Muqaddas al-Ardabîlî
| Nom de naissance | Ahmad b. Muhammad al-Ardabîlî |
|---|---|
| Alias |
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| Naissance |
10ème siècle de l'Hégire lunaire Ardabil en Iran |
| Décès |
H Nadjaf en Iraq |
| Sépulture | sanctuaire de l'Imam Ali (a) |
| Nationalité | Iranien |
| Pays de résidence | Iran, Iraq |
| Religion | Islam, chiite |
| Langue d’écriture | Turc, Arabe, Persan |
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| Élèves |
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Œuvres principales
- Istînâs al-Ma’nawîyya
- Zubdat al-Bayân fî Barâhîn Ahkâm al-Qur’ân
- Hadîqat ash-Shî'a
- Marge sur Sharh Tajrîd de Qûshjî
- Marge sur Sharh Mukhtasar ‘Addî
- Risâlat fî Kawn Af’âl Allah Ta’âlâ Mu’allat bi al-A’râd
Ahmad b. Muhammad al-Ardabîlî (en arabe : أحمد بن محمد الأردبيلي) (décès 993 H), connu sous al-Muqaddas al-Ardabîlî (en arabe : المقدس الأردبيلي) et al-Muhaqqiq al-Ardabîlî (en arabe : المحقق الأردبيلي), fut l’un des jurisconsultes chiites au 12 siècle de l’hégire lunaire et l'un des contemporains de Cheikh al-Bahâ'î. Il était compétent en sciences intellectuelles et narratives, et pendant sa présidence du séminaire de Nadjaf, la prospérité fut rétablie dans ce séminaire.
Majma' al-Fâ’ida wa al-Burhân et Zubdat al-Bayân sont désignées comme ses œuvres les plus importantes. Al-Ardabîlî eut une opinion différente de celle des célèbres jurisconsultes chiites sur des questions jurisprudentielles telles que l'impureté d'alcool, l'interdiction du chant et les conditions du juge.
Al-Muqaddas al-Ardabîlî utilisa le gouvernement safavide pour répandre le chiisme et résoudre les problèmes des chiites ; Mais il n'est pas entré dans le système Safavide. Son ascétisme, sa piété et son aide aux démunis furent bien connus et lui attribué des Karâmârt.
Al-Muhaqaddas al-Ardabîlî fut un Marja' dans les années 984-993 H et Mîrzâ Muhammad Astarâbâdî, Sayyid Muhammad 'Âmilî, l'auteur du livre de Madârak al-Ahkâm, et cheikh Hasan 'Âmilî, l'auteur du livre de Ma'âlim ad-Dîn, furent parmi ses élèves.
Vie et éducation
Ahmad al-Ardabîlî, le fils de Muhammad, fut né à Ardabil au 10ème siècle de l'Hégire lunaire. Il fut un contemporain de Cheikh al-Bahâ'î et Shah Abbas 1e. Il apprit les sciences du hadith et de la jurisprudence auprès de Sayyid Ali Sâ'igh et d'autres professeurs du séminaire de Nadjaf.
Al-Ardabîlî émigra à Chiraz pendant un certain temps et étudia les sciences intellectuelles auprès Jamâl ad-Dîn Mahmûd. Vers la fin de sa vie à Nadjaf, il refusa d'enseigner les sciences rationnelles et enseigna les sciences narratives de son vivant.
Pendant sa présidence du séminaire de Nadjaf, il le rétablit. Et il est devenu connu sous le nom d’al-Muhaqqiq al-Ardabîlî. Il fut décès en l'an 993 H et fut enterré dans le porche doré du sanctuaire de l'Imam Ali (a). Hirz ad-Dîn mentionna la datte de son décès en l'an 992 H.
Al-Ardabîlî fut la première personne après l'ère de Cheikh at-Tûsî à élargir la portée de Khabar al-Wâhid (il est signifié que le nombre de narrateurs de hadiths dans toutes les générations de transmission n'est pas suffisant pour vérifier l'authenticité de ce hadith.) et à prêter attention aux hadiths qui rapportés par non-imamites.
Caractéristiques morales
Il fut si pieux et ascétique qu'Il est devenu connu comme al-Muqaddas (le saint). Un certain nombre de karâmât (faire une chose extraordinaire vient d'une personne qui ne prétend pas être un prophète.) lui furent attribués. Il fut très humble envers ses étudiants. Ses élèves racontèrent des histoires sur son humilité et son aide aux nécessiteux.
Il fut admiré par les savants et les jurisconsultes chiites ; y compris, Sayyid Mustafâ Tafrishî, Cheikh al-Hurr al-'Âmilî, Cheikh Abbas al-Qummî le louèrent avec divers titres et phrases. Sâhib al-Jawâhir et al-Muhaddith al-Bahrânî dans son livre al-Hadâ'iq an-Nâdira et l'auteur de Mustanad ash-Shaî'a le louèrent pour sa grandeur.
Communication avec le gouvernement safavide
Il fut associé au gouvernement safavide et faisait ainsi de grands efforts pour répandre le chiisme et résoudre les problèmes des chiites ; bien qu'il refuse la demande de Shah Abbas Safavide de quitter Nadjaf et d'émigrer en Iran.
Selon Hirz ad-Dîn dans le livre de Ma'ârif ar-Rijâl, al-Muqaddas al-Ardabîlî fut à Nadjaf. Il fut écrit une lettre à Shah Tahmasb 1e au sujet du besoin d'un des Alaouites, dans laquelle il s'adressa au Shah en tant qu'ami et frère. Lorsque Shah Tahmasb lut la lettre, il aida la personne alaouite et dit à ses proches de mettre cette lettre sous ma tête quand je suis mort afin que je puisse l'utiliser pour an-Nakîr et al-Munkar (les deux anges de Dieu) que Mulla Ahmad m'accepta comme le frère et l'ami et me sauvera du feu.
Marja’îyyat
Al-Ardabîlî reçut la permission pour al-Ijtihâd de Sayyid Ali Sâ'igh. Et selon Muhammad Ibrâhîm Jannâtî, dans les années 984-993 H, il fut Marja' et les gens se sont référés à lui comme tel position.
Elèves
Il est dit qu'al-Muqaddas al-Ardabîlî eut 10 élèves ; Certains de ses étudiants sont :
- Mîrzâ Muhammad Astaâbâdî
- Sayyid Muhammad al-‘Âmilî (1009 H), l’auteur du livre Madârik al-Ahkâm wa Nahâyat al-Marâm
- Cheikh Hasan al-‘Âmilî (1011 H), l’auteur du livre Ma’âlim ad-Dîn le fils de Shahîd ath-Thânî
- Amîr Fadl Allah
- Abd Allah b. Hasan al-Tustarî
- Muhammad b. Muhammd al-Balâghî
Certains de ses opiniopns
Al-Ardabîlî eut une opinion différente de celle des célèbres jurisconsultes chiites sur des questions jurisprudentielles telles que l'impureté d'alcool, l'interdiction du chant et les conditions du juge qu'il déclara dans le livre Majma' al-Fâ'ida wa al-Burhân fi Sharh al-Azhân.
Selon l'ayatollah Shubayrî Zanjânî, le juriconsulte et ar-Rijâlite (experte dans la science de hadiths) contemporain, al-Muhaqiq al-Ardabîlî a une école spéciale dans la jurisprudence et il existe de nombreuses différences entre la qualité du raisonnement jurisprudentiel et l'inférence avant et après lui.
Œuvres
Al-Ardabîlî écrit des livres dans les différents domaines tels que la théologie, la jurisprudence, al-Usûl, des croyances et des mœurs des Ahl al-Bayt (a), dont certains sont :
- Istînâs al-Ma’nawîyya
- Zubdat al-Bayân fî Barâhîn Ahkâm al-Qur’ân dans lequel il traite des Âyât al-Ahkâm.
- Hadîqat ash-Shî'a, il y a des doute sur l'attribution de ce travail à lui, mais l'auture de Rayhânat al-Adab nie ce doute.
- Marge sur Sharh Tajrîd de Qûshjî ; Il discuta de la question de l'Imamat et répondit aux arguments de Fakhr ar-Râzî.
- Traité persan sur l'interdiction d'al-Kharâj.
- Marge sur Sharh Mukhtasar ‘Addî
- Risâlat fî Kawn Af’âl Allah Ta’âlâ Mu’allat bi al-A’râd