Fatima bint Asad
La mère de l'Imam Ali (a) | |
Présentation | |
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naissance | |
décès | |
martyre | |
Famille | |
parents | Asad b. Hâshim |
enfant | |
Successeurs du Prophète (s) | |
Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a) |
Fâtima bt. Asad b. Hâshim b. Abd Manâf (فاطمة بنت اسد بنت هاشم بنت عبد مناف), fut l’épouse d’Abû Tâlib (l'oncle du Prophète (s)) et la mère de Ali (a).
Elle fut considérée comme l’un des compagnons du Prophète (s)[1], et l’onzième personne et la deuxième femme qui se convertit à l'Islam.
Selon certains rapports, elle eut un statut considérable auprès du Prophète (s). Elle fut enterrée à Médine, dans le cimetière de Baqî'.
Généalogie
Fâtima bt. Asad b. Hâshim b. Abd Manâf, grandit à La Mecque et se maria avec Abû Tâlib[2]. Après l’Islam, elle émigra à Médine, où elle mourut.
Elle fut la première femme de Banî Hâshim qui se maria avec un des hommes de sa tribu, par conséquent, ses enfants furent nés d’un père et d’une mère qui furent tous les deux Hâshimîtes. Elle fut la première femme de Banî Hâshim dont le fils (Ali (a)) fut le Calife des musulmans[3].
Enfants
Fâtima bt. Asad eut 6 enfants, à savoir :
Mérites
La tutelle du Prophète
Étant donné que le Prophète perdit ses parents à l'âge de 8 ans, son grand-père, Abd Al Muttalib, le confia à Fatima et à son mari[5].
Fâtima bt. Asad, fit preuve de la tendresse à l'égard du Prophète Muhammad (s), si bien qu’après sa mort, le Prophète (s) dit :
- « Aujourd’hui, c’est comme si c'était ma mère qui est décédée ! », puis, il l’enveloppa dans son manteau, descendit dans sa tombe et s'y allongèrent quelques minutes avant d'y la placer. Les gens, lui (s) demandèrent :
- « Ô, Envoyé de Dieu, tu es affligé par la mort de Fâtima ?!» Il (s) leur répondit :
- « Oui ! Elle fut véritablement ma mère. Elle laissait ses enfants pour me nourrir et pour me laver en premier ! Elle fut véritablement ma mère »[6].
- « Oui ! Elle fut véritablement ma mère. Elle laissait ses enfants pour me nourrir et pour me laver en premier ! Elle fut véritablement ma mère »[6].
- « Aujourd’hui, c’est comme si c'était ma mère qui est décédée ! », puis, il l’enveloppa dans son manteau, descendit dans sa tombe et s'y allongèrent quelques minutes avant d'y la placer. Les gens, lui (s) demandèrent :
Aussi, il est rapporté qu’il dit :
Accouchement dans la Ka’ba
Selon les sources authentiques chiites et sunnites, Fâtima bt. Asad fut la seule femme qui accoucha à l’intérieur de la Ka’ba.
Le 13 Rajab de l’année 30 après ‘Amul fîl (Année de l’éléphant), Fâtima bt. Asad s’approcha de la Ka’ba, en demandant à Dieu de faciliter son accouchement[8].
Soudainement, le mur de la Ka’ba s’est fendu, Fâtima entra à l’intérieur de la Ka’ba, y resta pendant quelques jours et mit au monde son fils. Trois ou quatre jours plus tard, elle sortit de la Ka’ba, portant dans ses bras son fils Ali (a)[9].
Deuxième femme musulmane
Fâtima fut l’onzième personne[10] et la deuxième femmes après Khadîja, l’épouse du Prophète (s) qui crut en Islam[11] .
Émigration à Médine
Fâtima fut la première femme qui, avec Ali (a), émigra vers Médine. L’Imam as-Sâdiq (a) dit : Fâtima bt. Asad, la mère de Commandeur des croyants (a), fut la première femme qui émigra à pied, de la Mecque à Médine pour rejoindre le Prophète (s). elle fut une des personnes les plus bienfaisantes à l’égard du Prophète (s) [12].
Première femme qui fit allégeance avec le Prophète (s)
Après la conquête de La Mecque par les musulmans, lorsque le Prophète (s) monta la montagne de Safa pour exiger l’allégeance des gens, les femmes de La Mecque qui avaient cru en Islam y allèrent pour prêter le serment d'allégeance au Prophète (s), à ce moment-là, le verset 12 de la sourate al-Mumtahana fut révélé au Prophète (s)[13] :
- Ô Prophète! Lorsque les croyantes viennent à toi en te prêtant serment d'allégeance et en jurant qu'elles n’associeront rien à Dieu, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains, ni avec leurs pieds, qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, reçois alors leur serment d'allégeance. Demande pardon à Dieu pour elles. - - Dieu est celui qui pardonne, il est Miséricordieux (12).
- Ô Prophète! Lorsque les croyantes viennent à toi en te prêtant serment d'allégeance et en jurant qu'elles n’associeront rien à Dieu, qu'elles ne voleront pas, qu'elles ne se livreront pas à l'adultère, qu'elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu'elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains, ni avec leurs pieds, qu'elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, reçois alors leur serment d'allégeance. Demande pardon à Dieu pour elles. - - Dieu est celui qui pardonne, il est Miséricordieux (12).
Ibn ‘Abbâs dit que ce verset est révélé à propos de la dignité de Fâtima bt. Asad[14]. Ibn Abî al-Hadîd dit aussi que Fâtima bt. Asad fut la première femme qui fit l’allégeance avec le Prophète (s)[15].
Décès
Il est rapporté que Fâtima bt. Asad fut décédée à la quatrième année de l'Hégire à Médine[16].
D’après le rapport cité ci-dessus à propos de d'allégeance avec le Prophète en huitième année de l’hégire, elle aurait dû être vivante lors la conquête de La Mecque[17][18].
Quand elle décéda, le Prophète (s) l’enveloppa dans son manteau[19] et dit : l’ange Gabriel m'a annoncé qu’elle est un des gens du Paradis et Dieu a ordonné à 70 000 anges de prier sur elle[20].
Le Prophète (s) fit la prière funéraire sur son corps et accompagna son cercueil jusqu’au cimetière de Baqî'[21]Il entra dans sa tombe et s'y allongea avant de la mettre dedans[22].
Références
- ↑ Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 35, p 183
- ↑ Ibn ‘Abd al-Birr, Abû ‘Umar Yûsuf b. ‘Abd allah b. Muhammad, al-Istî’âb fî Ma’rifat al-Ashâb, vol 4, p 1891
- ↑ Ibn ‘Abd al-Birr, Abû ‘Umar Yûsuf b. ‘Abd allah b. Muhammad, al-Istî’âb fî Ma’rifat al-Ashâb, vol 4, p 1891
- ↑ Majlisî, Muhammad Bâqir, Bihâr al-Anvâr, vol 19, p 75
- ↑ Shahîdî Sayed Ja’far, Târîkh Tahlîlî Islam, p 37-38
- ↑ Ayatî, Muhammad Ibrâhîm, Târîkh Payâmbar Islam, p 49
- ↑ Ibn ‘Abd al-Birr, Abû ‘Umar Yûsuf b. ‘Abd allah b. Muhammad, al-Istî’âb fî Ma’rifat al-Ashâb, vol 4, p 1891
- ↑ Al-Kulaynî. Abû Ja'far Muhammad b. Ya'qûb b. Ishâq al-Râzî, Usûl al-Kâfî, vol 2, p 301
- ↑ Amînî ‘Abd al-Husayn, al-Ghadîr, vol 6 p 21-22
- ↑ ‘Izz ad-Dîn Abû Hâmid ‘Abd al-Hamîd b. Hibat allah (Ibn Abi al-Hadîd), Sharh Nahj al-Balâghi, vol 1, p 14
- ↑ ‘Ali b. Muhammad b. Ahmad, Nûr ad-Dîn, Ibn Sabbâgh, al-Fusûl al- Muhimma, p 31
- ↑ Al-Kulaynî. Abû Ja'far Muhammad b. Ya'qûb b. Ishâq al-Râzî, Usûl al-Kâfî, vol 2, p 422
- ↑ Tabâtabâyî, Sayed Muhammad Husayn, Tafsîr al-Mîzân, vol 19, p 246
- ↑ Ibn Jawzî, Yûsuf b. Qazâvghulî, Tadhkirat al-Khavâss, p 10
- ↑ ‘Izz ad-Dîn Abû Hâmid ‘Abd al-Hamîd b. Hibat allah (Ibn Abi al-Hadîd), Sharh Nahj al-Balâghi, vol 1, p 14
- ↑ Ibn Jawzî, Yûsuf b. Qazâvghulî, Tadhkirat al-Khavâss, p 4
- ↑ ‘Izz ad-Dîn Abû Hâmid ‘Abd al-Hamîd b. Hibat Allah (Ibn Abi al-Hadîd), Sharh Nahj al-Balâghi, vol 1, p 14
- ↑ Ibn Athîr, ‘Aizz ad-Dîn, Abû al-Hasan ‘Ali b. Abî al-Karam, Al-Kâmil fî at-Târîkh, p 239-244
- ↑ al-Hindî Muttaqî, Kanz al-Umâl, vol 6, p 228
- ↑ Niyshâbûrî, Muhammad b. Abd allah, al-Mustadrak Ala as-Sahîhayn, vol 3, p 108
- ↑ Asakdârî, Targhîb Ahl al-Mawadda wa al-Wafâ, p 94
- ↑ Abû ziyd, ‘Amr b. Shabba, b. ‘Ubayda b. Ziyd Numayrî