Verset de Sa’ala Sâ’il

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Verset de Sa’ala Sâ’il (en arabe : سَأَلَ سَائِلٌ) (en France : La demande de questionneur) ou le verset de ‘Adhâbun Wâqi’ (en arabe : عَذَابٌ وَاقِع), (en France : un tourment qui s'est produit) (verset 1 et 2 de la sourate al-Ma’ârij). Il s'agit de demander à un infidèle de Dieu de le punir. Selon les commentateurs du Coran, après cette demande, une pierre est tombée du ciel sur sa tête et il est mort.

Les commentateurs du Coran chiites ont considéré la circonstance de la Révélation de ce verset comme l'histoire de l'objection de Nu'mân b. Hârith al-Fihrî à l'annonce du successeur de l'Imam Ali (a) dans l'événement d'al-Ghadîr. Ibn Taymîyya, le fondateur salafiste a douté de circonstance de la Révélation de ce verset sur l'événement d'al-Ghadîr. La prétention selon laquelle la sourate al-Ma'ârij est révélée à La Mecque et que cette histoire n'est pas célèbre sont ses raisons.

Al-'Allâma Tabâtabâ'î, en réponse à Ibn Taymîyya, a dit que bien que le contexte des versets mentionnés soit en harmonie avec les sourates mecquoises, mais d'autres versets de cette sourate sur les hypocrites et le paiement obligatoire de la zakât sont en accord avec les versets des sourates médinoises ; Pour cette raison, le verset du questionneur est également médinoise. Le livre d'al-Ghadîr cite trente célèbres érudits sunnites pour prouver que cette sourate est révélée à Médine.

Texte et traduction de ces versets

سَأَلَ سَائِلٌ بِعَذَابٍ وَاقِعٍ ﴿۱﴾ لِلْكَافِرِينَ لَيْسَ لَهُ دَافِعٌ ﴿۲﴾
Un questionnneur a réclamé un turment échéant (1) aux Infidles que nul ne peut reposser (2)
Le Coran, la sourate al-Ma'ârij, les verset 1-2, la traduction de Régis Blachre

Comme al-'Allâma Thabâtabâ'î dit, le verset de Sa'ala Sâ'il contient une sorte de jugement et d'humiliation pour repondre à la demande de punition (punition qui est spécifique aux infidèles et que personne ne peut rejeter) par certains infidèles. Le mot «Su'âl» signifie la demande et la supplication.

Circonstance de la Révélation

Selon certains commentateurs du Coran chiites, le premier verset de la sourate al-Ma'ârij parle de Nu'mân b. Hârith al-Fihrî ou d'une autre personne qui s'est opposée à l'annonce du successeur de l'Imam Ali (a) dans l'événement d'al-Ghadîr.

Quand il a entendu la nouvelle de la succession de l'Imam Ali (a) du Prophète (s), il s'est adressé au Prophète (s) et a dit : ::"Vous nous avez demandé de témoigner de l'unité de Dieu et de votre prophétie, et nous avons également témoigné." Ensuite, vous nous avez ordonné de faire le Jihad, al-Hajj, le jeûne, la prière et la Zakat, et nous avons accepté ; Mais vous n'en étiez pas satisfait, jusqu'à ce que vous ayez nommé ce jeune homme (Ali (a)) comme votre successeur. Est-ce votre décision ou celle de Dieu ? Le Prophète (s) a juré que cela venait de Dieu. Nu'mân a dit :

"Ô Dieu, si cela est vrai et de ta part, pleut une pierre du ciel sur Moi."

Selon les hadiths, après sa demande, une pierre est tombée du ciel sur sa tête et il est tué. Puis ce verset est révélé.

Certains commentateurs du Coran ont considéré que la circonstance de la Révélation de ce verset était liée à Nadr b. Hârith dans al-Masjid al-Harâm, il s'est adressé moqueusement au Prophète (s) et a dit :

Dieu, si Muhammad dit la verité et que ce qu'il dit vient de toi, jette-nous une pierre ou punis-nous avec le tourment d'al-Alîm (dur)."

Après son discours, ce verset a été révélé au Prophète (s). Bien sûr, ce groupe de commentateurs du Coran a également fait référence à l'histoire de Nu'mân b. Hârith en dessous de ce verset, bien qu'ils aient préféré une autre citation. Il est dit aussi que ce verset a été révélé sur Abu Jahl et le verset :

فَأَسْقِطْ عَلَيْنَا كِسَفًا مِنَ السَّمَاءِ إِنْ كُنْتَ مِنَ الصَّادِقِينَ ﴿۱۸۷﴾
Fais tomber sur nous des pans du ciel, si tu es parmi les véridiques !
Le Coran, la sourate ash-Shu'arâ', le verset 187, la traduction de Régis Blachère

C'est une citation de sa langue.

Point de vue d’Ibn Taymîyya

Article connexe : Ibn Taymîyya.

Âlûsî et Ibn Taymîyya, les deux commentateurs du Coran sunnites, pensent que ce verset n'a rien à voir avec l'événement d'al-Ghadîr ; Parce que la sourate al-Ma'ârij est une sourate mecquoise qui est révélée avant la migration du Prophète (s) à Médine, tandis que l'événement d'al-Ghadîr s'est produit dans la dixième année de l'hégire lunaire et après le retour du Prophète (s) du pèlerinage d'adieu.

D'un autre côté, al-'Allâma Tabâtabâ'î a dit que bien que le contexte des premiers versets de cette sourate soit le même que les sourates mecquoises et à propos de la punition des infidèles au Jour du Jugement, mais il y a des versets dans cette sourate qui prouvent que les premiers versets sont médinoises ; y compris le verset 24 qui parle à propos de la Zakat et la zakat est légiférée à Médine. De plus, selon al-'Allâma Tabâtabâ'î, les versets mentionnés concernent les hypocrites et ceci est plus conforme à sa médinoise ; Parce que l'émergence de l'hypocrisie a eu lieu à Médine.

Ibn Taymîyya croit également que si l'histoire de Nu'mân b. Hârith est vraie, il y a une désacorde entre le contenu du verset 33 de la sourate al-Anfâl et la descente de tourment sur Nu'mân pendant la présence du Prophète (s). Car, selon les hadiths, Hârith b. Nu'mân, bien qu'il ait accepté les principes de l'Islam, a été torturé pendant la présence du Prophète (s), mais selon le verset 33 de la sourate al-Anfâl, tant que le Prophète (s) est parmi son peuple, Dieu ne les punit pas.

En réponse, il est dit que le verset 33 de la sourate al-Anfâl concerne le tourment collectif et n'inclut pas les tourments personnels ; comme dans l'histoire de l'Islam, les noms d'Abu Zam’a, Mâlik b. Talâla et Hakam b. Abi al-Âs ont été enregistrés comme ceux qui ont subi un châtiment divin à l'époque du Prophète (s). En outre, la protestation de Nu'mân contre le commandement de Dieu est le niveau d'incrédulité le plus grave et est considérée comme de l'apostasie.

Ne pas mentionner le nom de Nu'mân dans certaines sources qui mentionnent les noms des compagnons du Prophète (s), comme le livre al-Istî'âb et le fait que son histoire n'est pas aussi célèbre que l'histoire des compagnons de l'éléphant sont d'autres objections d'Ibn Taymîyya.

Dans sa réponse, il est indiqué que les noms de tous les compagnons du Prophète (s) ne sont pas mentionnés dans les sources qui mentionnent des noms des compagnons. Par exemple, dans le livre "Usd al-Ghâba", qui est écrit sur les compagnons du Prophète (s), seuls les noms de 7 504 personnes sont mentionnés, tandis que dans le pèlerinage d'adieu, 100 000 personnes ou plus étaient avec le Prophète (s). Il est également dit que l'histoire de Nu'mân b. Hârith est la célèbre circonstance de la Révélation du verset, et dans le livre d'al-Ghadîr, cette histoire a été racontée par trente célèbres érudits sunnites.

Voir aussi

Références

Bibliographie