Exaucement des supplications
Exaucement des prières ou Eexaucement des supplications ou Exaucement des invocations ou Istijâbat ad-Du'â (en arabe : استجابة الدعاء) en islam se réfère à la réponse et à l'acceptation des demandes des croyants par Dieu. Dans le Coran, Dieu a promis d'exaucer les prières de Ses serviteurs, même si parfois leur réalisation peut être retardée en raison de certaines sagesses telles que le manque de bénéfice pour les serviteurs. Dans la lettre de l'Imam Ali (a) à l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) dans Nahj al-Balâgha, trois raisons sont évoquées pour expliquer le retard dans l'exaucement des prières : parfois il y a un problème dans l'intention et la motivation de la personne, parfois Dieu prévoit une récompense plus grande pour la personne, et parfois Dieu réserve quelque chose de meilleur pour Son serviteur à un moment ultérieur.
Une prière exaucée est celle dont les demandes sont acceptées. Dans les hadiths, les supplications des parents pour leurs enfants, les prières des opprimés contre les oppresseurs, les prières des Imams (a) et des guides justes pour leur peuple, et les prières des croyants les uns pour les autres sont considérées comme des prières qui ne seront pas rejetées.
Les versets coraniques et les hadiths conditionnent l'exaucement des supplications au respect de certaines conditions telles que l'harmonisation de l'intention du cœur et de la langue lors de la supplication, l’abandon de tout espoir en dehors de Dieu, et la connaissance de Dieu. De plus, certains comportements tels que le péché, la consommation de nourriture illicite, et le fait de ne pas ordonner le bien et d'interdire le mal sont considérés comme des obstacles à l'exaucement des prières.
L'exaucement des prières n'est pas limité à un moment ou un lieu spécifique ; cependant, selon les hadiths, supplication à certains moments comme le jour de 'Arafa, la Nuit du Destin, et dans certains lieux comme près de la Kaaba, autour de la tombe du Prophète Muhammad (s), près des tombes des Imams infaillibles (a), en particulier sous le dôme de l'Imam al-Husayn (a), sont considérée comme plus proche d'accepter.
Promesse Divine
La réponse à une prière (Istijâbat ad-Du'â) signifie accepter et répondre à une demande.[1] Dans plusieurs versets du Coran, Dieu a promis à Ses serviteurs de répondre à leurs supplications.[2] Le terme « Mujîb », qui signifie Celui qui répond aux demandes des serviteurs, est l'un des Noms Divins.[3]
Selon al-'Allâma Tabâtabâ'î, la réponse aux prières est un phénomène constant dans la vie humaine.[4] Cependant, cette promesse ne doit pas remplacer les efforts humains pour atteindre leurs objectifs, ni entraîner l'abandon des moyens apparents ou la perturbation du cours naturel de leur vie.[5]
Causes et Conditions de l'Exaucement des Prières
L'exaucement des prières, selon les versets du Coran et les hadiths, dépend de certaines conditions et nécessite de préparer les moyens appropriés. Parmi ces conditions, on peut citer :
- Harmonie entre le cœur et la langue dans la prière : Dans le Coran, il est affirmé que l'exaucement des prières des serviteurs est certain, à condition qu'ils invoquent Dieu avec une véritable prière.[6] Al-'Allâma Tabâtabâ'î interprète la véritable prière comme le fait d'invoquer Dieu simultanément avec le cœur et la langue.[7] De plus, l'Imam Ali (a) a rapporté que Dieu n'exauce pas les prières accompagnées par une distraction du cœur.[8]
- Se détourner de tout sauf Dieu : Se libérer des moyens matériels et imaginaires, et invoquer Dieu avec sincérité. En effet, dans le verset 186 de la sourate al-Baqara, Dieu attribue exclusivement l'invocation des serviteurs à Lui-même.[9]
- Invoquer avec une connaissance de Dieu : Selon un hadith, l'Imam as-Sâdiq (a), en réponse à un groupe qui se plaignait de ne pas voir leurs prières exaucées, a expliqué que le manque de connaissance et de compréhension de Celui qui est invoqué est la cause de l'absence de réponse.[10]
- Humilité et soumission : Le verset 55 de la sourate al-A'râf invite les croyants à invoquer Dieu dans un état d'humilité et de soumission. L'Imam as-Sâdiq (a) a également déclaré qu'une des conditions d'exaucement des prières est de se tenir devant Dieu avec des larmes aux yeux, un corps tremblant et un cœur brisé.[11]
- La Prière Accompagnée d’Actions Vertueuses : Pour que les prières soient exaucées, il est recommandé d’accomplir de bonnes actions, en particulier de faire l’aumône.[12] Dans le Coran, Dieu a promis de répondre aux demandes de ceux qui croient et qui accomplissent des œuvres vertueuses.[13]
- Prier en Communauté avec les Croyants : Selon un hadith de l’Imam as-Sâdiq (a), aucune assemblée de quarante croyants ne prie ensemble sans que Dieu exauce leurs prières.[14] L’Imam lui-même, en période de difficulté, réunissait sa famille et ses enfants pour prier ensemble, et ils disaient « Âmîn » après chaque invocation.
- Prier avant que le besoin surviennent : Invoquer Dieu avant que des épreuves et des difficultés ne surviennent – c’est-à-dire dans les périodes de paix et de santé – a des bienfaits tels que l’exaucement des prières, la prévention des calamités, et la satisfaction des besoins lors des épreuves.
Selon un hadith de l’Imam as-Sâdiq (a), celui qui prie avant d’être confronté à une épreuve verra ses prières exaucées quand l’épreuve surviendra. Les anges reconnaîtront sa voix et diront : « Cette voix nous est familière », et sa prière sera acceptée. À l’inverse, celui qui attend les moments difficiles pour prier verra sa prière rejetée. Les anges diront alors : « Cette voix est inconnue. ».[15]
Dans un autre hadith, l’Imam as-Sâdiq (a) dit que celui qui ne prie pas abondamment dans les moments d’aisance et ne se tourne vers Dieu qu’en cas de difficulté sera interrogé : « Où étais-tu avant aujourd’hui ? » (أَيْنَ كُنْتَ قَبْلَ الْيَوْمِ).[16]
- Multiplier les prières en temps d’aisance : L’Imam as-Sâdiq (a) a déclaré :
- « Celui qui souhaite que ses prières soient exaucées dans les moments difficiles doit prier abondamment dans les périodes de paix et d’aisance. ».[17]
Le repentir (Istighfâr) et le recours aux Ahl al-Bayt (a) figurent parmi les conditions et moyens reconnus pour l’exaucement des prières.[18]
- Ne pas se lasser de prier : L’Imam ar-Ridâ (a), rapportant un enseignement de l’Imam al-Bâqir (a), a souligné qu’il convient à une personne croyante d’invoquer Dieu aussi bien dans les moments de prospérité et de confort que dans les moments de difficulté et de détresse. L’Imam ar-Ridâ (a) a ajouté : « Ne vous lassez jamais de prier. ».[19]
- La véracité, la recherche du pardon et réparer les torts envers ceux dont on a violé les droits et les liens familiaux : La sincérité dans les propos, la quête du pardon et réparer les torts envers ceux dont on a violé les droits et le maintien des liens familiaux (Silat at-Rahim) sont également des recommandations faites à celui qui prie, comme mentionné dans les hadiths.[20]
- L’adoration : une condition essentielle : Dans la supplication de Kumayl, l’adoration des serviteurs est présentée comme une des garanties pour l’exaucement des prières. L’Imam Ali (a), dans les dernières phrases de cette invocation, déclare :
- « Car Tu as prescrit à Tes serviteurs de T’adorer, Tu leur as ordonné de T’invoquer, et Tu leur as garanti l’exaucement (de leurs prières. ».[21]
Temps et lieux
L'exaucement des prières n'est pas limité à un temps ou un lieu spécifique, mais certains moments et endroits sont particulièrement recommandés dans les hadiths islamiques pour l'exaucement des invocations. Parmi les moments propices mentionnés dans les hadiths figurent : la Nuit du Destin (Laylat al-Qadr), la mi-Sha‘bân, le 27 Rajab, l’Aïd al-Fitr, le jour de 'Arafat, l’Aïd al-Adha, le premier jour de Muharram, le moment du Sahr (l'aube), pendant l'appel à la prière (Adhân), les nuits du vendredi, lors de la pluie, après les prières obligatoires, au moment de voir la Kaaba, et durant des mois particuliers tels que Rajab, Sha‘bân et Ramadan.[22]
De même, les textes religieux mentionnent certains lieux privilégiés pour l'exaucement des prières, notamment : la ville de La Mecque, la Mosquée al-Harâm (Masjid al-Harâm), la Kaaba, près de la Pierre Noire (al-Hajar al-Aswad), le coin yéménite (Rukn al-Yamânî), et le Hijr Ismaël. D'autres endroits incluent : la terre de 'Arafât, les environs du tombeau du Prophète de l'Islam (s), le Rawda du Prophète (s), les mausolées des Imams chiites (a), en particulier sous la coupole de l'Imam al-Husayn (a), ainsi que la Mosquée de Sahla et celle de Koufa.[23]
Obstacles à l'Exaucement des Prières
Dans les versets du Coran et les hadiths islamiques, plusieurs obstacles à l'exaucement des prières ont été mentionnés. Parmi eux :
- Le péché : Dans un hadith de l’Imam al-Bâqir (a), le péché est présenté comme l’un des principaux facteurs empêchant l’exaucement des prières.[24]
L’Imam as-Sajjâd (a) a également mentionné plusieurs péchés qui empêchent les prières d’être exaucées, notamment : les mauvaises intentions, la méchanceté, l’hypocrisie envers les frères en religion, le retard dans l’accomplissement des prières obligatoires, les insultes et l’absence de charité.[25] D'autres hadiths mentionnent que l’injustice[26], la désobéissance envers les parents, la rupture des liens familiaux[27], la violation des engagements[28] et la calomnie[29] sont aussi des obstacles majeurs à l'exaucement des prières.
Dans la prière de Kumayl, il est demandé à Dieu de pardonner les péchés qui bloquent les prières et empêchent leur exaucement.[30]
- Gagner des biens de manière non-halal (illicite) : Selon les hadiths, le fait de se nourrir de ce qui est illicite ou d'acquérir des biens de manière non-halal (illicite) empêche l'exaucement des prières pendant quarante jours.[31] Dans un hadith al-Qudsî, Dieu promet de répondre aux prières de tous Ses serviteurs, sauf à celles de celui qui consomme des biens illicites.[32]
- Prier uniquement dans les moments de difficulté : Selon les hadiths, pour que les prières soient exaucées dans les moments de difficulté, une personne ne doit pas oublier Dieu ni cesser de prier pendant les périodes d'aisance et de prospérité.[33]
- Doute sur la Wilâyat des Ahl al-Bayt (a) : Selon un hadith, une personne qui nourrit dans son cœur un doute sur la Wilâyat (autorité) des Ahl al-Bayt (a) ne verra jamais ses prières exaucées, même si elle prie toute sa vie.[34]
- Trahison et infidélité : L’Imam Ali (a), en réponse à une personne se plaignant de ne pas voir ses prières exaucées, a mentionné huit types de trahisons et d’infidélités dans les cœurs des gens qui empêchent les prières d’être acceptées :
- Reconnaître Dieu mais ne pas respecter Ses droits.
- Croire au Prophète de l’Islam (s) mais ne pas suivre sa voie.
- Réciter le Coran mais ne pas agir selon ses enseignements.
- Craindre l’Enfer en paroles tout en s’y précipitant par ses actes.
- Aspirer au Paradis en paroles mais s’en éloigner par ses actions.
- Profiter des bénédictions de Dieu tout en étant ingrat.
- Observer les défauts des autres tout en ignorant les siens.
- Se prétendre ennemi de Satan par les mots tout en étant son ami par les actes.
Ces trahisons, selon l’Imam Ali (a), empêchent l’exaucement des prières.[35]
- Abandon d'ordonner le Bien et de la condamnation du Mal : Négliger l’obligation d’ordonner le bien (Amr bi al-Ma‘rûf) et de condamner le mal (Nahy 'an al-Munkar) est également considéré comme un obstacle à l’exaucement des prières.[36]
- Manque d'attention à la prière : Sous-estimer l’importance de la prière (as-Salât) est également mentionné comme un obstacle à l’exaucement des invocations.[37]
- La prière sans effort et sans considération du devoir : Bien que la prière consiste à invoquer Dieu et à Lui demander ce que l’on souhaite, cela ne signifie pas négliger ses responsabilités ou les moyens nécessaires pour atteindre ses objectifs. En réalité, la prière doit être accompagnée d’action ; sans cela, une prière faite dans l’inaction, l’indifférence ou le refus d’assumer ses devoirs ne peut être exaucée.
Certains hadiths mentionnent des individus qui demandent à Dieu de résoudre leurs problèmes sans tenir compte des moyens que Dieu a mis à leur disposition. Voici quelques exemples cités dans les récits :
- Une personne à qui Dieu a accordé des biens mais qui, par gaspillage, excès et mauvaise gestion, dilapide ses richesses, tout en demandant à Dieu de lui accorder davantage de subsistance.
- Un homme exaspéré par le mauvais caractère et les nuisances répétées de son épouse, qui invoque Dieu pour être libéré de cette situation, alors que Dieu lui a offert la possibilité de divorcer.
- Une personne qui se plaint des nuisances répétées de son voisin et le maudit dans ses prières, alors qu’elle pourrait vendre sa maison et s’installer dans un endroit plus adapté.
- Quelqu’un qui reste chez lui sans travailler et demande à Dieu de lui accorder des moyens de subsistance, alors que Dieu a déjà placé devant lui des voies pour les obtenir.
- Une personne qui prête de l’argent à quelqu’un et, face au refus de remboursement du débiteur, invoque Dieu pour récupérer son argent, alors que Dieu lui a ordonné de prendre des témoins lors de l’accord d’un prêt.[38] Deux points importants doivent être soulignés ici : Ces exemples illustrent des cas où des individus pensent, à tort, que prier signifie cesser de travailler, de planifier ou de fournir des efforts, et qu’ils peuvent résoudre leurs problèmes uniquement par la prière. Les hadiths mentionnés visent à rappeler que chaque problème a une solution, et non à encourager des décisions extrêmes, comme penser immédiatement au divorce en cas de désaccord conjugal, ou envisager uniquement de déménager en cas de conflit avec un voisin.
Sagesses du Retard dans l'Exaucement des Prières
Selon al-'Allâma Tabâtabâ’î, l’exaucement des prières, lorsqu’il respecte les conditions et qu’aucun obstacle n’existe, fait partie des traditions immuables de Dieu.[39] Cependant, parfois, en raison de certains intérêts ou sagesses, l’exaucement d’une prière est retardé.[40]
Parmi ces sagesses, on peut citer :
- L’absence de bénéfice pour le serviteur : Il arrive qu’une personne demande quelque chose à Dieu qui ne lui soit pas profitable. Ainsi, Dieu peut retarder ou refuser l’exaucement de cette demande pour le bien du serviteur. Dans le Coran, il est dit : « Il se peut que vous aimiez quelque chose alors qu’elle est mauvaise pour vous, ou que vous détestiez quelque chose alors qu’elle est bonne pour vous, mais Dieu sait et vous ne savez pas. ».[41]
L’Imam Ali (a), s’adressant à son fils l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), a également déclaré : « Il y a beaucoup de choses que tu souhaites, mais qui pourraient causer ta perte dans cette vie et dans l’au-delà. ».[42]
Dans une lettre de l’Imam Ali (a) à l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), rapportée dans le Nahj al-Balâgha, trois sagesses liées au retard dans l’exaucement des prières sont mentionnées :
- Parfois, un problème existe dans l’intention ou le dessein du demandeur.
- Parfois, Dieu veut accorder une récompense encore plus grande.
- Parfois, Dieu veut offrir quelque chose de mieux, mais à un autre moment.[43]
De plus, l’Imam as-Sajjâd (a) a dit : « La prière d’un croyant a toujours l’un des trois effets suivants : soit elle est mise en réserve pour lui dans l’au-delà, soit elle est exaucée dans ce monde, soit elle détourne un malheur qui allait lui arriver. ».[44]
Mustajâb ad-Da‘wa
On appelle Mustajâb ad-Da‘wa, une personne dont les prières sont acceptées ou particulièrement efficaces.[45] Selon les hadiths, certaines prières ne sont jamais rejetées : la prière des parents pour leurs enfants, celle de l’opprimé contre l’oppresseur, celle de celui qui accomplit une ‘Umra, celle de la personne qui jeûne, celle de l’Imam ou du dirigeant juste en faveur de son peuple, et celle d’un croyant pour d’autres croyants.[46]
De plus, selon un hadith de l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a), si une personne veille sur son cœur et empêche ce qui déplaît à Dieu d’y pénétrer, il garantit qu’elle deviendra Mustajâb ad-Da‘wa.[47]
voir aussi
Références
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- ↑ Le Coran, la sourate al-Baqara, le verset 186 ; la sourate al-Ghâfir, le verset 60 ; la sourate ash-Shûrâ, le verset 26.
- ↑ Ibn Manzûr, Lisân al-‘Arab, entrée « Jûb », 1414 H.
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- ↑ Mâkarim Shîrâzî, Tafsîri Nimûni, vol 1, p 647, 1371 SH.
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