Brouillon:Piété
Piété ou at-Taqwâ (en arabe : التقویٰ) est un état ou une force intérieure qui confère à l’âme une protection spirituelle et morale ; de sorte que, même si l’individu se trouve dans un environnement marqué par le péché, cette disposition profondément ancrée le préserve. Le Coran, les hadiths du Prophète Muhammad (s) et des Imams Infaillibles (a), ainsi que les paroles des savants religieux, insistent sur l’importance de la piété et en mentionnent les effets dans la vie d’ici-bas et de l’au-delà. Parmi ces effets, on cite : le pardon des péchés, l’acceptation des actes par Dieu, l’atteinte du salut, l’acquisition du discernement entre le vrai et le faux, une subsistance licite, et la délivrance des épreuves.
En plus des nombreux hadiths qui traitent de ce sujet, le sermon 193 du livre « Nahj al-Balâgha », connu sous le nom de « Sermon des pieux », est entièrement consacré à la description des qualités des pieux. On a décrit différents degrés pour la piété. Dans un hadith rapporté de l’Imam as-Sâdiq (a), trois niveaux de la piété sont mentionnés : La piété des gens ordinaires, qui consiste à éviter les actes interdits par crainte du châtiment de l’enfer. La piété des élus, où la personne s’abstient non seulement des interdits, mais aussi des choses douteuses (ce dont on envisage comme possible qu’il soit illicite). La piété des élus des élus, un degré où l’individu renonce non seulement aux choses douteuses, mais même à certaines choses licites.
Les savants religieux, en s’appuyant sur les hadiths, ont également expliqué que pour chaque membre du corps exposé au péché, comme l’oreille, l’œil, la langue ou le cœur, il existe une forme spécifique de piété correspondant à sa fonction.
Sens du concept
La piété (at-Taqwâ) est un état intérieur qui confère à l’individu une protection spirituelle et morale, l’empêchant de commettre un péché même lorsqu’il se trouve dans un environnement propice au péché.[1] Le terme « at-Taqwâ » désigne, au sens linguistique, l’autoprotection et la préservation de l’âme.[2]
Sens de la piété dans le Coran
Selon certains chercheurs, à partir des versets coraniques, quatre significations principales de la piété peuvent être identifiées[3] :
- La protection, c’est-à-dire ce qu’une personne place entre elle et ce qu’elle craint, afin de s’en préserver[4] : La piété dans le verset : « Il vous a procuré des vêtements qui vous protègent de la chaleur »[5] est employée dans ce sens.[6] D’après Izutsu, l’linguiste, le philosophe et chercheur du Coran japonais du XXᵉ siècle, ce sens existait déjà chez les Arabes avant l’avènement de l’islam.[7]
- La crainte du châtiment divin dans l’au-delà[8] : La piété dans le verset : « Soyez pieux envers Allah ! Allah est Redoutable en [Son] châtiment. »,[9] est utilisée dans ce sens.[10]
- L’obéissance et de l’abstention du péché[11] : La piété, dans le verset : « Ȏ vous qui croyez !, soyez pieux envers Allah ! Que chaque âme considère ce qu'elle a avancé pour demain ! »,[12] est utilisée dans ce sens:[13]
- Un autre sens de la piété : Il s’agit d’un état intérieur du cœur et d’une disposition spirituelle qui permet à l’homme de discerner l’obéissance et la désobéissance. L’acquisition de cet état dépend de la soumission aux ordres et interdictions divins et de la persévérance dans leur application.[14]
La piété (at-Taqwâ) est lorsque, si ton action est placée dans un plateau découvert et exposée à travers le monde pour que tout le monde la voie, il n’y ait rien dedans dont tu aies honte.[15]
Ces quatre sens sont interconnectés et forment ensemble le sens cohérent de la piété. Autrement dit, la crainte du châtiment divin dans l’au-delà (le deuxième sens) conduit à l’obéissance aux commandements et à l’abstention des interdits (le troisième sens), ce qui place une barrière entre la personne et le châtiment de Dieu (le premier sens). À mesure que l’individu suit ces commandements et interdits, la piété s’installe progressivement comme une disposition permanente dans le cœur du croyant (le quatrième sens).[16]
Relation entre la piété (at-Taqwâ) et la dévotion (al-Wara‘)
Dans certains hadiths, la piété et la dévotion sont mentionnés ensemble.[17] Al-Muhaqqiq an-Narâqî, l’uléma chiite du XIIe siècle de l’hégire, les considère comme synonymes[18] et attribue deux sens à la dévotion qui s’appliquent également à la piété : La dévotion en tant que préservation de soi contre les biens illicites. Selon lui, certains hadiths utilisent la piété dans ce même sens. La préservation de soi contre la commission de tous les péchés, par crainte de la colère divine et dans la recherche de Sa satisfaction.[19]
Certains d’autres, comme Abd al-Qâdir Mulla Huwaysh Âl Ghâzî, le savant hanafite de Syrie au XIVe siècle de l’hégire, considèrent la dévotion distincte de la piété et même supérieure à celle-ci.[20] Selon eux, la piété consiste à éviter l’illicite et à accomplir les obligations divines, tandis que la dévotion est un rang supérieur, impliquant l’évitement des actes douteux et même des actions licites qui pourraient conduire au péché.[21]
Place de la piété (at-Taqwâ)
Le terme « at-Taqwâ » (la piété) est un mot courant dans le vocabulaire religieux et apparaît fréquemment dans le Coran, tant sous forme nominale que verbale.[22] Selon l’Ayatollah Mutahharî, l’islamologue et philosophe chiite du XIVe siècle de l’hégire, ce mot est mentionné dans le Coran à peu près autant que la foi, les bonnes actions, la prière et l’aumône obligatoire (le zakat), et même plus que certains termes spécifiques comme le jeûne.[23]
D’après certains chercheurs, le terme « Taqwâ » apparaît 17 fois dans le Coran, tandis que ses dérivés et mots apparentés y apparaissent plus de 200 fois.[24] Ce mot est également largement employé dans les hadiths des Ahl al-Bayt (a). [25] Cheikh al-Kulaynî, l’auteur du livre de hadith chiite le plus réputé, dans son ouvrage « al-Kâfî », consacre un chapitre intitulé « Chapitre de l’obéissance et de la piété » à des hadiths concernant la piété.[26]
Dans le livre « Nahj al-Balâgha », le terme at-Taqwâ (la piété) compte également parmi les mots les plus soulignés.[27] Selon les chercheurs, le mot at-Taqwâ, avec ses dérivés, y apparaît environ 100 fois et constitue l’un des concepts clés dans les paroles de l’Imam Ali (a).[28] Dans les ouvrages consacrés à l’éthique islamique, de nombreux passages traitent aussi de ce sujet (la piété) et de ses effets.[29]
Dans les écrits des juristes musulmans, la place de la piété est également évoquée dans certains préceptes.[30] Par exemple, selon les fatwas des juristes, l’imam qui prononce le sermon du vendredi est tenu obligatoirement de recommander la piété durant son prêche.[31] De même, selon l’avis de certains juristes, si deux mujtahids sont égaux en savoir, il est obligatoire pour l’homme qui cherche à les suivre d’imiter celui qui est le plus pieux.[32]
Coran, hadiths et paroles des ulémas sur la piété
Certes, la piété divine est le remède au mal de vos cœurs, la clairvoyance qui dissipe l’aveuglement de vos esprits, la guérison des maladies de vos corps, la réparation de la corruption de vos poitrines, la purification des souillures de vos âmes, la clarté qui enlève l’obscurcissement de vos vues, la sécurité qui apaise l’effroi de vos cœurs, et la lumière qui illumine l’obscurité de vos ténèbres.[33]
Dans le verset 13 de la sourate al-Hujurât (49), le critère de valeur d’un être humain est présenté comme étant l’observance de la piété envers Dieu.[34] D’après le verset 197 de la sourate al-Baqara (2), le meilleur trésor spirituel pour l’au-delà est la piété.[35] Dans le verset 26 de la sourate al-A‘râf (7), après avoir mentionné les vêtements corporels, la piété est présentée comme le vêtement de l’âme, un vêtement meilleur et plus nécessaire.[36]
Dans le sermon 114 du livre « Nahj al-Balâgha », le Commandeur des croyants Ali (a) déclare que la piété divine protège les amis de Dieu, les préserve de transgresser les limites des interdits divins et instille la crainte de Dieu dans leurs cœurs.[37] Dans le sermon 16, la piété est comparée à des montures dociles et obéissantes, que seuls ceux qui les montent peuvent diriger et qui les conduisent au paradis.[38]
Dans le sermon 189, il dit que, dans la vie présente, la piété agit comme une barrière et un bouclier pour l’homme, et dans l’au-delà, elle est la voie vers le paradis.[39] Dans le sermon 228, la piété est décrite comme la clé de la droiture, le trésor du Jour du Jugement, la libération de l’esclavage et le salut de toute misère.[40] L’Imam as-Sajjâd (a) considérait la piété comme la voie vers la dignité humaine[41] et, dans certaines invocations du livre « as-Sahîfa as-Sajjâdîyya », il demande à Allah d’accorder la piété divine.[42]
Dans un hadith rapporté du Prophète Muhammad (s), la piété réunit en elle toutes les formes du bien.[43] Selon l’Imam al-Bâqir (a), les serviteurs les plus aimés de Dieu sont ceux qui sont les plus pieux.[44] Dans un autre hadith du même Imam, les véritables chiites sont définis comme ceux qui pratiquent la piété divine.[45] Conformément à un hadith de l’Imam as-Sâdiq (a), une peu d’action accompagnée de piété vaut mieux qu’une grande action dépourvue de piété.[46] Dans un passage de l’invocation d’an-Nudba, l’unification des gens autour d’Allah et de la piété divine est présentée comme une caractéristique du gouvernement de l’Imam al-Mahdi (a).[47]
Râghib al-Isfahânî (d. 396 h.), l’linguiste musulman, considère la piété et la pureté de l’âme comme la condition principale pour devenir le calife de Dieu sur terre.[48] Ibn Fahd al-Hillî, le savant chiite du VIIIe et IXe siècle de l’hégire, dans son ouvrage « ‘Uddat ad-Dâ‘î », souligne l’importance de la piété en affirmant que s’il existait dans le monde une qualité plus noble, plus utile et plus élevée que la piété, Dieu en aurait certainement informé Ses serviteurs par la révélation.[49] Al-Muhaqqiq an-Narâqî, l’uléma chiite du XIIe siècle de l’hégire, dans le livre « Jâmi‘ as-Sa‘âdât », présente la piété comme le plus grand sauveur de l’homme et l’une des voies principales pour atteindre le bonheur et les rangs élevés.[50] L’imam Khomeyni, dans le livre « Sharh 40 Hadith », considère également qu’il est impossible d’atteindre les rangs supérieurs et les perfectionnements humains sans piété.[51]
Degrés de la piété
« Par Allah, nos chiites ne sont que ceux qui sont pieux envers Allah et Lui obéissent … Soyez donc pieux envers Allah et agissez pour ce qui est auprès d’Allah. Il n’y a entre Allah et quiconque aucun lien de parenté. Les serviteurs les plus aimés et les plus honorés auprès d’Allah, le Très-Puissant, sont les plus pieux d’entre eux et ceux dont l’obéissance est la plus accomplie. »[52]
Certains exégètes du Coran, en s’appuyant notamment sur des versets tels que : « Le plus noble d’entre vous auprès de Dieu est le plus pieux. » (Coran 49 : 13), ont affirmé que la piété possède divers niveaux.[53] Dans un hadith de l’Imam as-Sâdiq (a), trois degrés de la piété sont mentionnés :
- La piété des gens ordinaires : s’abstenir des interdits par crainte du châtiment de l’Enfer.
- La piété des élus : éviter non seulement les interdits, mais aussi les choses douteuses (ce dont on craint qu’ils puissent être illicites et Harâm).
- La piété des élus des élus : s’abstenir, en plus des choses douteuses, de certaines choses licites.[54]
Al-Baydâwî, l’exégète du Coran et juriste shaféite des VIIe – VIIIe siècles de l’hégire, mentionne trois niveaux de piété :
- le niveau le plus bas est d’éviter le polythéisme ;
- le niveau suivant consiste à éviter le péché ;
- et le degré le plus élevé est la soumission totale à Dieu et l’éloignement de tout ce qui détourne l’homme de la Vérité.[55]
Dans son livre « Bihâr al-Anwâr », al-‘Allâma al-Majlisî expose également trois degrés de piété :
- le premier consiste à se préserver du châtiment éternel en acquérant des croyances justes ;
- le degré intermédiaire est l’abstention de tout péché, qu’il s’agisse de délaisser un devoir obligatoire ou de commettre une interdiction ;
- le plus haut degré est de se garder de toute chose capable d’occuper le cœur et de le détourner d’Allah, le Très-Haut.[56]
Dans Le livre « Âdâb as-Salât », l’imam Khomeyni expose les degrés suivants pour la piété :
- La piété apparente, qui consiste à préserver son comportement des péchés apparents. C’est la piété du commun des gens.
- La piété intérieure, qui est l’évitement de l’excès, du défaut et de tout dépassement de la mesure dans les dispositions morales et les instincts de l’âme. C’est la piété des personnes d’élite.
- La piété de l’intellect, qui consiste à garder et purifier l’intellect de toute préoccupation pour des savoirs non divins. C’est la piété des plus élitaires parmi les gens d’élite.
La piété du cœur, qui est la préservation du cœur de toute vision autre que la Vérité. C’est la piété propre aux saints et aux amis proches de Dieu.[57]
Piété du corps et du cœur
Les savants en éthique, en se basant sur les hadiths relatifs à la morale, ont décrit une piété spécifique pour chaque membre du corps exposé au péché. Parmi ces enseignements :
- La piété de la langue : inclut la véracité dans le discours,[58] la mention constante de Dieu sur la langue,[59] parler avec douceur et politesse,[60] tenir un langage approprié, éviter les insultes et s’abstenir de paroles futiles qui n’apportent aucun bien.[61]
- La piété des yeux : consiste à détourner le regard de tout ce que Dieu a interdit.[62]
- La piété des oreilles : consiste à contrôler ce que l’on écoute pour éviter tout ce que Dieu a interdit,[63] mais aussi à prêter attention aux savoirs utiles,[64] à la sagesse religieuse bénéfique et aux conseils salvateurs.[65]
- La piété du cœur : dans le verset 32 de la sourate al-Hajj, le verset 3 de la sourate al-Hujurât et dans les hadiths des Imams infaillibles (a), le cœur de l’homme est présenté comme le siège de la piété.[66] Pour cette raison, certains savants considèrent la piété comme une qualité spirituelle et intérieure liée à l’âme et à l’esprit humain.[67] Certains ont également dit que la piété du cœur consiste à ce que celui-ci soit exempt de doute, de polythéisme, d’incroyance et d’hypocrisie.[68] Certains considèrent la piété du cœur comme le plus haut degré de la piété.[69]
Effets de la piété
Les savants musulmans, en se basant sur les versets du Coran et les hadiths des Ahl al-Bayt (a), ont mentionné des effets pour la piété. Parmi ceux-ci :
- Distinguer le vrai du faux[70] ;
- L’acceptation des actions auprès de Dieu[71] ;
- Bénéficier des enseignements divins[72] ;
- Être sauvé des épreuves et des difficultés[73] ;
- Recevoir la guidance du Coran[74] ;
- Le pardon des péchés[75] ;
- Atteindre le salut[76] ;
- Accéder à des rangs élevés[77] ;
La réforme du cœur[78] ;
Sermon des pieux
Le sermon des pieux est l’un des sermons célèbres du livre « Nahj al-Balâgha » concernant les caractéristiques des pieux.[83] Le Commandeur des croyants Ali (a), à la demande d’un de ses disciples nommé Hammâm, prononça ce sermon, dans lequel il énuméra plus d’une centaine de qualités spirituelles, intellectuelles, morales et pratiques propres aux personnes pieuses.[84] Parmi ces qualités figurent : la véracité dans le discours, la modération, l’écoute des sciences bénéfiques, la patience face aux difficultés, le contrôle de la langue, le souvenir constant d’Allah et la veillée nocturne.[85]
Lire aussi
At-Taqwâ fi al-Qur’ân, Dirâsa fi al-Âthâr al-Ijtimâ‘îyya (la piété dans le Coran, une étude des effets sociaux) : écrit par Sayyid Kamâl al-Haydarî, dans lequel sont abordés la définition de la piété, son importance, ses effets dans ce monde et dans l’au-delà, ainsi que les moyens de l’acquérir. Ce livre a été publié à plusieurs reprises par la maison d’édition Dar Farâqad li at-Tibâ‘a wa an-Nashr.[86]
Références
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- ↑ Izutsu, God and Man in the Qur’ân, traducteur. Ahmad Ârâm, pp. 304–305, 1373 SH ; Jalîlî, Taqwâ, Saukûyi Parvâz, p. 17, 1400 SH.
- ↑ Izutsu, God and Man in the Qur’ân, traducteur. Ahmad Ârâm, p. 305, 1373 SH.
- ↑ Le Coran, la sourate an-Nahl, le verset 81.
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