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Brouillon:Hadith de Rayyân ibn Shabîb

De wikishia

Hadith de Rayyân ibn Shabîb (en arabe : حديث ريان بن شبيب) est un hadith rapporté par le huitième Imam, l'Imam ar-Ridâ (a), transmis par Rayyân b. Shabîb. Il est l'un des hadiths les plus célèbres concernant le mois de Muharram, le martyre de l'Imam al-Husayn (a), le troisième Imam, ainsi que les pleurs et la tenue des cérémonies de deuil en son honneur.

Dans ce hadith, l'Imam ar-Ridâ (a) mentionne les actions du premier jour du mois de Muharram, le sacrilège commis en tuant le petit-fils du Prophète Muhammad (s), l'Imam al-Husayn (a) durant ce mois. Il ordonne de pleurer pour l'Imam al-Husayn (a), de le visiter, de maudire ses meurtriers. Aussi, dans une section de hadith, il recommande de se réjouir lors des moments de joie des Ahl al-Bayt (a) et de s'attrister lors de leurs moments de tristesse, tout en acceptant leur Imamat. Dans une autre partie de hadith, l'Imam ar-Ridâ (a) conseille à Rayyân de pleurer sur al-Husayn b. Ali (a) s'il souhaite verser des larmes pour quelque chose. Le hadith évoque aussi le pardon de tous les péchés et la récompense pour ceux qui pleurent sur l'Imam al-Husayn (a) et le visitent.

Ce hadith apparaît dans les livres « ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (a) » et « al-Amâlî » écrits par Cheikh as-Sadûq, le juriste chiite du IVe siècle de l’hégire, et fut repris dans d'autres ouvrages de hadith et de l’invocation tels que Iqbâl al-A‘mâl, Wasâ'il ash-Shî‘a et Bihâr al-Anwâr. Les érudits chiites y compris l’Ayatollah Muhammad Taqî al-Majlisî (1003 - 1070 h), l’Ayatollah Yûsuf b. Ahmad al-Bahrânî (1107 - 1186 h), l’Ayatollah Sayyid Muhammad Sa‘îd al-Hakîm (1354 - 1443 h), et l’Ayatollah Husayn Wahîd Khurâsânî (1339 h) considérèrent ce hadith comme étant authentique.

Place de hadith dans la littérature de Achoura

L'Imam ar-Ridâ (a) : « يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنْ كُنْتَ بَاكِياً لِشَيْ‏ءٍ فَابْكِ لِلْحُسَيْنِ بْنِ عَلِيِّ بْنِ أَبِي طَالِبٍ فَإِنَّهُ ذُبِحَ كَمَا يُذْبَحُ الْكَبْشُ » ; Ô fils de Shabîb ! Si tu veux pleurer pour quelque chose, pleure pour al-Husayn ibn Ali ibn Abî Talib ; certes il a été égorgé comme on égorge un mouton.

Le hadith de Rayyân b. Shabîb est considéré comme l’un des plus célèbres hadiths concernant le deuil et les cérémonies de commémoration de Achoura.[1] Ce hadith porte sur le mois de Muharram, l’événement de Karbala et la récompense accordée aux larmes et au deuil pour l’Imam al-Husayn b. Ali (a).

Les Prédicateurs et les poètes citent souvent ce hadith, ou des passages de celui-ci, pour souligner l’importance des pleurs pour le petit-fils du Prophète Muhammad (s), l’Imam al-Husayn (a). Certains extraits de hadith sont également utilisés dans l’écriture de banderoles, de bannières et d’inscriptions décoratives liées aux cérémonies de deuil du mois de Muharram. Il est aussi présent dans la poésie consacrée à Achoura.

On considère le hadith de Rayyân comme une source d’espérance pour ceux qui croient en Wilâya et l’Imamat des Ahl al-Bayt (a). Il est vu comme un signe de la bienveillance divine envers les chiites et les amoureux des Ahl al-Bayt (a), car Dieu leur accorde d’immenses récompenses et mérites en échange de cet actes.[2]

Contenu de hadith

Une partie du hadith de Rayyân b. Shabîb inscrite sur la bannière installée dans le sanctuaire de l’Imam ar-Ridâ (a).

Le hadith de Rayyân b. Shabîb est un hadith relativement long qui traite du mois de Muharram, des événements de Achoura, et du mérite du deuil et des pleurs pour l’Imam al-Hussayn (a).[3]

Les thèmes évoqués dans ce hadith sont les suivants :

Dans ce hadith, il est fait mention du jeûne du premier jour de Muharram et de l’exaucement des prières et des invocations en ce jour, comme ce fut le cas pour la supplication du prophète Zacharie (a)[Note 1].[4] Sur la base de ce hadith et d’autres hadiths, Sayyid b. Tâwûs, le savant chiite du VIIe siècle de l’hégire, considère le jeûne comme l’un des actes recommandés ce jour-là, et affirme que cette journée fait partie des jours où les prières sont exaucées.[5]

  • La profanation du caractère sacré du mois de Muharram :

Ce hadith rapporte qu’on n’a pas respecté l’honneur du Prophète Muhammad (s) ; on a tué sa descendance et fait prisonnières leurs femmes, alors même qu’à l’époque de djahiliyya (le temps de la fureur), on préservait la sacralité du mois de Muharram et on s’abstenait de l’injustice et de la guerre.[6]

  • L’invitation à pleurer pour l’Imam al-Husayn (a) :

Dans un passage du hadith adressé à Rayyân, il est dit : « Si tu veux pleurer pour quelque chose, alors pleure pour al-Husayn b. Ali, car on l’a égorgé comme un agneau. » Il est également rapporté dans les hadiths que les cieux et la terre pleurèrent pour son martyre, et que le ciel fit tomber du sang et de la poussière rouge.[7]

Ce hadith mentionne la rémission de tous les péchés, ainsi que la récompense accordée aux larmes versées et aux pleurs qui coulent sur les joues lors du deuil pour l’Imam al-Husayn (a).[8]

  • La recommandation de visiter l’Imam al-Husayn (a) :

L’Imam ar-Ridâ (a) conseilla à Rayyân que s’il souhaite rencontrer Dieu pur et sans péché, il doit se rendre en visite (Zîyâra) auprès de l’Imam al-Husayn (a).[9]

Le hadith dit : ô Rayyân ! Si tu veux être avec le Prophète Muhammad (s) dans les demeures du Paradis, alors maudis les meurtriers d’al-Husayn (a). »[10]

  • La venue de quatre mille anges pour soutenir l’Imam al-Husayn (a) :

Selon le hadith, quatre mille anges descendirent sur terre pour secourir l’Imam al-Husayn (a), mais la permission de combattre ne leur fut pas accordée. Ils demeurent donc, éplorés et affligés, auprès de sa tombe jusqu’à la Parousie de l’Imam al-Mahdi (a), et ils feront partie de ses partisans en clamant : « Ô vengeurs d’al-Husayn ! »[11]

  • La recommandation de se réjouir avec les joies des Ahl al-Bayt (a) et de s’attrister avec leurs peines :

Dans les passages finaux du hadith, il est rapporté : ô Rayyân ! Si tu souhaites atteindre les plus hauts degrés du Paradis aux côtés des Ahl al-Bayt (a), sois attristé par notre peine et réjouis-toi de notre joie, et accepte notre Wilâya et Imamat ; car au Jour de la Résurrection, quiconque aime une pierre sera ressuscité avec elle.[12][13]

Sources et authenticité

Une partie du hadith de Rayyân b. Shabîb est inscrite sur un drapeau installé dans le sanctuaire de l’Imam ar-Ridâ (a).

Cheikh as-Sadûq rapporta ce hadith de Rayyân b. Shabîb d’après l’Imam ar-Ridâ (a) dans ses ouvrages « ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ »[14] et al-Amâlî.[15] Des livres ultérieurs, tels que « al-Iqbâl » de Sayyid b. Tâwûs,[16] « Wasâ’il ash-Shî‘a » de Cheikh al-Hurr al-‘Âmilî[17] et « Bihâr al-Anwâr » de ‘Allâma al-Majlisî[18], le rapportèrent également.

Les ulémas considérèrent la chaîne de transmission du hadith comme fiable.[19][20][21][22][23] [24][25][26][27] Parmi les raisons de sa validité, on cite sa présence dans le livre « an-Nawâdir » d’Ibrâhîm b. Hâchem, un ouvrage reconnu et respecté par les savants chiites. La présence du hadith dans des ouvrages fiables constitue une preuve de son authenticité.[28]

Monographie

  • Le livre « Fabki Li al-Husayn : Une brève analyse des instructions de l'Imam Ridâ (a) à Rayyân b. Shabîb », de Sayyid Muhammad Bâqir Hâshimî Shâhrûdî, a été publié en 2018 par la Fondation Ahl al Bayt (a) pour la jurisprudence et l'éducation.

Text et traduction du hadith

Hadith de Rayyân b. Shabîb
Phonétique Traduction Texte de hadith
Muhammad b. Ali Mâjîlawîh, qu’Allah soit satisfait de lui, qui dit : Ali b. Ibrâhîm b. Hachim, de son père, de Rayyân b. Shabîb, rapporta : je suis entré auprès d’ar-Ridâ (a) le premier jour du mois de Muharram. Il m’a dit : ô fils de Shabîb ! Es-tu en jeûne ? J’ai répondu : non. حَدَّثَنَا مُحَمَّدُ بْنُ عَلِيٍّ مَاجِيلَوَيْهِ رَضِيَ اللَّهُ عَنْهُ قَالَ حَدَّثَنَا عَلِيُّ بْنُ إِبْرَاهِيمَ بْنِ هَاشِمٍ عَنْ أَبِيهِ عَنِ الرَّيَّانِ بْنِ شَبِيبٍ قَالَ: دَخَلْتُ عَلَى الرِّضَا فِي أَوَّلِ يَوْمٍ مِنَ الْمُحَرَّمِ فَقَالَ يَا ابْنَ شَبِيبٍ أَ صَائِمٌ أَنْتَ قُلْتُ لَا
Il a dit : en effet, ce jour est celui où Zacharie a invoqué son Seigneur, le Tout-Puissant, en disant : « Ô Seigneur, accorde-moi de Ta part une descendance pure ; Tu es Celui qui entend la prière. »[29] Allah a exaucé son invocation et ordonna aux anges (d’annoncer à Zacharie), alors qu’il se tenait debout en prière dans le mihrab, ils lui ont crié : Allah te donne la bonne nouvelle de Yahyâ. Ainsi, quiconque jeûne ce jour-là et invoque Allah, le Tout-Puissant, Allah exaucera sa prière comme Il a exaucé celle de Zacharie. فَقَالَ إِنَّ هَذَا الْيَوْمَ هُوَ الْيَوْمُ الَّذِي دَعَا فِيهِ زَكَرِيَّا رَبَّهُ عَزَّ وَ جَلَّ فَقَالَ رَبِّ هَبْ لِي مِنْ لَدُنْكَ ذُرِّيَّةً طَيِّبَةً إِنَّكَ سَمِيعُ الدُّعاءِ فَاسْتَجَابَ اللَّهُ لَهُ وَ أَمَرَ الْمَلَائِكَةَ فَنَادَتْ زَكَرِيَّا وَ هُوَ قائِمٌ يُصَلِّي فِي الْمِحْرابِ أَنَّ اللَّهَ يُبَشِّرُكَ بِيَحْيى‏ فَمَنْ صَامَ هَذَا الْيَوْمَ ثُمَّ دَعَا اللَّهَ عَزَّ وَ جَلَّ اسْتَجَابَ اللَّهُ لَهُ كَمَا اسْتَجَابَ اللَّهُ لِزَكَرِيَّا
Puis il a dit : ô fils de Shabîb, certes, Muharram est le mois durant lequel les gens de djahiliyya (le temps de la fureur) s’abstenaient de l’injustice et des combats en raison de sa sacralité. Mais, cette nation n’a pas reconnu la sacralité de son mois ni l’honneur de son Prophète. Ils ont tué sa descendance, réduit ses femmes en captivité et pillé ses biens en ce mois. Qu’Allah ne leur pardonne jamais cela. ثمَّ قَالَ يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنَّ الْمُحَرَّمَ هُوَ الشَّهْرُ الَّذِي كَانَ أَهْلُ الْجَاهِلِيَّةِ يُحَرِّمُونَ فِيهِ الظُّلْمَ وَ الْقِتَالَ لِحُرْمَتِهِ فَمَا عَرَفَتْ هَذِهِ الْأُمَّةُ حُرْمَةَ شَهْرِهَا وَ لَا حُرْمَةَ نَبِيِّهَا لَقَدْ قَتَلُوا فِي هَذَا الشَّهْرِ ذُرِّيَّتَهُ وَ سَبَوْا نِسَاءَهُ وَ انْتَهَبُوا ثَقَلَهُ فَلَا غَفَرَ اللَّهُ لَهُمْ ذَلِكَ أَبَداً
Ô fils de Shabîb ! Si tu veux pleurer pour quelque chose, pleure pour al-Husayn ibn Ali ibn Abî Talib ; certes il a été égorgé comme on égorge un mouton, et avec lui ont été tués dix-huit hommes de sa famille, qui n’avaient aucun pareil sur terre. يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنْ كُنْتَ بَاكِياً لِشَيْ‏ءٍ فَابْكِ لِلْحُسَيْنِ بْنِ عَلِيِّ بْنِ أَبِي طَالِبٍ فَإِنَّهُ ذُبِحَ كَمَا يُذْبَحُ الْكَبْشُ وَ قُتِلَ مَعَهُ مِنْ أَهْلِ بَيْتِهِ ثَمَانِيَةَ عَشَرَ رَجُلًا مَا لَهُمْ فِي الْأَرْضِ شَبِيهُونَ
Les sept cieux et la terre ont pleuré pour le tuer. Quatre mille anges sont descendus sur terre pour le secourir, mais il ne leur a pas été permis. Ils restent donc, échevelés et accablés de chagrin, près de sa tombe jusqu’à ce qu’al-Qâ’im vienne. Ils feront alors partie de ses partisans, et leur slogan sera : ô vengeurs d’al-Husayn ! وَ لَقَدْ بَكَتِ السَّمَاوَاتُ السَّبْعُ وَ الْأَرَضُونَ لِقَتْلِهِ وَ لَقَدْ نَزَلَ إِلَى الْأَرْضِ مِنَ الْمَلَائِكَةِ أَرْبَعَةُ آلَافٍ لِنَصْرِهِ فَلَمْ يُؤْذَنْ لَهُمْ فَهُمْ عِنْدَ قَبْرِهِ شُعْثٌ غُبْرٌ إِلَى أَنْ يَقُومَ الْقَائِمُ فَيَكُونُونَ مِنْ أَنْصَارِهِ وَ شِعَارُهُمْ يَا لَثَارَاتِ الْحُسَيْنِ‏
Ô fils de Shabîb ! Mon père m’a rapporté de son père, de son ancêtre, que lorsque mon ancêtre, al-Husayn, fut tué, le ciel a fait tomber du sang et de la poussière rouge. يَا ابْنَ شَبِيبٍ لَقَدْ حَدَّثَنِي أَبِي عَنْ أَبِيهِ عَنْ جَدِّهِ أَنَّهُ لَمَّا قُتِلَ جَدِّيَ الْحُسَيْنُ أَمْطَرَتِ السَّمَاءُ دَماً وَ تُرَاباً أَحْمَرَ
Ô fils de Shabîb ! Si tu pleures pour al-Husayn au point que tes larmes coulent sur tes joues, Allah te pardonnera tous tes péchés, qu’ils soient petits ou grands, peu nombreux ou nombreux. يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنْ بَكَيْتَ عَلَى الْحُسَيْنِ حَتَّى تَصِيرَ دُمُوعُكَ عَلَى خَدَّيْكَ غَفَرَ اللَّهُ لَكَ كُلَّ ذَنْبٍ أَذْنَبْتَهُ صَغِيراً كَانَ أَوْ كَبِيراً قَلِيلًا كَانَ أَوْ كَثِيراً
Ô fils de Shabîb ! Si tu souhaites rencontrer Allah, le Tout-Puissant, sans péché sur toi, rends visite (Zîyâra) à al-Husayn. يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنْ سَرَّكَ أَنْ تَلْقَى اللَّهَ عَزَّ وَ جَلَّ وَ لَا ذَنْبَ عَلَيْكَ فَزُرِ الْحُسَيْنَ
Ô fils de Shabîb ! Si tu souhaites habiter dans les demeures édifiées du Paradis aux côtés du Prophète (Muhammad (s)), maudis les meurtriers d’al-Husayn. يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنْ سَرَّكَ أَنْ تَسْكُنَ الْغُرَفَ الْمَبْنِيَّةَ فِي الْجَنَّةِ مَعَ النَّبِيِّ فَالْعَنْ قَتَلَةَ الْحُسَيْنِ
Ô fils de Shabîb ! Si tu souhaites obtenir une récompense semblable à celle de ceux qui sont tombés en martyre aux côtés d’al-Husayn ibn Ali, alors lorsque tu le mentionnes, dis : si seulement nous avions été avec eux, afin que nous atteignions une grande félicité et une victoire immense ! يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنْ سَرَّكَ أَنْ يَكُونَ لَكَ مِنَ الثَّوَابِ مِثْلَ مَا لِمَنِ اسْتُشْهِدَ مَعَ الْحُسَيْنِ بْنِ عَلِيٍّ فَقُلْ مَتَى ذَكَرْتَهُ يا لَيْتَنِي كُنْتُ مَعَهُمْ فَأَفُوزَ فَوْزاً عَظِيماً
Ô fils de Shabîb ! Si tu souhaites être avec nous dans les plus hauts degrés du Paradis, alors sois attristé par notre peine, réjouis-toi de notre joie, et accepte notre Wilâya (et notre Imamat). Car si un homme aime une pierre, Allah, le Tout-Puissant, le ressuscitera avec elle le Jour du Jugement.[30] يَا ابْنَ شَبِيبٍ إِنْ سَرَّكَ أَنْ تَكُونَ مَعَنَا فِي الدَّرَجَاتِ الْعُلَى مِنَ الْجِنَانِ فَاحْزَنْ لِحُزْنِنَا وَ افْرَحْ لِفَرَحِنَا وَ عَلَيْكَ بِوَلَايَتِنَا فَلَوْ أَنَّ رَجُلًا أَحَبَّ حَجَراً لَحَشَرَهُ اللَّهُ عَزَّ وَ جَلَّ مَعَهُ يَوْمَ الْقِيَامَةِ

Note

  1. Dieu exauça la prière de Zacharie pour avoir un enfant, et Il ordonna aux anges de lui annoncer la bonne nouvelle de la naissance de Yahya.

Références

  1. Umrânî, « Barrisî Sandî Va Dalâ’ili Hadîthi Rayyân Ibn Shabîb Pîrâmûni ‘Azâdârî », P. 95.
  2. Mîrjahânî Tabâtabâ'î, al-Bukâ' Li al-Husayn (A), P. 72.
  3. « Bayâni Jâmi'i Imâm Ridâ (A) Dar Girâmî-Dâshti Ayyâmi Muharram, ‘Azâdârî, Thavâbi Giryih Bar Imâm Husayn (A)», Wibgâhi Mu’assisiyi Tahqîqâtîyi Hazrati Valîyi 'Asr.
  4. Sayyid Ibn Tâwûs, Iqbâl al-A'mâl, Vol. 2, P. 553, 1409 H.
  5. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 299, 1378 H.
  6. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 300, 1378 H.
  7. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 299-300, 1378 H.
  8. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 300, 1378 H.
  9. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 300, 1378 H.
  10. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 300, 1378 H.
  11. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 300, 1378 H.
  12. C’est une allusion au fait qu’au Jour du Jugement, chacun sera ressuscité avec ce qu’il a aimé. Ainsi, si quelqu’un accepte l’Imamat des Ahl al-Bayt (a) et les prends comme leur Imam, il sera ressuscité avec eux.
  13. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 300, 1378 H.
  14. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 300, 1378 H.
  15. Cheikh As-Sadûq, al-Amâlî, P. 129 Va 130, 1376 SH.
  16. Sayyid Ibn Tâwûs, Iqbâl al-A'mâl, Vol. 2, P. 545, 1409 H.
  17. Al-Hurri al-‘Âmilî, Wasâ'il ash-Shî'ah, Vol. 10, P. 469, Vol. 14, P. 502, 1409 H.
  18. Al-Allâma al-Majlisî, Bihâr al-Anwâr, Vol. 44, P. 285 Va Vol. 98, P. 102, 1403 H.
  19. Bahrânî Isfahânî, 'Awâlim al-'Ulûm Va al-Ma'ârif, Vol. 17, P. 538, 1413 H.
  20. Al-Allâma al-Majlisî, Rawdât al-Muttaqîn, Vol. 5, P. 383, 1406 H.
  21. Al-Bahrânî, al-Hadâ'iq an-Nâdirah, Vol. 13, P. 376, 1405 H
  22. Al-Hakîm, Misbâh al-Minhâj, P. 406, 1425 H.
  23. An-Najafî, Mawsû'at Ahâdîth Ahl al-Baît (A), Vol. 2, P. 78, 1423 H.
  24. Dar 'Azamati Musîbati Wâqi'îyi 'Âshûrâ », Sâîti Rasmîi Daftari Ayatollah al-'Uzmâ Wahîdi Khurâsânî.
  25. Khuddâmîyân, as-Sahîh Fî Bukâ' al-Husaynî, P. 54-59, 1432 H
  26. Khuddâmîyân, as-Sahîh Fî Fadl al-Zîyârat al-Husaynîyyah, P. 148 Va 149, 1432 H.
  27. Khuddâmîyân, as-Sahîh Fî Bukâ' al-Husaynî, P. 59 Va 60, 1432 H.
  28. Cheikh As-Sadûq, Matn Va Tarjumihyi ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 604-606, 1372 SH.
  29. Coran 3 : 38
  30. Cheikh As-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Ridâ (A), Vol. 1, P. 299-300, 1378 H.

Bibliographie

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