Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî
Nom de naissance | Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî |
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Naissance |
le 8 Dhu al-Qa‘da 1316 H, (20 mars 1899) Golpayegan |
Décès |
24 Jumâdâ ath-Thânî 1414 H Qom |
Nationalité | Iranian |
Pays de résidence | Iran, Irak |
Activité principale |
|
Famille |
Sayyid Muhammad Bâqir Gulpâyigânî |
Œuvres principales
- Ad-Durr al-Mandûd fî Ahkâm al-Hudûd
- Bulghat at-Tâlib fî Sharh al-Makâsib
- Ifâdat al-‘Awâ’id
- Ta‘lîqât ‘alâ ‘Urwat al-Wuthqâ
- Majma‘ al-Masâ’il
- Resâlat Tawdîh al-Masâ’il
- Al-Hidâya ilâ Man Lahu al-Wilâya.
Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî (en persan : سید محمدرضا گلپایگانی), (1316–1414 Hégire lunaire) fut l'une des principales autorités religieuses chiites (marja‘ at-Taqlîd). Il accéda à la fonction d’al-Marja‘îyyat après le décès de l’Ayatollah Burûjirdî. Il fut l'un des élèves de Abd al-karîm Hâ’irî Yazdî. Il éduqua de nombreux étudiants influents, parmi lesquels Murtidâ Hâ’irî Yazdî, Murtizâ Mutahharî, Sayyid Muhammad Husaynî Bihishtî, Lutf Allah Sâfî Gulpâyigânî et Nâsir Makârim Shîrâzî.
Gulpâyigânî s’opposa à plusieurs actions du régime Pahlavi, notamment lors du massacre des manifestants du soulèvement du 15 Khordâd, de l’attaque contre l’école de Fiydîyyi et de l’arrestation ainsi que l’exil de l’imam Khomeiny.
Il laisse un legs de près de quarante œuvres, en plus d’un riche patrimoine d’œuvres caritatives, telles que la fondation d’hôpitaux, des Hawza, du Dâr al-Qur’ân al-Karîm et de l’Islamic Centre of England à Londres.
Parcours académique
Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî naquit le 8 Dhu al-Qa‘da 1316 de l’Hégire lunaire (20 mars 1899) dans le village de Gûged, à cinq kilomètres de la ville Golpâyegân en Iran. Son père, Sayyid Muhammad Bâqir, un homme religieux renommé localement sous le titre d’imâm. Il perdit sa mère à l'âge de trois ans et son père à l'âge de neuf ans.[1]
Il débuta son éducation religieuse en étudiant le niveau intermédiaire (Sath) des sciences islamiques à Golpâyegân, auprès de Sayyid Muhammad Hasan Khwânsârî, le frère aîné de Sayyid Ahmad Khwânsârî, et Muhammad Taqî Gûgidî Gulpâyigânî, disciple de Akhûnd Khurâsânî.[2]
Gulpâyigânî rejoignit ensuite la ville Arak, où il participa aux cours de Abd al-karîm Hâ’irî Yazdî. Après quatre ans, lorsque ce dernier émigra à Qom, Gulpâyigânî le suivit et s’installa à l’école Fiydîyyi pour poursuivre ses études.[3]
Après le décès de Abd al-karîm Hâ’irî, il se rendit à Nadjaf, où il suivit pendant trois mois les enseignements de Zîyâ’ ad-Dîn al-‘Irâqî et Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî.[4] Il assista également aux cours dispensés à Qom par Mirzâyi Nâ’înî et Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî lors de leur séjour de huit mois dans la ville[5], ainsi qu’à ceux de Sayyid Husayn Burûjirdî.[6]
Gulpâyigânî partageait aussi des débats académiques avec Sayyid Ahmad Khwânsârî lors de ses études à Qom.[7]
Position scientifique et disciples de Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî
Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî reçut l’autorisation d’al-Ijtihâd de Abd al-Karîm Hâ’irî Yazdî et une autorisation de transmission des hadiths de Muhammad Ridâ Masjidshâhî et de Cheikh Abbas al-Qummî.[8] Il faisait partie du comité consultatif (al-Istiftâ') de Abd al-Karîm Hâ’irî Yazdî[9], et ce dernier lui confia, conjointement avec Ayatollah Arâkî, la révision de son oeuvrae Kitâb as-Salât.[10]
Après le décès de l’Ayatollâh Burûjirdî en 1961 (1340 SH), Gulpâyigânî devint une autorité religieuse (marja‘ at-Taqlîd) [11]et occupa cette position pendant 32 ans, jusqu’à son décès en 1993 (1372 SH).[12] Il enseigna dans les Hawza al-'Ilmîyya pendant environ 75 ans, dont 60 ans consacrés à des cours avancés (darsi khârij) en jurisprudence islamique (fiqh) et en principes de la jurisprudence (Usûl).[13] Ses cours figuraient parmi les plus fréquentés des séminaires religieux (Hawza).[14]
Disciples notables : Parmi les nombreux étudiants de Gulpâyigânî figurent des érudits et personnalités influentes, notamment :
- Ridâ Ustâdî[15]
- Murtidâ Hâ’irî Yazdî
- Murtidâ Mutahharî
- Sayyid Muhammad Husaynî Bihishtî
- Sayyid Asad Allah Madanî
- Muhammad Sharîf Râzî[16]
- Muhammad Mufattih
- Ali Quddûsî
- Yad Allah Dûzdûzânî
- Ali Akbar Fiyd Mishkînî
- Akbar Hâshimî Rafsanjânî
- Ali Panâhi Ishtihârdî
- Lutfullâh Sâfî Gulpâyigânî
- Sayyid Muhammad Ali ‘Alavî Gurgânî
- Nâsir Makârim Shîrâzî
- Ja‘far Subhanî.[17]
Œuvres
Environ quarante oeuvres ont été publiés sous le nom de Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî.[18] Certains sont directement rédigés par lui, tandis que d'autres proviennent de ses cours, compilés par ses disciples.[19] Une présentation détaillée de ses œuvres figure dans le livre Kitâb Shinâsîyi Tawsfîyîyi Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî (Bibliographie descriptive de l’Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî).[20]
Voici quelques-unes de ses œuvres majeures :
- Ad-Durr al-Mandûd fî Ahkâm al-Hudûd (La Perle bien enfilée sur les lois des châtiments)
- Bulghat at-Tâlib fî Sharh al-Makâsib (Assouvissement de l’étudiant : commentaire de al-Makâsib)
- Ifâdat al-‘Awâ’id (L’abondance des bénéfices)
- Ta‘lîqât ‘alâ ‘Urwat al-Wuthqâ (Annotations sur ‘Urwat al-Wuthqâ)
- Majma‘ al-Masâ’il (Compendium des questions)
- Resâlat Tawdîh al-Masâ’il (Traité de clarification des règles pratiques)
- Al-Hidâya ilâ Man Lahu al-Wilâya (La guidance pour celui qui détient l’autorité).[21]
Activités politiques
Bien que Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî considéra le régime Pahlavi comme illégitime, il estima qu'une lutte ouverte contre celui-ci ne fut pas opportune et évita autant que possible les activités politiques directes.[22] Selon Âbrâhâmîyân, dans son livre Iran Biyn Du Inqilâb (Iran entre deux révolutions), il fut un marjaʿ modéré qui ne chercha pas à renverser le régime, mais à modérer ses politiques[23][Note 1]. Malgré cela, Gulpâyigânî est considéré comme une figure influente dans le mouvement de l’imam Khomeiny.[24]
À partir de 1962 (1341 SH) jusqu'à la victoire de la Révolution islamique d'Iran, il s'est opposé à plusieurs politiques du régime Pahlavi :
- En 1962, il a, avec d'autres autorités religieuses telles que Khwânsârî, Hakîm et Marʿashî Najafî, envoyé un télégramme à Muhammad Ridâ Pahlavî, le Shah d'Iran, pour exprimer son opposition au projet de réforme agraire.[25]
- Cette même année, il a, avec d'autres marjaʿs, déclaré que le projet de loi sur les associations provinciales et municipales allait à l'encontre des lois religieuses.[26]
- En 1963, il émit une fatwa interdisant la participation des fidèles au référendum sur la Révolution blanche initiée par le Shah.[27]
- La suspension de ses cours en signe de protestation après les événements de l'école de Fiydîyyi.
- La publication d'une déclaration condamnant le massacre du soulèvement du 15 Khordâd et l'arrestation de l'imam Khomeiny et d'autres religieux.
- La convocation du ministre de la Cour à Qom au sujet de l'exil de l'imam Khomeiny en Turquie.
- L'interdiction de l'adhésion au Parti Rastakhiz, promu par Muhammad Ridâ Shâh.
- La défense de l'indépendance du séminaire de Qom contre la tentative du Shah de créer des institutions religieuses contrôlées par l'État.
- L'opposition au changement de calendrier du système hégirien au système royal persan.
- L'organisation d'une cérémonie funéraire pour Mustafâ Khomeiny malgré la sensibilité du régime à ce sujet.
- La suspension des cours pendant une semaine pour protester contre le massacre des manifestants lors du soulèvement du 19 Dey (10 janvier 1978).[28]
- Après la Révolution islamique, Gulpâyigânî a soutenu la République islamique d'Iran et a entretenu une relation de coopération avec ses institutions.[29]
Services culturels et caritatifs
Parmi les activités culturelles et caritatives attribuées à l'Ayatollah Gulpayigânî figurent : la transformation du système éducatif des séminaires religieux (Hazwa)[30], la fondation de l'Assemblée Islamique de Londres, du Dâr al-Qur'ân al-Karîm, de centres médicaux et sanitaires comme l'hôpital Ayatollah Gulpâyigânî à Qom, ainsi que la création des séminaires religieux et du centre Mu'jam al-Masâ'il al-Fiqhîyya.[31]
Selon son fils aîné, Sayyid Javâd Gulpâyigânî, il a contribué de manière significative à la transformation du système éducatif des séminaires religieux en organisant des examens pour les étudiants, en fondant de nouvelles écoles religieuses modernes, en construisant et rénovant des écoles pour loger les étudiants, et en établissant un centre de recherche en jurisprudence islamique (Mu'jam Fiqhî) pour répondre aux besoins des chercheurs.[32]
Assemblée Islamique Mondiale
La fondation de l'Assemblée Islamique Mondiale (Islamic Universal Association) à Londres en 1352 SH/1974 est l'une des autres activités culturelles de l'Ayatollah Gulpâyigânî, entreprise dans le but de promouvoir l'islam et de faire connaître l'école chiite.[33]
Le Dâr al-Qur'ân al-Karîm est considéré comme la première institution coranique en Iran. Depuis 1352 SH, elle s'engage dans la traduction, l'impression et la publication du Coran. Parmi ses activités figurent également la création d'un musée et d'une bibliothèque spécialisée dans le Coran, ainsi que la collecte de manuscrits et d'éditions imprimées du Coran.[34]
Décès
Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî est décédé le 18 Azar 1372 SH (24 Jumâdâ ath-Thânî 1414 H) à l'âge de 98 ans à Qom.[35] Le gouvernement de la République islamique d'Iran a décrété sept jours de deuil national et un jour de congé officiel.[36] Son corps a été d'abord porté en procession funéraire à Téhéran, puis à Qom. Après la prière funéraire dirigée par l'Ayatollah Lutf Allah Sâfî Gulpâyigânî[37], il a été enterré dans la mosquée Bâlâsar du sanctuaire de sayyida Ma'sûma (a).[38] Le Guide suprême de la République islamique d'Iran, Sayyid Ali Khamenei, a assisté à la procession funéraire à Téhéran.[39]
Voir aussi
Références
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, pp 18-19, 1391 SH.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, pp 27-29, 1391 SH.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, pp 24-25, 1391 SH.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, pp 39-40, 1391 SH.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, pp 37-40, 1391 SH.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, p 38, 1391 SH.
- ↑ Sâl Rûzi Rihlati Hadrat Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, p 41, 1391 SH.
- ↑ Sâl Rûzi Rihlati Hadrat Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Sâl Rûzi Rihlati Hadrat Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Dâvûdî, Bâzkhwânîyi Zindigîyi Sîyâsîijtimâ‘îyi Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Jamârân.
- ↑ Sâl Rûzi Rihlati Hadrat Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, p 54, 1391 SH.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, p 61, 1391 SH.
- ↑ Sâlih, Jâmi‘iyi Mudarrisîni Hawzayi ‘Ilmiyyiyi Qum, vol 3, p 39, 1385 SH.
- ↑ Tabrîzî, Asnâdî Darbârayi Kitâbi Ganjînayi Dâneshmandân, p 1047, Bî-Tâ.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, pp 60-64, 1391 SH.
- ↑ Lutfî, Nûrî az Malakût, pp 114-118, 1391 SH.
- ↑ Habîbî, Kitâbshinâsîyi Tawsîfîyi Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî, p 19, 1391 SH.
- ↑ Habîbî, Kitâbshinâsîyi Tawsîfîyi Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî, pp 25-78, 1391 SH.
- ↑ Habîbî, Kitâbshinâsîyi Tawsîfîyi Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî, pp 25-65, 1391 SH.
- ↑ Hasanzâdi va Shafâ’î Harîsî, Mawâzi‘ va Iqdâmâti Ayatollah Gulpâyigânî Dar Qibâli Sîyâsathâyi Hukûmati Pahlavî, pp 84, 89.
- ↑ Hasanzâdi va Shafâ’î Harîsî, Mawâzi‘ va Iqdâmâti Ayatollah Gulpâyigânî Dar Qibâli Sîyâsathâyi Hukûmati Pahlavî, p 84.
- ↑ Dâvûdî, Bâzkhwânîyi Zindigîyi Sîyâsîijtimâ‘îyi Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Jamârân.
- ↑ Dâvûdî, Bâzkhwânîyi Zindigîyi Sîyâsîijtimâ‘îyi Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Jamârân.
- ↑ Hasanzâdi va Shafâ’î Harîsî, Mawâzi‘ wa Iqdâmâti Ayatollah Gulpâyigânî Dar Qibâli Sîyâsat-hâyi Hukûmati Pahlavî, p 88.
- ↑ Dâvûdî, Bâzkhwânîyi Zindigîyi Sîyâsîijtimâ‘îyi Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Jamârân.
- ↑ Dâvûdî, Bâzkhwânîyi Zindigîyi Sîyâsîijtimâ‘îyi Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Jamârân.
- ↑ Dâvûdî, Bâzkhwânîyi Zindigîyi Sîyâsîijtimâ‘îyi Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Jamârân.
- ↑ Tahawwul dar Nizâmi Âmûzishîyi Hawza az Khidmâti Mândigâri Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Rihlati Ayatollah Gulpâyigânî, Majalliyi Gulbarg, no. 36, 1381 SH ; Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Tahawwul dar Nizâmi Âmûzishîyi Hawza az Khidmâti Mândigâri Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî, Site Pâygâhi Ittilâ‘rasânîi Hawza.
- ↑ Ja‘farîyân, Rasûl, Atlasi Shî‘a, pp 660-661, 1391 SH.
- ↑ Rihlati Ayatollah Gulpâyigânî, Majalliyi Gulbarg, no. 36, 1381 SH, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Sâl Rûzi Rihlati Hadrat Ayatollah al-‘Uzmâ Sayyid Muhammad Ridâ Gulpâyigânî, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza ; Lutfî, Nûrî az Malakût, p 302, 1391 SH.
- ↑ Rihlati Ayatollah Gulpâyigânî, Majalliyi Gulbarg, no. 36, 1381 SH, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Filmi Qadîmî az Iqâmi Namâz bar Pîkari Ayatollah al-‘Uzmâ Gulpâyigânî Tawassuti Imâm Khomeynî.
- ↑ Rihlati Ayatollah Gulpâyigânî, Majalliyi Gulbarg, no. 36, 1381 SH, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ Rihlati Ayatollah Gulpâyigânî, Majalliyi Gulbarg, no. 36, 1381 SH, Site Pâygâhi Ittilâ‘-Rasânîi Hawza.
- ↑ L'ayatollah Shubiyrî Zanjânî a décrit l'ayatollah Gulpâyigânî comme une personne dotée d'une pleine perspicacité, d'une approche modérée et d'un goût équilibré et accepté dans les affaires politiques et non politiques. Il a affirmé qu'aucun problème n'est survenu durant sa gestion des séminaires religieux.(Shubiyrî Zanjânî, Jur'iyî az Daryâ, vol 3, p 685