Armée de ‘Umar b. Sa‘d

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Armée de ‘Umar b. Sa‘d était l'armée que ‘Umar b. Sa‘d rassembla par ordre de ‘Ubayd Allah b. Zîyâd afin de combattre de l’Imam al-Husayn (a) au jour de Achoura. Dans ce jour-ci, ils luttèrent contre l'Imam al-Husayn (a) et ses compagnons, les tuèrent et emmenèrent la famille de l'Imam (a) en captivité à Koufa et puis à Cham.
La plupart des sources mentionnent le nombre de soldats de l'armée de ‘Umar b. Sa‘d, plus de vingt milles. L'armée d’Ibn Sa‘d était composé de diverses personnes de Koufa qui se présentèrent à Karbala avec des motivations différentes.
De nombreuses de ces personnes étaient Uthmanite [Note 1]. De plus, il y avait beaucoup de Kharidjites parmi eux. Un autre groupe de l'armée se rendirent à Karbala en raison de leur inimitié avec les Ahl al-Bayt (a) et d'autres en raison de la menace et de la convoitise de la pat d'Ibn Zîyâd.

Nom et nombre

Le commandant de l’armée qui combattit l’Imam al-Husayn (a) dans le Jour de Achoura était ‘Umar b. Sa‘d. Et pour cette raison, elle est devenue connue comme « armée de ‘Umar b. Sa‘d ».
Selon le rapport de la plupart des sources, le nombre de personnes présentes à cette armée était d'environ 4 000 au début,[1] mais après rejoindre d'autres forces, elle dépassa les vingt mille personnes.[2]
Cependant, il y a d’autres rapports qui font allusion aux autres nombres pour l’armée d’Ibn Sa‘d y compris : 6 000,[3] 14 000,[4] 17 000,[5] 22 000 et 28 000,[6] 30 000[7] et 32 000 personnes.[8]

Formation de l’armée

Avant la tragédie de Karbala, ‘Umar b. Sa‘d accompagné d’une armée avait campé à l’extérieur de Koufa dans une zone nommée Hammâm A‘yan. Il était censé aller à Rey pour se battre avec les Daylamites.
Mais, avant de se diriger vers Rey, la caravane de l'Imam al-Husayn (a) s'arrêta près de Koufa, à la ville de Karbala. ‘Ubayd Allah b. Zîyâd, qui était le gouverneur de Bassora et de Koufa, demanda à ‘Umar b. Sa‘d d'aller à Karbala et de se battre avec l'Imam al-Husayn (a) avant de se rendre à Rey.
Au premier abord, ‘Umar b. Sa‘d le refusa, mais ‘Ubayd Allah lui dit s’il veut le gouvernement de Rey, il faut se présenter à Karbala. Ainsi, ‘Umar b. Sa‘d alla à Karbala avec son armée.[9]

Renforcement de l'armée par Ibn Zîyâd

Après le départ de ‘Umar b. Sa‘d vers Karbala, certains des habitants de Koufa rejoignirent son armée par la menace et la convoitise. Ibn Zîyâd rassembla les gens dans la mosquée de Koufa et persuada leurs chefs en leur offrant des cadeaux. Il leur demanda de rejoindre l'armée d’Ibn Sa‘d pour combattre l'Imam al-Husayn (a).[10]

Aussi, Ibn Zîyâd se mit à faire craindre les gens. Un homme de Cham qui vint Koufa afin de réclamer son héritage, fut arrêté par les soldats d’ibn Zîyâd. Ils l’emmena chez Ibn Zîyâd et ce dernier ordonna de le tuer.[11] Il le tua pour faire craindre les hommes qui ne voulaient pas aller à Nukhayla[12]. C’est après cela que les gens de Koufa se rendirent à Nukhayla.[13]

‘Ubayd Allah convoqua al-Husayn b. Tamîm et 4 000 soldats sous son commandement d’al-Qâdisîyya à Nukhayla.[14] Il également ordonna à Shimr b. Dhi al-Jaushan avec 4 000, à Yazid b. Rakâb al-Kalbî avec 2 000, à al-Husayn b. Numayr avec 4 000, à Mudâyir b. Rahîna al-Mâzinî avec 3 000, à Nasr b. Harba avec 2 000[15] et aussi à Shabath b. Rib‘î, Hajjâr b. Abjar,[16] Muhammad b. al-Ash‘ath[17] et Yazid b. al-Hârith, chacun avec 1 000 soldats de se joindre à l’armée de ‘Umar b. Sa‘d.[18]

Aussi, chaque jour, ‘Ubayd Allah envoyait des groupes de 20 à 100 personnes des gens de Koufa à Karbala[19] ; de sorte que le 6 Muharram, le nombre de soldats d'Ibn Sa‘d atteignit 22 000 personnes.[20]

Groupes et motivations

L'armée de ‘Umar b. Sa‘d était généralement composée des habitants de Koufa[21] avec des motivations différentes.
La plupart de l'armée d’Ibn Sa‘d était des partisans de Uthman. Dans les sources historiques, des personnes comme Abû Bardat b. ‘Awf al-Azdî,[22] Shayban b. Mukharram,[23] Kathîr b. Shihâb,[24] Ka‘b b. Jâbir, ‘Umar b. Sa‘d, Bishr b. Sawt et ‘Imârat b. ‘Uqbat b. Abî Mu‘ayt sont mentionnées parmi les Uthmanites. Il y avait aussi des Kharidjites dans l'armée d'Ibn Sa‘d.

Certains soldats de ‘Umar b. Sa‘d faisaient partie des partisans de Muawiya et des opposants et des ennemis de l'Imam Ali (a) et des chiites à savoir Shaybân b. Mukharram,[25] Shabath b. Rib‘î[26] qui était l’un des personnes ayant une mission de la part de Muawiya pour assassiner l’Imam al-Hasan (a), Kathîr b. Abd Allah ash-Sha‘bî,[27] Shimr b. Dhi al-Jawshan, ‘Umar b. Sa‘d, Zahr b. Qays, ‘Uzrat b. Qays et ‘Amr b. al-Hajjâj az-Zubaydî.[28]

Certains d’autres parmi l’armée de ‘Umar b. Sa‘d étaient des chefs des tribus de la ville de Koufa. De nombreux de ces hommes écrivirent des lettres à l’Imam al-Husayn (a) et l’avaient invité à Koufa, mais par menace et convoitise d’Ibn Zîyâd, ils trahirent l’Imam (a) et rejoignirent à ‘Ubayd Allah b. Zîyâd.
‘Urwat b. Qays, Shabath b. Rib‘î, Hajjâr b. Abjar, Qays b. al-Ash‘ath, Yazid b. al-Hârith, ‘Amr b. al-Hajjâj et Muhammad b. ‘Umayr at-Tamîmî faisaient partie de ces personnes.[29]

Certains des gens de Koufa et de Cham se présentèrent à l'armée de ‘Umar b. Sa‘d par peur des menaces d’Ibn Zîyâd.[30] Il y avait des hommes, parmi l’armée de ‘Umar b. Sa‘d, qui faisaient déjà partie des compagnons l’Imam Ali (a) dans les batailles al-Jamal, Siffîn et an-Nahrawân, y compris : Shimr b. Dhi al-Jawshan,[31] Muhammad b. ‘Umayr at-Tamîmî[32] et Zahr b. Qays al-Ju‘fî.[33]

Il existait également des gens d'autres villes dans l'armée d’Ibn Sa‘d comme Muslim b. ‘Amr al-Bahili de Bassora. Il vivait en Syrie.

Commandants

Les commandants de l’armée de ‘Umar b. Sa‘d dans le jour de Achoura :

Ibn Sa‘d nomma également al-Hurr b. Yazid ar-Rîyâhî comme le commandant des tribus Banû Tamîm et Banû Hamdân. Mais, al-Hurr quitta son armée et rejoignit l'Imam al-Husayn (a) et ses compagnons.[35]

Soldats qui quittèrent l’armée d'Ibn Sa‘d

Le jour de Achoura, certains de l’armée d’Ibn Sa‘d quittèrent l'armée et se joignirent le camp de l'Imam al-Husayn (a). certaines sources mentionnent que le nombre de ces personnes était environ 30 soldats,[36] à savoir al-Hurr b. Yazid ar-Rîyâhî,[37] Abu al-Hutûf, Sa‘d b. al-Harth al-Ansâri,[38] Nu‘mân et al-Hullâs les fils de ‘Amr b. al-Azdî,[39] Bakr b. Hayy at-Tamîmî,[40] al-Qâsim b. al-Habîb,[41] Juwayn b. Mâlik,[42] Abu ash-Sha‘thâ’ al-Kindî[43] et ‘Amr b. Dubay‘a.[44]

Par contre, certains auteurs pensent qu’une partie de ces hommes n'étaient pas entrées dans l'armée d'Ibn Sa‘d pour combattre contre l'Imam al-Husayn (a) en premier lieu ; mais comme Ibn Zîyâd avait fermé les sorties de Koufa, ils atteignirent l’Imam al-Husayn (a) par l’armée de ‘Umar b. Sa‘d.

Crimes commis dans Karbala

L'armée d'Ibn Sa‘d mena des actions à Karbala, dont certaines sont les suivantes :

Bloquer l'eau sur l'Imam al-Husayn (a) et ses compagnons

‘Umar b. Sa‘d reçut la lettre d'Ibn Zîyâd dans laquelle il lui ordonna de bloquer l'accès de l'Imam (a) à l'eau. Il envoya donc ‘Amr b. al-Hajjâj avec 500 cavaliers vers l'Euphrate, le 7e jour de Muharram, pour empêcher l'Imam al-Husayn (a) et ses hommes d'atteindre l'eau.[45]

Martyre de l'Imam al-Husayn (a) et de ses compagnons

C’était l'armée de ‘Umar b. Sa‘d qui commença la guerre le jour de Achoura. La première flèche fut lancée par ‘Umar b. Sa‘d lui-même.[46] Ils tuèrent l'Imam al-Husayn (a) et ses compagnons et même volèrent tous les vêtements de l’Imam (a).[47]
Qays b. al-Ash‘ath al-Kindî et Bahr b. Ka‘b déborèrent,[48] al-Aswad b. Khâlid al-Awdî, Jumay‘ b. al-Khalq al-Awdî, Akhnas b. Marthad, Bajdal b. Sulaym al-Kalbî et ‘Umar b. Sa‘d volèrent respectivement les vêtements, les chaussures, l'épée, le turban, la bague et l'armure de l'Imam (a).[49]

Brûler les tentes

Après le martyre de l'Imam al-Husayn (a), les soldats de ‘Umar attaquèrent les tentes et pilla ce qu'elles contenaient,[50] puis les brûla alors les femmes et les enfants y étaient.[51]

Corps béni de l'Imam al-Husayn (a) piétiné sous les sabots des chevaux

Suivant l'ordre d'Ibn Zîyâd, ‘Umar b. Sa‘d ordonna à dix soldats de son armée de piétiner le corps de l'Imam al-Husayn (a) avec les chevaux, et ils brisèrent les os de sa poitrine et de son dos.[52]
Ishâq b. Huway, al-Akhnas b. Marthad,[53] Hakîm b. at-Tufayl, ‘Amr b. Subayh, Rajâ’ b. Munqidh al-‘Abdî, Sâlim b. Khaythama al-Ju‘fî, Wâhiz b. Nâ‘im, Sâlih b. Wahb al-Ju‘fî, Hânî b. Thubayt al-Khadramî et Usayd b. Mâlik[54] piétinèrent le corps béni de l’Imam al-Husayn (a) par des chevaux.

Envoyer les têtes des martyrs de Karbala à Koufa

Les soldats de ‘Umar b. Sa‘d décapitèrent et tranchèrent la tête des martyrs de Karbala et par ordre de ‘Umar b. Sa‘d, les collèrent sur les lances et les envoyèrent à Koufa.
Khawlî b. Yazid al-Asbahî et Humayd b. Muslim al-Azdî apportèrent la tête d'al-Husayn b. Ali (a) à Ubayd Allah b. Zîyâd.
Il envoya les autres têtes avec Shimr b. Dhi al-Jawshan, Qays b. al-Ash'ath al-Kindi, Amr b. al-Hajjaj al-Zubaydi, et Uzra b. Qays à Kufa.[55]

Captivité de la famille de l'Imam al-Husayn (a)

Par ordre d'Ibn Sa'd, ses soldats enterrèrent les tués de leur armée[56] et prirent ceux qui sont restés de la caravane de l'Imam al-Husayn (a) comme captifs et les envoyèrent à Ibn Zîyâd à Koufa puis à la cour de Yazid en Syrie.[57]

Nombre des tués de l’armée de l’ennemi

Il n'y a pas de nombre exact de ceux qui furent tués dans l'armée de ‘Umar b. Sa‘d. Certaines sources chiites écrivirent que 225 ou 226 soldats de l'armée d'Ibn Sa‘d furent tués dans l’événement de Karbala[58] et d'autres sources ont mentionné environ 900 personnes.[59]
Selon un rapport mentionné dans le Manâqib d'Ibn Shahrâshûb, l'Imam al-Husayn (a) tua lui-même 1950 soldats de l'armée de ‘Umar b. Sa‘d le jour de Achoura et en également blessé d'autres.[60] Aussi, dans le livre Ithbât al-Wasîyya écrit par al-Mas‘ûdî, le nombre de ceux qui furent tués par l’Imam (a) fut mentionné 1800 soldats.[61]

Voir aussi

Note

  1. ↑ les partisans de Uthman b. Affan

Références

  1. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 409 ; Ad-Dînawarî, Al-Akhbâr at-Tuwâl, p 253
  2. ↑ Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 89 - 90 ; Sayyid ibn Tâwûs, Al-Luhûf, p 85
  3. ↑ Ibn al-Jawzî, Tadhkirat al-Khawâss, p 226
  4. ↑ At-Tabarî, Dalâ’il al-Imâmat, p 178
  5. ↑ Kâshifî, Rawdat ash-Shuhadâ’, p 346
  6. ↑ Al-Mas‘ûdî, Ithbât al-Wasîyya, p 166
  7. ↑ Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 4, p 86 ; Cheikh as-Sadûq, Amâlî, réunion 70, p 461, Hadith 10
  8. ↑ Kâshifî, Rawdat ash-Shuhadâ’, p 346
  9. ↑ voir : At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 409 ; Ad-Dînawarî, Al-Akhbâr at-Tuwâl, p 253
  10. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 178 ; Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 89
  11. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 178 - 179 ; Ad-Dînawarî, Al-Akhbâr at-Tuwâl, p 254 - 255
  12. ↑ Un camp militaire près de Koufa
  13. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 179
  14. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 178
  15. ↑ Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 89
  16. ↑ Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 89 - 90 ; Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 178
  17. ↑ Cheikh as-Sadûq, Amâlî, p 155
  18. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 179
  19. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 179
  20. ↑ Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 90
  21. ↑ Ibn al-Jawzî, Tadhkirat al-Khawâss, p 226
  22. ↑ al-Minqarî, Waq‘at Siffîn, p 5
  23. ↑ Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madîna Damishq, vol 14, p 221
  24. ↑ Al-Balâdhurî, Futûh al-Buldân, p 301
  25. ↑ Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madîna Damishq, vol 14, p 221
  26. ↑ Cheikh as-Sadûq, ‘Ilal ash-Sharâyi‘, vol 1, p 220 - 221
  27. ↑ Al-Balâdhurî, Futûh al-Buldân, p 301
  28. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 5, p 255 ; At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 269 - 270
  29. ↑ voir : At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 353 - 354
  30. ↑ Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 89
  31. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 28 ; al-Minqarî, Waq‘at Siffîn, p 195 - 198
  32. ↑ Ibn al-Athîr al-Jazarî, Al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 4, p 144
  33. ↑ Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 4, p 207
  34. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 422 et 436 ; Ad-Dînawarî, Al-Akhbâr at-Tuwâl, p 256
  35. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 427 ; Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 99
  36. ↑ Ibn Kathîr, Al-bidâya wa an-Nihâya, vol 8, p 180
  37. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 427 ; Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 99
  38. ↑ As-Samâwî, Ibsâr al-‘Ayn fî Ansâr al-Husayn (a), p 159
  39. ↑ As-Samâwî, Ibsâr al-‘Ayn fî Ansâr al-Husayn (a), p 187
  40. ↑ As-Samâwî, Ibsâr al-‘Ayn fî Ansâr al-Husayn (a), p 194
  41. ↑ As-Samâwî, Ibsâr al-‘Ayn fî Ansâr al-Husayn (a), p 186
  42. ↑ As-Samâwî, Ibsâr al-‘Ayn fî Ansâr al-Husayn (a), p 194
  43. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 445
  44. ↑ As-Samâwî, Ibsâr al-‘Ayn fî Ansâr al-Husayn (a), p 194
  45. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 412 ; Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 86 ; Ad-Dînawarî, Al-Akhbâr at-Tuwâl, p 255
  46. ↑ Sayyid ibn Tâwûs, Al-Luhûf, p 110
  47. ↑ Lorsqu’il ne restait plus personne autour de l’Imam al-Husayn (a), ce dernier demanda à avoir un pantalon et l’écorcha et entailla par des déchirures pour ne pas en être dépouillé après son martyre. Après le martyre de l’Imam (a), tout ce qu’il portait sur lui fut pillé sauf ce pantalon déchiré.
  48. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 543
  49. ↑ Sayyid ibn Tâwûs, Al-Luhûf, p 130
  50. ↑ Cheikh Abbas al-Qummî, Nafas al-Mahmûm, p 479
  51. ↑ Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 138 ; Sayyid ibn Tâwûs, Al-Luhûf, p 180
  52. ↑ Cheikh al-Mufîd, Al-Irshâd, vol 2, p 86 ; At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 455 ; Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 204
  53. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 455
  54. ↑ Sayyid ibn Tâwûs, Al-Luhûf, p 135
  55. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 411 ; At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 456
  56. ↑ Al-Balâdhurî, Ansâb al-Ashrâf, vol 3, p 411
  57. ↑ At-Tabarî, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, p 456
  58. ↑ Cheikh as-Sadûq, Amâlî, p 223 - 226 ; Al-Fattâl an-Nayshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘izîn, p 186 - 188
  59. ↑ Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 4, p 109 - 114
  60. ↑ Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 4, p 110
  61. ↑ Al-Mas‘ûdî, Ithbât al-Wasîyya, p 168
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