Istighfâr

De wikishia

Istighfâr (الاستغفار) ou demandent pardon à Allah ne signifie pas seulement de répéter la phrase اللهمَ إغفِرلی (Mon Dieu, pardonne-moi), mais est en fait un sentiment véritable de regret et la volonté de revenir sur le droit chemin et de réparer les erreurs du passé. Le terme استغفار (Istighfâr) en arabe, signifie l'acte de demander pardon à Dieu.

Demander pardon n’est pas réservé à certains êtres humains, les Prophètes aussi et même le Prophète de l’islam recevaient l’ordre de demander pardon pour eux-mêmes et pour les croyants, et d’intervenir auprès de Dieu pour qu’Il leur accorde Ses grâces.

Dans le Coran, demandent pardon à Allah est présenté de diverses façons. Al-Istighfâr n’exige ni un temps ni un lieu précis, et dans la plupart des cas, est accepté par Dieu. Le Coran et les hadiths ont cependant cité des lieux, des instants et des états d’âme plus propices à la demande pardon à Allah et à son acceptation.

وَالَّذِينَ إِذَا فَعَلُوا فَاحِشَةً أَوْ ظَلَمُوا أَنفُسَهُمْ ذَكَرُ‌وا اللَّـهَ فَاسْتَغْفَرُ‌وا لِذُنُوبِهِمْ وَمَن يَغْفِرُ‌ الذُّنُوبَ إِلَّا اللَّـهُ وَلَمْ يُصِرُّ‌وا عَلَىٰ مَا فَعَلُوا وَهُمْ يَعْلَمُونَ ﴿١٣٥﴾
[Vers un Jardin dévolu à] ceux qui, ayant commis une turpitude ou s'étant lésés eux-mêmes, invoquent (ḏakara) Allah et demandent pardon pour leurs péchés - or, qui donc pardonne les péchés sinon Allah ? -, [vers un ] ardin promis à] ceux qui n'ont point persisté dans ce qu'ils commirent alors qu'ils ont la Science. ﴾135﴿
Coran, Sourate III ; Verset 135 ; Traduction de Régis Blachère

Terme Istighfâr selon les lexicographes

Le terme استغفار signifie demande de pardon[1] et sa racine arabe est «غ ف ر» qui signifie « couverture »[2].

Dans le vocabulaire courant, استغفار signifie demander à Dieu par la parole ou les actes[3], le pardon[4] et la couverture des péchés[5] pour être protégé des effets négatifs des péchés et du châtiment divin[6].

Certains ont traduit le terme « Istighfâr » dans les versets du Coran par la foi[7], l’islam[8], la prière[9] ou le commentaire, c'est-à-dire les manifestations de l’Istighfâr dans les actes. Al-Istighfâr peut donc être une demande verbale de pardon ou un acte qui contribue au pardon.

La demande verbale a été étudiée dans différentes parties des recueils de règles islamiques sur la pureté rituelle, la prière, le jeûne, le hadj, le commerce, les réparations financières et les effets juridiques de la répudiation de l’épouse selon le modèle de l’ignorance préislamique.

Istighfâr dans le Coran

Les mots qui ont été constitués à partir du même radical et de la famille du mot « pardon » ont été cité 68 fois dans le Coran, 43 fois sous la forme « Istighfâr », 17 fois sous la forme «إغفر» (Ighfir), 3 fois sous la forme «یغفر» (Yaghfir), 2 fois sous la forme «تغفر» (Taghfir) et une fois sous la forme «مغفرة» (Maghfirat)[10].

Dans deux versets, l’ordre de Istighfâr a été donné sous la forme «حِطَّة» (Hetta) par Dieu, au peuple d’Israël[11].

وَأَنِ اسْتَغْفِرُوا رَبَّكُمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَيْهِ يُمَتِّعْكُم مَّتَاعًا حَسَنًا إِلَىٰ أَجَلٍ مُّسَمًّى وَيُؤْتِ كُلَّ ذِي فَضْلٍ فَضْلَهُ ۖ وَإِن تَوَلَّوْا فَإِنِّي أَخَافُ عَلَيْكُمْ عَذَابَ يَوْمٍ كَبِيرٍ ﴿٣﴾
Demandez pardon à votre Seigneur puis revenez à Lui ! Il vous accorde belle jouissance [des biens d'Ici-Bas], jusqu'à un terme désigné et donne Sa faveur à l'homme de mérite. Si vous tournez le dos, je crains pour vous le Tourment d'un grand jour. ﴾3﴿
Coran, sourate XI ; verset 3 ; Traduction de Régis Blachère


وَمَن يَعْمَلْ سُوءًا أَوْ يَظْلِمْ نَفْسَهُ ثُمَّ يَسْتَغْفِرِ‌ اللَّـهَ يَجِدِ اللَّـهَ غَفُورً‌ا رَّ‌حِيمًا ﴿١١٠﴾
Quiconque fait un mal ou se lèse soi-même, puis demande pardon à Allah, trouve Allah, Absoluteur et Miséricordieux ﴾110﴿
Coran, Sourate an-Nisâ' ; Verset 110 ; Traduction de Régis Blachère

Ces ordres se retrouvent dans d’autres versets[12][13][14][15][16][17].

Et au verset 58 de la sourate Baqara, au verset 161 de la sourate A’râf, au verset 90 de la sourate Hûd:

وَاسْتَغْفِرُوا رَبَّكُمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَيْهِ ۚ إِنَّ رَبِّي رَحِيمٌ وَدُودٌ ﴿٩٠﴾
Demandez pardon à votre Seigneur et revenez vers Lui! Mon Seigneur est miséricordieux et aimant. » ﴾90﴿
Coran, sourate XI ; verset 90 ; Traduction de Régis Blachère

Au verset 52 de la même sourate :

وَيَا قَوْمِ اسْتَغْفِرُوا رَبَّكُمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَيْهِ يُرْسِلِ السَّمَاءَ عَلَيْكُم مِّدْرَارًا وَيَزِدْكُمْ قُوَّةً إِلَىٰ قُوَّتِكُمْ وَلَا تَتَوَلَّوْا مُجْرِمِينَ ﴿٥٢﴾
O mon peuple! demandez pardon à votre Seigneur puis revenez à Lui! Il envoie sur vous du ciel une [pluie] abondante et Il ajoute, pour vous, force à votre force. Ne tournez point le dos en coupables. » ﴾52﴿
Coran, sourate XI ; verset 52 ; Traduction de Régis Blachère

Aux versets 10,11,12 de la sourate Noé:

فَقُلْتُ اسْتَغْفِرُ‌وا رَ‌بَّكُمْ إِنَّهُ كَانَ غَفَّارً‌ا ﴿١٠﴾يُرْ‌سِلِ السَّمَاءَ عَلَيْكُم مِّدْرَ‌ارً‌ا ﴿١١﴾ وَيُمْدِدْكُم بِأَمْوَالٍ وَبَنِينَ وَيَجْعَل لَّكُمْ جَنَّاتٍ وَيَجْعَل لَّكُمْ أَنْهَارً‌ا ﴿١٢﴾
Et j'ai dit : Implorez le pardon de votre Seigneur ! En vérité, Il est absoluteur. ﴾10﴿ Il déchaînera le ciel sur vous [en pluie] abondante. ﴾11﴿ Il vous assistera dans vos biens et vos fils. Il vous donnera des jardins. Il vous donnera des ruisseaux. ﴾12﴿
Coran, s LXXI, v 10 ; 11 et 12 ,Traduction de Régis Blachère

au verset 5 de la sourate « les Hypocrites » :

وَإِذَا قِيلَ لَهُمْ تَعَالَوْا يَسْتَغْفِرْ‌ لَكُمْ رَ‌سُولُ اللَّـهِ لَوَّوْا رُ‌ءُوسَهُمْ وَرَ‌أَيْتَهُمْ يَصُدُّونَ وَهُم مُّسْتَكْبِرُ‌ونَ ﴿٥﴾
Quand on leur dit : «Venez ! l'Apôtre d'Allah demandera pour vous pardon [au Seigneur] ! », ils détournent la tête et tu les vois se détourner, enflés de superbe. ﴾5﴿
Coran, Sourate LXIII, Verset 5 ; Traduction de Régis Blachère

et au verset 6 de la sourate al-Mounafiqûn:

سَوَاءٌ عَلَيْهِمْ أَسْتَغْفَرْ‌تَ لَهُمْ أَمْ لَمْ تَسْتَغْفِرْ‌ لَهُمْ لَن يَغْفِرَ‌ اللَّـهُ لَهُمْ ۚ إِنَّ اللَّـهَ لَا يَهْدِي الْقَوْمَ الْفَاسِقِينَ ﴿٦﴾
Égal est, pour ce qui les touche, que tu demandes pardon pour eux ou que tu ne demandes point pardon pour eux. Allah ne leur pardonnera point. Allah ne saurait guider le peuple des Pervers. ﴾6﴿
Coran, Sourate LXIII, Verset 6 ; Traduction de Régis Blachère

Istighfâr dans les Rivayats

« إذَا أکثَرَ العَبدُ مِنَ الاستِغفار رُفِعَت صَحیفَتُهُ وَ هی تَتَلَالَأُ »

« Chaque fois qu’un croyant se repentit, son dossier s’élève et resplendit »[18]

 : عَلِی بْنُ إِبْرَاهِیمَ عَنْ أَبِیهِ عَنِ ابْنِ أَبِی عُمَیرٍ عَنْ مُحَمَّدِ بْنِ حُمْرَانَ عَنْ زُرَارَةَ قَالَ سَمِعْتُ أَبَا عَبْدِاللَّهِ علیه‌السلام یقُولُ

« إِنَّ الْعَبْدَ إِذَا أَذْنَبَ ذَنْباً أُجِّلَ مِنْ غُدْوَةٍ إِلَی اللَّیلِ فَإِنِ اسْتَغْفَرَ اللَّهَ لَمْ یکتَبْ عَلَیهِ »

Nécessité et l’importance de la demande pardon

Beaucoup de versets encouragent et ordonnent de demander pardon à Allah[20] et même menacent de châtiment celui qui l’abandonne comme le verset 74 de la sourate al-Maida qui précise la nécessité d'al-Istighfâr pour les êtres humains qui sont constamment menacés à cause de leur inattention, de leur ignorance ou de leur désobéissance :

أَفَلَا يَتُوبُونَ إِلَى اللَّـهِ وَيَسْتَغْفِرُونَهُ ۚ وَاللَّـهُ غَفُورٌ رَّحِيمٌ ﴿٧٤﴾
Eh quoi ! ne reviendront-ils point à Allah et ne Lui demanderont-ils pas pardon, alors qu'Allah est Absoluteur et Miséricordieux ﴾74﴿
Coran, Sourate V, Verset 74 ; Traduction de Régis Blachère

La nécessité d'al-Istighfâr est donc évidente pour la purification de l’esprit car d’autre part, personne n’est capable de respecter les droits de Dieu comme Il le mérite et les êtres humains ne le font que dans les limites de leurs connaissances.

Même les plus vertueux étaient honteux de leurs prières et de leurs actes, et se considéraient comme des fautifs qui devaient se repentir[21].

Importance de l’Istighfâr

Le Prophète de l’islam et les autres prophètes ont tous recommandé et ordonné de demander pardon à Dieu. Huit versets parlent de la demande pardon des gens à Allah en général, et trente versets de la demande pardon des prophètes dont cinq l’ont ordonné au Prophète.[22]

Les anges demandent pardon pour les croyants[23] et les habitants de la terre[24]. Al-Istighfâr a été présenté comme une qualité des vertueux[25][26]. Al-Istighfâr dans certains cas, est conseillé, nécessaire ou interdit. Al-Istighfâr s’il est en lui-même une chose conseillée, peut être obligatoire ou interdit dans certaines conditions. Il y a donc trois formes de demander pardon à Allah :

Istighfâr conseillé

Al-Istighfâr qui est la meilleure des prières, est conseillé[27].

  • Lors de l’inhumation[32] et d’une visite au cimetière
  • dans la prière pour la pluie[33]
  • au lieu de certaines mauvaises habitudes ou coutumes comme le fait de se frapper le visage en signe de contrition[35]

Istighfâr obligatoire

Al-Istighfâr est obligatoire pour la réparation de moins de trois disputes pendant le hadj ou un acte[36] ont l’auteur n’est pas capable de libérer un esclave, de jeuner deux mois de suite ou de nourrir ou vêtir 60 pauvres[37].

Pour ce qui est de Istighfâr lors de la prière mortuaire[38] et le regret de la calomnie, les docteurs ont des avis différents[39].

Il est par contre interdit selon les versets coraniques[40], de demander pardon pour les polythéistes, les athées, les hypocrites et les ennemis de l’islam[41].

Interdiction de demander pardon pour les polythéistes

Le verset 113 de la sourate al-Tawbah[42], interdit au Prophète et aux croyants de demander pardon pour les polythéistes[43] car cette demande ne sert à rien[44]. Le contraire aurait fait croire aux croyants et à ceux qui sont attirés par la foi et l’islam, qu’ils n’avaient aucune supériorité sur les polythéistes[45]. D’un autre coté, cette demande de pardon signifierait qu’il existe un lien affectif entre les polythéistes et le Prophète, qui serait contraire à de nombreux versets[46].

Contexte de la révélation de ces versets

Au sujet du contexte de la révélation du verset 113 de la sourate sourate al-Tawbah :

مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَالَّذِينَ آمَنُوا أَن يَسْتَغْفِرُ‌وا لِلْمُشْرِ‌كِينَ وَلَوْ كَانُوا أُولِي قُرْ‌بَىٰ مِن بَعْدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِيمِ ﴿١١٣﴾
Il n'est ni du Prophète ni des Croyants de demander pardon [à Allah] pour les Associateurs - fussent-ils leurs proches -, après que s'est manifesté [aux Croyants et au Prophète] que [ces Associateurs] seront les Hôtes de la Fournaise ﴾113﴿
Coran, Sourate IX, verset 113 ; Traduction de Régis Blachère

Il a été rapporté qu’un groupe de croyants a demandé au Prophète si leurs ancêtres seraient pardonnés. Dieu révéla alors ce verset disant que le Prophète et les croyants n’avaient pas le droit de demander pardon pour les associateurs[47].

  • Dans les sources chiites et sunnites, une autre interprétation est donnée qui dit que l’Imam ‘Ali ayant entendu qu’un musulman avait demandé pardon pour ses parents polythéistes, lui avait fait des reproches. Ce musulman avait alors demandé pourquoi Abraham avait demandé pardon pour ses parents polythéistes, question que l’Imam ‘Ali retransmit au Prophète à qui fut alors révélé les versets 113 et 114 de la sourate at-Tawbah[48].
Article connexe : Foi d’Abu Talib.
  • D’autres commentaires ont déclaré que ce verset avait été révélé au sujet de la demande de pardon du Prophète pour Abû Tâlib et Âmina[49][50], mais cette interprétation a été rejetée par les chercheurs à cause de la présence de Sa‘id Ibn Al-Musayyib dans la chaine de transmission que les spécialistes de la science des hadiths ont rejeté ou n’ont pas signalé dans leur liste des rapporteurs véridiques[51], à cause de son hostilité envers les Ahl-ul-Bayt[52].
  • La sourate Al Tawbah a été révélée dans la 9ème année de l’Hégire alors qu’Abû Tâlib est décédé la 10ème année de la prophétie[53]. Certains commentateurs ont insisté sur cette idée en disant que le verset aurait été révélé deux fois[54] ou que le Prophète aurait demandé pardon pour Abû Tâlib entre la date de sa mort et celle de la révélation du verset[55], sans se demander comment le prophète malgré l’ordre coranique de rejet des polythéistes, aurait pendant des années, manifesté une telle affection pour son oncle[56].

Dans ces commentaires, Abû Tâlib assure qu’il suit la religion d’Abdoul Mutalib qui selon les sources chiites et sunnites, était monothéiste[57].

Abbas b. Abdul Mutalib a rapporté qu’Abû Tâlib avant sa mort, avait reconnu la prophétie et le monothéisme[58] et avait laissé des poèmes qui le prouvent[59]. Certains pensent qu’Abû Tâlib cachait sa foi pour mieux défendre le Prophète[60]. Dans les riwayats des Ahl-ul-Bayt, Abû Tâlib est comparé aux gens de la caverne[61] ou au croyant de l’époque du Pharaon[62]. L’Imam Reza a déclaré à Anân qu’il faisait partie des gens de l’enfer s’il ne reconnaissait pas la foi d’Abû Tâlib[63].

Façon de Istighfâr

Imam ‘Ali à un homme qui répétait la formule استغفر الله (je demande pardon à Dieu) a déclaré[64]:

« Sais-tu ce qu’est Istighfâr ? Istighfâr appartient aux gens de haute vertu et a six conditions :
  • Le regret du passé
  • La décision de ne plus jamais revenir au péché
  • La réparation des détriments portés aux gens pour se présenter à Dieu sans aucun péché
  • La réparation de toute obligation que tu n’as pas accomplie
  • Que tu fasses disparaître la chair que tu as produite dans ton corps au moment du péché, par tes lamentations et tes regrets
  • Que tu fasses connaître à ton corps les peines de l’obéissance comme tu lui avais fait connaître le plaisir du péché
la formule de Istighfâr quand toutes ces conditions ont été remplies. »[65]

Istighfâr est aussi recommandé au moment de l’aube, la veille du vendredi, et existe aussi dans:

  • l’aveu des faiblesses
  • la déclaration de la foi
  • la soumission à Dieu
  • la certitude de l’attention de Dieu à la création
  • la certitude de la puissance absolue de Dieu
  • le recours aux prophètes
  • la récitation des attributs divins lors de la demande de pardon
  • le rappel de Dieu[66]

Ce qui contribue au Istighfâr :

  • la connaissance du pardon divin
  • l’espoir de la grâce divine
  • la certitude que Istighfâr sera accepté par Dieu
  • la certitude de la sagesse divine
  • la certitude de la puissance créatrice de Dieu
  • la certitude de la grâce divine
  • la certitude de la grandeur divine
  • la certitude du retour à Dieu de toutes les créatures
  • la certitude que Dieu est capable de pardonner
  • la vision du châtiment
  • le respect de la promesse

Certitude que Dieu pardonne

Cette certitude nous vient de certains versets du Coran comme les versets 11 et 61 de la sourate Hûd :

إِلَّا الَّذِينَ صَبَرُوا وَعَمِلُوا الصَّالِحَاتِ أُولَـٰئِكَ لَهُم مَّغْفِرَةٌ وَأَجْرٌ كَبِيرٌ ﴿١١﴾
Exception faite de ceux qui furent constants et accomplirent des œuvres pies : ceux-là auront pardon et grande rétribution [dans l'Au-Delà]. ﴾11﴿
Coran, sourate XI, verset 11  ; Traduction de Régis Blachère


فِيهَا فَاسْتَغْفِرُوهُ ثُمَّ تُوبُوا إِلَيْهِ ۚ إِنَّ رَبِّي قَرِيبٌ مُّجِيبٌ ﴿٦١﴾
Demandez-Lui pardon et revenez à Lui ! Mon Seigneur est proche et exauce. » ﴾61﴿
Coran, sourate XI, verset 61  ; Traduction de Régis Blachère

Le verset 60 de la sourate Ghâfir :

... ادْعُونِي أَسْتَجِبْ لَكُمْ ... ﴿٦٠﴾
« Priez-Moi ! Je vous exaucerai » ﴾60﴿

où Dieu promet de répondre aux prières et donc la promesse de l’accueil d'al-Istighfâr qui est une des meilleures prières[67].

  • Le fait que le Coran insiste ainsi sur la nécessité de'al-Istighfâr[68] permet de croire qu’un rejet de Dieu est improbable.
  • nombreux sont les attributs divins qui qualifient Dieu de « pardonneur», de « miséricordieux » et sous entendent que Istighfâr sera accepté.

Meilleur moment pour demander pardon à Allah

Demander pardon à Dieu n’exige ni un lieu ni une situation ni un moment précis mais a un effet différent en fonction des situations, des lieux et des instants.

Le Coran présente l’aube comme le meilleur moment pour l’Istighfâr[69][70], et dans le Coran, au verset 98 de la sourate Yussof :

قَالَ سَوْفَ أَسْتَغْفِرُ‌ لَكُمْ رَ‌بِّي ۖ إِنَّهُ هُوَ الْغَفُورُ‌ الرَّ‌حِيمُ ﴿٩٨﴾
« Je demanderai pour vous pardon à mon Seigneur. Il est l' Absoluteur, le Miséricordieux. » (98)
Coran, Sourate XII, Verset 98 ; traduction de Régis Blachère

Yûsuf (a) promet de demander pardon à Dieu au moment de l’aube qui est plus propice pour Istighfâr.

Effets de Istighfâr

Dans les versets coraniques et les hadiths, les effets de la demande de pardon à Dieu sont la protection des intérêts de la société, l’afflux des grâces divines et une protection contre les malheurs de ce monde et de l’au-delà[71].

Comment éviter le châtiment divin ?

Le verset 33 de la sourate Anfâl[72]:

Allah n'est point tel qu'Il les châtie, alors que tu es au milieu d'eux. Et Allah n'est point tel qu'Il les châtie alors qu'ils demandent pardon; précise que Dieu ne châtie pas les gens qui se repentent et quand le Prophète est parmi eux. Les commentateurs au sujet de ce verset, ont donné différents avis sur le contexte de sa révélation, mais la règle générale présentée dans ce verset, est que l’expression de Istighfâr et la présence du Prophète parmi les gens sont deux remparts contre les catastrophes et les châtiments douloureux comme les inondations, les tremblements de terre, les guerres et les destructions[73].

L’Imam ‘Ali a déclaré à ce sujet : « Sur terre, il y a deux moyen de se protéger du châtiment divin, nous sommes privés de la présence du Prophète de l’islam depuis sa disparition mais l’expression de Istighfâr existe toujours et c’est à cela qu’il faut s’accrocher ». Ensuite l’Imam ‘Ali récita ce verset[74].

Pardon des péchés

Au verset 10 de la sourate Nûh, J'ai donc dit : "Implorez le pardon de votre Seigneur, car Il est grand Pardonneur", après l’ordre de Istighfâr de Nûh, suit l’attribut de Dieu présenté comme « grand pardonneur »[75].

Les noms divins "Al-Ghafûr"(Celui Qui pardonne beaucoup), "Al Rahîm"[76] (Celui Qui est très miséricordieux), "Al-Wadûd"[77](Celui Qui agréé Ses esclaves vertueux), sont des noms qui sont l’annonce importante du pardon des péchés et de la grâce divine accordée aux croyants[78].

Dans certaines hadiths, la demande de pardon à Allah purifie l’esprit du péché et lui donne un éclat spirituel[79].

Augmentation des bienfaits et du nombre des enfants

Les versets 11 et 12 de la sourate Nûh[80]:

pour qu'Il vous envoie du ciel, des pluies abondante,

et qu'Il vous accorde beaucoup de biens et d'enfants, et vous donne des jardins et vous donne des rivières,

font allusion à la fin de la sécheresse, aux pluies abondantes, à la fin de la pauvreté et à l’augmentation des revenus et des bienfaits.

La naissance d’un enfant et l’augmentation du nombre des enfants sont aussi des effets de Istighfâr qui ont été cités dans les riwayats ainsi que la longévité et le bien-être.

La demande de pardon à Dieu assure une vie agréable, le bien-être, la sécurité et la dignité[81], comme le dit le verset 3 de la sourate Hûd[82]:

Demandez pardon à votre Seigneur; ensuite, revenez à Lui. Il vous accordera une belle jouissance jusqu'à un terme fixé, et Il accordera à chaque méritant l'honneur qu'il mérite

Certains ont déclaré que les grands bienfaits dont il est question dans ce verset, sont une longue vie, le rejet du gaspillage, le recours à Dieu au lieu du recours aux gens et le pardon[83].

Al-Hassan al-Basrî, un des plus importants savants musulmans de l'âge classique islamique, recondamnait à ceux qui étaient touchés par la sécheresse, la pauvreté et le manque d’enfants, de demander pardon à Allah comme cela est conseillé aux versets 10 et 12 de la sourate Nûh[84].

Recours dans Istighfâr

Le Coran reconnait le recours dans Istighfâr et l’ordonne même pour se rapprocher de Dieu[85].

Certains versets ont abordé le recours à autre que le Prophète dans Istighfâr[86] et dans d’autres versets Dieu ordonne à Son Prophète de demander pardon pour eux-mêmes et pour les croyants[87]. Dans un verset, demander pardon pour les parents[88][89], les proches[90] et les croyants[91], est présenté comme un acte louable. De même l’interdiction de certains versets au Prophète et aux croyants[92] de demander pardon pour les polythéistes, est une preuve du bien fondé de la demande de pardon pour les croyants[93].

Les versets 97 et 98 de la sourate Yûsûf[94] montre le bien fondé de la recherche d’un intermédiaire pour se faire pardonner. Quand les enfants de Yaghûb demandent à leur père d’intervenir auprès de Dieu pour être pardonnés, Yaghûb leur promet de le faire dans l’avenir.

Istighfâr des prophètes et des imams immaculés

La plupart des versets coraniques sur ce sujet, concernent les gens en général[95], un verset fait allusion à Istighfâr des « Rabiyoun » (ربّیون) [96]c'est-à-dire ceux qui se sont consacrés uniquement à Dieu[97] et les autres versets, à Istighfâr des prophètes et des anges. Al-Istighfâr des Prophètes dont il est fait allusion dans trente versets coraniques, ne signifie pas le regret d’avoir péché[98], car les prophètes selon l’école chiite et les écoles sunnites malékites, hanafites et shaféites, que les gens devaient suivre dans leurs actes et leurs paroles, devaient être exempts même des plus petits péchés[99]. Le Coran qualifie les Prophètes de « Mokhlasin »[100] que le diable ne peut pas tenter comme le disent les versets 82 et 83 de la sourate Sâd[101]. La demande de pardon à Dieu de la part des prophètes a donc un sens différent du sens courant.

Raisons de Istighfâr des Prophètes

Istighfâr des Prophètes est une leçon aux croyants pour réparer leurs fautes et s’attirer les grâces divines[102].

Les significations d'al-Istighfâr des prophètes sont:

  • Le regret d’avoir abandonné une action meilleure au profit d’une action moins bonne[103]
  • Le regret pour les fautes de la communauté[104], cela a été précisé particulièrement au sujet du Sceau des Prophètes[105]
  • Une prévision et une façon d’éviter les fautes alors que la demande de pardon des gens concerne les fautes qu’ils ont commises[106]
  • Une façon de demander à Dieu de cacher les effets de la prophétie que les gens ne pourraient supporter, comme les guerres que le Prophète avait été obligé de mener et que les gens avaient accusé de bellicisme et de négligence vis-à-vis de leurs coutumes, et qui ont compris certaines vérités après la conquête de la Mecque et le traité d'Houdaybiya.

Le verset 14 de la sourate Shû’ara: « Ils ont un crime à me reprocher; je crains donc qu'ils ne me tuent » où Mûsa b. Imran déclare: « Ils m’ont accusé d’une faute » alors que tuer cet ennemi n’était pas une faute mais une aide à un opprimé, Moise demande à Dieu de « cacher cet événement aux gens » pour ne pas être accusé à tort[107].

Le verset 129 de la sourate A’râf:قالوا اُوذینا مِن قَبلِ اَن تَأتِینا ومِن بَعدِ ما جِئتَنا

Ils dirent : "Nous avons été persécutés avant que tu ne viennes à nous, et après ton arrivée", rapporte les paroles des juifs qui accusèrent Moise d’être à l’origine de leurs problèmes.

Istighfâr et le statut des Prophètes

La demade de pardon à Alah de la part des prophètes a aussi été interprété des façons suivantes en fonction de leur haut statut:

  • Les prophètes étaient obligés de passer un certains temps en tant qu’êtres humains, à des tâches humaines comme manger et dormir, qui les éloignaient de leurs objectifs spirituels, et en demandaient pardon à Dieu[108]
  • Les Prophètes dans leur Istighfâr, demandaient à Dieu de les éloigner de tout ce qui les distrayait du rappel de Dieu, des anges et de la révélation, et de l’attention aux degrés spirituels, et qui était un voile entre eux et Dieu[109]
  • Étant donné que les prophètes étaient et sont en ascension continue, à chaque étape ils regrettent « l’infériorité » de l’étape précédente[110]

Ce que nous avons expliqué est aussi valable pour les Imams immaculés qui se repentaient beaucoup comme Imam ‘Ali dans le Du’a de Komeil, et l’Imam Sajad dans le Du’a d’Abû Hamza Thomâli[111].

Avis des écoles sunnites

Certains sunnites considèrent que Istighfâr des prophètes venait du fait qu’ils se rendaient coupables de péchés même capitaux, et qu’ils demandaient que leurs péchés capitaux soient transformés en péchés véniels ou d’abandonner l’insistance dans les péchés véniels[112]. D’autres sunnites considèrent que les prophètes ne commettaient pas de péchés capitaux mais des péchés véniels, avant ou après la prophétie[113], et que la réparation de ces péchés évitait l’affaiblissement de la valeur de leur prophétie, certains pensent aussi que cette demande de pardon à Allah venait du regret de fautes involontaires.

Demandes de pardon des anges

D’après le verset 5 de la sourate Al Shûrâ[114] et le verset 7 de la sourate Ghâfir[115], les anges demandent pardon pour les gens de la terre sans qu’aucun verset ne fasse allusion a une demande de pardon pour eux-mêmes.

Les raisons qui ont été invoquées sont l’impeccabilité des anges qui ne font aucun péché[116] et l’oubli de soi-même en faveur des autres[117].

Cependant cela n’est pas en conformité avec l’ordre de Dieu au Prophète de demander pardon pour lui-même avant les autres[118]. A moins qu’on ne dise que la demande de pardon des anges pour les autres, vient après leur demande de pardon pour eux-mêmes[119], ce qui est contradictoire au sens initial et apparent du verset.

Demande de pardon d’Abraham pour son oncle Âzar

Après l’interdiction de demander pardon pour les polythéistes au verset 123 de la sourate al Tawbah, le Coran fait allusion à la demande de pardon d’Abraham pour son oncle Âzar, au moment où Abraham espérait encore qu’il aurait la foi et avait prié pour que Dieu le guide et promis qu’il demanderait à Dieu de lui pardonner.

Cependant quand Abraham se rendit compte de son hostilité, il le rejeta[120]. Certains commentaires disent qu’Abraham avait posé comme condition qu’Âzar ait la foi pour demander pardon et qu’il se détourna de lui quand il vit que son oncle était un ennemi de Dieu[121].

Inutilité de la demande de pardon pour les hypocrites

Deux versets du Coran parlent de l’inutilité de la demande de pardon pour les hypocrites[122][123] à cause de leur mécréance et l’absence de possibilité d’être guidés pour les corrompus[124]. Les hypocrites qui insistent dans leur comportement, ne peuvent pas demander pardon à Dieu.[125] Comment la demande de pardon serait-elle efficace ?

Beaucoup de commentaires sunnites citant les riwayats, déclarent que la raison de la révélation du verset 82 de la sourate Al Tawbah[126] était la demande de pardon du Prophète pour les hypocrites.

Cette idée n’est pas acceptable pour deux raisons :

Les versets de la sourate Al Tawbah ont été révélés à la fin de la vie du prophète alors que toutes les sourates mecquoises et une grande partie des sourates médinoises avaient été révélées.

Ces versets montrent qu’il n’y avait aucun espoir de sauvetage pour les mécréants et les hypocrites. Le Prophète était au courant et ne pouvait donc pas faire preuve d’autant d’insistance pour leur pardon. De plus, comment le Prophète aurait-il insisté pour leur pardon sachant que cette demande les aurait encouragés à s’entêter dans leur comportement et leurs idées erronées[127] ?

Références

  1. Shams-ol-Olûm, vol. 8, p. 4982
  2. Lisân al Arab, vol. 5, p. 26, Al Nahâyeh, vol. 3, p. 373
  3. Mofradât, p. 609
  4. Kashf-ol-Asrâr, vol. 2, p. 46
  5. Al Tahrir wa al Tanwir, vol. 4, p. 92
  6. Al Tahrir wa al Tanwir, vol. 4, p. 92, Mofradât, p. 609
  7. Al Kâshef, vol. 2, p. 302
  8. Al Tafsir al Kobrâ, vol. 15, p. 158
  9. Majma’-ol-Bayân, vol. 2, p. 714
  10. Al-Mu’jam al-mufahras Li-alfāẓ al-Qurān al-karīm, p. 634
  11. Sourate Al Baqara, verset 58 et sourate Al A’râf, verset 161
  12. Sourate Hûd, verset 90 واسْتَغْفِرُوا رَبَّکمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَیهِ إِنَّ رَبِّی رَحِیمٌ وَدُودٌ
  13. Sourate Hûd, verset 51-52 و َیا قَوْمِ اسْتَغْفِرُوا رَبَّکمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَیهِ یرْسِلِ السَّماءَ عَلَیکمْ مِدْراراً وَ یزِدْکمْ قُوَّةً إِلی قُوَّتِکمْ و َلاتَتَوَلَّوْا مُجْرِمِینَ
  14. Sourate Nûh, verset 10-11-12 فَقُلْتُ اسْتَغْفِرُ وا رَ بَّکمْ إِنَّهُ کانَ غَفَّارً ا ﴿۱۰﴾یرْ سِلِ السَّمَاءَ عَلَیکم مِّدْرَ ارً ا ﴿۱۱﴾ وَیمْدِدْکم بِأَمْوَالٍ وَبَنِینَ وَیجْعَل لَّکمْ جَنَّاتٍ وَیجْعَل لَّکمْ أَنْهَارً ا
  15. Sourate Mounafiqûn, verset 5 وَإِذَا قِیلَ لَهُمْ تَعَالَوْا یسْتَغْفِرْ لَکمْ رَ سُولُ اللَّهِ لَوَّوْا رُ ءُوسَهُمْ وَرَ أَیتَهُمْ یصُدُّونَ وَهُم مُّسْتَکبِرُ ونَ
  16. Sourate Mounafiqûn verset 6 سَوَاءٌ عَلَیهِمْ أَسْتَغْفَرْ تَ لَهُمْ أَمْ لَمْ تَسْتَغْفِرْ لَهُمْ لَن یغْفِرَ اللَّهُ لَهُمْ ۚ إِنَّ اللَّهَ لَا یهْدِی الْقَوْمَ الْفَاسِقِینَ
  17. Sourate Zâriât, verset 18 وَبِالْأَسْحَارِ هُمْ یسْتَغْفِرُ ونَ
  18. Kâfi Al Islamiya, vol. 2, p. 504, hadith 2
  19. Al Kâfi, vol. 2, p. 437
  20. Al-Mu’jam al-mufahras Li-alfāẓ al-Qurān al-karīm, p. 634
  21. Nahjoul balagha, discours 193
  22. Al-Mu’jam al-Ehsâ’I, vol. 3, p. 1058
  23. sourate Qâfir, verset 7
  24. sourate Al Shûra, verset 5
  25. Tafsir Nemouna, vol. 2, p. 463
  26. Sourate Ali Imrân, verset 15-16, ... “لِلَّذینَ اتَّقَوا... اَلَّذینَ یقولونَ رَبَّنا اِنَّنا ءامَنّا فَاغفِر لَنا”
  27. Wasâ’il al Shia, vol. 7, p. 180
  28. Al ‘Orwat-ol-Wothghâ, vol. 1, p. 683
  29. Al ‘Orwat-ol-Wothghâ, vol. 1, p. 658
  30. Al ‘Orwat-ol-Wothghâ, vol. 1, p. 699
  31. Jawâhir al Kalâm, vol. 7, p. 33
  32. Jawâhir al Kalâm, vol. 4, p. 289, 307 et 323
  33. Wasâ’il al Shia, vol. 10, p. 304
  34. Wasâ’il al Shia, vol. 10, p. 304
  35. Jawâhir al Kalâm, vol. 33, p. 193
  36. Manâsik Morajih, n°372 et n°377
  37. Jawâhir al Kalâm, vol. 33, p. 295
  38. Jawâhir al Kalâm, vol. 12, p. 34 et 47, vol. 12, p, 88
  39. Jawâhir al Kalâm, vol. 22, p. 72, Misbah-ol-Faghâha, vol. 1, p. 519-522
  40. Sourate Al Taubah, verset 113
  41. Jawâhir al Kalâm, vol. 12, p. 47-51
  42. Al Fuqrân, vol. 23, p. 406
  43. Sourate Al Taubah, verset 113 : ما کانَ لِلنَّبِی والَّذینَ ءامَنوا اَن یستَغفِروا لِلمُشرِکینَ ولَو کانوا اولی قُربی
  44. Sourate al Nisa, verset 48- 116
  45. Al Mizân, vol. 9, p. 351
  46. Al tahrir wa Al tanwir, vol. 11, p. 44
  47. Tafsir Nemûna, vol. 8, p. 155
  48. Tafsir Nemûna, vol. 8, p. 155, Tafsir Al Bayân, vol. 5, p. 115
  49. Tafsir al Kubra, vol. 16, p. 209, Tafsir Ayâshi, vol. 2, p. 114
  50. Tafsir al Kubra, vol. 16, p. 208, Tafsir Qutubi, vol. 8, p. 173
  51. Al Kâshif, vol. 2, p. 315, Tafsir al Kubra, vol. 16, p. 208, Dar al Manthûr, vol. 4, p. 302
  52. Mu’jam rijâl al hadith, vol. 9, p. 138-145
  53. Tafsir Nemûna, vol. 8, p. 159, Al Ghadir, vol. 8, p. 56
  54. Tafsir al Kubra, vol. 16, p. 208, Tafsir Qutbi, vol. 8, p. 173, Al Kâshif, vol. 2, p. 315
  55. Tafsir al Manâr, vol. 11, p. 57-58, Tafsir Nemûna, vol. 8, p. 158
  56. Tafsir Nemûna, vol. 8, p. 1011, Tafsir Nemûna, vol. 8, p. 157- 158
  57. Majalis al Mu’menin, vol. 1, p. 163, Awa’il al Maghâlât, p. 45-46
  58. Commentaire du Nahjul Balagha, vol. 14, p. 266
  59. Al Ghadir, vol. 7, p. 350-384
  60. Commentaire du Nahjul balagha, vol. 14, p. 274
  61. Al Kâfi, vol. 1, p. 448
  62. Jawâhir al Figh, p. 249
  63. Bihâr al Anwâr, vol. 35, p. 110 et 156
  64. ثَکلَتْک أُمُّک! أَتَدْرِی مَا الاِسْتِغْفَارُ؟ اِنَّ الاِسْتِغْفَارُ دَرَجَةُ الْعِلِّیینَ، وَ هُوَ اسْمٌ وَاقِعٌ عَلَی سِتَّةِ مَعَانٍ؛ أَوَّلُهَا: النَّدَمُ عَلَی مَا مَضَی؛ وَ الثَّانِی: الْعَزْمُ عَلَی تَرْک الْعَوْدِ إِلَیهِ أَبَدا؛ وَ الثَّالِثُ: أَنْ تُؤَدِّی إِلَی الْمَخْلُوقِینَ حُقُوقَهُمْ حَتَّی تَلْقَی اللَّهَ عَزَّ وَ جَلَّ أَمْلَسَ لَیسَ عَلَیک تَبِعَةٌ؛ وَ الرَّابِعُ: أَنْ تَعْمِدَ إِلَی کلِّ فَرِیضَةٍ عَلَیک ضَیعْتَهَا فَتُؤَدِّی حَقَّهَا وَالْخَامِسُ: أَنْ تَعْمِدَ إِلَی اللَّحْمِ الَّذِی نَبَتَ عَلَی السُّحْتِ فَتُذِیبَهُ بِالْأَحْزَانِ، حَتَّی تُلْصِقَ الْجِلْدَ بِالْعَظْمِ وَ ینْشَاءَ بَینَهُمَا لَحْمٌ جَدِیدٌ؛ السَّادِسُ: أَنْ تُذِیقَ الْجِسْمَ أَلَمَ الطَّاعَةِ کمَا أَذَقْتَهُ حَلاَوَةَ الْمَعْصِیةِ فَعِنْدَ ذَلِک تَقُولُ: أَسْتَغْفِرُ الله.
  65. Nahjoul Balagha, maxime 409
  66. Centre de recherches Bâghir ol Olûm
  67. Nûr-al-Thaghalayn, vol. 5, p. 38, Al Borhân, vol. 5, p. 65
  68. Al-Mu’jam al-mufahras: Li-alfāẓ al-Qurān al-karīm, p. 634
  69. Sourate Ale Imrân verset 17 : الصَّابِرِ ینَ وَالصَّادِقِینَ وَالْقَانِتِینَ وَالْمُنفِقِینَ وَالْمُسْتَغْفِرِ ینَ بِالْأَسْحَارِ
  70. Sourate Zâriyât, verset 18 : وَبِالْأَسْحَارِ هُمْ یسْتَغْفِرُ ونَ
  71. Jawâhir al Kalâm, vol. 33, p. 295, vol. 12, p. 132, sourate Nûh verset 10 à 12, sourate Hûd, verset 52, sourate A’râf, verset 96, sourate Anfâl, verset 33
  72. sourate Anfâl verset 33 : وَمَا کانَ اللَّهُ لِیعَذِّبَهُمْ وَأَنتَ فِیهِمْ ۚ وَمَا کانَ اللَّهُ مُعَذِّبَهُمْ وَهُمْ یسْتَغْفِرُ ونَ
  73. Tafsir Nemûna, vol. 7, p. 154-155
  74. Nahjol Balagha, Maxime 88
  75. Sourate Nûh, verset 10 : فَقُلْتُ اسْتَغْفِرُ وا رَ بَّکمْ إِنَّهُ کانَ غَفَّاراً
  76. Sourate Al Nisa verset 11 : وَمَن یعْمَلْ سُوءًا أَوْ یظْلِمْ نَفْسَهُ ثُمَّ یسْتَغْفِرِ اللَّهَ یجِدِ اللَّهَ غَفُورً ا رَّحِیمًا
  77. Sourate Hûd, verset 90 : وَاسْتَغْفِرُ وا رَ بَّکمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَیهِ ۚ إِنَّ رَ بی‌رَ حِیمٌ وَدُودٌ
  78. Jâmi- al- bayân, vol. 5, p. 371
  79. Oddat al Da’i wa Najah al sa’I, p. 265
  80. Sourate Nûh, versets 10,11,12 : فَقُلْتُ اسْتَغْفِرُ وا رَ بَّکمْ إِنَّهُ کانَ غَفَّارً ا﴿۱۰﴾یرْ سِلِ السَّمَاءَ عَلَیکم مِّدْرَ ارً ا﴿۱۱﴾ وَیمْدِدْکم بِأَمْوَالٍ وَبَنِینَ وَیجْعَل لَّکمْ جَنَّاتٍ وَیجْعَل لَّکمْ أَنْهَارً ا﴿۱۲﴾
  81. Majma’ ol Bayân, vol. 10, p. 543, Tafsir al kobra, vol. 30, p. 137, Al Mizân, vol. 10, p. 300
  82. Sourate Hûd, verset 3 : وَأَنِ اسْتَغْفِرُ وا رَ بَّکمْ ثُمَّ تُوبُوا إِلَیهِ یمَتِّعْکم مَّتَاعًا حَسَنًا إِلَیٰ أَجَلٍ مُّسَمًّی وَیؤْتِ کلَّ ذِی فَضْلٍ فَضْلَهُ ۖ وَإِن تَوَلَّوْا فَإِنِّی أَخَافُ عَلَیکمْ عَذَابَ یوْمٍ کبِیرٍ
  83. Tafsir al-Qurtubi, vol. 9, p. 4
  84. Majma’ oul Bayân, vol. 10, p. 543
  85. Sourate Maidah, verset 35 : یا أَیهَا الَّذِینَ آمَنُوا اتَّقُوا اللَّهَ وَابْتَغُوا إِلَیهِ الْوَسِیلَةَ وَجَاهِدُوا فِی سَبِیلِهِ لَعَلَّکمْ تُفْلِحُونَ
  86. Sourate Al Nisa, verset 64 : وَمَا أَرْ سَلْنَا مِن رَّ سُولٍ إِلَّا لِیطَاعَ بِإِذْنِ اللَّهِ ۚ وَلَوْ أَنَّهُمْ إِذ ظَّلَمُوا أَنفُسَهُمْ جَاءُوک فَاسْتَغْفَرُ وا اللَّهَ وَاسْتَغْفَرَ لَهُمُ الرَّ سُولُ لَوَجَدُوا اللَّهَ تَوَّابًا رَّ حِیمًا
  87. Sourate Muhammad verset 19 : فَاعْلَمْ أَنَّهُ لَا إِلَٰهَ إِلَّا اللَّهُ وَاسْتَغْفِرْ لِذَنبِک وَلِلْمُؤْمِنِینَ وَالْمُؤْمِنَاتِ ۗ وَاللَّهُ یعْلَمُ مُتَقَلَّبَکمْ وَمَثْوَاکمْ
  88. Sourate Ibrâhim, verset 41 : فَاعْلَمْ أَنَّهُ لَا إِلَٰهَ إِلَّا اللَّهُ وَاسْتَغْفِرْ لِذَنبِک وَلِلْمُؤْمِنِینَ وَالْمُؤْمِنَاتِ ۗ وَاللَّهُ یعْلَمُ مُتَقَلَّبَکمْ وَمَثْوَاکمْ
  89. Sourate Nûh, verset 28 : رَّ بِّ اغْفِرْ لِی وَلِوَالِدَی وَلِمَن دَخَلَ بَیتِی مُؤْمِنًا وَلِلْمُؤْمِنِینَ وَالْمُؤْمِنَاتِ وَلَا تَزِدِ الظَّالِمِینَ
  90. Sourate A’râf, verset 151 : قَالَ رَ بِّ اغْفِرْ لِی وَلِأَخِی وَأَدْخِلْنَا فِی رَ حْمَتِک ۖ وَأَنتَ أَرْ حَمُ الرَّ احِمِینَ
  91. Sourate Ibrâhim, verset 14, Sourate Hashr, verset 10
  92. Sourate A’râf, verset 113 : مَا کانَ لِلنَّبِی وَالَّذِینَ آمَنُوا أَن یسْتَغْفِرُ وا لِلْمُشْرِ کینَ وَلَوْ کانُوا أُولِی قُرْ بَیٰ مِن بَعْدِ مَا تَبَینَ لَهُمْ أَنَّهُمْ أَصْحَابُ الْجَحِیمِ
  93. Tafsir Nemouna, vol. 3, p. 452
  94. Sourate Yusof, verset 97-98 : قَالُوا یا أَبَانَا اسْتَغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا إِنَّا کنَّا خَاطِئِینَ﴿۹۷﴾قَالَ سَوْفَ أَسْتَغْفِرُ لَکمْ رَ بی‌ۖ إِنَّهُ هُوَ الْغَفُورُ الرَّ حِیمُ﴿۹۸﴾
  95. Sourate Ale Imrân, verset 193 : رَبَّنا فَاغفِر لَنا ذُنوبَنا،
  96. Sourate Ale Imrân, verset 146-147 : وَکأَین مِّن نَّبِی قَاتَلَ مَعَهُ رِ بِّیونَ کثِیرٌ فَمَا وَهَنُوا لِمَا أَصَابَهُمْ فِی سَبِیلِ اللَّهِ وَمَا ضَعُفُوا وَمَا اسْتَکانُوا ۗ وَاللَّهُ یحِبُّ الصَّابِرِ ینَ﴿۱۴۶﴾وَمَا کانَ قَوْلَهُمْ إِلَّا أَن قَالُوا رَ بَّنَا اغْفِرْ لَنَا ذُنُوبَنَا وَإِسْرَ افَنَا فِی أَمْرِ نَا وَثَبِّتْ أَقْدَامَنَا وَانصُرْ نَا عَلَی الْقَوْمِ الْکافِرِ ینَ﴿۱۴۷﴾
  97. Tafsir Al Mizân, vol. 4, p. 41
  98. Tafsir Al Mizân, vol. 4, p. 368, Tafsir Al Mizân, vol. 18, p. 254
  99. Tafsir al-Qurtubi, vol. 1, p. 211-212, Tafsir Al Mizân, vol. 6, p. 367
  100. Sourate Sâd, verset 46, sourate Yûsûf, verset 24, sourate Maryam, verset 51
  101. Sourate Sâd, verset 82-83 :فَبِعِزَّتِکَ لاَُغوینَّهُم اَجمَعین اِلاّ عِبادَکَ مِنهُمُ المُخلَصین
  102. Al Taubah fi Dhû al Qor’ân, pages 194, 284, 303
  103. Tafsir al Koubra, vol. 28, p. 61, Tafsir Nemouna, vol. 21, p. 452, Rûh al Ma’âni, vol. 26, p. 84
  104. Tafsir al Koubra, vol. 32, p. 162, Rûh al Ma’âni, vol. 30, p. 463, Tanziyeh Anbi’â, p. 178
  105. Tafsir al Koubra, vol. 32, p. 162, Rûh al Ma’âni, vol. 30, p. 463
  106. Al Fuqrân, vol. 23, p. 406, Al Basâ’ir, vol. 30, p. 227-236
  107. Tafsir Al Mizân, vol. 18, p. 254, Tafsir Nemûna, vol. 22, p. 19-21
  108. Tafsir Al Mizân, vol. 6, p. 366
  109. Commentaire thématique, vol. 11, p. 160
  110. Rûh al Ma’âni, vol. 26, p. 84, vol. 16, p. 30
  111. Tafsir al Kubra, vol. 32, p. 162, Rûh al Ma’âni, vol. 30, p. 463
  112. Misbah al Mottahjjed, p. 405
  113. Rûh al Ma’âni, vol. 30, p. 463, vol. 30, p. 463
  114. Rûh al Ma’âni, vol. 30, p. 463, vol. 30, p. 463
  115. Sourate Al Shûrâ : ویستَغفِرونَ لِمَن فِی الاَرضِ
  116. Sourate Qâfir, verset 7 : یستَغفِرونَ لِلَّذینَ ءامَنوا
  117. Tafsir al Kubra, vol. 27, p. 146, Al Fuqrân, vol. 23, p. 406
  118. Al Fuqrân, vol. 23, p. 406
  119. Sourate Muhammad, verset 19 : واستَغفِر لِذَنبِکَ ولِلمُؤمِنین
  120. Sourate Al Tawbah, verset 114 : وما کانَ استِغفارُ اِبرهیمَ لاَِبیهِ اِلاّ عَن مَوعِدَة وعَدَها اِیاهُ فَلَمّا تَبَینَ لَهُ اَنَّهُ عَدُوٌّ لِلّهِ تَبَرَّاَ مِنهُ اِنَّ اِبرهیمَ لاََوّ هٌ حَلیمٌ
  121. Bihâr al Anwâr, vol. 11, p. 77, 88, vol. 12, p. 15- Tafsir Ayâshi, vol. 2, p. 114, Nûr al Tharalayn, vol. 2, p. 274
  122. Sourate Al Munafiqûn, verset 6, sourate Al Tawbah, verset 80
  123. Tafsir al Kubra, vol. 16, p. 148, Tafsir Al Mizân, vol. 9, p. 351-352
  124. Sourate Al Tawbah, verset 80
  125. Sourate Ale Imrân, verset 135
  126. Tafsir al Kubra, vol. 16, p. 147
  127. Tafsir al Kubra, vol. 16, p. 147, Tafsir Al Mizân, vol. 9, p. 354

Bibliographie

  • Coran
  • Nahjul Balâgha
  • Osûl Kâfi, Muhammad b. Yaghûb b. Eshâgh Koleyni Râzi
  • Bihâr al Anwâr, Muhammad Bâgher b. Muhammad Taghi, Dar-ol-Ehyâ al Tarâth al ‘Arabi
  • Nishâwân b. Sa’id Hamiri, Shams al Olûm wa Dawâ kalâm al ‘Arab mîn al Kolûm, Dar-ol-Fikr, Damas
  • Akbar Hâshemi Rafsânjâni, Tafsir Râhnamâ, commentaire thématique du Coran, Éditions du Centre islamique de Qom, 2007
  • Muhammad b. Mokram b.Manzûr, Lisân al ‘arab, Dar-ol-Fikr, Beyrouth
  • Husayn b. Muhammad Râgheb Isfahâni, Mofradât Alfâz al Qor’ân, dar-ol-Qalam, Beyrouth Damas
  • Mobârak b. Muhammad b. Athir, Al Nahâyat fi Gharib al Hadith wa al Athar, Centre Matbu’ati Asmâ’ilîn
  • Muhammad b. Ahmad Eskandarâni, Kashf-ol-Asrâr al Nûrâniya al Qor’âniya, Dar-ol-Kitâb al âlamiya, Beyrouth
  • Ahmad Saghar, Minhâj al Imâm al Tâher b. ‘Âshûr fi Tafsir al Tahrir wa al Tanwir, Dar-ol-Mesriya, Le Caire
  • Makârem Shirazi, Tafsir Nemûneh, Dar-ol-Kitâb al islamiya, Téhéran 2001
  • Mahmûd b.Omar Zamarshari, Al Kishaf ‘an Haghâyegh Qawâmes al Tanzil wa Oyûn al Ghâwil fi Wojûh al Ta’wil, Dar-ol-Kitâb al arabi, Beyrouth
  • Muhammad b. Omar Farkh Râzi, Al Tafsir al Kobrâ, Dar-ol-Ehyâ al Tarâth al ‘Arabi, Beyrouth
  • Sulaymân b. Ahmad Tabrâni, al Tafsir al Qor’ân al Azim al Imâm al Tabarâni, Dar-ol-Kitâb al Tharâfi, Irbid
  • Fazl b. Hassan Tabarsi, Majma’-ol-Bayân fi tafsir al Qor’ân, Nasser Khosro, Téhéran, 1984
  • Abd ‘Ali b. Jom’e Howeizi, Tafsir Nûr al Tharalayn, Ismailiyân, Qom
  • Muhammad b. Hassan Cheikh al-Hur al-A’mili, Wasâ'il al-Shī'a, centre de publication des Ahl-ul-Bayt (as) de Qom
  • Muhammad Husayn Tabâtabâ’i, Tafsir al Mizân, Boniâd Elmi wa firkri Allameh Tabâtabâ’i, Téhéran
  • Muhammad hassan b. Bâgher, Jawâher al Kalâm fi Shahr Sharâye al Islam, Dar-ol-Ehyâ al Tarâth al ‘Arabi, Beyrouth 1984
  • Muhammad b. Shah Morteza Feydh Kâchâni, Tafsir al sâfi, Maktab al Sadr, Téhéran
  • Muhammad b. Jarir Tabari, Jâme’ al Bayân fi Tafsir al Qor’ân, (Tafsir Tabari), Dar-ol-Mahrefat, Beyrouth
  • Muhamad b. Abdellah Al Wassi, Rûh al Ma’âni fi tafsir al Qor’ân al ‘Azim, dar-ol-Kitâb al ‘âlamiya, Beyrouth
  • ‘Abd al-Raḥmān ibn Abī Bakr ibn Muḥammad Jalâl al-Dîn al-Suyûtî, Al Dar al Manthûr fi al Tafsir al Manthûr, Bibliothèque de l’Ayatullah Mar’ashi Najafi, Qom
  • Hashem b. Suleyman Bahrâni, Al Bohrân fi tafsir al Qor’ân, Mo’asese Be’that, Qom
  • Ahmad b. Muhammad b. Fahd Helli, Oddat al Dâ’i wa Najah al Sa’i, Dar-ol-Kitâb al Islamiya, Beyrouth
  • Jaafar Sobhâni Tabrizi, L’idéologie wahhabite, Publications du Centre coranique de Qom, 1986
  • Mohsen Ghara’ati, Tafsir Nûr, Centre culturel des leçons du Coran, Téhéran, 1988