Sermon sans point de l’Imam Ali (a)

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Sermon sans point de l’Imam Ali (a) (en arabe : خطبة الإمام علي عليه السلام الخالية من النقطة) est un discours de l’Imam Ali (a) dans lequel aucune lettre pointée n'est utilisée. Ce sermon est prononcé parmi un groupe de compagnons du Prophète (s) qui ont parlé sur le rôle des lettres dans le discours.

Le texte de ce sermon est mentionné dans les livres Nahj as-Sa’âda et Tamâmu Nahj al-Balâgha. Glorifier Dieu, énumérer certaines de Ses bénédictions, la position des Ahl al-Bayt (a) et suivre la Sunna du Prophète (s) sont quelques-uns des sujets abordés dans ce sermon. Le livre Du Shâhkâr 'Alawî est écrit dans la description de ce sermon et le sermon sans Alif de l'Imam Ali (a).

Certaines sources ont également attribué un autre sermon à l'Imam Ali (a), qui est moins fiable que le premier sermon.

Contexte de prononcer le sermon

Le sermon sans point de l’Imam Ali (a) est un discours de l’Imam Ali (a) dans lequel aucune lettre pointée n'est utilisée. Selon le hadith rapporté par l'Imam ar-Ridâ (a) dans le livre al-Manâqib, l'histoire de ce sermon est qu'un groupe de compagnons du Prophète (s) parlait du rôle des lettres dans le discours.

Ils considéraient que « Alif » était la lettre la plus utilisée. À ce moment, l'Imam Ali (a) a prononcé un sermon sans Alif et un sermon sans point en arabe.[1] L'improvisation des sermons, leur confiance dans le Coran et leur éloquence ont été admirées.[2]

Contenu

Le sermon commence par la louange de Dieu et le mentionne de certaines de Ses bénédictions. Puis, faisant référence au statut du Prophète (s) et des Ahl al-Bayt (a), il a ordonné de suivre la Sunna du Prophète (s) et de suivre ses ordres. De plus, il donne des conseils sur la santé, l’évitement des péchés, l’obéissance aux commandements islamiques, le fait que les supplications soient entendues par Dieu et le bonheur du public.[3]

Sources

Muhammad Bâqir Mahmûdî a mentionné le texte du sermon sans point dans le livre Nahj as-Sa’âda fî Mustadrak Nahj al-Balâgha.[4] Comme il l’a dit lui-même, il a cité ce sermon tiré du livre Majmû’a Adabîyya écrit par Muhammad b. Abd al-Qâhir Shahrûzî Mûsilî (au 8ème siècle de l’hégire lunaire),[5] mais Sayyid ar-Razî ne l’a pas cité dans Nahj al-Balâgha. Cependant, ce sermon a été rapporté dans le livre Tamâmu Nahj al-Balâgha.[6]

Aussi, selon Ihsânîfar, l'auteur du livre Du Shâhkâr 'Alawî (deux chefs-d'œuvre alaouites), le titre ou une partie du sermon sans point est également mentionné dans les livres Manâqib, as-Sirât al-Mustaqîm, Minhâj al-Barâ'a, Bihâr al-Anwâr et Nahj al-Îmân.[7]

Voir aussi

Références

  1. Ibn Shahrâshûb, Manâqib Ibn Shahrâshûb, vol 2, p 48, 1379 H
  2. Ihsânîfar, Du Shâhkâr 'Alavi, p 19
  3. Ihsânîfar, Yik Kitâb dar Yik Mqâli (Du Shâhkâr 'Alavi), Pazhûhishî Darbâri Khutbihâyi Bî Alif va Bî Nuqti Amîr al-Mu'minîn, p 120
  4. Mahmûdî, Nahj as-Sa’âda, vol 1, p 109-111, 1376 SH
  5. Mahmûdî, Nahj as-Sa’âda, vol 1, p 111-112, 1376 SH
  6. Mûsavî,Tamâmu Nahj al-Balâgha, p 335-336, 1376 SH
  7. Ihsânîfar, Yik Kitâb dar Yik Mqâli (Du Shâhkâr 'Alavi), Pazhûhishî Darbâri Khutbihâyi Bî Alif va Bî Nuqti Amîr al-Mu'minîn, p 126