Sâhibat al-Hasât
Sâhibat al-Hasât (en arabe : صاحِبَةُ الحَصاة) ou la femme ayant de caillou est le titre des trois femmes rapporteuses de hadith des premières années de l’islam, c’est-à-dire Umm Ghânim, Umm Aslam et Habâba al-Wâlibîyya. Chacune de ces dames était séparément surnommée à ce titre.
La raison de cette nomination, c’est que chacune d’elles demanda de ses Imams contemporains une preuve sur leur Imamat et leur succession immédiate après le Prophète Muhammad (s). L’Imam (a) marqua de son sceau le caillou d’une façon que l’empreinte du sceau fut restée sur le caillou.[1]
Selon les hadiths, cet événement miraculeux eut lieu :
- Pour Umm Aslam[2] par le Prophète Muhammad (s), l’Imam Ali (a), l’Imam al-Hasan (a), l’Imam al-Husayn (a) et l’Imam as-Sajjâd (a) ;
- Pour Umm Ghânim[3] par le Commandeur des croyants (a), l’Imam al-Hasan (a), l’Imam al-Husayn (a) et l’Imam as-Sajjâd (a) ;
- Pour Habâba al-Wâlibîyya[4] par le Prince des croyants (a), al-Hasanayn (a), l’Imam as-Sajjâd (a), l’Imam al-Bâqir (a), l’Imam as-Sâdiq (a), l’Imam al-Kâzim (a) et son fils l’Imam ar-Ridâ (a).
Il y a certaines sources d’après lesquelles Mahja‘ b. as-Salt b. ‘Aqabat b. Sam‘ân b. Ghânim, l’un des descendants d’Umm Ghânim, alla chez l’Imam al-‘Askarî (a) et ce dernier marque de son sceau le caillou pour lui.[5]
Voir aussi
Références
- ↑ Al-Bahrânî, Madînat al-Ma‘âjiz, vol 4, p 220 ; Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 361 ; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408 ; Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 483 ; Muhammad al-Hassûn, A‘lâm an-Nisâ’ al-Mu’minât, p 208
- ↑ Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 1, p 355-356 ; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 2, p 140
- ↑ Ibn Shahrâshûb, Al-Manâqib, vol 4, p 136; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 2, p 138-139
- ↑ Cheikh al-Kulaynî, Al-Kâfî, vol 1, p 346 - 347 ; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 409 - 410
- ↑ Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 422; Muhammad al-Hassûn, A‘lâm an-Nisâ’ al-Mu’minât, p 206 - 207; Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 483; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408