Burayr b. Khudayr al-Hamdânî

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Burayr b. Khudayr al-Hamdânî al-Mishraqî (en arabe : بُرَیر بن خُضَیر الهَمْداني المِشْرَقي) faisait partie des martyrs de Karbala. Il était un éminent lecteur du Coran à Koufa et enseigna le Coran dans la mosquée de Koufa. Il était considéré comme chiite particulier des Ahl al-Bayt (a) et l’un des Tâbi‘ûn[Note 1] et était parmi les compagnons de l’Imam Ali (a) et de l’Imam al-Husayn (a).
Son débat pré-guerre avec ‘Umar b. Sa‘d, Abû Harb, Yazid b. Mi‘qal et le peuple de Koufa dans la bataille de Achoura montre son courage dans la défense des Ahl al-Bayt du Prophète (s).

Présentation

Burayr b. Khudayr al-Hamdânî al-Mishraqî fut attribué à Mishraq, une branche de la tribu Hamdân au Yémen.[1] Il était de la maison de Banû Mishraq, de la tribu Hamdan résidant à Koufa. Dans certains livres, on dit que son père était Husayn (حُصَین), ce qui est faux, car dans un hymne que Burayr récita, il se présenta lui-même comme le fils de Khudayr.[2] Les biographes et les auteurs des livres Maqtal l'appelèrent diversement : « Burayr b. Khudayr »,[3] « Burayr b. Hudayr »,[4] « Budayr b. Hufayr »,[5] et « Burayr b. Husayn ».[6] Dans certains livres, il y a des histoires à son sujet sous le nom de « Yazid » ou « Zayd b. Husayn ».[7]

Titre

Il y a deux titres mentionnés pour Burayr :

Livre attribué à Burayr

Selon Abd Allah Mâmaqânî,[12] Burayr écrit un livre nommé « al-Qadâyâ wa al-Ahkâm », qui comprend des hadiths de l'Imam Ali (a) et de l'Imam al-Hasan (a). Mâmaqânî écrit que ce livre est parmi les sources chiites authentiques, mais Sayyid Muhsin al-Amîn[13] et Muhammad Taqî Shûshtarî[14] rejetèrent ce point de vue disant que ce livre ne fut pas mentionné dans d'autres sources.

Caractéristiques morales

Burayr b. Khudayr était une figure éminente, un adorateur pieux, un exégète du Coran et l’un des chefs et des lecteurs du Coran dans la mosquée de Koufa. Il fut considéré comme un noble de la tribu Hamdân et résidait à Koufa.

Avec la caravane de l’Imam al-Husayn (a)

Lorsque Burayr apprit le départ de l'Imam al-Husayn (a) de Médine à La Mecque, il se rendit de Koufa à La Mecque et y rejoignit les compagnons de l'Imam (a).[15] Il accompagna l'Imam (a) de La Mecque à Karbala.

Il est rapporté que l'Imam al-Husayn (a) prononça un sermon une fois que lui et sa caravane arrivèrent à Karbala, le 2 Muharram 61 de l’hégire. Après son sermon, ses compagnons se levèrent et renouvelèrent leur allégeance à l'Imam (a). L'une de ces personnes était Burayr.

Après Zuhayr, Burayr se leva et dit :

« Ô fils du Messager d'Allah, Allah nous a honorés grâce à vous en nous permettant de combattre et de mourir pour toi, jusqu’à ce que votre grand-père soit notre intercesseur le Jour du Jugement. Malheur à ceux qui ont abandonné le fils de la fille de leur Prophète ! Quel châtiment les attend auprès d'Allah ? »[16]

Dialogues avec ‘Umar b. Sa‘d

À la veille de Achoura, l'Imam al-Husayn (a) rassembla ses compagnons et leur dit :

« Je ne connais pas de compagnons plus fidèles et meilleurs que mes compagnons ! et de famille plus pieuse et plus proche que ma famille ! Que Dieu, de ma part, vous récompense tous en bien …, j'ai donné la permission à vous tous. Partez maintenant sans aucune responsabilité de ma part. Cette nuit vous couvre de son ombre, alors prenez-la comme une protection. »

Après le discours de l'Imam (a), chacun de ses compagnons se levèrent et soulignèrent son soutien à Abû Abd Allah al-Husayn (a), renouvelant son allégeance avec lui. Après la fin de la séance, Burayr demanda à l'Imam (a) de lui permettre de prêcher ‘Umar b. Sa‘d et l'Imam (a) l’accepta.

Burayr alla chez ‘Umar b. Sa‘d, entra dans son campet s'y assit sans lui dire salut. ‘Umar se mit en colère et dit :

« Ô frère de Hamdân ! Qu’est-ce qui t’as empêché de me saluer ? Est-ce que je ne suis pas un musulman et ne connais pas Allah et Son Prophète et n’accepte pas le Vérité ? »

Burayr répondit :

« Si tu prétends connaître Allah et Son Messager, pourquoi irais-tu pour tuer la famille du Prophète ? De plus, l'Euphrate coule là-bas, clair et pur, où les chiens et les porcs de l'Irak en boivent. Alors qu’al-Husayn b. Ali, ainsi que ses frères et les membres de sa famille, meurent de soif ! Pourtant, tu te trouves entre eux et l'eau de l'Euphrate et les empêches de boire l'eau de l'Euphrate, et tu prétends connaître Allah et Son messager !?  »

‘Umar baissa légèrement la tête, puis il la releva et dit :

« Ô Burayr ! par Allah, je suis sûr que quiconque les combat et usurpe leur droit, il sera sans doute dans l’Enfer ; mais ô Burayr ! Tu me conseille de laisser le gouvernement de Rey pour qu'il soit transféré à un autre ? Je jure par Dieu que mon âme ne l’accepte pas. »

Il continua :

« ‘Ubayd Allah m’a envoyé effectuer une mission à la place de son peuple et maintenant je suis en train de le mettre en œuvre. Par Allah, je sais que je suis confus et perdu entre ces deux dangers. Est-ce que je laisse le règne de Rey, alors qu’elle est mon espoir ou je commets le péché et tue al-Huasyn ? Le résultat de tuer al-Husayn sera un feu qu’il n’y a aucun moyen d’y échapper ; et le gouvernement de Rey est la joie de mes yeux. »

Burayr retourna alors vers l'Imam (a) et dit :

« Ô fils du Messager de Dieu ! ‘Umar b. Sa‘d a exprimé son consentement pour te tuer en face du règne de Rey. »

Controverse avec Abû Harb

Dahhâk b. Abd Allah al-Mishraqî raconte : à la veille de Achoura, al-Husayn et ses compagnons sont restés éveillés toute la nuiten invoquant Allah, en faisant la prière et en implorant le pardon de Dieu. L’Imam (a) récitait le Coran jusqu’à ce qu’il arriva ce verset :

وَلَا يَحْسَبَنَّ الَّذِينَ كَفَرُ‌وا أَنَّمَا نُمْلِي لَهُمْ خَيْرٌ‌ لِّأَنفُسِهِمْ ۚ إِنَّمَا نُمْلِي لَهُمْ لِيَزْدَادُوا إِثْمًا ۚ وَلَهُمْ عَذَابٌ مُّهِينٌ ﴿١٧٨﴾ مَّا كَانَ اللَّـهُ لِيَذَرَ‌ الْمُؤْمِنِينَ عَلَىٰ مَا أَنتُمْ عَلَيْهِ حَتَّىٰ يَمِيزَ الْخَبِيثَ مِنَ الطَّيِّبِ ۗ ... ﴿١٧٩﴾
Que ceux qui sont infidèles ne considèrent point que ce que Nous leur impartissons, comme délai, soit un bien pour eux : ce que Nous leur impartissons comme délai est destiné à ce qu'ils grandissent en péché. Ils auront un tourment avilissant. ﴾178﴿ Allah n'est point tel qu'Il laisse les Croyants dans l'état où vous êtes, jusqu'à ce qu'Il distingue le méchant du bon. ... ﴾179﴿
Coran, s 3, v 178 et 179, Traduction de Régis Blachère

Un homme de l’armée de ‘Umar b. Sa‘d qui nous surveilla, entendit le verset et dit : par Seigneur de Kaaba, nous sommes les hommes bons, distingués de vous.
Dahhâk continua que je le connus et dis à Burayr :

« Tu le connais ? »

Il répondit :

« Non. »

Je dis :

« C’est Abû Harb Abd Allah b. Shahr ; un homme rieur, brave, courageux et meurtrier. Pendant le gouvernement de l’Imam Ali (a), en raison des crimes dont Abû Harb commettait, Sa‘îd b. Qays b. al-Hamdânî (des compagnons du Commandeur des croyants (a)) l’arrêta plusieurs fois dans Koufa . »

Après que Burayr le connut, lui dit :

« Ô pervers ! Dieu te met parmi les bons ? »

Abû Harb dit :

« C’est qui ? »

Il répondit :

« C’est moi, Burayr. »

Abû Harb dit :

« Nous sommes à Dieu. Il m’est pénible. Par Allah tu as péri, par Allah tu as péri, ô Burayr. »

Burayr lui dit :

« Ô Abû Harb, veux-tu te repentir de tes grands péchés ? Par Dieu, nous sommes les bons et c’est vous les mauvais. »

Il dit : « Nous témoignons également de cette déclaration. »

Dahhâk dit à Abû Harb :

« Malheur à toi ! Alors pourquoi savoir ce sujet n'est-il pas bénéfique pour toi ? »

Abû Harb dit avec dérision dit :

« Mon cher, alors qui sera compagnon de Yazid b. ‘Azara al-‘Anzî ? »

Et il continua :

« Maintenant, Yazid est avec moi. »

Burayr dit :

« Dans tous les cas, que Dieu te désapprouve pour ton insensibilité. »

Ensuite, Abû Harb partit et rejoignit l'armée de ‘Umar b. Sa‘d.

Matin de Achoura

Au matin de Achoura, Burayr était exceptionnellement très plaisantin, contrairement à son habitude. Il plaisantait avec Abd ar-Rahmân b. Abd Rabb al-Ansârî le matin de Achoura. Abd ar-Rahmân lui fit remarquer que ce n’est pas le bon moment pour plaisanter. Burayr répondit :

« Mon frère ! Ma famille et mes proches savent que je n'étais pas un homme plaisantin quand j'étais jeune, encore moins maintenant que je suis vieux. Mais je suis conscient de ce que nous allons bientôt rencontrer. Je jure devant Dieu que la seule distance entre nous et les faveurs de Paradis est l'attaque de ces gens avec leurs épées. Oh ! Comme j'aimerais que ce moment soit maintenant. »

Discours pour le peuple de Koufa

Aux premières heures du jour de Achoura, lorsque l'armée de ‘Umar b. Sa‘d se préparait à lancer une attaque contre la petite armée de l'Imam al-Husayn (a) et ses compagnons, l'Imam (a) monta à cheval et se rendit à l'armée de l'ennemi avec certains de ses compagnons. Zuhayr b. Qayn demanda la permission à l'Imam (a) de leur parler et de les prêcher. L'Imam (a) l'autorisa et Zuhayr prononça un discours.

Burayr b. Khudayr était près de l'Imam (a). Ce dernier lui dit de prêcher aussi à ces gens. Burayr se tint devant l'armée de ‘Umar et les prêcha. Il dit :

« Ô peuple ! Allah envoya Muhammad comme annonciateur et avertisseur, appelant à Allah et comme brillant luminaire parmi nous. C’est l’eau de l’Euphrate que les animaux peuvent la boire, pourquoi alors elle est empêchée pour le fils de la fille du Prophète ? Est-ce que c’est le salaire de la prophétie de Muhammad.[Note 2] »

Ils répondirent :

« Ô Burayr ! Tu parles beaucoup. Par Allah il faut que al-Husayn ait soif. »

Burayr ajouta :

« En tant que Muhammad, vous avez une lourde responsabilité. Alors que ces personnes sont les enfants, la famille, les compagnons et les filles de Muhammad. Alors dites-moi, qu'avez-vous l'intention de faire avec eux ? »

Ils dirent :

« Nous voulons que ‘Ubayd Allah, domine sur al-Husayn et sa famille et fait tout ce qu’il veut. »

Burayr dit :

« Vous n’acceptez pas qu’al-Husayn et sa famille revinrent à l’endroit où ils vinrent ? Malheur à vous, ô peuple de Koufa ! Avez-vous oublié les lettres que vous avez envoyées, les alliances que vous avez conclues et le serment que vous avez fait devant Dieu ? Malheur à vous ! Avez-vous invité les Ahl al-Bayt de votre Prophète, pensant que vous donneriez votre vie pour eux, mais lorsque vous les avez rencontrés, vous les avez livrés à Ibn Zîyâd et les avez empêchés d'accéder à l'eau de l'Euphrate ? Comment avez-vous maltraité les enfants de votre Prophète après lui ? Qu'est-il arrivé à vous ? Que Dieu ne vous abreuve pas le Jour du Jugement, vous êtes une communauté perverse. »

En réponse, Burayr dit :

« Je remercie Dieu pour m'avoir accordé une vision plus claire que la vôtre. Seigneur, je suis dégoûté par le comportement de ces gens. »

Ensuite, l'armée de ‘Umar b. Sa‘d lanca une pluie de flèches sur Burayr, le forçant à reculer.

Burayr était un homme courageux et ne refusait pas l'appel des ennemis qui se présentaient sur le champ de bataille de Karbala. Au matin de Ashoura, en réponse à l'appel de Sâlim et Yasâr, les serviteurs de Zîyâd b. Abîh et ‘Ubayd Allah b. Zîyâd, qui l'invitaient à combattre, il répondit. Cependant, l'Imam al-Husayn (a) ne lui donna pas la permission de combattre, et envoya Abd Allah b. ‘Umayr pour affronter ces deux hommes. Yâsir dit :

« Je ne te reconnais pas, Zuhayr, Habîb ou Burayr, qui sont des nobles, dis à eux venir me combattre ? »[17]

Al-Mubahala (l’ordalie) avec Yazid b. Ma‘qil

Le jour de Achoura, un homme de l'armée de ‘Umar b. Sa‘d, appelé « Yazid b. Ma‘qil », cria et dit à Burayr :

« Ô Burayr ! Comment as-tu vu le comportement du Seigneur envers toi ? »

Burayr répondit :

« Je n'ai vu de la part du Dieu que le bien pour moi-même, et que le mauvais pour toi. »

Yazid dit :

« Auparavant, tu n'étais pas menteur, mais aujourd'hui tu mens. Te souviens-tu du jour où nous marchions ensemble à Banû Lawzân, et tu disais qu’Uthman est comme ça et Muawiya est un homme égaré et égare les autres aussi, et que l'Imam de guidance est Ali b. Abi Talib (a) ? »

Burayr dit :

« Oui, et je témoigne avec certitude de cette affirmation. »

Yazid dit :

« Et moi, je témoigne que tu fais partie des égarés. »

Burayr continua :

« Veux-tu que nous fassions al-Mubâhala[18] afin que Dieu maudisse le menteur et fasse périr celui qui est sur le faux chemin ? »

Burayr le défia pour un mubahala et Yazid accepta. Ils levèrent alors les mains vers le ciel et demandèrent à Dieu de faire tuer le menteur. Puis ils commencèrent à se battre avec des coups d'épée échangés entre eux. Finalement, Burayr frappa si fort la tête de Yazid avec son épée qu'il lui traversa la tête jusqu'au cerveau et Yazid fut mort immédiatement. L'épée était plantée dans la tête de Yazid et Burayr l'enleva avec beaucoup d'efforts.[19]

Et quand Burayr se leva sur le champ de bataille le jour de Achoura, il se mis à se présenter en disant :

Je suis Burayr et mon père est Khudayr,*** Le lion ne craint personne lorsqu'il rugit,
Les gens bien connaissent notre bienfaisance,***Je vous frappe sans voir de mal,
C'est l'œuvre des hommes libres qui se fait par Burayr

Burayr menait une attaque contre l'ennemi et pendant la bataille, il disait :

« Approchez-vous de moi, ô assassins des croyants ! Approchez-vous de moi, ô fils des hommes tués dans la bataille de Badr ! Approchez-vous de moi, ô assassins de la famille du Prophète (s). »

Martyre

Dans son combat avec Radî b. Munqidh, Burayr le fit tomber par terre. Radî demanda de l'aide à ses amis et Ka‘b b. Jâbir b. ‘Amr al-Asadî l’aida en attaquant Burayr avec sa lance.
‘Afîf b. Zuhayr, qui était lui-même membre de l'armée d'Ibn Sa‘d s'écria :

« Il est Burayr b. Khudayr, le lecteur du Coran qui s'asseyait dans la mosquée de Koufa et nous enseignait le Coran. »

Cependant, Ka‘ab ne prêta pas attention et attaqua Burayr avec sa lance, le faisant succomber en martyr.

Lorsque l'épouse ou la sœur de Ka‘ab b. Jâbir, l'assassin de Burayr, retourna vers lui, elle dit :

« Tu as soutenu les ennemis du fils de Fatima et tu as tué le chef des lecteurs du Coran, commettant ainsi un acte très vil. Par Dieu, je ne prononcerai plus un seul mot avec toi.»[20]

Dans certaines sources, il est mentionné que Burayr alla sur le champ de bataille, combattit et après avoir tué trente ennemis, il fut tombé en martyre par une attaque de Bujayr b. Aws ad-Dabbîyy.[21]

Voir aussi

Note

  1. Tâbi‘ûn sont les musulmans qui virent et rencontrèrent au moins l’un des compagnons du Prophète Muhammad (s), mais ne virent pas le Prophète lui-même (s).
  2. Cette phrase de Burayr fait allusion au verset 23 de la sourate ash-Shûrâ selon lequel Allah présente l’affection pour les Ahl al-Bayt (a) comme le seul salaire de Son Prophète.

Références

  1. Mâmaqânî, Tanqîh al-Maqâl, vol 12, p 155
  2. Cheikh as-Sadûq, Al-Amâlî, p 137
  3. Ibn al-Athîr al-Jazarî, Al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 4, p 65 ; Maqatal al-Husayn, Al-Khârazmî, vol 2, p 14 ; Maqatal al-Husayn, Kâshif al-Ghitâ’, p 41
  4. At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 4, p 321 ; Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 181
  5. 'Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, vol 44, p 320
  6. Shams ad-Dîn, Ansâr al-Husayn, p 77 ; Khû’î, Mu‘jam Rijâl al-Hadîth, vol 4, p 203
  7. Cheikh at-Tûsî, Ikhtîyâr Ma‘rifat ar-Rijâl, p 79 ; Ibn Sabbâgh, p 189
  8. At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 5, p 433
  9. Ibn al-Athîr al-Jazarî, Al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 4, p 67
  10. Cheikh as-Sadûq, Al-Amâlî, p 137
  11. Al-Fattâl an-Nayshâbûrî, Rawdat al-Wâ‘izîn, vol 1, p 187
  12. Mâmaqânî, Tanqîh al-Maqâl, vol 1, p 167
  13. Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 561
  14. ‘Allâma Shûshtarî, Qâmûs ar-Rijâl, vol 2, p 176
  15. Mâmaqânî, Tanqîh al-Maqâl, vol 1, p 167
  16. Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 561
  17. Ibn al-Athîr al-Jazarî, Al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 4, p 65
  18. Al-Mubâhala est une demande de malédiction et de damnation divine pour prouver la vérité. Cela se produit entre deux personnes ou deux groupes qui prétendent chacun la vérité.
  19. At-Tabarî, Târîkh at-Tabarî, vol 5, p 431 - 432 ; Ibn al-Athîr al-Jazarî, Al-Kâmil fi at-Târîkh, vol 4, p 66
  20. ‘Allâma Shûshtarî, Qâmûs ar-Rijâl, vol 2, p 177
  21. Ibn A‘tham Kûfî, Al-Futûh, vol 5, p 102 ; Maqatal al-Husayn, Al-Khârazmî, vol 2, p 15