Ma‘âd dans le Coran témoignent de l’importance accordée par le Coran à cette question.[40]
Certains des noms et attributs variés liés à Ma‘âd dans le Coran incluent :

Numéro Nom Sens Verset
1 Al-Âkhira / Al-Yawm al-Âkhir Autre monde Coran 42 : 20 / 2 : 264
2 Yawm al-Jam‘ Le Jour de la Réunion Coran 64 : 9
3 Yawm al-Qîyâma Le Jour de la Résurrection Coran 16 : 27
4 Yawm ad-Dîn Le Jour du Jugement Coran 1 : 4
5 Yawm al-Ba‘th Le Jour de la Résurrection Coran 30 : 56
6 Yawm al-Hasara Le Jour de la lamentation Coran 19 : 39
7 Yawm al-Fasl Le Jour de la Décision Coran 77 : 38
8 Yawm al-Khulûd Le Jour de l'Immortalité Coran 50 : 34
9 Yawm al-Khurûj Le Jour de la sortie du tombeau Coran 50 : 42
10 Yawm al-Hisâb Le Jour du Jugement Coran 38 : 26
11 Yawmun Majmû‘un lahu an-Nâs Le Jour où les hommes seront réunis Coran 11 : 103
12 Yawm Muhît Le Jour qui enveloppe Coran 11 : 84
13 Yawm ‘Azîm Le Jour terrible Coran 26 : 189
14 Yawman Yaj‘alu al-Wildâna Shiybâ Le Jour qui frappe les enfants de vieillarde Coran 73 : 17
15 Al-Yawm al-Ma‘ûd Le Jour promis Coran 85 : 2
16 Yawm Alîm Le Jour douloureux Coran 43 : 65
17 Yawm at-Taghâbun Le Jour où l’on découvre qui a été lésé Coran 64 - 9
18 Yawm at-Talâq Le Jour de la rencontre Coran 40 : 15
19 Yawm lâ Tajzî Nafsun ‘an Nafsin Shay’â Le jour où personne ne sera en rien récompensée pour une autre personne Coran 2 : 123
20 Yawma Tubla as-Sarâ’ir Le Jour où seront éprouvés les secrets des cœurs Coran 86 : 9[41]

Ma‘âd, physique ou spirituelle ?

Article connexe : Résurrection corporelle.

Il n’y a pas de différence parmi les musulmans concernant l’acceptation de la question de Ma‘âd et de la résurrection.[42] Mais, ils diffèrent sur la nature de la résurrection, sur la manière dont elle se réalise, et sur le fait qu’elle est physique, spirituelle ou physique-spirituelle.[43] La raison de ces divergences remonte à une divergence sur la nature réelle de l’homme.[44] Il y a trois points de vue sur la nature de la résurrection :

  1. Résurrection physique et spirituelle : de nombreux savants musulmans croient que Ma‘âd et la résurrection est à la fois physique et spirituelle.[45] Cette perspective fut attribuée à tous les sages musulmans et même à tous les sages divins.[46] ‘Allâma al-Majlisî le considéra également comme l’opinion dominante parmi les théologiens.[47] Selon l’ayatollah Makârim Shîrâzî, l’exégète du Coran chiite, la résurrection dans le Coran est présenté uniquement sous forme de la résurrection physique et spirituelle ; ce qui signifie que lors de la résurrection, le corps et l’esprit reviennent tous deux.[48] Autrement dit, quiconque considère la vérité de l’homme comme une combinaison de l'âme immatérielle et de corps, soutient Ma‘âd et la résurrection physique-spirituelle.[49]
  2. Résurrection physique : d'après Fakhr ad-Dîn ar-Râdî et Fayyâd Lâhîjî, parmi les savants respectivement sunnites et chiites, certains croyaient uniquement en résurrection physique.[50] Cela était dû au fait que ce groupe considérait la réalité de l’homme comme étant le corps matériel.[51] Selon eux, l’esprit est une réalité matérielle qui circule dans le corps comme le feu dans le charbon ou l’eau dans les feuilles des fleurs, et par conséquent, il est détruit avec la destruction du corps après la mort,[52] et lors de la résurrection, le corps décomposé est reconstruit en fonction de la connaissance et du pouvoir absolus de Dieu et revient à la vie.[53]
  3. Résurrection spirituelle : selon l’ayatollah Subhânî, le Marja‘ chiite du 21e siècle, la plupart des philosophes de la philosophie péripatéticiens, ne reconnaissaient que Ma‘âd et la résurrection spirituelle et intellectuelle, rejetant la résurrection physique ; car d’après eux, le corps est détruit après la mort et rien n’en reste pour être restauré au Jour du Jugement ; mais l’esprit, étant immatérielle, ne se détruit pas[54] et après la séparation du corps, il se joint au monde des immatériels.[55]
    Conformément au dire d’Avicenne, le plus grand philosophe péripatéticien, la résurrection physique et le retour du corps au Jour du Jugement ne sont prouvés et acceptés que par la religion et l’annonce du Prophète Muhammad (s).[56] C’est sur cette base que ‘Allâma al-Majlisî considère explicitement le déni de Ma‘âd corporelle comme de l’incroyance et comme impliquant le déni du Coran, du Messager de Dieu (s) et des Imams (a).[57] En d’autre terme, puisque la résurrection physique est mentionnée dans les hadiths de l’Envoyé d’Allah (s) et quiconque le nie, en effet il nie les paroles du Prophète (s).

Opinions sur la manière dont la résurrection physique-spirituelle se réalise

Les opinions sur la nature de Ma‘âd et de la résurrection physique-spirituelle furent présentées de quelques manières par les partisans de cette opinion :

  • Retour de l’esprit au corps matériel terrestre : d’après cette opinion, qui est considérée comme la plus célèbre et attribuée aux théologiens musulmans, Allah le Très-Haut, dans l’au-delà, rassemble les éléments dispersés du corps et crée le corps terrestre de l’homme, dans lequel Il ramène l’esprit.[58]
  • Retour de l’esprit au corps de Barzakh : selon cette opinion, l’esprit dans l’au-delà appartient à un corps de Barzakh.[59] L’ayatollah Subhânî attribue ce point de vue aux philosophes illuministes et à Mulla Sadra, et explique la différence entre ces deux groupes en soulignant que les philosophes illuministes ne purent pas prouver l’existence concrète du corps de Barzakh de l’au-delà et du corps matériel terrestre, tandis que Mulla Sadra le prouva et ramena cette différence entre les deux corps à l’imperfection et à la perfection.[60]
  • L’esprit est lié au corps céleste ou bien au corps composé de fumée ou d’air : conformément à cette opinion attribuée à Farabi et Avicenne, les âmes des individus qui n’atteignirent pas la perfection et ne coupèrent pas leurs intérêts du corps et du monde, appartiennent à l’âme céleste ou composée de fumée et d’air ; mais, les individus qui atteignirent la perfection continuent leur vie sans corps.[61]

Le retour du corps élémentaire à l’esprit immatérielle (l’avis de Âqâ Ali Mudarris) et le retour de l’âme au corps élémentaire évolué (le point de vue de Sayyid Abu al-Hasan Rafî‘î Qazwînî) sont d’autres perspectives sur ce sujet.

Dépendance de la résurrection à la question de l’âme

La preuve de la résurrection et du retour des âmes et des esprits aux corps est basée sur l’immatérialité de l’âme.[62] L’ayatollah Misbâh Yazdî, le théologien et le philosophe chiite, soutient que la vie après la mort ne peut être correctement envisagée que si l’on considère l’âme comme distincte du corps et de ses attributs.[63] Selon lui, sans croire en l’immatérialité de l’âme, l’hypothèse de la résurrection sera impossible.[64] Par conséquent, une conception correcte et rationnelle de Ma‘âd et de la résurrection repose sur l’acceptation des éléments suivants :

  • l’existence de l’esprit,
  • la substantialité de l’esprit,
  • l’indépendance de l’esprit par rapport au corps et sa survie après la mort du corps,
  • et le fait que l’esprit est la partie principale et la vérité de l’être humain et que tant qu’il subsiste, l’humanité de l’être humain sera préservée.[65]

Les chrétiens considèrent souvent la vie après la mort comme étant possible avec la croyance en une âme distincte et indépendante du corps, au point que l’on dit que tous les grands penseurs de l’histoire du christianisme adoptèrent cette perspective.[66]

Question de l’identité de l’homme dans ce monde et dans l’au-delà

La croyance en la résurrection et Ma‘âd est basée sur le fait que l’homme qui sera vivant dans l’au-delà est le même que celui qui vivait dans ce bas-monde. Cette question est appelée « identité ».[67] Le sens de cette identité personnelle dans le contexte de la question de la résurrection est de savoir si la personne avant la mort soit exactement la même que la personne après la mort, et non que deux personnes avec des caractéristiques similaires.[68]
La plupart des théologiens et philosophes musulmans et chrétiens[69] acceptèrent cette identité personnelle. Il est dit que même les écritures saintes des chrétiens enseignent cette opinion.[70]

A propos de la question de l’unité et de l’identité de l’être humain terrestre (avant la mort) avec l’être humain de l’au-delà (après la mort) et les raisons pour lesquelles la personne après la mort est la même que celle avant la mort, les philosophes musulmans abordèrent en considérant l’âme comme le critère de l’unité de l’être humain existant dans ce bas-monde et celui dans l’au-delà. Selon eux, la matière et le corps ne peuvent pas être le critère de cette identité en raison de leur nature changeante.[71]

Pour Mulla Sadra, le critère de la survie de l’être humain est la préservation et la continuité de son âme. Tant que l’âme d’une personne perdure, elle aussi perdure, même si les éléments et les membres de son corps changent. Ainsi, lorsque par exemple on demande qu’une personne nommée David, est-ce que ce David dans la jeunesse est le même David dans l’enfance et vieillesse, Mulla Sadra considère David comme une seule entité tout au long de sa vie en raison de la persistance de son âme. Dans l’au-delà également, en raison de la survie et la non-destruction de son âme, David dans ce monde sera le même que David dans l’au-delà.[72]

L’ayatollah Misbâh Yazdî, le théologien et le philosophe iranien chiite, est également convaincu que sans accepter l’existence de l’âme indépendante et distincte du corps, la notion d’une vie après la mort pour une personne avant sa mort ne serait pas possible.[73] D’après lui, puisque l’âme est immatérielle et ne change pas avant ou après la mort, elle peut subsister après la mort du corps et lorsqu’elle est de nouveau liée au corps, elle peut maintenir l’unité et l’identité de la personne. Mais, si quelqu’un considère l’existence humaine comme étant uniquement liée à ce corps matériel tangible, il sera anéanti avec la destruction des organes corporels. Dans ce cas, il n’est pas possible de fournir une conception correcte de la résurrection.[74]

La sourate Sajda, le verset 11,[Note 5] fut citée comme preuve de ce point de vue selon lequel l’essence de l’humanité est ce que l’Ange de la Mort prend, et non le corps qui se désintègre et pourrit.[75]

Possibilité de la résurrection

Pour prouver la possibilité de la réalisation de Ma‘âd et de la résurrection et pour écarter toute idée de son impossibilité, divers versets du Coran furent cités.[76] L’ayatollah Jawâdî Âmulî, le Marja‘ chiite, classa ces versets en cinq catégories comme suit :

  1. Les versets qui indiquent le début de la création initiale de l’homme ; tels que les versets 79 de la sourate Yâsîn, 27 de la sourate ar-Rûm et 19 de la sourate al-‘Ankabût. Le verset 27 de la sourate ar-Rûm mentionne que Dieu commence la création, la renouvelle et que le renouvellement de la création est plus facile pour Lui.
  2. Les versets dans lesquels Dieu décrit le processus de création du monde, en particulier des cieux, et expose Sa puissance ; comme les versets 99 de la sourate al-Isrâ’, 57 de la sourate Ghâfir et 33 de la sourate al-Ahqâf. Le verset 81 de la sourate Yâsîn demande : Celui qui a créé les cieux et la terre ne peut-il pas ressusciter les êtres humains au Jour du Jugement ?
  3. Les versets qui parlent de la résurrection de la terre sont considérés comme des exemples concrets de la possibilité de ressusciter les morts ; parmi eux, on trouve le verset 19 et 50 de la sourate ar-Rûm, le verset 9 de la sourate Fâtir et le verset 57 de la sourate al-A‘râf. Allah Qui a le pouvoir de faire mourir la terre et de la faire revivre, a aussi la capacité de redonner vie à l'homme.
  4. Les versets qui décrivent le commencement de la création de l’homme, les étapes de formation et d’évolution du fœtus jusqu’à son état humain sont présentés comme des exemples de la possibilité de Ma‘âd et de la résurrection des morts. Par exemple, les versets 5 et 6 de la sourate al-Hajj, les versets 12 à 16 de la sourate al-Mu’minûn et les versets 37 à 40 de la sourate al-Qîyâma. Dans ces derniers versets, il est mentionné que Allah qui a créé l’homme à partir d’une goutte de sperme et d’un caillot, n’est-il pas capable de ressusciter les morts ?
  5. Les versets qui présentent des exemples concrets de résurrection des morts.[77]

Certains exemples concrets de retour des morts à la vie mentionnés dans le Coran sont les suivants :

Raisons de la nécessité et de la réalisation de la résurrection

Pour prouver la nécessité et la réalisation de Ma‘âd et la résurrection, de nombreuses preuves et raisons furent avancées,[79] y compris :

Argument basé sur l’acceptation de la Parole divine

Cet argument fait partie des arguments de la nécessité de la résurrection. Lorsque nous sûmes et acceptâmes que le Coran est la Parole de Dieu, et que le Seigneur parla clairement à plusieurs reprises dans le Coran de la réalisation de la résurrection et le Jour Dernier pour les êtres humains, alors la question de Ma‘âd et la résurrection se réalisera.[80] Environ deux mille versets du Coran font allusion directement ou indirectement à la réalisation de Ma‘âd et du Jour Dernier.[81] D’après l’ayatollah Jawâdî Âmulî, lorsque Dieu, Qui est le plus véridique des véridiques, parle de la réalisation de la résurrection, on sera sûr que la résurrection se réalisera.[82]

Les ash‘arites prouvent seulement la réalisation de Ma‘âd et de la résurrection à travers le Coran et la Sunna, et non par la raison et les arguments rationnels.[83]

Argument basé sur la nature humain (al-Fitra)

Selon cet argument :

  • Dans la nature humaine, l’amour et l’attrait pour le monde et la vie éternelle, ainsi que la répulsion envers le néant et la destruction, sont inscrits.
  • Tout ce qui est inscrit dans la nature humaine est juste et non vain.
  • L’attrait et l’amour de l’homme pour l’immortalité et la survie sont la preuve de l’existence d’un monde éternel préservé de la destruction.
  • Ce monde naturel n’a pas en lui-même la capacité intrinsèque de survie et d’immortalité.
  • Par conséquent, si un autre monde qui puisse survivre n’existait pas, le désir d’immortalité et l’attrait de l’homme pour celle-ci, inscrits dans sa nature, seraient vains et futiles.
  • Dans le monde de la création, il n’y a pas de futilité parce que c'est une création d’Allah sage.

Ainsi, un monde et une vie éternelle existent.

La « nature » (al-Fitrar) est une chose que chaque être possède dès le début de sa création.[84]

Argument basé sur la Sagesse divine

Cet argument a différentes formulations.[85] L’une des interprétations et formulations de cet argument est basée sur la finalité de la création de l’homme et du monde. Selon cette interprétation :

  • La vie éternelle est le but et l’objectif de la création de l’homme et du monde.
  • Si un tel monde n’existait pas, la vie de l’homme et du monde se limiterait à cette vie terrestre, et la création de l’homme serait vaine et futile ; car ce bas-monde et ses phénomènes sont voués à la destruction.
  • Il n’est pas digne qu’Allah sage fasse des actes vains et futiles.
  • Par conséquent, il doit y avoir un autre monde après ce monde matériel pour que le but de cette vie terrestre et la création de l’homme soient réalisés.[86]

Des versets tels que le verset 115 de la sourate al-Mu’minûn, le verset 27 de la sourate Sâd, ainsi que les versets 38 et 39 de la sourate ad-Dukhân sont considérés comme faisant référence à cet argument.[87]

Argument basé sur la Justice divine

Selon cet argument :

  • Attribut de Dieu : l’une des caractéristiques de Dieu est Sa justice, et ce monde fut établi sur la base de la justice.
  • Libre arbitre humain : l’homme dans ce bas-monde est libre de choisir et d’accomplir des actions bonnes ou mauvaises.
  • Liberté de choix : en conséquence du libre arbitre, certains individus utilisent leurs capacités pour suivre le chemin de Dieu et du bien, tandis que d’autres utilisent toutes leurs capacités pour satisfaire leurs désirs et commettre des péchés.
  • Limites du monde actuel : ce monde n’a pas la capacité de permettre aux individus d'acquérir pleinement les résultats de leurs actions ; ni la récompense complète des bienfaiteurs ni la punition complète des malfaiteurs.

Ainsi, selon la Justice divine, il y aura un autre monde juste après ce monde matériel où la justice sera pleinement appliquée et que tous rendront compte de leurs actions.[88] Faisant allusion à cet argument, le verset 28 de la sourate Sâd dit :

﴿أَمْ نَجْعَلُ الَّذِينَ آمَنُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ كَالْمُفْسِدِينَ فِي الْأَرْضِ أَمْ نَجْعَلُ الْمُتَّقِينَ كَالْفُجَّارِ ٢٨﴾
Traiterons-Nous ceux qui auront cru et accompli les œuvres pies comme les fauteurs de scandale sur la terre ? Traiterons-Nous les Pieux comme les Libertins ?
Traduction du Coran, Régis Blachère

Il existe d'autres versets du Coran qui font allusion à cet argument, y compris les versets 21 et 22 de la sourate al-Jâthîya, 58 de la sourate Ghâfir, 35 et 36 de la sourate al-Qalam.[89]

Reniement de la résurrection

D’après l’ayatollah Jawâdî Âmulî, le Marja‘ chiite du 21e siècle, le reniement des questions métaphysiques et doctrinales telles que la résurrection et Ma‘âd est souvent le résultat d’une méconnaissance. Ceux qui nient la résurrection n’avaient pas une compréhension profonde et précise du sens de la résurrection. Ils considéraient comme peu probable les raisons et la logique qui soutenaient la résurrection et Ma‘âd, et n’ont jamais fourni ne serait-ce qu’un seul argument pour nier la question de Ma‘âd.[90]

L’ignorance, l’oubli du pouvoir divin,[91] le désir de liberté sans limites, le manque de responsabilité,[92] ainsi que l’appétit pour le contrôle et le pouvoir[93] sont parmi les causes du rejet de la question de Ma‘âd. Dans le verset 24 de la sourate al-Jâthîya, l’ignorance est mentionnée,[94] dans les versets 3 à 5 de la sourate al-Qîyâma, l’élément du désir d’une liberté sans limites et du manque de responsabilité est abordé,[95] et dans les versets 33 jusqu’à 38 de la sourate al-Mu’minûn, il est fait référence à l’appétit pour le pouvoir et la domination.[96]

Les philosophes naturalistes furent considérés comme des négateurs de la question de Ma‘âd et la résurrection.[97] Selon ce groupe, l’homme n’est rien d’autre qu’un corps matériel qui est entièrement détruit par la mort.[98] Certains comme Galien et ses disciples avaient des doutes sur Ma‘âd,[99] car ils se demandaient si l’âme humaine était une substance matérielle qui disparaissait avec la mort ou une essence qui persistait après celle-ci ?[100]

Réponse à certaines questions

Il fut mentionné quelques suspicions concernant la possibilité et la réalité de la résurrection et de Ma‘âd par les détracteurs :

Première

Les négateurs de Ma‘âd et la résurrection dirent que si un être humain consomme la chair d’un autre être humain, dans ce cas, les parties du corps consommées reviennent-elles dans le corps de celui qui mangea ou dans le corps de celui qui fut mangé ? Quelle que soit l’hypothèse envisagée, l’un des deux corps ne sera ressuscité complètement lors du Jour du Jugement dernier.[101] Cette question soulève également la possibilité qu’en cas où un mécréant consomme le corps d’un croyant, lors de la résurrection des corps terrestres, il serait nécessaire que le croyant subisse un châtiment et que le mécréant reçoive une récompense.[102]

Réponse

Diverses réponses furent données à cette question. L’une des réponses populaires parmi les théologiens comme ‘Allâma al-Hillî est que l’homme est composé de deux types d’éléments : les éléments principaux et les éléments secondaires et excédentaires. La réalité et la vérité de l’homme dépendent des éléments principaux. Les éléments principaux du corps de chaque individu restent inchangés du début à la fin de sa vie et ne se transforment pas en éléments principaux du corps d’une autre personne. Ces mêmes éléments principaux sont également restaurés dans l’au-delà.[103] Par conséquent, si le corps humain devient la nourriture d’une autre personne, ce qui provient des parties consommées devient progressivement une partie du corps du mangeur, faisant partie des éléments excédentaires ou non essentiels ; cependant, les éléments principaux restent constants et ne subissent aucun changement ni évolution.[104]

D’après Mulla Sadra, l’identité et la réalité de l’homme résident dans son âme, et non dans son corps. Ainsi, le corps qui sera ressuscité dans l’au-delà n’a pas besoin d’être exactement le même que le corps qui nourrit une personne ou un autre être vivant ; mais tout corps auquel une âme est associée sera considéré comme le corps de cette personne. Selon cette perspective, ce qui importe lors de la résurrection des corps est que quiconque voit une personne ressuscitée puisse dire que c’est bien la même personne terrestre et que son corps est effectivement celui de ce monde.[105]

Cette question fut également soulevée et discutée dans le christianisme.[106]

Deuxième

L’impossibilité de revenir ce qui a été anéanti est l’une des preuves utilisées par les négateurs de Ma‘âd.[107] Selon cette hypothèse, les négateurs de Ma‘âd et la résurrection pensaient que l’homme se réduit à ce corps matériel et qu’il est anéanti par la mort. S’il devait être ramené à la vie, il serait un être différent car ramener à l’existence un être anéanti est impossible.[108]

Réponse

En réponse à cette suspicion, d'après les versets 10 et 11 de la sourate as-Sajda, il est dit que l’identité et la réalité de l’homme dépendent de son âme, pas de son corps et de ses membres matériels. Par conséquent, la résurrection et le retour de l'âme au corps n’est pas revenir ce qui a été anéanti ; c’est plutôt le retour de l’âme qui ne fut jamais détruite.[109] Certains théologiens qui considèrent la résurrection comme possible dirent qu’en supposant l'impossibilité de revenir ce qui a été anéanti, nous disons que la résurrection n’est pas le retour de ce qui a été anéanti, mais le sens de Ma‘âd et la résurrection est le retour et le rétablissement des parties dans l’état et la vie qu'elles avaient avant la mort et c'est pas revenir ce qui a été anéanti.[110]

Troisième

L’une des suspicions à propos de la résurrection et Ma‘âd concerne le fait que ramener les morts à la vie repose sur une connaissance et une conscience de toutes les parties dispersées des corps humains jusqu’à ce que chaque individu retrouve son propre corps. Une telle reconnaissance et connaissance semblent impossibles. Comment est-il possible de reconnaître des corps qui furent enterrés et dont les particules se mélangèrent les unes aux autres ?[111] En réponse à ce problème, il est mentionné dans le verset 3 de la sourate Saba’ :

﴿وَقَالَ الَّذِينَ كَفَرُوا لَا تَأْتِينَا السَّاعَةُ قُلْ بَلَى وَرَبِّي لَتَأْتِيَنَّكُمْ عَالِمِ الْغَيْبِ لَا يَعْزُبُ عَنْهُ مِثْقَالُ ذَرَّةٍ فِي السَّمَاوَاتِ وَلَا فِي الْأَرْضِ وَلَا أَصْغَرُ مِنْ ذَلِكَ وَلَا أَكْبَرُ إِلَّا فِي كِتَابٍ مُبِينٍ ٣﴾
﴾Ceux qui sont infidèles ont dit: «L'Heure ne nous touchera point.» Réponds [-leur]: «Si! Par mon Seigneur, certes, elle vous touchera, [par mon Seigneur] qui connaît l’inconnaissable, à qui n'échappent ni le poids d'un atome, dans les cieux et sur la terre, ni [un poids] plus petit ou plus grand que cela! [Rien ne se fait] sans que [cela soit consvgné] dans un rôle explicite. 3﴿
Coran, s 34, v 3, Traduction de Régis Blachère

Cette suspicion fut soulevée par ceux qui ne comprirent pas la Connaissance infinie d’Allah le Très-Haut, ceux qui la comparent à leurs propres connaissances limitées ; cependant, la connaissance de Dieu n’a pas de limites et Sa connaissance englobe toute chose.[112]

Comme mentionné dans le Coran : « Allah est Omnipotent sur toute chose »[Note 6] De plus, il est affirmé que la recréation, si elle n’est pas plus facile que la création initiale, ne sera pas plus difficile.[113] Les versets du Coran précisent également que le même Dieu Qui vous créa pour la première fois vous ramènera à la vie après la mort.[Note 7]

Le livre « Manhaj ar-Rashâd fî Ma‘rifat al-Ma‘âd » sur la question de Ma‘âd, en arabe.

Lire aussi

La question de la résurrection et de Ma‘âd est généralement abordée dans les livres de théologie[114] et d’interprétation du Coran,[115] lui consacrant une section spécifique. En plus de cela, de nombreux ouvrages indépendants furent également rédigés sur ce sujet. Plus de 1 000 livres, 240 thèses et 500 articles portant sur la résurrection furent recensés. Certains des livres inclus sont les suivants :

Voir aussi

Note

  1. La Sourate al-Baqara, verset 4 ; La sourate Naml, verset 3
  2. Voir px : La sourate al-Isrâ’, verset 10 ; La sourate Furqân, verset 11 ; La sourate Saba’, verset 8 ; La sourate Mu’minûn, verset 74
  3. Voir px : La sourate ar-Rahmân, Du verset 46 à la fin ; La sourate al-Wâqi‘a, versets 15 - 38 ; La sourate ad-Dahr, versets 11 - 21
  4. Voir px : La sourate al-Hâqqa, versets 20 - 27 ; La sourate al-Wâqi‘a, versets 42 et 56 ; La sourate al-Mulk, versets 6 - 11
  5. Dis : « L'ange de mort chargé de vous, vous fera trépasser, puis vous serez ramenés vers votre Seigneur »
  6. Voir : La Sourate al-Baqara, verset 284 ; La Sourate al-Ahqâf, verset 33
  7. Voir px : La sourate al-Ahzâb, verset 51 ; La sourate Rûm, verset 27

Références

  1. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 158 ; Namâzî, Mâ‘âd az Dîdgâhi Âyât wa Riwâyât, p 11
  2. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 363
  3. Robert Ernest Hume, The World’s Living Religions, Traduction en persan, p 380 - 382
  4. Voir px : ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 2, p 507 ; Ayatollah Subhânî, Ma‘âd Shinâsî, p 15
  5. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 2, p 507 ; Ayatollah Subhânî, Ma‘âd Shinâsî, p 15
  6. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 363
  7. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 2, p 507
  8. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 341 et 342
  9. La sourat Qasas, verset 82
  10. Ayatollah Subhânî, Ma‘âd Shinâsî, p 15
  11. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 164
  12. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 341
  13. Voir px : Évangile de Jean, chapitre 5, versets 28 et 29 ; Évangile de Luc, chapitre 20, versets 34 - 38 ; Évangile de Matthieu, chapitre 22, versets 23 - 33
  14. Michael C. Rea, Michael J. Murray, An Introduction to the Philosophy of Religion, Traduction en persan, p 399 et 400
  15. Par exemple, voir : Job, chapitre 24, paragraphe 19 ; Psaumes, chapitre 9, verset 17 et chapitre 49, versets 14 et 15
  16. Par exemple, voir : Apocalypse, chapitre 9, paragraphes 1 - 2 et chapitre 20, paragraphes 1 - 3
  17. Henry Clarence Thiessen, Lectures in Systematic Theology, Traduction en persan, p 362 et 363
  18. Alister E. McGrath, Christian Theology: An Introduction, Traduction en persan, p 55 - 57 ; Michael L. Peterson et les autres, Reason and Religious Belief: An Introduction to the Philosophy of Religion, Traduction en persan, p 319
  19. Tawfîqî, Âshnâ’î bâ Adyân Buzurg, p 110
  20. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 160
  21. 1 Samuel, chapitre 2, verset 6
  22. Tawfîqî, Âshnâ’î bâ Adyân Buzurg, p 62 ; Ibrâhîmzâdih et ‘Alî Nûrî, Adyân Ilâhî wa Firaq Islâmî, p 119
  23. Tawfîqî, Âshnâ’î bâ Adyân Buzurg, p 62 ; Ibrâhîmzâdih et ‘Alî Nûrî, Adyân Ilâhî wa Firaq Islâmî, p 119 et 120
  24. Ibrâhîmzâdih et ‘Alî Nûrî, Adyân Ilâhî wa Firaq Islâmî, p 119 et 120
  25. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Qur’ân, vol 5, p 17
  26. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 339 - 340
  27. Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 22
  28. Subhânî et Birinjkâr, Ma‘ârif wa ‘Aqâ’id 1 et 2, p 358
  29. Subhânî et Birinjkâr, Ma‘ârif wa ‘Aqâ’id 1 et 2, p 358
  30. Subhânî et Birinjkâr, Ma‘ârif wa ‘Aqâ’id 1 et 2, p 358
  31. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 340 - 341 ; ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 173
  32. Namâzî, Mâ‘âd az Dîdgâhi Âyât wa Riwâyât, p 12 - 15
  33. Voir px : Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 595 ; ‘Allâma al-Majlisî, Haqq al-Yaqîn, vol 2, p 369 ; Khâtamî, Farhangi ‘Ilmi Kalâm, vol 1, p 204
  34. Voir : Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 21 et 137
  35. At-Taftâzânî, Sharh al-Maqâsid, vol 5, p 82
  36. Namâzî, Mâ‘âd az Dîdgâhi Âyât wa Riwâyât, p 15
  37. ‘Allâma al-Majlisî, Haqq al-Yaqîn, vol 2, p 369
  38. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Qur’ân, vol 5, p 29 et 31
  39. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Qur’ân, vol 5, p 44
  40. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 166
  41. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 166 ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Qur’ân, vol 5, p 45 - 102
  42. Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621
  43. Voir px : Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 153 ; Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621 ; Al-Fakhr ar-Râzî, Al-Arba‘în fî Usûl ad-Dîn, vol 2, p 55
  44. Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621
  45. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 154 ; Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621
  46. Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 622
  47. ‘Allâma al-Majlisî, Haqq al-Yaqîn, vol 2, p 370
  48. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 2, p 307
  49. Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621
  50. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 154 ; Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621 ; Al-Fakhr ar-Râzî, Al-Arba‘în fî Usûl ad-Dîn, vol 2, p 55
  51. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 156 ; Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621
  52. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 154
  53. Voir : Khush Suhbat, « Ma‘âd Jismânî az Manzar ‘Allâmih Tabâtabâ’î bâ Ta’kîd bar Tafsîr al-Mîzân », p 38
  54. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 154
  55. ‘Allâma al-Hillî, Al-Bâb al-Hâdî ‘Ashar, p 206
  56. Ibn Sînâ, Ash-Shifâ’ (Ilâhîyyât), p 423
  57. ‘Allâma al-Majlisî, Haqq al-Yaqîn, vol 2, p 369 et 370
  58. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 199
  59. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 188 et 189
  60. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 188 et 190
  61. Voir px : Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 179 - 187 ; Mullâ Sadrâ, Al-Hikmat al-Muta‘âlîyya, vol 9, p 148 - 151
  62. Âshtîyânî, Lawâmi‘ al-Haqâ’iq fî Usûl al-‘Aqâ’id, p 440
  63. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 349
  64. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 355
  65. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 349 - 350
  66. Baker, « Material Persons and the Doctrine of resurrection », p 151, 152
  67. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 174
  68. Keith Maslin, An Introduction to the Philosophy of Mind, Traduction en persan, p 361
  69. Merricks, « The Resurrection of the Body and the Life Everlasting », p268
  70. Merricks, « The Resurrection of the Body and the Life Everlasting », p268
  71. Voir px : ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 348, 349 et 355 ; Mullâ Sadrâ, Al-Hikmat al-Muta‘âlîyya, vol 9, p 190 ; Âshtîyânî, Sharh bar Zâd al-Musâfir, p 19 et 224
  72. Âshtîyânî, Sharh bar Zâd al-Musâfir, p 19, 224 et 225
  73. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 348 et 355
  74. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 349
  75. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 350
  76. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 370 ; Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 109 - 126 ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 18, p 485 - 487
  77. Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 109 - 120
  78. Voir px : ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 373 - 375 ; Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 120 - 126
  79. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 167 ; Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 139 - 177 ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 18, p 479 - 485
  80. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 213
  81. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 213
  82. Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 141 et 142
  83. Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 620 et 621
  84. Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 143 et 144
  85. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 223
  86. Voir px : Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 168 ; ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 223 ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Qur’ân, vol 5, p 192
  87. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 168 ; ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 220 - 223 ; Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 155 - 158
  88. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 227 ; Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 165 et 166
  89. Voir px : ‘Allâma Misbâh Yazdî, Insân Shinâsî dar Qur’ân, p 225 et 226 ; Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 167
  90. Ayatollah Jawâdî Âmulî, Ma‘âd dar Qur’ân (1), p 95
  91. Subhânî et Birinjkâr, Ma‘ârif wa ‘Aqâ’id 1 et 2, p 364 et 365
  92. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 342 ; Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 73 - 74
  93. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 74
  94. Subhânî et Birinjkâr, Ma‘ârif wa ‘Aqâ’id 1 et 2, p 364 et 365
  95. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 342 ; Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 73 et 74
  96. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 75
  97. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 153 ; Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621 ; Al-Fakhr ar-Râzî, Al-Arba‘în fî Usûl ad-Dîn, vol 2, p 55
  98. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 153 et 154
  99. Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 621 ; Al-Fakhr ar-Râzî, Al-Arba‘în fî Usûl ad-Dîn, vol 2, p 55
  100. Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, vol 5, p 154 ; Al-Fakhr ar-Râzî, Al-Arba‘în fî Usûl ad-Dîn, vol 2, p 55
  101. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 396 ; Mullâ Sadrâ, Al-Hikmat al-Muta‘âlîyya, vol 9, p 199 - 200 ; ‘Allâma al-Hillî, Kashf al-Murâd, p 406
  102. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 396 ; Mullâ Sadrâ, Al-Hikmat al-Muta‘âlîyya, vol 9, p 200
  103. Voir px : At-Taftâzânî, Sharh al-Maqâsid, vol 5, p 95 ; ‘Allâma al-Hillî, Kashf al-Murâd, p 406 et 407
  104. Qâni‘î Khûzânî, « Shubhiyi Âkil wa Ma’kûl », p 622
  105. Mullâ Sadrâ, Al-Hikmat al-Muta‘âlîyya, vol 9, p 200
  106. Voir : Baker, « Death and the Afterlife », p 377
  107. At-Taftâzânî, Sharh al-Maqâsid, vol 5, p 93 et 94 ; Mullâ Sadrâ, Al-Hikmat al-Muta‘âlîyya, vol 9, p 167
  108. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 379
  109. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 379
  110. At-Taftâzânî, Sharh al-Maqâsid, vol 5, p 94 et 95
  111. Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 186 ; ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 381
  112. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 381
  113. ‘Allâma Misbâh Yazdî, Âmûzish ‘Aqâ’id, p 380 et 381
  114. Voir px : Ayatollah Subhânî, Al-Ilâhîyyât, vol 4, p 157 - 298 ; Fayyâd Lâhîjî, Gawhar Murâd, p 595 - 664 ; ‘Allâma al-Hillî, Kashf al-Murâd, p 399 - 427 ; Cheikh at-Tûsî, Tajrîd al-I‘tiqâd, p 297 - 310
  115. À titre d'exemple, voir : Ayatollah Subhânî, Manshûri Jâwîd, l'ensemble des 5 volumes ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Payâm Qur’ân, l'ensemble des 5 volumes

Bibliographie

  • Âshtîyâî, Sayyid Jalâl ad-Dîn, Sharh bar Zâd al-Musâfir, Qom, Bûstân Kitâb, première édition, 1381 HS.
  • Âshtîyâî, Mîrzâ Ahmad, Lawâmi‘ al-haqâ’iq fî Usûl al-‘Aqâ’id, chercheur : Muhsin Âshtîyânî, Qom, Kungiriyi ‘Allâmih Âshtîyânî, 1390 HS.
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