Sayyid Husayn Tabâtabâ'î Burûjirdî

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Sayyid Husayn Tabâtabâ’î Burûjirdî
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Ayatollah Sayyid Husayn Tabâtabâ’î Burûjirdî
Naissance H (1875 C)
Décès H (1961 C)
Qom
Nationalité Iranien
Pays de résidence Iran, Irak
Religion Islam, chiite
Activité principale
Auteur
Élèves

Œuvres principales

  • Jâmî' Ahâdith ash-Shî'a
  • Sirât an-Najât
  • Tartîb Asânîd man lâ Yahduruh al-Faqîh
  • Tartîb Rijâl Asânîd man lâ Yahduruh al-Faqîh
  • Tartîb Asânîd Amâlî as-Sadûq
  • Tartîb Asânîd al-Khisâl
  • Tartîb Asânîd 'ilal ash-Sharâyi'

Sayyid Husayn Tabâtabâ’î Burûjirdî (en persan : سید حسین طباطبایی بروجردی ), l'un des grands érudits chiites du XXe siècle, est née en 1292 H et décédé en 1380 H.

Il fut en charge de la direction de Hawza de Qom (centre des sciences religieuses) pendant 17 ans et fut officiellement le seul Marja’ Taqlîd mondialement connu chez les chiites pendant 15 ans. Précisons que Marja’ est un clerc mujtahid dont les fatwas sur des questions de jurisprudence sont suivis par ses disciples et adeptes (voir : Marja'îyya).

L'ayatollah Burûjirdî fut l’un des élèves de l'ayatollah Âkhûnd Khurâsânî. Après avoir retourné de Nadjaf, il s’installa d’abord à Borujerd mais suite à l’invitation de trois grands Marja’ de l'époque, il vint vivre à Qom et devint le directeur de Hawza de Qom .

Après le décès de Sayyid Abu al-Hasan al-Isfahânî, il fut le plus éminent des Marja’ des chiites et au cours des années 1330 HS (1350 C), il fut considéré en tant que le seul Marja’ des chiites du monde.

Sous sa direction, la Hawza de Qom développa et le nombre des étudiants des études religieuses remarquablement augmenta.

Il soutint activement la publication et la résurgence des œuvres sur les hadiths et le fiqh (la jurisprudence chiite). Le grand recueil de Jâmi’ Ahâdîth ash-Shî’a fut compilé sous sa direction.

L'ayatollah Burûjirdî fut le partisan de l’idée de l'union des écoles islamiques et dans le même ordre, il envoya un délégué à adhérer au Conseil de Dâr at-Taqrîb en Egypte.
La célèbre fatwa (le décret religieux) de Mahmûd Shaltût sur la reconnaissance du fiqh chiite chez les sunnites parvint suite aux efforts de l'ayatollah Burûjirdî.

Il fit de vastes efforts dans les différents domaines religieux, politiques et sociaux, dont les plus remarquables furent l’envoi des prédicateurs aux différentes régions de l’Iran et à l’étranger, l’établissement des mosquées et des écoles en Iran et à l’étranger, la demande pour l’inclusion des cours sur la religion aux écoles primaires en Iran, etc.

Biographie

Il naquit à Borujerd au mois de Safar 1292 H (mars 1875 C). Son père fut Sayyid Ali Tabâtabâ’î, un érudit religieux et sa mère fut Sayyida Âghâ Baygum, la fille de Sayyid Muhammad Ali Tabâtabâ’i.[1] Sa lignée remonte à l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a).[2]

Mariage

Il eut cinq enfants - deux fils et trois filles - de sa première épouse, mais quatre d'entre eux décédèrent dans leur enfance. Sa seule fille vivante de cette épouse décéda en raison d'un accouchement difficile, deux ans après son mariage avec son cousin germain paternel.

Il eut deux fils et deux filles de sa deuxième épouse (la fille de Hâj Muhammad Ja'far Rawghanî Isfahânî). Sa troisième épouse fut sa cousine, la fille de Sayyid 'Abd al-Wâhid Tabâtabâ’î.[3]

Enfants

  • Sayyid Muhammad Hasan Tabâtabâ’î Burûjirdî naquit en 1304 (HS) à Borujerd. Il fut en charge de la rédaction des fatwas de son père. Il décéda en 1357 HS à Qom.
  • Sayyid Ahmad Tabâtabâ’î Burûjirdî naquit en 1316 HS à Qom et décéda très jeune en 1352 HS.
  • Âghâ Fatima Tabâtabâ’î Burûjirdî fut la fille ainée de l’ayatollah Burûjirdî et l’épouse de Sayyid Ja’far Ahmadî. Elle décéda à l’âge de 80 ans à Qom en 1372 HS.
  • Âghâ Sakîna Ahmadî, née en 1312, est sa deuxième fille. Elle fut l’épouse de Sayyid Muhammad Husayn ‘Alawî Tabâtabâ’î Burûjirdî.

Décès

L'ayatollah Burûjirdî décéda le 12 Shawwâl 1380 H (30 mars 1961 C). Son fils, Muhammad Hasan Tabâtabâ’î fit la prière mortuaire sur le défunt. Après son décès, les ambassadeurs de la plupart des pays islamiques exprimèrent leurs condoléances et certaines ambassades des pays non-islamiques mirent leurs drapeaux en berne pour exprimer leur respect son égard. Son corps est enterré dans le sanctuaire de Fatima al-Ma'suma (a) à Qom.[4]

Vie scientifique

Sayyid Husayn Burûjirdî commença l'école primaire à l'âge de sept ans. Réalisant son talent exceptionnel pour l'apprentissage, son père l'envoya à Hawza de Nûrbakhsh à Borujerd. À l'âge de 18 ans, il quitta Borujerd pour Ispahan afin de poursuivre ses études. Là, il assista aux cours de Sayyid Muhammad Bâqir Durchi’î, de Mîrzâ Abu al-Ma'âlî Kalbâsî et de Sayyid Muhammad Taqî Mudarris.

Il bénéficia également des leçons de philosophie d'Âkhûnd Kâshî et de Jahângîr Khân Qashqâ’î.[5]
Après quatre années d'études, il quitta Ispahan et retourna à sa ville natale.

Étudier à Nadjaf

Il immigra à Nadjaf à l'âge de 27 ans et suivit les cours d'Âkhûnd Khurâsânî pendant neuf ans. Il étudia également sous la direction de Sayyid Kâzim Yazdî et Sharî'at Isfahânî.

Résidence à Nadjaf

En 1345 HS (1926 C), un haut fonctionnaire à Borujerd nomma une personne bahaï en tant que son adjoint. En même temps, une manifestation des femmes sans hijab fut organisée dans la ville. Lorsque l'ayatollah Burûjirdî fut informé de ces événements, il décida de se rendre aux villes saintes de l'Irak afin d’exprimer sa contestation. Bien que le gouverneur de Borujerd ait renvoyé ce fonctionnaire, Burûjirdî immigra à Nadjaf plus tard car les conduites non religieuses des autorités du pays se répétèrent.

Lorsque les érudits chiites de Qom contestèrent contre les actes de Reza Chah Pahlavi en organisant un sit-in, les érudits chiites de Nadjaf décidèrent également de les soutenir et de montrer leur désapprobation envers Reza Chah. Ils choisirent donc l'ayatollah Burûjirdi et Cheikh Ahmad Shâhrûdî pour rencontrer les ulémas à Qom. Cependant, ils furent arrêtés par les agents de Reza Chah à Qasr-e Shirin et puis envoyés à Téhéran. Là, Reza Chah vint le rencontrer. Il conseilla Reza Chah d'être juste dans sa conduite, ensuite déclara qu’il voyagerait à Mechhed.

Résidence à Qom

Il resta à Mechhed pendant 8 mois. Suite à la demande de l’ayatollah Muhammad Kifâ’î (fils d'Âkhûnd Khurâsânî) et celle de l'ayatollah Sayyid Husayn Tabâtabâ’î Qomî, il accepta de diriger les prières de la congrégation dans la mosquée de Goharshad au sein de sanctuaire sacré de l'Imam ar-Ridâ (a).

Après 8 mois, il décida de retourner à Borujerd. Sur son chemin, il visita Qom et fut exhorté par Cheikh 'Abd al-Karîm al-Ha'irî à rester et à enseigner à Hawza de Qom.

Retour à Borujerd

En raison de l'insistance de ses partisans, l'ayatollah Burûjirdî quitta Qom et retourna à sa ville natale. Après un court moment, il alla à Téhéran pour un traitement médical. Là, l'ayatollah Khomeyni et d'autres érudits religieux de Qom, lui rendirent visite et l’invitèrent à accepter le Marja’îyya des chiites et la direction de Hawza de Qom.[6]

Sa vie à Qom

Il s’installa enfin à Qom en 1945. Certains ulémas, y compris l'ayatollah Khomeyni, Sayyid Muhaqqiq Dâmâd, Murtadâ Hâ'irî et Sayyid Muhammad Taqî Khwansârî assistèrent à ses leçons avec leurs élèves afin de montrer son statut exceptionnel et d’encourager les autres étudiants à participer à ses leçons.[7]

Sayyid Sadr ad-Dîn as-Sadr qui dirigeait les prières de la congrégation dans le sanctuaire de Fatima al-Ma'sûma (a) à Qom, confia son poste à l'ayatollah Burûjirdî. De plus, Sayyid Muhammad Hujjat renonça à l'enseignement de son cours afin que l'ayatollah Burûjirdî en prenne la charge. Sayyid Muhammad Hujjat participa également à ses cours afin de montrer son respect pour lui.[8]

Livres arabes

  1. Jâmi' Ahâdith ash-Shî'a (31 volumes)
  2. Sirât an-Najât
  3. Tartîb Asânîd man lâ Yahduruh al-Faqîh
  4. Tartîb Rijâl Asânîd man lâ Yahduruh al-Faqîh
  5. Tartîb Asânîd Amâlî as-Sadûq
  6. Tartîb Asânîd al-Khisâl
  7. Tartîb Asânîd 'ilal ash-Sharâyi'
  8. Tartîb Asânîd Tahdhîb al-Ahkâm
  9. Tartîb Rijâl Asânîd al-Tahdhîb
  10. Tartîb Asânîd Thawâb al-A'mâl wa 'Iqâb al-A'mâl
  11. Tartîb Asânîd 'Iddah Kutub
  12. Tartîb Rijâl at-Tûsî
  13. Tartîb Asânîd Rijâl al-Kashshî
  14. Tartîb Asânîd Rijâl an-Najâshî
  15. Tartîb Rijâl al-Fihristayn
  16. Buyût ash-Shî'a
  17. Hâshîya 'Ala Rijâl an-Najâshî
  18. Hâshîya 'Alâ 'Umdat at-Tâlib fi Ansâb al Abi Talib
  19. Hâshîya 'Alâ Manhâj al-Maqâl
  20. Hâshîya 'Alâ Wasâ'îl ash-Shî'a
  21. Al-Mahdi (a) fi Kutub Ahl as-Sunna
  22. Al-Âthâr al-Manzûmah
  23. Hâshîya 'Alâ Majma' al-Masâi'l
  24. Majma' al-Furû
  25. Hâshîya 'Alâ Tabsirat al-Muti'allimîn
  26. Anîs al-Muqalladîn

Livres en persan

  1. Tawhîd al-Manâsik
  2. Tawdîh al-Masâi'l
  3. Manâsik Hajj

Élèves

Ses élèves les plus connus sont :

Marja’îyya

Un grand nombre de gens avaient choisi l'ayatollah Burûjirdî en tant que leur Marja’ Taqlîd (un clerc mujtahid dont les fatwas sur des questions de jurisprudence sont suivies par certains chiites), et donc il commença officiellement sa Marja'îyya après avoir publié son Risâla 'Amalîyya (un traité pratique rassemblant des fatwas). Par la suite, d'autres Marja’ à Borujerd référèrent leurs partisans (Muqallid) à l'ayatollah Burûjirdî.

Un an après sa résidence à Qom et suite au décès de l'ayatollah Sayyid Abu al-Hassan Isfahânî, la plupart des disciples de ce dernier, se référa à lui. Après la mort de Sayyid Husayn Tabâtabâ’î Qomî, il devint le seul Marja’ Taqlîd des chiites du monde.

Autorisions

Il reçut l'autorisation d'Ijtihâd de la part d’Âkhûnd Khurâsânî, de Cheikh ash-Sharî’a Isfahânî et de Sayyid Abu al-Qâsim Dihkurdî. Il reçut l'autorisation de narration de hadith de la part d’Âkhûnd Khurâsanî et de Sayyid Abu al- Qâsim Dihkurdî Isfahânî, de Âqâ Buzurg Tihrânî et de ‘Alam al-Hudâ Malâ’irî.

Méthode d'enseignement

Il utilisait un langage très simple dans ses leçons et évitait les discussions inutiles. Comme les premiers ulémas dans l’histoire du chiisme, comme Cheikh al-Mufîd, Sayyid al-Murtadâ, Cheikh at-Tûsî, Cheikh at-Tabarsî et A’llâma Bahr al-'Ulûm, il eut une connaissance approfondie dans les différents domaines.

Dans le fiqh, il se servait d’une méthode d’inférence. De plus, il s’engageait à fouiller les rapports et les avis des anciens érudits chiites ou sunnites.

Il pratiquait une méthode particulière dans le domaine de 'Ilm ar-Rijâl ; il séparait les preuves des hadiths rapportés de leurs textes, dans les livres des références des hadiths comme al-Kâfî, Tahdhîb, al-Istibsâr, etc. Il étudiait également la chaîne des narrateurs. Grâce à cette méthode, il fit de grandes contributions aux futures recherches.

Vertus morales

Sincérité : Il fut un croyant sincère. A Chaque fois qu’il était apprécié par d'autres pour son rôledans la communauté chiite, il disait :

« Purifiez vos actes de l'hypocrisie, car l'observateur (Dieu) est très clairvoyant »[9]

Passion d’acquisition : L'ayatollah Burûjirdî ne cessa jamais de développer son savoir jusqu'aux derniers moments de sa vie. Il disait :

« Je ne me lasse jamais d'étudier, mais quand je suis fatigué d’autres activités, je me détends en étudiant.»[10]

Tolérance : Malgré son statut important, il tolérerait et pardonnait le comportement irrespectueux de ses opposants et ignorait leurs négligences et leurs fautes. Cette attitude fut l’une des raisons pour laquelle les autres érudits acceptèrent incontestablement son rôle de direction et de Marja’îyya.[11]

Porter une grande importance à la religion : Dans les derniers jours de la vie de Burûjirdî, professeur Maurice (un médecin français) vint de Paris pour le soigner. Avant de rencontrer le professeur, il demanda un peigne pour se peigner sa barbe. Ses amis lui dirent que ce n'était pas nécessaire puisqu'il était malade ; mais il répondit :

« Je suis le chef religieux des chiites et il n'est pas acceptable que je rencontre un non-musulman avec l’air négligé[12]

Contre la superstition: Il n’eut pas peur de déclarer franchement ses contestations envers certaines pratiques superstitieuses dans les cérémonies de deuil de l'Imam al-Husayn (a).[13]

Maîtrise de la colère : L'yatollah Burûjirdî s’était promis de jeûner pendant un an s'il se mettrait en colère. Une fois qu’il n’arriva pas de contrôler sa colère, il jeûna toute une année, sauf pendant les mois dits interdits en islam.[14]

Désir du martyre: Selon l'ayatollah Gulpâyigânî, l'ayatollah Burûjirdî exprima fréquemment son regret de ne pas avoir eu l'occasion de devenir martyr.[15]

Clairvoyance: Shahîd Murtadâ Mutahharî dit :

« un des traits de personnalité de l'ayatollah Burûjirdî qui représentait sa clairvoyance, fut son intérêt pour la création des établissements scolaires modernes tels que les écoles primaires et les lycées sous la supervision des directeurs qui devaient enseigner aux élèves à la fois la science et la religion.
Il ne cherchait pas la religion du peuple dans l'ignorance, la manque de connaissance et l’analphabétisme ; par contre, il croyait que si les gens sont instruis et conscients et si on leur enseigne la religion en adoptant une approche raisonnable, ils seront à la fois instruits et croyants. Il permit ainsi de consacrer une grande part des aumônes religieuses (al-wujûhât ash-shar’îyya) à construire des écoles secondaires[16]

Actes sociaux et religieux

Soutenir les pauvres

Au cours des dernières années de sa présence à Borujerd, le prix des nourritures et des alimentations augmentèrent à cause de la Seconde Guerre Mondiale. Les gens souffraient de ces difficultés. Ayatollah invita donc les riches et les personnes importantes de la ville chez lui afin de les encourager à porter secours aux pauvres. Il consacra une grande part de sa propre richesse à cette fin.

Fondation d'une centrale électrique

À son époque, la ville de Borujerd était privée d'électricité. Sous l’ordre de l'ayatollah Bûrujirdî, et par l’aide de certains de ses disciples, une centrale électrique fut établie dans cette ville afin de résoudre le problème.

Développement quantitatif et qualificatif de Hawza de Qom

Sous sa direction, de nombreux changements politiques et sociaux eurent lieu dans l'administration des Hawza ainsi que dans la traduction et la publication de livres religieux.

Publication des magazines sur la religion et l’islam

Par son soutien, les premiers journaux scientifiques des Hawza comme le journal de ''Maktab-i Islam'', furent publiés.

Revitalization des séminaires religieux (hawza) de Borujerd

Etablissement d'un grand nombre d’édifices religieux et scientifiques

La Mosquée A’zam de Qom, l’École de Nadjaf, l’École de Karbala, la Mosquée de Bagdad, l’Hôpital de Nadjaf, l’Husaynîya (les salles d’assemblée pour les cérémonies de commémoration de l’Imâm al-Husayn (a)) et le hammâm (bain public) de Samarra, l’école de Kermanshah, la grande Mosquée de Tripoli à Liban, quatre grandes Mosquées en Afrique, le cimetière de Wâdî as-Salâm à Qom, L'Ecole d’ayatollah Burûjirdî à Qom, l'Hôpital Nikû’î à Qom, la Mosquée islamique et le Centre Islamique de Hambourg, la Bibliothèque de l’École de Nadjaf, la Bibliothèque de l'École de Kermanshah, etc.

Envoi des délégués à l'étranger

Nom du représentant lieu de mission date de mission
Muhammad Muhaqiqî Lâhîjânî Allemagne-Centre islamique de Hambourg 1334 HS. Jusqu'au décès de l'ayatollah Burûjirdî
Mahdi Hâ’irî Yazdî les États-Uni-sWashington 1334 HS. Jusqu'au décès de l'ayatollah Burûjirdî
‘Abd al-Husayn Faqîhî Rashtî-Sayyid, Muhammad Taqî Tâliqânî Arabie Saoudite à partir de 1338 HS
Muhammad Taqî Qomî Egypte-Dâr at-Taqrîb Bayn al- Madhâhib al-Islâmiyya
Sayyid Sadr ad-Dîn Balâghî Angleterre
Muhammad Sharî’at Isfahânî Pakistan-Karachi 1331 HS Jusqu'à la fin de la vie


L'ayatollah Burûjirdî envoya des délégués aux différents pays. Avant lui, certains Marja’ comme Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî avaient envoyé des représentants et des prédicateurs aux certaines régions du monde, telles que l'Inde, Zanzibar et Mascate. Mais ces missions furent limitées et temporaires. Tandis que l'ayatollah Burûjîrdî fit un grand investissement dans ce domaine.

Centre Islamique de Hambourg : Ce centre est un des plus importants centres islamiques et chiites en Allemagne et en Europe. En 1332 HS, la décision d’établir ce centre fut prise et l'ayatollah Burûjirdî en fut informé par une lettre. Il apprécia cette idée et afin de montrer sa satisfaction et son engagement, il y consacra un don considérable.[17] En effet, il fut la première personne procurant les aides financières à ce projet.

En 1334, Muhammad Muhaqqiqî Lâhîjî fut nommé imam de Mosquée et représentant de l'ayatollah Burûjirdî.

Après le décès de l’ayatollah Burûjirdî et le retour de Muhaqqiqî en Iran, Sayyid Muhammad Husaynî Bihishtî prit la direction du Centre. Après la Révolution Islamique en Iran, Sayyid Muhammad Khâtamî, Muhammad Mujtahid Shabistarî, Ali Moqaddam et Muhammad Bâqir Ansârî y travaillèrent. Ce centre religieux et culturel est actif à Hambourg jusqu’à nos jours.[18][19]

Etats-Unis : Mahdi Hâ’irî, le fils de Cheikh ‘Abd al-Karîm Hâ’irî Yazdî fut le représentant de l'ayatollah Burûjirdî à Washington jusqu’à la révolution islamique en Iran. En plus de prêcher l’islam chiite, il étudia et enseigna également au sein des universités.[20][21]

Arabie saoudite : Sayyid Muhammad Taqî Tâliqânî fut le représentant de l'ayatollah Burûjirdî. Une fois s’installer dans le pays, il s’engagea à établir un centre à Médine. Bien qu’il l’ait suivi sérieusement, le projet s’arrêta pour certaines raisons.[22] ‘Abd al-Husayn Faqîhî Rashtî partit également en mission de la part de l'ayatollah Burûjirdî. Il passa chaque année, quelques mois à La Mecque et à Médine. En plus d'exprimer des questions religieuses, il recevait également des aumônes religieuses. Il fut le représentant de l'ayatollah Burûjirdî au hadj pendant 30 ans.[23]

Egypte: Muhammad Taqî Qomî se rendit au Caire dans le but de l'union des écoles islamiques à partir de 1317 HS. Tout en enseignant la langue et la littérature persane, il s’engagea à introduire le chiisme. Grâce à ses efforts et à ceux d’autres érudits chiites et sunnites, Dâr at-Taqrîb Bayn al-Madhâhib al-Islâmîyya fut établit en 1327 HS. l'ayatollah Burûjirdî confirma la nomination de Qomî en tant que son représentant en Egypte et au sein de Dâr at-Taqrîb. Par l’intermédiaire de ce dernier, l'ayatollah Burûjirdî fit des correspondances avec quelques cheikhs d’Al-Azhar.[24]

Angleterre: Sayyid Sadr ad-Dîn Balâghî fut le représentant de l’ayatollah Burûjirdî au cours du Mouvement de la Nationalisation du Pétrole en Iran. Après le Mouvement, il fut nommé en tant que le représentant de l’ayatollah Burûjirdî au Grande-Bretagne et se mit à prêcher l’islam dans ce pays.
L'ayatollah Burûjirdî exprime sa satisfaction de sa mission :

« Au nom de Dieu, le Plus Gracieux, le Plus Miséricordieux / Je vous écris pour confirmer la réception de la lettre au sujet de votre santé. J'ai lu attentivement ce que vous avez écrit à plusieurs reprises et je me sens si heureux de ce voyage qui se fait pour la promotion de l'islam. Je suis également content que vous ayez exprimé votre satisfaction de ce voyage.
En ce qui concerne les réalisations de votre voyage, l’idée de participation à l’Académie m’a intrigué. Je vous demanderais de m’écrire en détail sur les moyens possibles de collaboration. J'ai écrit à l'un des marchands de Téhéran de rendre visite à votre famille respectueuse et de me tenir au courant de leur situation. Alors j'espère que vos soucis à leur sujet disparaîtront.
De même, précisez votre adresse et n’hésitez pas de m’informer si vous avez besoin de quelque chose. Je crois profondément à la nécessité de ce genre de voyages qui se font dans le but de consolidation de l'islam et je connais peu de gens comme vous, capables de remplir les exigences nécessaires. Je vous prie de ne pas oublier de prier pour moi et je pense qu’il serait utile de rester en contact avec Hujjat al-Islam Mahdi Hâ’irî, même par échange des lettres.
18 Muharram 1380 H, Husayn Tabâtabâ’î »


Pakistan : Cheikh Muhammad Sharî’at Isfahânî fut le fils de Cheikh ash-Sharî’a Isfahânî et le beau-fils d’Âqâ Dîâ’ Irâqî. Au cours de présidence de l’ayatollah Burûjirdî, il alla de Nadjaf en Iran. Il fut en contact avec Sayyid Muhammad Kâzim ‘Assâr et Husayn Ali Râshîd. En 1331 HS, il fut nommé représentant de l’ayatollah Burûjirdî à Karachi[25] et y resta jusqu’à la fin de sa vie. Il décéda en avril 1979 C.[26][27]

Union des écoles islamiques

l'ayatollah Burûjirdî portait une grande importance aux écoles islamiques. Pendant son temps, les événements historiques remarquables et les grands changements géopolitiques se déroulèrent dans le monde entier, surtout au sein des territoires islamiques. Il y avait de nombreuses attaques aux pays musulmans comme la Seconde Guerre mondiale et la décomposition de l’empire Ottoman, la guerre de l’Italie contre Lybie, la fondation d’Israël, la guerre entre l’Inde et le Pakistan, etc.[28] Ces conditions conduisirent l'ayatollah Burûjirdî de générer l’idée de l'union des écoles islamiques.[29]

Actes dans le sens de l'union

  • Tenir compte de la jurisprudence comparative (fiqh al-muqârin ) :

la jurisprudence comparative est une méthode de recherche permettant de rassembler les decretes ou les préceptes juridiques de différents faqîh sur une question religieuse en mentionnant l’argument de chaque avis. La meilleure précepte est choisie ainsi en l’eprouvant.
L'ayatollah Burûjirdî porta une grande importance à la jurisprudence comparative, en ce qui concerne les sujets controversés. Selon lui, il ne faut pas examiner les questions juridiques seulement en se référant à la jurisprudence chiite, mais il faut discuter le sujet dans un niveau inclusif en considérant les preuves et les raisonnements de toutes les écoles de la jurisprudence de grandes écoles islamiques.
Il publia donc le livre de Masâ’il al-khilâf (Problèmes Controversés) de Cheikh at-Tûsî et il l’emporta même à son cours.[30]

Brûjirdî croit que le fîqh chitte (jurisprudence chiite) est en marge de celle de sunnite, car les questions juridiques adressées aux Imam des chiites (a) émergèrent selon les concepts des sunnites. Ainsi, afin de mieux comprendre les rapports et les narrations du Prophète (s) et des Imams des chiites (a), il est utile de se référer à la jurisprudence des écoles sunnites.[31]

  • Grand effort pour rédiger et compiler les rapports des sunnites dans le livre intitulé Jâmi’ al-Ahâdith al-Fiqhîyya :

Compilé et rédigé par ses étudiants, cet ouvrage est un recueil juridique complet édité sous la direction de l'ayatollah Burûjirdî. Il insista de mentionner les rapports et les narrations des sunnites, à la fin de chaque chapitre. Cependant, il en renonça plus tard sous la pression de ses opposants.[32]

  • Chercher l’origine des désaccords :

Il faisait des recherches sur l’origine des désaccords entre les écoles islamiques. Il considérait la date et le contexte des désaccords dans l’histoire de l’islam et détermina ainsi, les conditions et les limites des événements émergeant des différences et des conflits. Sur chaque point de différence, il rapporta d’abord l’avis des Ahl al-Bayt (a) et ensuite mentionna l’opinion des érudits sunnites. Loin des conflits religieux, il examina scientifiquement les points de désaccord.[33]

  • Plan d’unifier les rituels de hadj:

Au cours de dernières années de sa vie, il envoya Hadith Hadj al-Wadâ’ ( le Pèlerinage de l’Adieu) à Malik Su’ûd, le roi d’Arabie Saoudite qui avait voyagé en Iran. Dans la chaîne de transmission de Hadith Hadj al-Wadâ’ rapporté par les sunnites, le nom de deux Imams des chiites fut mentionné. Considérant ce fait, cette narration est une preuve incontestable pour les sunnites ainsi que les chiites.
De plus, étant donné que ce Hadith est rapporté dans les livres as-Sihâh as-Sitta (les six authentiques : se réfère à six collections de hadiths sunnites), il pourrait considérait en tant qu’un élément d’unification des chiites et des sunnites, en matière des rituels et des préceptes juridiques de hadj.[34]

  • Introduire le fiqh chiite aux sunnites :

En ce qui concerne l'union des jurisprudences des écoles de l’islam, l'ayatollah Burûjirdî offrit le livre al-Mabsût de Cheikh at-Tûsî, à Cheikh ‘Abd al-Majîd Sulaym, un des grands érudits religieux d’Al-Azhar et un membre de Dâr at-Taqrîb Bayn al- Madhâhib al-Islâmîyya.

Burûjirdî essaya d’une part d’introduire le fiqh chiite aux sunnites et d’autre part, il s’efforça d’encourager les sunnites de se référer aux narrations et aux rapports des chiites. Il atteignit ces deux fins, car la plupart des membres de Dâr at-Taqrîb s’initièrent au fiqh chiite, dans la mesure où pour certains enjeux, ils émirent les fatwas selon la jurisprudence chiite.[35]

En même temps, le ministère des donations (Waqf) de l’Egypte publia le livre d’al-Mukhtasar al-Manâfi’ de Muhaqiq Hillî (l’ érudit chiite en 676 H). Ce livre est un recueil intensif de Fiqh Imamite avec l’introduction de Cheikh Ahmad al-Bâqûrî, le ministre des donations de ce temps-là. Al-Bâqûrî vint en Iran et rencontra l'ayatollah Burûjirdî.

Son introduction est sur l'union juridique et les terrains communs des Farîqayn (deux écoles principales de l’islam, c’est-à-dire le chiisme et le sunnisme)[36]

  • Soutenir Dâr at-Taqrîb Mazâhib al-Islâmiyya :

Dâr at-Taqrîb fut établi par certains érudits sunnites, chiites et d’autres religions en 1327 HS.

Muhammad Taqî Qomî, un grand érudit chiite iranien, résidé en Egypte et au Liban) fit un grand effort de l’établir. Il fut lui-même le premier secrétaire général de Conseil. Certains professeurs à Al-Azhar, comme Cheikh ‘Abd al- Majîd Sulaym, Cheikh Mahmûd Shaltût, Cheikh Abû Zuhra, Hasan al-Banâ’, firent le membre du conseil. Ainsi, de grands érudits chiites comme Muhammad Husayn Kâshif al-Ghatâ à Nadjaf, Sayyid Sharaf ad-Dîn et Muhammad Javâd Muqnîya de Liban, adhérèrent à Dâr at-Taqrîb.

Ayatollah portait des soutiens financiers à Dâr at-Taqrîb, mais après son décès, ces aides furent cessées et ainsi les activités de Dâr at-Taqrib s’arrêtèrent.[37]

Prévention d’insulter et de mépriser Califes|les Califes et les personnes importantes des sunnites :

Wâîz Zâdih Khurâsânî raconte qu’un jour, l'ayatollah Burûjirdî participa à une réunion de hadith et dit :

« quelqu’un a écrit un livre et dedans il a insulté et méprisé les Califes des sunnites tant qu’il veut ; il a même mentionné mon nom au début du livre. J’ai ordonné de ramasser toutes les copies de ce livre. À quelle époque vivons-nous ? Quelle est l’exigence d’un tel lagunage ? Rien que de répandre la haine et l'hostilité ? [38]»

Il est dit également qu’il fut contre la publication de deux volumes de Bîhâr al-Anwâr.[39]

Actes politiques

Opposition au changement de l’Alphabet

Selon certains rapports, l'ayatollah Burûjirdî mit fin au projet de changement de l’Alphabet en Iran. Imitant la modèle d'Atatürk pour les réformes en Turquie, Reza Chah Pahlavi décida de changer l’Alphabet, mais l'ayatollah Burûjirdî s’opposa fortement à cette décision:

« Ils veulent changer d’Alphabet afin d’éloigner notre société de la culture islamique. Tant que je suis vivant, je ne leur permettrai pas de faire un tel acte. Peu importe où cela aboutira.»[40]

Assemblée Constituante et prévention de la transformation de la religion

En mai 1328 HS, le dernier Chah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, voulut élargir ses pouvoirs par l'Assemblée Constituante et par des changements dans la Constitution.

Cependant, il y eut des rumeurs sur ce sujet qu’il voulait changer un article de la constitution par lequel le chiisme ne serait plus la religion officielle en Iran, ouvrant ainsi la voie au Bahaïsme.[41]

Dans ces circonstances, quelques rumeurs se répandirent dans la société disant que l'ayatollah Burûjirdî accepta la formation de l'Assemblée Constituante. Suite à ces événements, Ayatollah Khomeyni et l'ayatollah Sayyid Muhammad Muhaqqiq (Dâmâd), l'ayatollah Ruhollah Kamâlvand Khurram Âbâdî et l'ayatollah Murtadâ Hâ’irî, envoyèrent une lettre à l'ayatollah Burûjirdî :

«Etant donné que les rumeurs se sont répandues disant qu’il y avait des négations entre vous et les autorités du pays sur l’Assemblé Constituante et que vous avez accepté la formation de l’Assemblé, nous vous prions de déclarer la vérité afin que nous puissions clarifier notre devoir religieux.»

L'ayatollah Burûjirdî répondit à cette lettre. Il refusa les nouvelles répandues par les rumeurs et constata même qu’il n’avait jamais accepté la formation de l’Assemblé et qu’il avait même prévenu les autorités des conséquences de leur décision. Suite à cet événement, le ministre des affaires intérieures et quelques-uns des conseillers de Chah vinrent voir l'ayatollah Burûjirdî et le rassurèrent que la religion officielle du pays ne se changerait.[42]

Prévention de l'exécution de l'ayatollah Kâshânî

Bien qu’au cours du Mouvement de Nationalisation du pétrole en Iran, Il y eut des tensions entre l'ayatollah Kâshânî et l'ayatollah Burûjirdî, après le coup d’état en 1952, l'ayatollah Burûjirdî empêcha le procès et l’exécution de l'ayatollah Kâshânî.[43][44]

Mouvement de Nationalisation du Pétrole

Au cours du Mouvement, l'ayatollah Burûjirdî resta silencieux et ne prit aucune position. Cependant, il demanda aux érudits chiites de ne pas contester contre le mouvement.

Ces mots sont rapportés de sa part :

«Je ne prends pas aucune position envers les enjeux que je ne maîtrise pas et que je n’arrive pas à prévenir le début et la fin. Je ne sais pas exactement ce qu’est ce mouvement de Nationalisation de l'industrie pétrolière, ni ce qui va se passer dans l’avenir.
Cependant, j’ai écrit à M. Bihbahânî et aux érudits religieux de Téhéran pour qu'ils ne s’opposent pas à ce mouvement. Car s’ils prennent une position contre le peuple, il sera enregistré dans l’histoire de l’Iran que les érudites religieuses auraient brisé la solidarité du peuple.»[45]

Au cours de certains événements, les opposants de Mossadegh (le première ministre de l’Iran et le chef du Mouvement de Nationalisation du Pétrole) exigèrent que l'ayatollah Burûjirdî prenne une position contre Mossadegh; [46]mais il en évita et il y a même des preuves démontrant qu’il soutint le gouvernement de Mossadegh.[47][48]

Interaction et confrontation avec Fadâyîân Islam

Fadâ’îyân Islam fut un groupe religieux de jeunes qui croyaient à la bataille politique armée contre les oppressions et les conduites non religieuses des autorités.

En ce qui concerne les conflits sociaux et politiques, l'ayatollah Burûjirdî adopta une façon non-interventionniste. Cette attitude ne s’entendit pas avec la lutte politique de Fadâyîan.[49] Nawwâb Safawî, le chef de ce groupe, demandait aux érudits religieux de défroquer les Marja’ disqualifiés. [50]En revanche, l'ayatollah Burûjirdî ne les approuvait pas. Il essaya d’abord de les moraliser. Pendant ses cours, il répéta à plusieurs reprises :

«Ces jeunes (les Fadâyîyân Islam) sont les jeunes étudiants (Talaba) assez simple, agités et en colère. Ils ont besoin de moralisation. Je leur prie de ne poursuivre leurs actes. Dans la vie, on était témoin d’énormes changements. Mouvement de constitutionnel et … On a vu comment ce mouvement commença et comment il a pris fin.»[51]

Tâhirî Khurram Âbâdî et Fâdil Lankarânî croient que Fadâyîyân Islam, fut sous l’influence de l'ayatollah Kâshânî et cela fut à l’origine de leur désaccord avec l'ayatollah Burûjirdî.[52][53]

Malgré les désaccords, l'ayatollah Burûjirdî les soutenait toujours. Lors de l'arrestation de Sayyid Husayn Imâmî, un des membres de Fadâyîyân Islâm, l'ayatollah Burûjirdî le supporta et fit de son mieux de le libérer. Burûjirdî rencontra même quelques haut fonctionnaires afin qu’ils convainquirent Chah d’Iran de ne pas signer la sentence de peine de mort d’Imâmî.[54]

Lutter contre le Bahaïsme

En 1345 HS (1926 C), un haut fonctionnaire à Borujerd nomma un bahaï en tant que son adjoint. En même temps, une manifestation des femmes sans hijab fut organisée dans la ville. Lorsque Burûjirdî fut informé de ces événements, décida de se rendre aux villes saintes de l'Irak afin d’exprimer sa contestation. Bien que le gouverneur de Borujerd ait renvoyé ce fonctionnaire, Burûjirdî immigra à Nadjaf plus tard, car les conduites non religieuses des autorités du pays se répétèrent.

Soutenir la Palestine

L'ayatollah Burûjirdî prit une position très sévère contre sur l'occupation de Palestine et de Bayt al-Muqaddas par les sionistes.

En 1327, il publia une déclaration sur la condamnation du sionisme international et les occupants du Palestine. Dans cette déclaration, il adressa respectueusement les combattants palestiniens et pria pour leur victoire.[55]

Demande d'inclusion des cours sur la religieuse dans le programme des écoles primaires

Suite à la décision du gouvernement pour une éducation obligatoire au niveau de l’école primaire, l'ayatollah Burûjirdî exigea l'inclusion des cours sur la religion dans le programme d’études des écoles. Il choisit M. Falsafî en tant que son représentant de prendre la charge de négocier avec le gouvernement.[56]

Voir aussi

Références

  1. Sayyid Ali Tabâtabâ’î naquit en 1252 H à Borujerd et décéda en 1329 H. Il fut enterré dans le mausolée de son grand père, Sayyid Muhammad
  2. Davânî Ali, Mafâkhir-i Islâm, livre en farsi, vol XII, pp. 69-95, Edition Bunyâd-i Farhangî Imam Ridâ (a) , Téhérân; Davânî Ali, Mafâkhir-i Islâm, livre en farsi, vol XII, pp. 69-95, Edition Bunyâd-i Farhangî Imam Ridâ, Téhéran
  3. Davânî Ali, Mafâkhir-i Islâm, livre en farsi, vol XII, p 538, Edition Bunyâd-i Farhangî Imam Ridâ, Téhéran
  4. Davânî Ali, Mafâkhir-i Islâm, livre en farsi, vol XII, p 532, Edition Bunyâd-i Farhangî Imam Ridhâ, Téhéran
  5. Tamrî Muhammad Ridâ, Shukûh Shî’a, p 20, Edition Markaz-i Asnâd-i Ingilâb-i Islâmî, livre en farsi, Téhéran, 1376 HS
  6. Wâ’izzâdi Khurâsânî Muhammad, Zindigî Ayatollah Burûjirdî, livre en farsi, p 20 Edition Majma’Taqrîb Mazâhib Islmâmî, Téhéran, 1379 HS
  7. Aliâbâdî Muhammad, Ulgû-yi Zi’âmat, en farsi, p 44, Magazine de Hawza, n 23, p 42, Edition Hanâras,
  8. ‘Alawî Sayyid Muhammad, Khâtirât-i Zindigânî Ayatollah Burûjirdî, livre en farsi, pp 119-120, Edition Ittilâ’ât, Téhéran, 1341 HS
  9. Cette phrase vient de Hadith Qudsî :قال الله تبارک و تعالی یابن ادم اکثر من الزاد فان الطریق بعید بعید وجدد السفینة فان البحر عمیق عمیق و خفف الحمل فان الصراط دقیق دقیق و اخلص العمل فان الناقد بصیر بصیر و اخر نومک الی القبر و فخرک الی المیزان و شهوتک الی الجنة و راحتک الی الاخرة و لذتک الی الحور العین و کن لی اکن لک و تقرب الی باستهانة الدنیا و تبعد عن النار ببغض الفجار و حب الابرار فان الله لا یضییع اجر المحسنین.(Kalimat Allah, Sayyid Hassan Shîrâzî, p 471)
  10. Magazine de Hawza, n° 43-44, p 267
  11. Markaz-i Intishârât Daftar Tablîqât Islâmîy-yi Hawza-yi ‘Ilmîyya-yi Qom, Shukûh Fiqâhat, p 30, Qom, 1379 HS.
  12. ‘Alawî Sayyid Muhammad, Khâtirât-i Zindigânî Ayatollah Burûjirdî, livre en farsi, pp 119-120, Edition Ittilâât, Téhéran, 1341 HS
  13. Magazine de Hawza, n° 43 et 44, p 267
  14. Magazine de Hawza, n° 43 et 44, pp 266-267
  15. Markaz-i Intishârât Daftar Tabliqât Islâmiy-yi Hawza-yi ‘Ilmîyya-yi Qom, Shukuh Fiqâhat, p 28, Qom, 1379 HS
  16. Mutahharî Murtadâ, Mazâyâ wa Khadamât-i Ayatollah Burûjirdî, livre en farsi, p 263, Edition Sadrâ, Téhéran, 1380 HS
  17. Târîkhchih-yi Bunyanguzârî wa Marâhil-i Binâyi Markaz
  18. Wâ’izzâdi Khurâsânî Muhammad, Zindigî Ayatollah Burûjirdî, livre en farsi, p 75, Edition Majma’Taqrîb Mazâhib Islmâmî, Téhéran, 1379 HS
  19. Târîkhchih-yi Bunyanguzârî wa marâhil-i Banâyi Markaz
  20. Wâ’izzâdi Khurâsânî Muhammad, Zindigî Ayatollah Burûjirdî, livre en farsi, p 75, Edition Majma’Taqrîb Mazâhib Islmâmî, Téhéran, 1379 HS
  21. Khâtirât-i Dr. Hâ’irî yazdî p 31, p49, p 28
  22. Magazine de Hawza, n° 43 et 44, p117
  23. Faqîhzâdih Gîlânî Muhammad Ali, Hebdomadaire de Nashrî Qalam, 1362 HS
  24. Muâdîkhâh, Jâm-i Shikastih, Mémoires de Hujjat al-Islâm Mu’âdîkhâh, p. 173, vol. II, Téhéran, Edition Markaz-i Asnâd-i Inqîlâb-i Islâmî, 1384 HS
  25. Tazkarah-yî ‘Ulamâ-yi Imâmiyya, p. 212
  26. Archive de Mua’ssisih-yî Mutâlî’ât wa Pajûhishhâ-yi Sîyâsî, document n°1123
  27. Darbârih-yî Cheikh Muhammad Shari’at Isfahânî
  28. Tatbîq Andîshih-yi Taqrîb az Manzar-i Imam Khomeiny wa Ayatollah Burûjirdî, Journal trimestral de Pajûhishnâmih-yi Inqilâb-i Islâmî, n° 5, p 104, 1391 HS.
  29. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 21, 1386 HS
  30. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 21, 1386 HS
  31. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 25, 1386 HS
  32. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 22, 1386 HS
  33. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 23, 1386 HS
  34. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 23, 1386 HS
  35. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 24, 1386 HS
  36. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 25, 1386 HS
  37. Muhammad Wâ’iz zâdih Khurâsânî, Wahdat wa Insijâm az Nigâh-i Ayatollah Burûjirdî, Magazine Kayhân Farhangî, n°257, p. 25, 1386 HS
  38. Magazine de Hawza, interview avec Muhammad Wâ’iz Zâdih Khurâsânî M n° 43, p 267
  39. Magazine de Hawza, Chiashm wa Chirâghi Marja’îyyat, interview avec les élèves de l'ayatollah Burûjirdî, p 29
  40. Magazine de Hawza, Chiashm wa Chirâghi Marja’îyyat, interview avec les élèves de l'ayatollah Burûjirdî, p 29
  41. Davânî Ali, Mafâkhir-i Islam, livre en farsi, vol XII, pp. 242-243, Edition Bunyâd-i Farhangî Imam ar-Ridâ (a), Téhéran
  42. Muhammad Hassan Rajabî (Dawânî), Zindiginâmih-yi Sîyâsî-yi Imam Khomeini, p. 132, Edition At’har
  43. Magazine de Hawza, interview avec l'ayatollah Gulpâygânî, n° 43 et 44,
  44. Makkî Husayn, Khâtirât-i Siyâsî-yi Husayn Makkî, Téhéran 1368 HS, p 572-576
  45. Chashm wa Chirâghi Marja’iyyat, interview avec l'ayatollah Sultânî Tabâtabâ’î, p. 42
  46. Ali Rahnimâ, Nirûhây-î Mazhabî bar Bastarî Harkat-i Nihzat-i Millî, pp 995-999
  47. Magazine de Hawza, interview avec Muhammad Wâ’iz Zâdih Khurâsânî M n° 43, p 267
  48. Rajâ’î Ahmad Ali et Mahîn Sarwarî, Asnâd Sukhan Migûyad, vol I, pp 83-84
  49. Sîra-yi ‘Amalî-yi Ayatollah Burûjirdî dar Bastarî Siyâsat, Majallih-yi ‘Ulûm Sîyâsî, 1389 HS, n° 51, p. 125
  50. Nawwâbi Safawî, Râhnimâ-yi Haqîqat, p 58
  51. Tâhirî Khurramâbâdî Hasan, Khâtirâti Ayatollah Tâhîrî Khurramâbâdî, vol. I, pp 83-84
  52. Magazine de Hawza, interview avec Ayatollah Fâdil Lankarânî
  53. Chashm wa Chirâghi Marja’iyat, en farsi, p 103 et 104
  54. Davânî Ali, Khâtirât wa Mubârizâti Hujjat al-Islam Falsafî, livre en farsi, Edithion Markazi Asnâd Inqilâbi Islâmî, 1376 HS, Téhéran
  55. Davânî Ali, Mafâkhir-i Islâm, livre en farsi, vol XII, p. 362, Edition Bunyâd-i Farhangî-i Imam Ridâ, Téhéran
  56. Davânî Ali, Khâtirât wa Mubârizâti Hujjat al-Islam Falsafî, livre en farsi, Edithion Markazi Asnâd Inqilâbi Islâmî, 1376 HS, Téhéran