Umar ibn al-Khattab

De wikishia
(Redirigé depuis Omar ibn al-Khattab)
Umar ibn al-Khattab
Deuxième calife des Musulmans sunnites
Présentation
naissance
décès
martyre
Famille
parentsKhattab b. Nufayl, Hantama bt. Hâshim b. Mughayra
enfant
Successeurs du Prophète (s)
Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a)


Umar ibn al-Khattab (en arabe : عمر بن الخطاب) fut un des compagnons et le deuxième calife après le décès du Prophète (s).

Il s’est converti à l’islam, lorsqu’il était à La Mecque. Il atteignit le pouvoir par le testament du premier calife, Abu Bakr. Son califat dura dix ans (de 13 à 23 H) et il fut tué en l’an 23 H par Abû Lu’Lu’.

Les chiites le blâment en croyant qu’il effectua des fautes et des crimes et qu’il fut la raison de la division dans la communauté musulmane après le Prophète (s).

Aux derniers moments de la vie du Prophète (s), ce dernier ordonna à Abu Bakr et à Umar ibn al-Khattab de joindre l’armée d’Usâma ; mais ils lui désobéirent et restèrent à Médine. L’événement de Saqîfa, hadith ad-Dawât et son comportement à l’égard des Ahl al-Bayt (a) surtout avec Fatima (a) sont des autres raisons pour lesquelles, les chiites ne le considèrent pas comme un adeptes fidèles à l’égard du Prophète (s).

Biographie

Généalogie

Umar ibn al-Khattâb b. Nufayl naquit en l’an 13 après l’année de l’Eléphant à La Mecque.

Surnom

Le surnom d’Umar ibn al-Khattab fut Abû Hafs.

Famille

Il n’y a pas assez d’informations sur son père, Khattab b. Nufayl et sa mère Hantama bt. Hâshim b. Mughayra.[1] A l’époque anté-islamique, il fut un berger.

Il eut neuf fils et quatre filles, dont : Abd Allah, ‘Âsim, ‘Ubayd Allah, Abd ar-Rahmân, Zayd et Hafsa.[2]

Caractéristiques

D’après certaines sources sunnites, Umar ibn al-Khattab avait un caractère violent. D’après certains chercheurs le fouet d’Umar fut plus horrible que l’épée de Hajjâj b. Yûsuf.[3]

D’après certains rapports, Umar demanda la fille d’Abu Bakr en mariage. Mais elle n’accepta pas, car Umar était trop dur et sévère envers les autres.[4]

Conversion à l’islam

D’après les rapports, avant sa conversion à l’islam, Umar ibn al-Khattab faisait du mal aux musulmans[5] et avait même l’intention d’assassiner le Prophète (s). Mais, enfin il se convertit à l’islam par le conseil de sa sœur qui venait de se convertir.[6]

D’après les sources, après la conversion de 45 hommes et 21 femmes à l’islam, Umar ibn al-Khattab se convertit à l’islam et joignit les musulmans et ce fut 6 ou 9 ans après la prophétie du Prophète (s).[7]

Les sunnites rapportent un hadith, disant que le Prophète (s) considéra la conversion d’Umar à l’islam comme renforcement de l’islam.[8]

Présence à La Mecque et à Médine

Il n’est pas assez d’informations sur les activités d’Umar à La Mecque. Il émigra à Médine avec ‘Ayyâsh b. Abî Rabî‘a et par l’ordre du Prophète (s), il fit le traité de la fraternité avec Abu Bakr.[9]

Au cours de la bataille de Khaybar (une Razzia contre les juifs), le Prophète (s) envoya d’abord Abu Bakr avec une armée pour conquérir la forteresse de Khaybar, mais il ne réussit pas. Lorsqu’il revint, le Prophète (s) envoya Umar ibn al-Khattab, mais lui aussi fut échoué. En voyant le retour d’Umar sans aucun succès, le Messager d’Allah (s) dit :

« Demain je donnerai le drapeau de mon armée à quelqu’un qui aime Allah et Son Envoyé et qui est bien-aimé d’Allah et de Son Envoyé ».

Le lendemain matin, il donna le drapeau à l’Imam Ali (a) et ce dernier conquit la forteresse de Khaybar.[10]

Fuite d’Umar dans certaines batailles

Umar ibn al-Khattab participa à plusieurs batailles à l’époque du Prophète (s). Mais aucun rapport n’a cité sa bravoure au cours des combats. Néanmoins, il est rapporté qu’il s’enfuit dans certaines batailles du champ de la bataille et laissa l’Envoyé d’Allah (s) seul.[11]

Un jour de vendredi, lorsqu’Umar ibn al-Khattab fut en train de faire un sermon, il récita la sourate Âl ‘Imrân. Lorsqu’il arriva à ce verset :

« إِنَّ ٱلَّذِينَ تَوَلَّوْا۟ مِنكُمْ يَوْمَ ٱلْتَقَى ٱلْجَمْعَانِ إِنَّمَا ٱسْتَزَلَّهُمُ ٱلشَّيْطَٰنُ بِبَعْضِ مَا كَسَبُوا۟ »
« Ceux qui ont tourné le dos, au jour où les deux troupes se sont rencontrées, ont été seulement amenés, par le Démon, à chuter à cause d'une partie de ce qu'ils ont commis … »
Le Coran, Sourate Âl ‘Imrân, v 155

Il dit :

« Au jour de la bataille d’Uhud, lorsqu’on subit la défaite, je me suis enfuis en montant la montagne et alors que j’avais soif. A ce moment-là, j’ai entendu un homme dire : Muhammad (s) a été tué.

Je leur ai dit :

« Chaque personne qui dit que Muhammad (s) a été tué, je le tuerai ».

Quand même, on s’est enfuis en haut de la montagne. Ce fut à ce moment-là que ce verset fut révélé au Prophète (s).[12]

Aussi, Umar s’enfuit au cours de la bataille de Hunayn.[13] D’après Bukhârî, Umar considérait la fuite au cours de la bataille de Hunayn, comme l’ordre de Dieu et du Prophète (s).[14]

Présence dans l’événement de Ghadîr Khumm

Article connexe : événement de Ghadîr Khumm.

Umar ibn al-Khattab fut présent dans l’événement de Ghadîr Khumm. Il fut une des premières personnes qui firent le serment d’allégeance avec l’Imam Ali (a) et le félicitèrent pour son Imamat.

D’après les sources sunnites, lorsque le Prophète (s) nomma l’Imam Ali (a) comme son successeur au jour de Ghadîr Khumm, Abu Bakr et Umar dirent :

« Bakhkhin Bakhkhin (Bravo ! Bravo ! ou félicitations), Ô fils d’Abu Talib ! tu es devenu mon maître et le maître de tout croyant et de toute croyante ».

D’après certains rapports, Umar fut la première personne qui fit le serment d’allégeance avec l’Imam Ali (a).[15]

Armée d’Usâma

La dernière mission d’Abu Bakr, d’Umar et d’Abû ‘Ubaydat al-Jarrâh à l’époque du Prophète (s) fut la participation à l’armée d’Usâma.[16]

D’après certains rapports sunnites, quelques jours avant son décès, le Prophète (s) ordonna aux musulmans de se préparer pour la bataille contre les Romains. Le lendemain, il appela Usâma et lui confia le commandement de l’armée des musulmans. Malgré l’insistance de l’Envoyé d’Allah (s), l’armée des musulmans ne quitta pas son camp.

Certains compagnons du Prophète (s), lui désobéirent, car ils disaient qu’Usâma b. Zayd est jeune et qu’il n’est pas digne d’être le commandeur de l’armée des musulmans. D’autres cherchaient des excuses et enfin la maladie du Prophète (s) fut une bonne excuse pour qu’ils restent à Médine. Malgré l’ordre de l’Envoyé d’Allah (s), Umar et certains compagnons du Prophète (s) quittèrent les camps de l’armée d’Usâma et revinrent à Médine.[17]

Hadith ad-Dawât

Article connexe : Hadith ad-Dawât.

En l’an 11 H et quatre jours avant son décès, le Prophète (s) s’adressa aux compagnons qui étaient chez lui pour lui rendre visite, en disant :

« Apportez-moi de l’encre et du papier pour que je vous écrive quelque chose, et pour que vous ne vous égariez pas à partir de là ».

D’après certaines narrations, en entendant la parole du Prophète (s), Umar ibn al-Khattab dit :

« La douleur domine le Messager de Dieu (s), le Coran est chez vous, et le Livre de Dieu nous suffira ».[18]

A l’époque d’Abu Bakr

Articles connexes : Abu Bakr et événement de Saqîfa.

Umar ibn al-Khattab eut un rôle très important dans l’événement de Saqîfa et pour le califat d’Abu Bakr. D’après les sources sunnites, après l’événement de Saqîfa, lorsque Banu Hachim se réunirent chez l’Imam Ali (a) et Fatima az-Zahrâ’ (a), Umar les menaça de brûler la maison de l’Imam Ali (a).[19] Et d’après les chiites, il la brûla.[20]

Il fut l’ami le plus proche à Abu Bakr et accompagna ce dernier tout au long de son califat. Enfin, le premier calife, nomma Umar ibn al-Khattab dans son testament, comme son successeur.

Désagrément de Fatima az-Zahrâ’ (a)

Article connexe : événement de Fadak.

D’après Ibn Qutayba :

« Après l’événement de Fadak, Fatima (a) se fâcha contre Abu Bakr et Umar. Après quelques jours, ces derniers allèrent chez l’Imam Ali (a) et demandèrent la permission pour rencontrer Fatima (a), mais elle ne leur permit pas. Ils demandèrent l’aide de l’Imam Ali (a). Ce dernier les emmena chez lui. En les voyant, Fatima az-Zahrâ’ (a) se détourna d’eux et ne répondit pas à leur salutation. Abu Bakr commença à parler, mais Fatima (a) leur dit :
« Si je vous rapporte un hadith du Prophète (s), vous le respecterez ? »

Ils répondirent : Oui

Fatima az-Zahrâ’ (a) leur dit :

« Par Allah, avez-vous entendu le Prophète (s) dire :
« Le contentement de Fatima (a) est mon contentement et sa colère est la mienne, donc, quiconque aime ma fille, Fatima (a) m’aime, quiconque la contente, me contente et quiconque la met en colère, me met en colère ».

Ils répondirent :

oui, nous avons entendu cette parole du Prophète (s).

Fatima az-Zahrâ’ (a) leur dit :

« Je prends Allah et les anges comme témoins, que vous deux (Abu Bakr et Umar), m’avez mis en colère et ne m’avez pas contentée. Si je vois le Messager d’Allah (s) je me plaindrai auprès de lui contre vous ».

Puis, elle dit à Abu Bakr :

« Je jure par Allah, après chaque de mes prières je te maudis ».[21]

Califat

En l’an 13 H, Umar ibn al-Khattab atteignit le pouvoir par le testament d’Abu Bakr. Pendant son califat, il faisait du commerce, ne prenait pas du trésor public pour lui-même et empêchait les émirs de son gouvernements de vivre comme les rois. Mais il avait permis à Muawiya de faire ce qu’il voulait et le nommait Kasra (un roi iranien) des arabes.[22]

Conquêtes

Le califat d’Umar dura dix ans. Pendant ces années, son but ne fut que conquérir les pays voisin pour développer et renforcer la communauté musulmane. Donc, il conquit des régions de l’Iran, de l’Irak et de Châm. Les gens de ces régions qui souffraient de l’injustice de leurs rois et qui avaient vu le pouvoir des musulmans, embrassèrent l’islam et joignirent la communauté musulmane sans aucun combat.

Certaines régions conquises par les musulmans à l’époque d’Umar ibn al-Khattab sont :

Même si ces conquêtes aidèrent les musulmans à répandre l’islam dans le monde, le but principal des commandeurs musulmans ne furent qu’obtenir le butin et la richesse et prendre la taxe des non musulmans.[24]

Donc, au fur et à mesure le mode de vie des musulmans, surtout ceux qui avaient le pouvoir, changea et ils se mirent à vivre comme les rois et se séparer des pauvres et les oublier. Tout cela, causa des problème lorsque le troisième calife, Othman atteignit le pouvoir.[25]

Décisions importante

En l’an 16 H, pour faciliter l’enregistrement des événements, l’Imam Ali (a) proposa à Umar de nommer l’Hégire du Prophète (s) à Médine, comme début de l’ère musulmane.

Aussi, grâce à la richesse que les musulmans avaient obtenue par les conquêtes, il ordonna de fonder un beau (Dîwân), comme les rois de Châm, pour dépenser régulièrement de l’argent aux musulmans, en fonction de la date de leur conversion à l’islam et de leurs services pour la communauté musulmane.

Aussi, il nomma les régions ci-dessous, comme villes :

Il déporta les juifs de Khaybar, les fit sortir de Hedjaz et ordonna aux arabes de déménager aux régions qui venaient d’être conquises.

Il confia le jugement de chaque ville à une personne, détruisit la mosquée du Prophète (s) à Médine et la développa.[26]

Innovations dans la religion

Umar ibn al-Khattab changea certains préceptes de l’islam et fit des innovations (al-Bid‘a) dans la religion, comme :

Ces deux préceptes étaient autorisés à l’époque du Prophète (s) et d’Abu Bakr.

  • Il ordonna de faire la prière ''at-Tarâwîh''[29]
  • Il ordonna de croiser les mains lors de la récitations des sourates dans leurs prières.
  • Il interdit les musulmans d’accomplir des prières surérogatoires après la prière d’''Al-‘Asr''. Il donna même des coups de fouets à certains qui lui avaient désobéi.[30]

Interdiction de la narration des hadiths

Un des événements les plus importants à l’époque d’Abu Bakr fut l’interdiction de la narration des hadiths. D’après l’ordre d’Abu Bakr, Umar ibn al-Khattab empêchait tous les musulmans de rapporter des hadiths du Prophète (s). Les arguments d’Umar pour justifier ce qu’il faisait, furent :

  • En rapportant des hadiths du Prophète (s), nous ne pouvons pas nous rappeler de tous les mots du hadith et ceci cause des altérations dans les paroles du Prophète (s).
  • Les hadiths éloignent les musulmans du Coran.

Aussi, il ordonna aux musulmans de lui donner tout recueil du hadith du Prophète (s) et il les brûla tous. Umar menaça même certains compagnons du Prophète (s), comme : Abd Allah b. Mas’ûd, Abû Dardâ’ et Abû Mas‘ûd al-Ansârî, les empêchant de rapporter des hadiths du Prophète (s) et de sortir de Médine.

Il empêcha également Abû Hurayra et Ka‘b al-Ahbâr et leur demanda de ne plus rapporter des hadiths. Il les menaça qu’en cas de désobéissance, il les déporterait de Hedjaz.[31] Néanmoins, il admirait certains rapports que Ka‘b al-Ahbâr narrait de la Torah et les acceptait.[32]

Aussi, Umar ibn al-Khattab fut le premier musulman qui permit à ‘Ubayd b. ‘Umayr et à Tamîm ad-Dârî d’entrer dans la mosquée du Prophète (s) et de raconter aux gens, les récits de la Torah et de l’Evangile.[33]

Emirs de son gouvernement

A l’époque d’Umar ibn al-Khattab, les musulmans conquirent beaucoup de régions et étendirent le territoire musulman. Il présenta pour chaque région, un émir. Il était trop sévère à l’égard de ses émirs et ce fut pour cette raison qui déposa beaucoup d’émir durant son califat.

Il essaya d’éloigner les compagnons du Prophète (s) du pouvoir. Donc, sauf pour certaines personnes, il ne nomma aucun compagnons du Prophète (s), comme émir.

Lorsque certains compagnons du Prophète (s) le critiquèrent sur ce sujet, il répondit qu’il ne voulait pas les salir avec la politique.[34]

Voici le nom de certains émirs durant le califat d’Umar ibn al-Khattab :

Assassinat

Le califat d’Umar ibn al-Khattab dura dix ans et six mois. Enfin, au 26 ou 27 Dhu al-Hijja 23 H, il fut tué par Abû Lu’Lu’, à l’âge de 60 ou de 63 ans.

D’après certaines sources, au 27 Dhu al-Hijja, il fut blessé et mourut après trois jours, au 30 Dhu al-Hijja. Suhayb b. Sanân ar-Rûmî pria sur son défunt et par la permission d’Aïcha, on l’enterra à côté d’Abu Bakr.[35]

Aux derniers jours de sa vie, blessé, Umar ibn al-Khattab disait :

« Si seulement je n’existait pas. Si seulement ma mère ne m’avait pas donné naissance. Si seulement j’étais oublié. Si seulement j’étais un tisseur et je ne mangeais que de mon propre salaire ».[36]

Fondation du Conseil du Califat

Pour choisir son successeur, Umar ibn al-Khattab suivit une méthode contre celle du Prophète (s) et celle d’Abu Bakr. Il avoua qu’Abu Bakr ne fut pas choisi d’après l’avis de la majorité des musulmans. Donc, il préféra de fonder un Conseil de six personnes pour choisir le calife après lui.[37] Le Conseil du califat fut composé des personnes ci-dessous :

Umar ibn al-Khattab mit des conditions pour choisir son successeur, dont :

  • Si quatre personnes du Conseil choisissent une personne et que les deux autres ne l’acceptent pas, il faut décapiter ces deux membres du Conseil.
  • Si le groupe se divise en deux et chaque trois personnes choisissent un successeur, il faut accepter l’avis de ceux, dans lesquels se trouve Abd ar-Rahmân b. ‘Awf et il faut tuer les trois qui sont contre lui.
  • Si, après trois jours, le Conseil n’a pas pu prendre une décision, décapitez-les tous.[38]

Le résultat du Conseil fut l’élection de Uthman bin Affan comme le troisième calife des musulmans.[39]

Voir aussi

Références

  1. Ibn Abd al-Birr, Al-Istî’âb, v 3 p 1144 ; Ibn Hajar, Al-Isâba, v 4 p 484
  2. Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, v 2 p 160
  3. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, v 1 p 114
  4. Undulusî, Al-‘Aqd al-Farîd, v 6 p 98 ; Ibn Athîr, Al-Kâmil, v 2 p 450
  5. Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, v 10 p 286
  6. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 3 p 267 - 268
  7. Mas‘ûdî, Murûj adh-Dhahab, v 1 p 299 ; Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 3 p 269
  8. Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, v 1 p 10 et 286 - 289
  9. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 3 p 272
  10. Dhahabî, Târîkh al-Islam, v 2 p 412 ; Ibn Abî Shayba, Al-Musannaf, v 6 p 367
  11. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 3 p 272
  12. At-Tabarî, Jâmi‘ al-Bayân, v 7 p 327 ; As-Suyûtî, Jâmi‘ al-Ahâdîth, v 14 p 529
  13. Sâlihî, Subul al-Hudâ wa ar-Rashâd, v 5 p 331
  14. Al-Bukhârî, Sahîh al-Bukhârî, v 4 p 58
  15. Al-‘Allâmat al-Amînî, Al-Ghadîr, v 1 p 35
  16. Ibn Hajar, Fat’h al-Bârî, v 8 p 124
  17. Wâqidî, Al-Maghâzî, v 2 p 1117 ; Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 2 p 189 - 190 ; At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, v 3 p 184 ; Ibn Hishâm, As-Sîrat an-Nabawîyya, v 4 p 253 ; Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, v 1 p 159 - 162
  18. Al-Bukhârî, Sahîh al-Bukhârî, v 7 p 9 ; Muslim, Sahîh Muslim, v 5 p 76 ; Ahmad b. Hanbal, Musnad Ahmad b. Hanbal, v 1 p 336 ; Nasâ’î, Sunan an-Nasâ’î, v 3 p 433
  19. At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, v 2 p 443
  20. Mas‘ûdî, Ithbât al-Wasîyya, p 154 - 155
  21. Ibn Qutayba, Al-Imâma wa as-Sîyâsa, v 1 p 31 ; Kahhâla, A‘lâm an-Nisâ’, v 4 p 123 - 124
  22. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, V 3 p 275 - 278
  23. Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, v 2 p 141 - 157
  24. Dinvarî, Al-Akhbâr at-Tiwâl, p 116 ; Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, v 2 p 154
  25. Mas‘ûdî, Murûj adh-Dhahab, v 1 p 305
  26. Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, v é p 145, 153 - 154
  27. Ibn Athîr, Jâmi‘ al-Usûl, v 1 p 115 et v 3 p 116
  28. Ibn Athîr, Jâmi‘ al-Usûl, v 11 p 451
  29. Ibn Athîr, Jâmi‘ al-Usûl, v 6 p 123
  30. Ibn Athîr, Jâmi‘ al-Usûl, v 6 p 30
  31. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 3 p 287 ; Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madînat Damishq, v 50 p 172 ; Dhahabî, Tadhkirat al-Huffâz, v 1 p 8
  32. Ibn Kathîr, Al-Bidâya wa an-Nihâya, v 1 p 19
  33. Ahmad b. Hanbal, Musnad Ahmad b. Hanbal, v 1 p 17 et v 3 p 449
  34. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 3 p 283 et 499
  35. Ibn al-Qutayba, Al-Imâma wa as-Sîyâsa, v 1 p 41 - 42 ; Ya’qûbî, Târîkh al-Ya’qûbî, v 2 p 159 - 160
  36. Ibn al-Mubârak, Az-Zuhd wa ar-Raqâ’iq, p 79 - 80 et 145 - 146
  37. Ibn Abî Shayba, Al-Musannaf, v 5 p 445 ; Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kubrâ, v 3 p 344
  38. Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, v 2 p 160 ; Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, v 2 p 261
  39. Ya‘qûbî, Târîkh al-Ya‘qûbî, v 2 p 162 ; Ibn Abî Shayba, Al-Musannaf, v 5 p 447 ; Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, v 1 p 194