Habâba al-Wâlibîyya

Habâba al-Wâlibîyya
Rapporteuse de hadith
Présentation
naissance	;
décès	;
martyre	;
Famille
parents	Ja‘far al-Asadîyy
Successeurs du Prophète (s)
	Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a)

Habâba al-Wâlibîyya (en arabe : حَبابَة الوالِبيّة) faisait partie des femmes rapporteuses de hadith. Elle était en vie du temps de l’Imam Ali (a) à l’époque de l’Imam ar-Ridâ (a).
Habâba est parmi les trois femmes qui sont connues sous le nom de « Sâhibat al-Hasât » (la femme ayant de caillou). D’après un hadith, elle demanda du Prince des croyants (a) un témoignage sur son Imamat. L’Imam (a) voulut un caillou d’elle et marqua de son sceau le caillou d’une façon que l'empreinte du sceau fut restée sur le caillou.
Il lui dit : quiconque prétend l’Imamat, s’il a pu le faire, il est l’Imam que les gens sont censés obéir à lui.
Habâba décéda à l’époque de l’Imam ar-Ridâ (a). Ce dernier mit son vêtement comme linceul de Habâba et fit la prière de mort sur elle.

Lignée

Habâba al-Wâlibîyya, la fille de Ja‘far, est attribuée à al-Wâliba, une tranche de la tribu Banî Asad. Pour cette raison, elle était connue sous le titre de « al-Wâlibîyya al-Asadîyya ».^[1] Son surnom était Umm an-Nadâ.^[2]

Hadith

Selon Ibn Mâkûlâ, Habâba était parmi les compagnons de l’Imam Ali (a).^[3] Dans le livre Man lâ Yahduruh al-Faqîh, cheikh as-Sadûq cite un hadith jurisprudentiel de l’Imam Ali (a) que son rapporteur est Habâba.^[4]
Les ulémas de la science de Rijal firent allusion à son nom ou à son surnom sous le nom des compagnons des Imams (a), de l’Imam al-Hasan (a) à l’Imam al-Bâqir (a).^[5]

Preuve de l’Imamat

Cheikh al-Kulaynî rapporte dans son livre, al-Kâfî, un hadith selon lequel Habâba demande du Prince des croyants (a) une preuve sur l’Imamat et sa succession après le Messager d’Allah (s).
L’Imam (a) lui montre un caillou demandant de le lui donner. Quant il le prend, il marque de son sceau le caillou et lui dit :

« Lorsque quelqu’un prétend l’Imamat, s’il a pu marquer de son sceau comme ce que tu as vu, sache donc qu’il est l’Imam que les gens sont censés obéir à lui. »^[6]

Après le martyre du Commandeur des croyants (a), elle vient chez les Imams suivants, de l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) à l’Imam ar-Ridâ (a). Chacun d’eux marque de son sceau le caillou comme une preuve sur son Imamat.^[7]
Ce hadith est mentionné dans d’autres sources aussi y compris Kamâl ad-Dîn^[8] et I‘lâm al-Warâ.^[9]

Merveilles arrivées autour de Habâba

Dans les sources chiites et sous des chapitres comme « les preuves de l’Imamat » ou « les miracles des Ahl al-Bayt (a) », il est exprimé des mots sur Habâba, y compris :

Sa guérison de la lèpre par l’Imam al-Husayn (a)^[10]
Son rajeunissement à 113 ans par l’Imam as-Sajjâd (a)^[11]
Devenir noir ses cheveux blancs par la prière de l’Imam al-Bâqir (a)^[12]

Décès

Habâba vivait du temps de l’Imam Ali (a) à l’époque de l’Imam ar-Ridâ (a) et décéda neuf mois après le rencontre avec lui. Par la suite de son décès, l’Imam ar-Ridâ (a) ensevelit le cadavre de Habâba dans son vêtement et fit la prière de mort sur elle.^[13]
Cheikh at-Tûsî, dans le livre Kitâb al-Ghayba, cite qu’elle vivait environ 230 ans.^[14]

Voir aussi

Références

↑ As-sam‘ânî, Al-Ansâb, vol 5, p 568
↑ Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 2, p 140; Ibn Hamza, Ath-Thâqib fi al-Manâqib, p 562; Qutb ad-Dîn ar-Râwandî, Al-Kharâ’ij wa al-Jarâ’ih, vol 1, p 428
↑ Ibn Mâkûlâ, Al-Ikmâl fî Raf‘ al-Irtîyâb, vol 2, p 372
↑ Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruh al-Faqîh, vol 4, p 298
↑ Al-Barqî, Ar-Rijâl, p 62; Al-Kashshî, Ikhtîyâr Ma‘rifat ar-Rijâl, p 114 - 115; Cheikh at-Tûsî, Ar-Rijâl, p 94 et 151 ; Ibn Dâwûd al-Hillî, Ar-Rijâl, p 69
↑ Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 1, p 346 - 347
↑ Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 1, p 346 - 347
↑ Cheikh as-Sadûq, Kamâl ad-Dîn, p 536 - 537
↑ Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408 - 409
↑ As-Saffâr al-Qummî, Basâ’ir ad-Darajât, p 271; Al-Kashshî, Ikhtîyâr Ma‘rifat ar-Rijâl, p 115
↑ Ibn Hamza, Ath-Thâqib fi al-Manâqib, p 151 ; Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 4, p 135
↑ As-Saffâr al-Qummî, Basâ’ir ad-Darajât, p 270; Al-Khasîbî, Al-Hidâyat al-Kubrâ, p 240; Qutb ad-Dîn ar-Râwandî, Al-Kharâ’ij wa al-Jarâ’ih, vol 1, p 273
↑ Cheikh at-Tûsî, Kitâb al-Ghayba, p 75-76
↑ Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 4, p 138

[1] As-sam‘ânî, Al-Ansâb, vol 5, p 568

[2] Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 2, p 140; Ibn Hamza, Ath-Thâqib fi al-Manâqib, p 562; Qutb ad-Dîn ar-Râwandî, Al-Kharâ’ij wa al-Jarâ’ih, vol 1, p 428

[3] Ibn Mâkûlâ, Al-Ikmâl fî Raf‘ al-Irtîyâb, vol 2, p 372

[4] Cheikh as-Sadûq, Man lâ Yahduruh al-Faqîh, vol 4, p 298

[5] Al-Barqî, Ar-Rijâl, p 62; Al-Kashshî, Ikhtîyâr Ma‘rifat ar-Rijâl, p 114 - 115; Cheikh at-Tûsî, Ar-Rijâl, p 94 et 151 ; Ibn Dâwûd al-Hillî, Ar-Rijâl, p 69

[6] Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 1, p 346 - 347

[7] Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 1, p 346 - 347

[8] Cheikh as-Sadûq, Kamâl ad-Dîn, p 536 - 537

[9] Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408 - 409

[10] As-Saffâr al-Qummî, Basâ’ir ad-Darajât, p 271; Al-Kashshî, Ikhtîyâr Ma‘rifat ar-Rijâl, p 115

[11] Ibn Hamza, Ath-Thâqib fi al-Manâqib, p 151 ; Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 4, p 135

[12] As-Saffâr al-Qummî, Basâ’ir ad-Darajât, p 270; Al-Khasîbî, Al-Hidâyat al-Kubrâ, p 240; Qutb ad-Dîn ar-Râwandî, Al-Kharâ’ij wa al-Jarâ’ih, vol 1, p 273

[13] Cheikh at-Tûsî, Kitâb al-Ghayba, p 75-76

[14] Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 4, p 138

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