Umm Ghânim

Umm Ghânim
Rapporteuse de hadith
Présentation
naissance	;
décès	;
martyre	;
Successeurs du Prophète (s)
	Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a)

Umm Ghânim (en arabe : اُمّ غانم) était parmi les femmes rapporteuses de hadith.^[1] Il n’y a pas beaucoup d'informations sur sa vie. Elle est connue sous le titre de « Sâhibat al-Hasât » (la femme ayant de caillou).
La raison de cette nomination, c’est qu’elle demanda de certains Imams (a) une preuve sur leur Imamat et leur succession immédiate après le Prophète Muhammad (s). L’Imam (a) marqua de son sceau le caillou d’une façon que l’empreinte du sceau fut restée sur le caillou.^[2]
Elle, qui cherchait l’Imam suivant après l’Imam al-Husayn (a), savait que le nom de cet Imam est Ali. Elle entra dans la ville de Médine et demanda aux gens d’un homme de Banî Hachim qu’il s’appelle Ali. Ils la montrèrent Ali b. Abd Allah b. al-Abbas.
Umm Ghânim raconte que Je suis allée chez lui en disant :

« Il y a chez moi des cailloux que Ali, al-Hasan et al-Husayn les ont marqué de leur sceau. Je cherche un homme nommé Ali et j’ai entendu qu’il marque de son sceau les cailloux.

Il m’a dit : tu as menti, ô ennemi de Dieu.

Les autres sont également venus et ont pris mes cailloux.

J’ai vu l’Imam al-Husayn (a) en rêve. Il m’a donné les cailloux et m’a orienté vers Ali disant que c’est son fils.

Quand je me suis réveillé, j’ai vu les cailloux dans ma main. Je suis allé chez Ali b. al-Husayn (a) et il a marqué de son sceau le caillou. »^[3]

Il y a certaines sources d’après lesquelles Mahja‘ b. as-Salt b. ‘Aqabat b. Sam‘ân b. Ghânim, l’un des descendants d’Umm Ghânim, alla chez l’Imam al-‘Askarî (a) et ce dernier marqua de son sceau la caillou pour lui.^[4]

Voir aussi

Références

↑ Gharawî Nâ’înî, Târîkh Hadîth Shî‘i, p 145
↑ Al-Bahrânî, Madînat al-Ma‘âjiz, vol 4, p 220 ; Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 361 ; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408 ; Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 483 ; Muhammad al-Hassûn, A‘lâm an-Nisâ’ al-Mu’minât, p 208
↑ Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 420-421; Al-Bahrânî, Madînat al-Ma‘âjiz, vol 4, p 220
↑ Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 422 ; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408 ; Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 483 ; Muhammad al-Hassûn, A‘lâm an-Nisâ’ al-Mu’minât, p 206 - 207

[1] Gharawî Nâ’înî, Târîkh Hadîth Shî‘i, p 145

[2] Al-Bahrânî, Madînat al-Ma‘âjiz, vol 4, p 220 ; Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 361 ; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408 ; Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 483 ; Muhammad al-Hassûn, A‘lâm an-Nisâ’ al-Mu’minât, p 208

[3] Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 420-421; Al-Bahrânî, Madînat al-Ma‘âjiz, vol 4, p 220

[4] Mahallâtî, Rayâhîn ash-Sharî‘a, vol 3, p 422 ; Cheikh at-Tabrisî, I‘lâm al-Warâ, vol 1, p 408 ; Al-Amîn, A‘yân ash-Shî‘a, vol 3, p 483 ; Muhammad al-Hassûn, A‘lâm an-Nisâ’ al-Mu’minât, p 206 - 207

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