Ahmad

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Ahmad (en arabe : أحمد) est l'un des noms les plus éminents du Prophète Muhammad (s), qui est également mentionné dans le Coran, le verset 6 de la sourate as-Saff, où Jésus (a) annonce la venue d'un prophète à venir dans les générations futures.

Lexicologie

Ahmad est un nom qui est considéré comme un superlatif dérivé de la racine « Hamd » (حَمْد) en arabe qui signifie : « le plus louangeur » ou « le plus loué - le plus digne d'éloges ».[1]

Dans le Coran et hadiths

Le mot « Ahmad » est utilisé pour désigner le Prophète Muhammad (s) dans un verset du Coran, où le Prophète Jésus (a) annonce la venue d'un prophète dans les générations futures.

وَإِذْ قَالَ عِيسَى ابْنُ مَرْ‌يَمَ يَا بَنِي إِسْرَ‌ائِيلَ إِنِّي رَ‌سُولُ اللَّـهِ إِلَيْكُم مُّصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ التَّوْرَ‌اةِ وَمُبَشِّرً‌ا بِرَ‌سُولٍ يَأْتِي مِن بَعْدِي اسْمُهُ أَحْمَدُ ۖ فَلَمَّا جَاءَهُم بِالْبَيِّنَاتِ قَالُوا هَـٰذَا سِحْرٌ‌ مُّبِينٌ ﴿٦﴾
Et [rappelle] quand Jésus, fils de Marie, dit : « O Fils d'Israël !, je suis l'Apôtre d'Allah [envoyé] vers vous, déclarant véridique ce qui, de la Thora, est antérieur à moi et annonçant un Apôtre qui viendra après moi, dont le nom sera Ahmad. » Or lorsque [Jésus] vint avec les Preuves, [les Fils d'Israël] dirent : « Ceci est sorcellerie évidente ! » ﴾6﴿
Coran, Sourate LXI, Verset 6 ; Traduction du Coran, Régis Blachère

Il convient de mentionner qu'on trouve également des noms proches d'Ahmad sur des inscriptions découvertes au montagne de Saffâ, dans le nord de la péninsule arabique. Selon les chercheurs, il s'agit de formes abrégées de noms combinés avec le nom de Dieu.

Ibn Qayyim al-Jawzî déclara que tous les noms du Prophète Muhammad (s) ne sont pas de simples identifiants, mais des constructions descriptives et des dérivations qui impliquent en eux-mêmes la louange et la perfection.[2] Bien que cette théorie ne soit pas explicitement mentionnée dans les écrits anciens, une vision similaire était présente parmi les musulmans à des époques antérieures.

En ce qui concerne le nom Ahmad, il convient de noter que chaque fois qu'un auteur cherchait à mentionner des noms autres que Muhammad pour le Messager d’Allah (s), le nom Ahmad était toujours mentionné en premier. Le texte de hadith le plus célèbre à cet égard est le hadith de Jabîr b. Mat‘am, rapporté du Prophète Muhammad (s), où les cinq noms de l’Envoyé de Dieu (s) furent mentionnés et, avant tout, les noms de Muhammad et Ahmad furent évoqués.

Sur la base de ce qui a été mentionné, il est acceptable de reconnaître qu'il y avait plus d'un nom pour le Prophète Muhammad (s), en particulier le nom Ahmad, dès le début du premier siècle de l'Hégire. Cette réalité est en accord avec le sens évident de l'expression coranique « son nom est Ahmad »[3] et est parfaitement compréhensible.

Nomination du nom Ahmad dans l'histoire de l'islam

Parmi certains savants des siècles intermédiaires de l'islam, on trouve une emphase particulière sur le fait que personne n'a jamais été appelé Ahmad avant le Prophète Muhammad (s), et cela est considéré comme un signe de la sagesse divine, afin d'éviter que personne n’est confondu avec Ahmad dont la bonne nouvelle a été anoncé.[4]

Cependant, il existe quelques exemples dispersés et inauthantiques de l'utilisation du nom «‌Ahmad » parmi les Arabes avant l'islam.[5]

Malgré cette histoire et contrairement aux noms dérivés d'une même racine tels que Muhammad, Mahmûd et Hamîd, le nom Ahmad n'était pas couramment utilisé jusqu'aux dernières décennies du 1er siècle de l'Hégire.[6]

Un exemple de nomination à Ahmad au début du premier siècle de l'Hégire fut rapporté par al-Wâqidî, mais cela est fortement contesté. Selon ce rapport, le quatrième fils de Ja‘far b. Abî Talib, issu de Asmâ’ bt. ‘Umays, fut nommé Ahmad.[7]

Cependant, la plupart des sources mentionnent seulement trois fils de ce couple, nommés Abd Allah, ‘Awn et Muhammad, sans mentionner Ahmad.[8]

Dans les naissances islamiques, « Ahmad b. ‘Amr b. Tamîm », le père de Khalîl, l'homme de lettres célèbre de l'école de Bassora (170 h / 786 ap. J.-C.), est le premier à porter le nom d'Ahmad. Sachant que Khalîl est décédé à l'âge de 74 ans,[9] ce qui situe sa naissance vers 96 h / 715 ap. J.-C., on peut estimer que la nomination de son père remonte au troisième quart du premier siècle de l'Hégire.
Un individu nommé « Ahmad b. Hamawayh », qui est présenté comme compagnon de l'Imam as-Sjjâd (a) (95 h / 714 ap. J.-C.),[10] peut également être mentionné comme exemple, si l'on se fie au rapport.
Aussi, on peut mentionner une autre personne nommée « Ahmad b. Muhammad al-Hadramî », qui est compté parmi les compagnons de l'Imam al-Bâqir (114 h / 732 ap. J.-C.).[11]

L'accent mis sur la personnalité du père de Khalîl en tant que première personne à être appelée Ahmad à l'époque islamique se retrouve dans les anciennes sources islamiques.[12] Parfois, certains prétendirent qu'il y avait unanimité sur cette question.[13] Ces références elles-mêmes confirment le fait historique que même à une époque ancienne, les auteurs islamiques n'avaient pas de documents indiquant que des musulmans étaient appelés Ahmad au début du premier siècle de l'Hégire.

Certains chercheurs contemporains, en raison du retard dans la nomination à Ahmad parmi les musulmans et d'autres arguments, suggérèrent que le terme « Ahmad » dans le Coran ne devrait pas être considéré comme un nom propre, mais plutôt comme une qualité.

L'utilisation du terme « Ahmad » pour le Prophète Muhammad (s) dans le Noble Coran, même en tant qu'attribut, aurait pu fournir une motivation suffisante pour la nomination à Ahmad parmi les musulmans. Par conséquent, si l'histoire montre une distence pour la nomination à Ahmad parmi les Arabes, précisément à l'époque de transition de la rite ancienne à l'islam, la raison doit être recherchée dans les premières idées islamiques.
Il est possible de supposer que les premiers musulmans, tout comme ils évitaient de nommer leurs enfants Abu al-Qâsim, le surnom du Prophète Muhammad (s), évitaient également d'attribuer le nom d'Ahmad à leurs propres enfants,[14] ou au moins, ils évitaient d’utiliser le nom « Muhammad » avec le surnom « Abu al-Qasim »[15] ensemble pour leurs fils, s’abstinrent de les nommer « Ahmad ».

Apropo du terme « Ahmad » en tant que nom du Messager de Dieu (s), on doit se référer aux paroles des Ahl al-Bayt (a). Selon un hadith de l'Imam al-Bâqir (a), pendant la période de la grossesse de Sayyida Amina, la mère du Prophète Muhammad (s), une voix se fit entendre lui demandant de nommer son enfant Ahmad.[16] De plus, d’après un autre hadith, Abû Talib, l'oncle de l’Envoyé d’Allah (s), lui donna le nom d'Ahmad en raison d’être loué par les gens des cieux et de la terre le neuvième jour de sa naissance.[17]

Dans les hadiths islamiques, une importance particulière est accordée à la signification prééminente du nom « Ahmad » par rapport au nom « Muhammad ». Selon un hadith du Prophète Muhammad (s), il s’appela Muhammad parce qu'il était loué sur terre, et il fut nomma Ahmad parce qu'il était encore plus loué dans les cieux.[18]

Le nom « Ahmad » aux côtés de « Muhammad » sont considérés comme les seuls noms principaux du Prophète Muhammad (s). Par exemple, conformément à un hadith ancien rapporté par le Commandeur des croyants, Ali (a), basé sur lequel parmi les prophètes (a), cinq d'entre eux s’appelèrent par deux noms, et le dernier d'entre eux est le Prophète Muhammad (s) qui avait les noms « Muhammad » et « Ahmad ».[19]

Dans la poésie

En plus des hadiths, il convient de mentionner les textes poétiques qui survécut des premières décennies du 1er siècle de l'Hégire, tels que ceux de Hassân b. Thâbit,[20] Ibn Ziba‘rî,[21] Imr al-Qays al-Khindî[22] et Ka‘b b. Mâlik,[23] où le Messager d’Allah (s) est appelé « Ahmad ».[24]

Dans les poèmes d'Abû Talib, on trouve plusieurs références à la présentation du Prophète Muhammad (s) en utilisant le nom « Ahmad ». Par exemple :

Certes, Allah a honoré le Prophète Muhammad / le créature le plus honoré parmi les gens est Ahmad.[25]


Un autre exemple est :

Ahmad jouit d'une position élevée et noble parmi nous / à laquelle personne ne pourra jamais accéder.[26]

Bonnes nouvelles de l'apparition d'Ahmad dans les livres célestes

Le sujet des bonnes nouvelles de l'apparition d'Ahmad, en plus de sa mention explicite dans le Coran, exprimé par le Prophète Jésus (a), est également abordé dans les livres célestes et les enseignements des prophètes précédents. Il a également été largement mentionné dans de nombreux hadiths.

Dans le Coran

Dans le Coran, le seul exemple d'utilisation de « Ahmad » est lié au sujet de la bonne nouvelle. Il est mentionné dans le contexte où Jésus-Christ (a) parle et annonce la venue du Prophète Muhammad (a) avec les paroles suivantes :

وَإِذْ قَالَ عِيسَى ابْنُ مَرْ‌يَمَ يَا بَنِي إِسْرَ‌ائِيلَ إِنِّي رَ‌سُولُ اللَّـهِ إِلَيْكُم مُّصَدِّقًا لِّمَا بَيْنَ يَدَيَّ مِنَ التَّوْرَ‌اةِ وَمُبَشِّرً‌ا بِرَ‌سُولٍ يَأْتِي مِن بَعْدِي اسْمُهُ أَحْمَدُ ۖ فَلَمَّا جَاءَهُم بِالْبَيِّنَاتِ قَالُوا هَـٰذَا سِحْرٌ‌ مُّبِينٌ ﴿٦﴾
Et [rappelle] quand Jésus, fils de Marie, dit : « O Fils d'Israël !, je suis l'Apôtre d'Allah [envoyé] vers vous, déclarant véridique ce qui, de la Thora, est antérieur à moi et annonçant un Apôtre qui viendra après moi, dont le nom sera Ahmad. » Or lorsque [Jésus] vint avec les Preuves, [les Fils d'Israël] dirent : « Ceci est sorcellerie évidente ! » ﴾6﴿
Coran, Sourate LXI, Verset 6 ; Traduction du Coran, Régis Blachère

Dans les hadiths

La prophétie explicite mentionnant Ahmad dans le Coran a incité les savants musulmans dès les débuts de l'islam à rechercher des références à Ahmad dans les écrits du Nouveau Testament. Parfois, de manière passagère, ils mentionnaient brièvement le nom « Ahmad » pour le prophète de l'islam dans l'Évangile.

Le principal exemple de cela se trouve dans certains hadiths prophétiques rapportés par des Sahaba tels qu'Ibn Abbas et Jâbir, qui affirment que le nom du Prophète de l’islam (s) dans le Coran est « Muhammad », dans l'Évangile c'est « Ahmad »[Note 1] et dans la Torah c'est « Ahbed ».[Note 2][29]

De plus, selon un hadith d'Ibn Sa‘d, au 1er siècle de l'islam un nouveau converti à l'islam du nom de Sahl, qui était un lecteur de l'Évangile, rapporta qu'il avait trouvé un livre (Bible) contenant une mention du Prophète de l'islam et qu'il était décrit comme « provenant de la descendance d'Ismaël et son nom est Ahmad ».[30]

Dans les Psaumes du Prophète David (a) et le livre du Prophète Isaïe (a)

Dans les Psaumes, il existe un hadith qui rapporte les bonnes nouvelles du Prophète Muhammad (s) en tant que « Ahmad »[31] et dans d'autres hadiths rapportés du Livre du Prophète Isaïe (a).[32]

Dans le livre du Prophète Habacuc (a)

De plus, il est mentionné dans le livre du Prophète Habacuc (a) sur la bonne nouvelle concernant Ahmad. Dans un hadith rapporté de l'Imam ar-Ridâ (a), il est ainsi cité d'après Habacuc (a) :

« Dieu a fait venir at-Tibyân du mont Paran et les cieux ont été remplis de la louange d'Ahmad et de sa communauté. »[33]

Dans l'Évangile de Jean

La bonne nouvelle présente dans l'Évangile de Jean concernant l'envoi du Paraclet dans une période après le Prophète Jésus-Christ (a) est un sujet qui est parfois lié à la bonne nouvelle concernant Ahmad. Le mot « Paraclet » est un mot grec modifié en arabe en « Fârâqlît », signifiant défenseur, député ou intercesseur. Dans la culture de l'Église, il est interprété comme consolateur.[34]

Certains considèrent que « Paraclet » correspond à « Ahmad » mentionné dans le Coran.[35]

Note

  1. Le Prophète Muhammad (s) dit : « Je suis le plus semblable à Adam parmi les gens, et Abraham est le plus semblable à moi par sa création et caractère. Allah m'a attribué dix noms …, et Il m'a donné un nom parmi les Siens, Il m'a appelé Muhammad, et Il est Mahmûd … et Il m'a nommé Ahmed dans l'Évangile. »[27]
  2. Dans son livre « Ma‘âni al-Akhbâr », le cheikh as-Sadûq rapporta que le Prophète Muhammad (s) fut mentionné dans la Torah comme « Uhayd » (ou Ahyad) selon ses propres paroles. On comprend de cet hadith que l’origine de ce nom était liée au Monothéisme (Tawhîd). Il (s) avait dit :
    « Mon nom est mentionné dans la Torah comme « Uhayd » (ou Ahyad), et c'est par le le Monothéisme (Tawhîd) que les corps de ma communauté sont préservés du feu de l'Enfer. »[28]
    La raison de cette nomination pourrait être que la mission du Prophète (s) était d'appeler au Monothéisme, à travers laquelle la libération de l'Enfer était réalisée. Cependant, as-Suyûtî, dans son ouvrage « al-Khasâ’is », interpréta le terme « Uhayd » (ou Ahyad) comme signifiant « celui qui éloigne », car c’est lui qui éloigne sa communauté du feu de l'Enfer.

Références

  1. Ibn Qayyim al-Jawzîyya, Zâd al-Ma‘âd, vol 1, p 69 ; al-Qâdî ‘Ayâd, ash-Shifâ, vol 1, p 312 - 313 ; as-Suhaylî, ar-Rawd al-Unuf, vol 2, p 153 ; Mullâ ‘Alî al-Qârî, Jam‘ ash-Shamâ’il, vol 2, p 181 - 182
  2. Ibn Qayyim al-Jawzîyya, Zâd al-Ma‘âd, vol 1, p 66
  3. La sourate as-Saff, verset 6
  4. al-Qâdî ‘Ayâd, ash-Shifâ, vol 1, p 313
  5. Ibn al-Athîr al-Jazarî, Usd al-Ghâba, vol 1, p 22 et 53 ; Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Al-Isâba, vol 4, p 139
  6. William Montgomery Watt, His Name Is Ahmad, p 115 - 117
  7. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Al-Isâba, vol 1, p 97
  8. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kabîr, vol 4, p 22 - 23 ; Ibn al-Athîr al-Jazarî, Usd al-Ghâba, vol 5, p 395 ; Ibn ‘Anba, ‘Umdat at-Tâlib, p 36
  9. Ibn Nadîm, al-Fihrist, p 48 ; An-Nawawîy, Tahdhîb al-Asmâ’ wa al-Lughât, vol 1, p 178
  10. Cheikh at-Tûsî, Ar-Rijâl, p 84
  11. Al-Barqî, Rijâl, p 10 ; William Montgomery Watt, His Name Is Ahmad, p 111
  12. Ibn Nadîm, al-Fihrist, p 48
  13. Ibn Hajar al-‘Asqalânî, Al-Isâba, vol 1, p 97
  14. Bukhârî, Sahîh al-Bukhârî, vol 2, p 14
  15. At-Tirmidhî, Sunan at-Tirmidhî, vol 5, p 136 - 137 ; Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 6, p 21
  16. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kabîr, vol 1, p 61 - 64
  17. Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 6, p 34
  18. Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 6, p 34 ; Al-Qummî, Tafsîr al-Qummî, vol 2, p 365 ; Cheikh as-Sadûq, ‘Ilal ash-Sharâyi‘, vol 1, p 127 - 128 ; Cheikh as-Sadûq, Ma‘ânî al-Akhbâr, p 51 - 52 ; Cheikh al-Mufîd, Al-’Ikhtisâs, p 34
  19. Cheikh as-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Rizâ, vol 1, p 192 ; Al-Bayhaqî, Dalâ’il an-Nubuwwa, vol 1, p 159
  20. Hassân b. Thâbit, Dîwân Hassân, vol 1, p 270
  21. Ibn Tayfûr, Kitâb Baghdâd, p 53
  22. Ibn Habîb, Al-Muhabbar, p 186
  23. Ibn Habîb, Al-Muhabbar, p 272
  24. As-Suhaylî, ar-Rawd al-Unuf, vol 2, p 157 ; Abû Hiffân al-Mihzamî, Dîwân Abî Tâlib, p 12, 13, 19
  25. Abû Hiffân al-Mihzamî, Dîwân Abî Tâlib, vol 1, p 332
  26. Abû Hiffân al-Mihzamî, Dîwân Abî Tâlib, vol 1, p 332
  27. Cheikh as-Sadûq, Ma‘ânî al-Akhbâr, p 51
  28. Cheikh as-Sadûq, Ma‘ânî al-Akhbâr, p 51
  29. Cheikh as-Sadûq, Ma‘ânî al-Akhbâr, p 51 ; as-Suyûtî, Al-Khasâ’is al-Kubrâ, vol 1, p 133
  30. Ibn Sa‘d, At-Tabaqât al-Kabîr, vol 1, p 64 - 89
  31. Ibn ‘Asâkir, Târîkh Madîna Damishq, vol 2, p 503
  32. Abû Hâtam Râzî, A‘lâm an-Nubuwwa, p 197
  33. Abû Hâtam Râzî, A‘lâm an-Nubuwwa, p 197 ; Cheikh as-Sadûq, ‘Uyûn Akhbâr ar-Rizâ, vol 1, p 134 ; Qutb ad-Dîn ar-Râwandî, Al-Kharâ’ij wa al-Jarâ’ih, vol 1, p 57
  34. Ibn Qayyim al-Jawzîyya, Hidâyat al-Hayârâ, p 84
  35. Ibn Qayyim al-Jawzîyya, Hidâyat al-Hayârâ, p 89 - 90

Bibliographie

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