Miracle

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Miracle (en arabe : المعجزة) est un terme théologique, signifiant un acte extraordinaire, accompagné d'une revendication de prophétie et d'un défi que les autres sont incapables de reproduire. Dans le Coran, de nombreux miracles des prophètes (a) sont rapportés qui, selon les savants musulmans, correspondaient chacun à leur époque.

Selon les théologiens, le miracle ne viole pas la loi de causalité ; Il s'agit d'un événement extraordinaire qui rompt avec ce qui est habituel et connu des gens, tout en ayant une cause. Cette cause peut être naturelle, surnaturelle, ou un mélange des deux.

Les savants musulmans considèrent le Saint Coran comme le miracle éternel du Prophète Muhammad (s). Dans les sources de hadith chiites, des miracles des Imams (a) sont également rapportés pour prouver leur Imamat.

Parmi les plus célèbres figurent : ramener les morts à la vie par le prophète Jésus (a), la transformation du bâton du prophète Moïse (a) en serpent, la main blanche lumineuse et la survie du prophète Abraham (a) dans le feu et le Coran.

Définition et statut

Le miracle est un terme théologique, signifiant un acte extraordinaire, accompagné d'une prétention de prophétie et d'un défi que les autres sont incapables de reproduire.[1] Abd ar-Razzâq Lâhîjî, théologien et philosophe chiite du 11e siècle h, considère que la seule voie pour reconnaître l'authenticité de l'appel d'un prophète est la manifestation et la présentation d'un miracle.[2] Cependant, certains savants comme l’Ayatollah Subhânî considèrent le miracle comme l'une des voies de connaissance de la véracité des revendications des prophètes (a).[3]

La discussion sur le miracle, ses limites, sa définition et ses caractéristiques est considérée comme un débat théologique car elle est liée à la question de la prophétie et de la preuve de la véracité des paroles du prophète qui fait partie des questions théologiques.[4] D'autre part, comme il est lié à la question de sa compatibilité ou incompatibilité avec la loi de causalité, certains philosophes ont également débattu de sa relation avec cette loi.[5] De plus, comme le miracle est considéré comme une intervention et un acte direct d’Allah dans le monde naturel, la théologie moderne a discuté de sa relation avec les lois de la nature.[6] Aussi, dans la théologie moderne, étant donné que dans le miracle, un acte extraordinaire dans le monde de la nature est attribué à Dieu, il a été utilisé comme une preuve pour démontrer l'existence de Dieu.[7]

Le mot miracle et ses dérivés apparaissent 26 fois dans le Coran au sens d'impuissance et incapacité,[8] mais aucune de ces occurrences ne correspond au sens théologique du terme, qui a été principalement utilisé par les théologiens.[9] Dans le Coran, pour faire référence au sens théologique du miracle, on utilise les termes preuve claire (بينة),[10] signe clair (آية),[11] preuve évidente (برهان),[12] preuve décisive (سلطان),[13] clairvoyance (بصیرة)[14] et merveilleux (عَجَب).[15]

Croyance commune des religions monothéistes

Selon Michael Palmer (né en 1945), chercheur en religions anglais et auteur du livre « The Question of God » (à propos d’Allah), toutes les religions monothéistes croient en l'existence des miracles et témoignent de leur occurrence à un moment de l'histoire.[16] L’Ayatollah Mutahharî, savant et philosophe chiite du 14e siècle h, considère la croyance en l'existence et la manifestation des miracles par les prophètes divins (a) comme indubitable et faisant partie des nécessités de la religion islamique,[17] compte tenu des nombreux rapports coraniques.[18]

Miracle, al-Irhâs et al-Karâma

Articles connexes : Al-Irhâs et Al-Karâma.

Al-Irhâs est un terme théologique qui ressemble au miracle en ce qu'il implique des actes extraordinaires, mais il en diffère à certains égards.[19] On dit qu’al-Irhâs est l'occurrence d'actes extraordinaires avant la nomination à la prophétie dans le but de préparer l'annonce de la prophétie[20] ; tandis que le miracle est accompagné d'un défi et d'une revendication de prophétie.[21]

Le miracle diffère également d'al-Karâma. Al-Karâma est l'accomplissement d'actes extraordinaires sans revendication de prophétie ; alors que l'une des conditions du miracle est l'accomplissement d'un acte extraordinaire dans le but de prouver un rang et une position divine comme la prophétie et l'Imamat, et accompagné d'un défi.[22]

Miracle et sorcellerie

Article connexe : Sorcellerie.

Entre la sorcellerie et le miracle, Il existe des différences dont voici certaines :

  • L'œuvre du sorcier repose sur une force humaine limitée, tandis que le miracle provient de la puissance divine illimitée et infinie.[23]
  • Le sorcier ne peut accomplir que des actes limités qu'il a longuement pratiqués auparavant, et ne peut donc pas réaliser n'importe quel acte extraordinaire demandé par les gens ; mais comme le miracle provient de la puissance divine, les prophètes (a) pouvaient accomplir, sans pratique préalable, tout acte extraordinaire demandé par les gens avec la permission et la grâce divine.[24]
  • Dans le miracle, puisqu'il est par ordre et permission divine, aucune motivation corrompue ne peut intervenir ; alors que dans la sorcellerie, ce n'est pas le cas et elle peut être motivée par des intentions corrompues et trompeuses pour duper les gens.[25]
  • Le miracle est une violation de l'habitude ou un acte contraire aux habitudes de la nature ; mais la sorcellerie n'est pas une violation de l'habitude, c'est plutôt un phénomène ordinaire dont les causes sont cachées à la plupart des gens.[26]
  • Avicenne, dans son livre « al-Isharât wa at-Tanbîhât », considère que le miracle et la sorcellerie proviennent tous deux d'une force dans les âmes puissantes qui agit sur les éléments du monde matériel ; avec cette différence que le miracle provient d'âmes pures et est utilisé pour le bien, tandis que la sorcellerie provient d'âmes maléfiques et pousse son possesseur à des actes malfaisants.[27]

Miracle, le signe de la véracité de la revendication des prophètes

Selon les Imamites et les Mutazilites, l'indication du miracle sur la véracité de la revendication de la prophétie repose sur l'acceptation du bien et du mal rationnels[28] ; en ce sens que bien qu'il soit possible pour Dieu, par Sa puissance, de donner le miracle à un menteur, cela est impossible du point de vue de Sa sagesse, car c'est un acte répréhensible et Dieu, selon Sa sagesse, ne fait pas d'actes répréhensibles. Donc le miracle indique la véracité de la revendication de la prophétie.[29]

Les Ash‘arites croient que la Tradition divine est telle que la connaissance et l’acceptation de la véracité de la prétention du prophète coïncide avec l'apparition du miracle, et bien que la manifestation du miracle par un menteur soit rationnellement possible, elle est contraire à la Tradition divine.[30]

Origine et la cause du miracle

D’après les philosophes et les théologiens, le miracle ne viole pas la loi de causalité ou, en d'autres termes, n'est pas un phénomène sans cause[31] ; cependant, il y a des désaccords entre eux sur ce qu'est la cause du miracle ou qui l'émet[32] :

  • Les Ash‘arites, compte tenu de leur conception particulière du monothéisme, considèrent Allah comme la seule cause et le seul agent effectif dans les événements du monde,[33] et donc selon eux, les miracles sont l'acte direct de Dieu dans la nature et son effet immédiat.[34]
  • Certains philosophes, comme Avicenne et Molla Sadra, ont attribué la création des miracles à l'âme ou l'esprit du prophète lui-même.[35] D’après Molla Sadra, les âmes de certains humains sont divines. Ils possèdent une telle puissance qu'ils sont comme l'âme de l'ensemble du monde naturel, et tout comme le corps leur obéit, les autres éléments du monde naturel leur obéissent aussi, et plus l'âme est abstraite et similaire aux principes supérieurs de l'existence, plus son pouvoir d'influence sur le monde matériel augmente.[36]
  • Des philosophes comme ‘Allâma Tabâtabâ’î et l’Ayatollah Jawâdî Âmulî croient que les miracles sont les effets de causes matérielles inhabituelles qui ne sont pas accessibles à la pensée et à l'action humaine ordinaire.[37] Certains ont également dit que seuls les prophètes (a), en raison de leur connexion avec le monde invisible, connaissent ces causes et moyens matériels inhabituels qui sont cachés aux autres.[38]
  • Une autre possibilité suggérée est que les miracles sont créés par l'action des anges.[39]

Miracle et la loi de causalité

Quelques perspectives fondamentales concernant le miracle et sa relation avec la loi de causalité ont été présentées par les théologiens et les philosophes, comme suit :

Premier point de vue

Certains acceptent les miracles, mais les interprètent en considérant que ces miracles se sont produits dans le monde naturel selon les mêmes causes ordinaires et naturelles, et qu'ils n'étaient pas une transgression des habitudes et du cours constant de la nature.[40] Selon eux, dans le Coran, le système de la création est mentionné sous le nom de « Traditions divines » et dans des versets comme « Et tu ne trouveras pas de changement dans la Tradition d'Allah »,[41] il est précisé que les Traditions divines sont immuables.[42] Donc le miracle ne peut pas être quelque chose qui transgresse les lois de la nature, car cela impliquerait un changement et une transformation dans les Traditions divines, ce qui est impossible.[43]

Point de vue des Ash‘arites

Conformément aux Ash‘arites, le miracle est un acte contraire aux habitudes de la nature et viole son cours normal. Selon eux, la volonté divine a décidé d'établir le système du monde selon des lois qu'Il a Lui-même instituées, et comme Il est la seule cause et le seul agent effectif dans les affaires du monde, Il peut, quand Il le souhaite, intervenir dans ces lois et créer un acte contraire à l'habitude ou au cours normal de la nature, et les miracles sont de cette catégorie.[44]

Point de vue des philosophes

L’Ayatollah Mutahharî a attribué aux philosophes une perspective selon laquelle il existe dans la nature des lois inviolables qui, basées sur la loi de causalité et le principe de correspondance entre cause et effet, ne sont jamais violées, et donc le miracle n'est ni une transgression des habitudes de la nature ni une violation de ses lois.[45] En acceptant cette perspective,[46] Motahhari a dit que le miracle ne signifie pas l'abrogation ou l'annulation d'une loi de la nature, mais plutôt la prédominance d'une loi sur une autre.[47]

Types de miracles

Les miracles ont été classés en quelques catégories selon différents aspects.[48] Al-Khaja Nasir al-Din al-Tûsi, dans son livre « al-Ishârât wa at-Tanbîhât », les a divisés en deux types :

  • Les miracles verbaux
  • Les miracles pratiques

Il considére les miracles verbaux plus appropriés pour l'élite des connaisseurs et les miracles pratiques pour le commun des gens.[49]
Le Saint Coran était le miracle verbal du Prophète Muhammad (s).[50] Aussi, des miracles pratiques ont aussi été rapportées pour Messager de Dieu (s).[51] Le Prophète (s) convainquait le commun des gens avec ses miracles pratiques, tandis que l'élite de ses compagnons se contentait du Coran comme son miracle verbal et ne lui demandait plus de miracles pratiques.[52]

Certains ont également divisé les miracles en sensibles et rationnels.[53] As-Suyûtî, exégète du Coran et juriste musulmans du 10e siècle h, dans son livre « al-Itqân fî ‘Ulûm al-Qur’ân », considère que les miracles présentés par les prophètes des Banî Israël à leur peuple étaient des miracles sensibles en raison de leur immaturité intellectuelle, tandis que les miracles présentés par le Prophète Muhammad (s) aux musulmans étaient de type rationnel en raison de leur maturité intellectuelle.[54]

Cheikh Hurr al-‘Âmilî, juriste et spécialiste chiite de hadith du 11e siècle h, a mentionné trois types de miracles :

  1. L'annonce des choses invisibles
  2. L'exaucement des prières
  3. Les actes et phénomènes extraordinaires qui sont hors de portée de la perception humaine.[55]

Argument du miracle

Article connexe : Argument du miracle.

L’argument du miracle est l'une des preuves de l'existence d’Allah qui démontre l'existence divine en se basant sur les miracles accomplis par les prophètes (a).[56] Cet argument a été initialement développé par les penseurs occidentaux.[57]
Parmi les savants musulmans, al-Muhaqqiq an-Narâqî, savant chiite du 13e siècle h, a fait référence à cet argument comme l'une des preuves de l'existence d’Allah.[58] Selon lui, des miracles et des phénomènes extraordinaires ont été manifestés par les prophètes (a) et les Ahl al-Bayt (a), ces phénomènes extraordinaires ne peuvent pas se produire de la part de l'homme. Il doit donc y avoir un Créateur sage, dont la manifestation de tels phénomènes est due à Sa puissance et Sa sagesse parfaites.[59]

Miracles des prophètes dans le Coran

Selon le Coran, la vie de certains prophètes (a) a été accompagnée de miracles et d'actes extraordinaires, dont voici certains :

  • Dans le verset 49 de la sourate Âl ‘Imrân, les miracles du prophète Jésus (a) incluent la résurrection des morts, la guérison des aveugles, des sourds et des lépreux de naissance, l'annonce de nouvelles occultes, et le don de la vie à une statue d'oiseau.[70]

Différences entre les miracles des prophètes (a)

Les chercheurs ont dit que les différences entre les miracles des prophètes (a) étaient dues aux différences d'époques et de contextes de leur apparition, afin que les experts de chaque période reconnaissent que cet acte extraordinaire ne pouvait pas provenir du pouvoir humain et ainsi, la preuve de la véracité de leur prophétie soit complète pour les gens.[74]

Dans le livre « Târîkh al-Ya‘qûbî », il est rapporté un hadith de l'Imam as-Sâdiq (a) qui dit que Dieu n'a jamais envoyé un prophète sans lui donner ce qui dominait les gens de son époque :

  • Il a envoyé Moïse b. ‘Imrâm à un peuple dont la plupart pratiquaient la sorcellerie ; ainsi, Il a envoyé Son prophète avec ce qui détruirait leur sorcellerie, comme le bâton, la main blanche et la séparation de la mer.
  • Il a envoyé David à une époque où la plupart des gens étaient des artisans ; ainsi, Il a rendu le fer malléable pour lui.
  • Il a envoyé Salomon à une époque où son peuple était versé dans la construction des maisons et des bâtiments et les talismans merveilleux ; ainsi, Il a mis le vent et les djinns à son service.
  • Il a envoyé Jésus à une époque où son peuple pratiquait surtout la médecine ; ainsi, Il l'a envoyé avec le pouvoir de ressusciter les morts et de guérir la cécité et la lèpre.
  • Il a envoyé Muhammad à une époque où son peuple était versé dans l'éloquence et la prose rimée ; ainsi, Il l'a envoyé avec le miracle du Coran.[75]

Miracles des Imams infaillibles (a)

Dans les textes de hadith chiites, des actes extraordinaires sont attribués aux Imams infaillibles (a), et les savants considèrent ces hadiths comme al-Mutatâwir[76][Note 1] Cheikh al-Hurr al-‘Âmilî, juriste et spécialiste chiite de hadith du 11e siècle h, dans son livre « Ithbât al-Hudâ » en langue arabe, a rassemblé certains de ces miracles et les a considérés comme preuves de l'Imamat des Imams (a).[77] Sayyid Hâshim al-Bahrânî a également compilé environ 2 066 miracles en 12 chapitres pour les Imams infaillibles (a) dans son livre intitulé « Madînat al-Ma‘âjiz ».[78] Cheikh al-Hurr a également considéré leur connaissance et leurs annonces de l'invisible comme faisant partie de leurs miracles.[79]

Certains savants chiites ont défini le miracle comme un acte extraordinaire qui se produit par la grâce et la permission spéciale divine, dans le but de prouver une position divine comme la prophétie et l'Imamat.[80] Selon un hadith rapporté de l'Imam as-Sâdiq (a) dans le livre « ‘Ilal ash-Sharâ’î‘ », Dieu a accordé le miracle aux prophètes (a) et aux Imams (a) pour démontrer la véracité de la position divine qu'ils revendiquaient,[81] et sur cette base, les actes extraordinaires qui ont été accomplis par les Imams infaillibles (a) pour prouver leur Imamat sont considérés comme des miracles.[82] Par exemple, le témoignage de la Pierre Noire (Hajar al-Aswad) à l'Imamat de l'Imam as-Sajjâd (a) est considéré comme l'un de ses miracles et une preuve de son Imamat.[83] Selon un hadith du livre « Dalâ'il al-Imâma », Muhammad b. al-Hanafîyyah contesta l'Imamat avec l'Imam as-Sajjâd (a). Ce dernier lui parla, mais il n'accepta pas. Finalement, ils prirent la Pierre Noire comme arbitre. Par la permission d’Alah, la Pierre Noire témoigna de l'Imamat de l'Imam as-Sajjad (a).[Note 2][84]

Dans certains ouvrages théologiques chiites, des actes comme l'arrachage de la porte de Khaybar, le combat contre un groupe de djinns qui avaient tourmenté le Prophète Muhammad (s), le retour du soleil (Radd ash-Shams), etc., sont présentés comme des exemples des miracles de l'Imam Ali (a) et sont cités comme preuves de son Imamat.[85]

Lire aussi

Les discussions sur les miracles ont été abordées dans les œuvres et textes théologiques et exégétiques coraniques, mais certains savants et chercheurs musulmans ont écrit des œuvres indépendantes sur ce sujet, y compris :

  • « Al-I‘jâz wa at-Tahaddî fi al-Qur’ân al-Karîm » (le miracle et le défi dans le Coran) écrit par ‘Allâma Tabâtabâ’î en arabe.

Voir aussi

Note

  1. Le hadith al-Mutawâtir est un hadith dont la chaîne de transmission jusqu'aux Imams (a) comprend, à chaque niveau, un nombre de narrateurs tel qu'il serait normalement impossible qu'ils se soient mis d'accord pour attribuer délibérément un mensonge aux Imams (a). Leur témoignage collectif produit ainsi une certitude.
  2. D’après certaines sources, Muhammad b. al-Hanafîyya s'est délibérément opposé à l'Imam as-Sajjâd (a) afin de prouver aux autres que c’est as-Sajjâd qui est le véritable Imam.

Références

  1. Cheikh al-Mufîd, An-Nukat al-I‘tiqâdîya, p 35
  2. Fayyâd Lâhîjî, Sarmâyiyi Îmân dar Usûl I‘tiqâdât, p 93 - 94
  3. Voir px : Ayatollah Subhânî, Buhûth fî al-Milal wa an-Nihal, vol 3, p 391 ; Ayatollah Kharrâzî, Bidâyat al-Ma‘ârif al-Ilâhîyya, vol 1, p 244
  4. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 359
  5. Michael L Peterson et les autres, Reason & Religious Belief « traduction persane », p 289
  6. Michael L Peterson et les autres, Reason & Religious Belief « traduction persane », p 287 - 289
  7. Voir px : John Hick, Philosophy of Religion « traduction persane », p 74 ; Palmer, The Question of God « traduction persane », p 310 - 311
  8. Ar-Râghib al-Isfahânî, Al-Mufradât fî gharîb al-Qur’ân, Sous le mot « ‘Ajz »
  9. Ayatollah Subhânî, Dânishnâmiyi Kalâm Islâmî, p 67
  10. Sourate al-A‘râf, verset 67 ; Sourate Hadîd, verset 25 ; Sourate Fâtir, verset 25
  11. Sourate Ghâfir, verset 78
  12. Sourate Nisâ’, verset 174 ; Sourate Qasas, verset 32
  13. Sourate Ibrâhîm, verset 11 ; Sourate ad-Dukhân, verset 19
  14. Sourate An‘âm, verset 104
  15. Sourate Jinn, verset 1 ; Sourate Kahf, verset 9
  16. Palmer, The Question of God « traduction persane », p 309
  17. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 363
  18. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 362
  19. Fayyâd Lâhîjî, Sarmâyiyi Îmân dar Usûl I‘tiqâdât, p 94
  20. Fayyâd Lâhîjî, Sarmâyiyi Îmân dar Usûl I‘tiqâdât, p 94 ; At-Taftâzânî, Sharh al-Maqâsid, vol 5, p 11
  21. At-Taftâzânî, Sharh al-Maqâsid, vol 5, p 11
  22. Fayyâd Lâhîjî, Sarmâyiyi Îmân dar Usûl I‘tiqâdât, p 94 ; Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 13, p 45
  23. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 13, p 242
  24. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 13, p 242 ; Muhaqqiq Narâqî, Anîs al-Muwahhidîn, p 104
  25. Ayatollah Makârim Shîrâzî, Tafsîr Nimûni, vol 13, p 242 - 243
  26. Muhaqqiq Narâqî, Anîs al-Muwahhidîn, p 104
  27. Ibn Sînâ, Al-Isharât wa at-Tanbîhât, p 160
  28. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 17, p 222 - 223 ; Ayatollah Subhânî, Al-Muhâdirât fî al-Ilâhîyyât, p 261
  29. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 17, p 222 - 223
  30. ‘Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 17, p 223
  31. Voir px : Makkî ‘Âmilî, Al-Ilâhîyyât ‘alâ Hudâ al-Kitâb wa as-Sunna (Taqrîrât Dars Ayatollah Subhânî), vol 3, p 73 ; Ayatollah Subhânî, Manshûr Jâwîd, vol 3, p 345
  32. Makkî ‘Âmilî, Al-Ilâhîyyât ‘alâ Hudâ al-Kitâb wa as-Sunna (Taqrîrât Dars Ayatollah Subhânî), vol 3, p 73
  33. Voir px : Al-Ghazâlî, Al-Iqtisâd fî al-I‘tiqâd, p 121
  34. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 365 - 366
  35. Ibn Sînâ, Al-Isharât wa at-Tanbîhât, p 160 ; Mullâ Sadrâ, Al-Mabda’ wa al-Ma‘âd, p 482
  36. Mullâ Sadrâ, Al-Mabda’ wa al-Ma‘âd, p 482
  37. ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 1, p 76 - 77 ; Ayatollah Jawâdî Âmulî, Tabyîn Barâhîn Ithbât Khudâ, p 264
  38. Voir px : Makkî ‘Âmilî, Al-Ilâhîyyât ‘alâ Hudâ al-Kitâb wa as-Sunna (Taqrîrât Dars Ayatollah Subhânî), vol 3, p 76
  39. Voir px : Makkî ‘Âmilî, Al-Ilâhîyyât ‘alâ Hudâ al-Kitâb wa as-Sunna (Taqrîrât Dars Ayatollah Subhânî), vol 3, p 76
  40. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 364
  41. Sourate al-Ahzâb, verset 62
  42. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 365
  43. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 365
  44. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 366
  45. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 377
  46. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 392
  47. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 4, p 377
  48. Al-Khâja Nasîr al-Din al-Tûsî, Sharh al-Ishârât wa at-Tanbîhât, vol 3, p 372
  49. Al-Khâja Nasîr al-Din al-Tûsî, Sharh al-Ishârât wa at-Tanbîhât, vol 3, p 372
  50. ‘Allâma Mutahharî, Majmû‘i Âthâr, vol 2, p 211 ; Al-Bâqalânî, I‘jâz al-Qurân, p 9
  51. Voir px : Ibn al-Jawzî, al-Muntazam, vol 15, p 129
  52. Ayatollah Jawâdî Âmulî, Tabyîn Barâhîn Ithbât Khudâ, p 264
  53. As-Suyûtî, Al-Itqân fî ‘Ulûm al-Qurân, vol 4, p 3
  54. As-Suyûtî, Al-Itqân fî ‘Ulûm al-Qurân, vol 4, p 3
  55. Cheikh al-Hurr al-‘Âmilî, Ithbât al-Hudât bi an-Nusûs wa al-Mu‘jizât, vol 1, p 10
  56. John Hick, Philosophy of Religion « traduction persane », p 74
  57. Voir px : Barâtî, « Madlûl Mu‘jizi az Dîdgâh ‘Allâmi Tabâtabâ’î wa Sû’în Burn », p 16
  58. Muhaqqiq Narâqî, Anîs al-Muwahhidîn, p 53 - 54
  59. Muhaqqiq Narâqî, Anîs al-Muwahhidîn, p 54
  60. Voir px : ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 14, p 303 et vol 2, p 376 - 377
  61. ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  62. Sourate Tâhâ, verset 19 - 20 ; Sourate Qasas, verset 31 ; sourate Naml, verset 10 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  63. Sourate Qasas, verset 32 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  64. Sourate A‘râf, verset 133 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  65. Sourate A‘râf, verset 117 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  66. Sourate al-Baqara, verset 60 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  67. Sourate al-Baqara, verset 67 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  68. Sourate al-Baqara, verset 57 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  69. Sourate al-Baqara, verset 63 ; ‘Allâma Tabâtabâ’î, Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 13, p 218
  70. Sourate Âl ‘Imrân, verset 49
  71. Voir px : Al-Bâqalânî, I‘jâz al-Qurân, p 9 - 10 ; Ibn Kathîr, Mu‘jizât an-Nabî, p 9 ; Khû’î, Al-Bayân fî Tafsîr al-Qur’ân, p 43
  72. Cheikh at-Tûsî, At-Tibyân fî Tafsîr al-Qur’ân, vol 9, p 443 ; Ibn Kathîr, Mu‘jizât an-Nabî, p 27 ; Qutb ad-Dîn ar-Râwandî, Al-Kharâ’ij wa al-Jarâ’ih, vol 1, p 31
  73. ‘Allâma Mutahharî, Wahy wa Nabuwwat, p 67
  74. Qadrdân Qarâmalikî, Mu‘jizi dar Qalamru ‘Aql wa Qur’ân, p 81 - 83 ; Tayyib, Atyab al-Bayân, vol 1, p 41 - 42
  75. Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, vol 2, p 34 - 35
  76. Voir px : Cheikh al-Hurr al-‘Âmilî, Ithbât al-Hudât bi an-Nusûs wa al-Mu‘jizât, vol 1, p 18 ; Al-Bahrânî, Madîna Ma‘âjiz al-’A’immat al-’Ithnâ ‘Ashar, vol 1, p 28 et 41
  77. Cheikh al-Hurr al-‘Âmilî, Ithbât al-Hudât bi an-Nusûs wa al-Mu‘jizât, vol 1, p 2 - 3
  78. Al-Bahrânî, Madîna Ma‘âjiz al-’A’immat al-’Ithnâ ‘Ashar, vol 1, p 20
  79. Cheikh al-Hurr al-‘Âmilî, Ithbât al-Hudât bi an-Nusûs wa al-Mu‘jizât, vol 1, p 12 et 16
  80. Cheikh al-Mufîd, An-Nukat al-I‘tiqâdîya, p 44 ; Sayyid Mustafâ, Adh-Dhakhîrat fî ‘Ilm al-Kalâm, p 332 ; Khû’î, Al-Bayân fî Tafsîr al-Qur’ân, p 35
  81. Cheikh as-Sadûq, ‘Ilal ash-Sharâyi‘, vol 1, p 122
  82. Al-Bahrânî, Madîna Ma‘âjiz al-’A’immat al-’Ithnâ ‘Ashar, vol 1, p 41 et 43
  83. Voir px : Al-Bahrânî, Madîna Ma‘âjiz al-’A’immat al-’Ithnâ ‘Ashar, vol 4, p 280 - 281
  84. At-Tabarî, Dalâ’il al-Imâmat, p 203
  85. Voir px : ‘Allâma al-Hillî, Kashf al-Murâd, p 370