Muhammad b. Abî Bakr

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Muhammad b. Abî Bakr
La tombe de Muhammad b. Abi Bakr à Fostat en Égypte
La tombe de Muhammad b. Abi Bakr à Fostat en Égypte
Présentation
naissance
décès
martyre
Famille
parentsAbu Bakr, Asmâ' bt. 'Umays
Successeurs du Prophète (s)
Imam Ali (a) . Imam Hasan (a) . Imam Husayn (a) . Imam Husayn (a) . Imam Sajjad (a) . Imam Baqir (a) . Imam Sadiq (a) . Imam Kazim (a) . Imam Rida (a) . Imam Jawad (a) . Imam Hadi (a) . Imam Hasan Askarî (a) . Imam Mahdi (a)


Muhammad Abi Bakr b. Abi Quhafa (en arabe : محمد بن أبي بكر بن أبي قحافة), (10 H-38 H), fut l'un des compagnons les plus proches de l'Imam Ali (a). Ce dernier le nomma comme le gouverneur de l'Egypte.

Il fut le fils du premier calife et de Asmâ' bt. 'Umays. Après la mort d'Abu Bakr, sa mère épousa avec l'Imam Ali (a) et c'est ainsi que Muhammad fut élevé à la maison de l'Imam (a).

L'Imam (a) l'aimait et le considérait comme son propre fils. La place qu'il avait dans le cœur de l'Imam (a) fut comparée à celle d'Abû Dhar dans le cœur du Prophète (s).

Il fut parmi des opposants éminents de la conduite de Uthman, le troisième calife. Pendant le califat de l'Imam Ali (a), il fut l'un des Shurtat al-Khamîs (شرطة الخمیس), (Ils furent un groupe de combattants dévoués à l'époque de l'Imam Ali (a) qui consacrèrent leur vie à soutenir cet Imam (a)) et le commandant d'une section de l'armée de l'Imam (a), lors des batailles de Jamal et de Siffin. Il fut loué dans des sources historiques et des hadiths. Il tomba en martyre au cours de l'attaque de l'armée al-Cham à l’Égypte.

Vie

Muhammad b. Abi Bakr naquit au mois de Dhu al-Qa'da au cour de voyage du Prophète (s) à hadj pour effectuer le pèlerinage de l’Adieu[1] à la région de Dhu al-Hulayfa (située à huit km au sud-ouest d'al-Masjid an-Nabî, sur le chemin menant à La Mecque)[2].

Son titre fut Abu al-Qâsim comme celle du Prophète (s).

Son père Abu Bakr le premier calife, mourut quand, Muhammad n'avait que deux ans environ. Sa mère, Asmâ' bt. Umays fut l'une des éminentes au début de l'islam. D'abord, elle se maria avec Ja'far b. Abî Talib, mais après le martyre de Ja'far, elle se maria avec Abu Bakr. Muhammad fut le fruit de ce mariage[3].

Après la mort d'Abu Bakr, Asmâ' se maria avec l'Imam Ali (a) et donc Muhammad vivait et était élevé dans la maison de l'Imam (a)[4]. Muhammad connut parfaitement le style de la vie et les caractéristiques de l'Imam (a) et pour cette raison, il l’aimait abondamment.

L'Imam Ali (a) aimait aussi Muhammad et l'appelait mon fils[5]. Dans le livre Nahj al-Balâgha, l'Imam (a) déclara :

Je l'aimait et je l'ai élevé comme mon propre enfant[6].

Épouse et ses enfants

Selon le consensus, l'épouse de Muhammad fut la fille de Yazdgard III (dernier roi sassanide de Perse). Selon ce rapport, les deux filles de Yazdgard III furent captivées par les musulmans, l'une se maria avec Muhammad et l'autre avec l'Imam al-Husayn (a)[7].

Qâsim, le fils de Muhammad (décédé en 92 H ou 108 H), fut le juriste et érudit éminent de Médine[8], l'un des proches compagnons de l'Imam as-Sajjâd (a) et de l'Imam al-Bâqir (a). Qasim avait une fille appelée Umm Farwa qui épousa l'Imam Muhammad al-Bâqir (a) et devint la mère de l'Imam as-Sâdiq (a)[9].

Caractéristiques

La plupart des sources historiques islamiques mentionnent l'honnêteté, la justice et la noblesse de Muhammad[10]. Il accepta les critiques et demanda aux gens de lui reprocher, s'ils virent un acte injuste (comportement répréhensible) de sa part[11].

Dans un hadith de l'Imam as-Sâdiq (a), Muhammad est présenté comme l'homme le plus noble d'une mauvaise famille[12].

L'Imam Ali (a) déclara :

Qu’Allah lui soit miséricordieux ! il fit de son mieux et fit son devoir[13].

Son position auprès de l'Imam Ali (a) est comparable à celle de Abû Dhar auprès du Prophète (s). Il est considéré comme le partisan de l'Imam Ali (a)[14].

En ce qui concerne les trois premiers califes, il crut fermement qu'ils usurpèrent le califat de l'Imam Ali (a). Il crut que Uthman se détourna des lois de Dieu et de la sunna du Prophète (s)[15]. Il considéra l'Imam Ali (a) comme la première personne qui à croire au Prophète (s) et dans les différentes étapes, il aida le Prophète (s). Il crut que lutter contre Muawiya est la bataille dans le chemin de Dieu[16].

Activités politiques

Pendant le califat de Uthman

La présence de Muhammad b. Abî Bakr dans les activités politiques et militaires fut à l’époque du le califat de Uthman bin Affan. Bien que certains historiens occidentaux le considèrent comme l’un des fomentateurs du meurtre de Umar ibn al-Khattab[17], ce point de vue ne semble pas être juste, surtout qu’il n’eut que treize ans à cette époque-là, en plus, il n'y a aucune mention dans les premières sources de l'histoire de l'islam sur ce sujet.

Après avoir atteint à l'âge adulte, Muhammad b. Abî Bakr participa aux batailles contre les non-musulmans pendant le califat d'Uthman. L'opposition de Muhammad à Uthmaan commença lors d'une de ces batailles, connue sous le nom de la bataille de Suwârâ[18], dans laquelle Uthman nomma Abd Allah b. Sa'd b. Abî as-Sarh comme le commandement des forces navales ; alors que le Prophète (s) exila cette personne de Hedjaz, et même le Coran[19] déclare son incrédulité. Muhammad critiqua Uthman pour la nomination d'une telle personne en tant que commandement des forces musulmanes et mettre à côté les compagnons du Prophète (s)[20].

En plus, à la fin du califat de Uthman, Muhammad fut également en désaccord avec lui pour diverses raisons y compris : il ne respecta pas la justice à l’égard des compagnons du Prophète (s), car, Uthman donna des postes importants à ses familles, tels que Marwan b. al-Hakam, et négligea les compagnons éminents du prophète (s). Il abandonna aussi la Sunna du Prophète (s) et indifféra envers des gouverneurs qui pratiquaient de manière autonome dans différentes parties du terre islamique. En présence d’Uthman, Muhammad le blâma fortement[21].

Encercler et meurtre de 'Uthman

Muhammad b. Abi Bakr, pendant les quarante jours de l'encerclement qui commença le 7 Dhu al-Qa'da jusqu'au 18 Dhu al-Hijja en l'an 35 H[22], poursuivait la condition et insistait sur son opposition avec Uthman.

En ce qui concerne sur le rôle de Muhammad dans l'assassinat de Uthman, il y'a des désaccords.

  1. Certains croient que Muhammad avec d'autres personnes, entrèrent dans la maison de Uthman et il le frappa le premier coup, mais ne le tua pas et d'autres presonne le tuèrent[23].
  2. D'après une autre opinion, Muhammad entra avec treize personnes à la maison de Uthman et après avoir débattu avec lui en critiquant au sujet de la corruption de ses gouverneurs, il ordonna à quelqu’un de l'assassiner[24].
  3. Mais, Selon l’opinion correcte, bien que Muhammad participa activement au révolte contre Uthman, mais il ne le tua pas. Selon ce rapport, Uthman fut tué par d'autres personnes, après le départ de Muhammad de son domicile[25]. Les preuves historiques soutiennent ce point de vue[26].

Pendant le califat de l'Imam Ali (a)

Article connexe : Imam Ali (a).

Muhammad fut l'un des shurtat al-khamîs (شرطة الخمیس), (Ils furent un groupe de combattants dévoués au temps de l'Imam Ali (a) qui consacrèrent leur vie à soutenir cet Imam (a)), lors du califat de l'Imam Ali (a).

Dans la bataille de Jamal

Article connexe : bataille de Jamal.

Sur la bataille de Jamal, Muhammad considéra que les Nâkithîn utilisèrent le slogan de la vengeance pour le meurtre de Uthman comme excuse pour avancer leurs objectifs politiques. Il disait :

"Par Dieu, personne ne tua Uthman que ces mêmes personnes.

Quand la bataille fut sur le point de commencer, l'Imam (a) désigna Muhammad comme commandement de l'infanterie. Muhammad fait preuve d'une grande courage, pendant la bataille. Il tua Thawr b. 'Adî, l'un des commandements de l'armée de Jamal. Après avoir fini la bataille, il traita l'armée vaincue avec gentillesse.

Sur ordre de l'Imam Ali (a), il emmena respectueusement sa sœur, Aïcha, accompagnée de quarante femmes de Bassora à La Mecque et de là à Médine.

Dans la bataille de Siffin

Article connexe : bataille de Siffin.

Bien que Muhammad, avant la bataille de Siffin, fut nominé par l'Imam Ali (a) comme gouverneur de l'Egypte, les preuves montrent qu'il participa dans cette bataille et combattit contre Muawiya.

Selon un hadith rapporté de l'Imam as-Sâdiq (a) :

Dans la bataille de Siffin, il y eut cinq personnes de Quraych accompagnés de l'Imam Ali (a) que l'un d'eux fut Muhammad.

Muhammad fut nommé par l'Imam Ali (a) comme le commandement de l'infanterie et d’après un rapport, le commandement de l'aile de gauche de l'armée.

Selon certaines sources, au cours de la guerre, quand Muawiya envoya 'Ubayd Allah b. Umar avec une armée pour se battre contre l'Imam Ali (a) ; l'Imam envoya également Muhammad avec une armée de cavaliers qui aboutit à se battre et un grand nombre des deux camps furent tués.

Gouverneur de l'Egypte

L'Imam Ali (a) au début du mois Ramadan en l'an 36 H, nomma Muhammad b. Abî Bakr comme gouverneur de l'Egypte. La plupart des sources croient que Muhammad fut nommé comme gouverneur de l'Egypte avant Mâlik al-Ashtar.

Selon les preuves, au début du califat de l'Imam Ali (a), d'abord Qays b. Sa'd b. ‘Ubâda fut le gouverneur de l'Egypte et après lui, Muhammad fut choisi. Mais plus tard, en raison de la situation chaotique dans ce pays, l'Imam (a) décida d'envoyer Mâlik al-Ashtar en Égypte pour contrôler la situation.

défi d'organiser la situation en Égypte

Le premier problème confronté par Muhammad b. Abî Bakr en Égypte, fut le problème avec ceux qui se sont rassemblés à Khirbita (un lieu en Égypte) après le meurtre de Uthman pour condamner son meurtre, refusant de prêter allégeance à l'Imam Ali (a).

Après un mois de son arrivée en Egypte, Muhammad sur l'ordre de l'Imam Ali (a), leur écrit une lettre et leur ordonna d'accepter l'allégeance ou de quitter l'Égypte. Ils n'acceptèrent ces deux propositions. Au début, ils eurent peur d'entrer en guerre avec Muhammad, mais plus tard, lorsque la situation, à cause de la bataille de Siffin et l'événement de l'arbitrage devint plus instable, ils se rebellèrent.

De nombreux guerres eurent lieu entre les deux groupes. Finalement, Muhammed comprit qu'il ne put pas les vaincre et pour cette raison, il fait une traité de paix avec eux. Les opposants acceptèrent de ne pas entrer dans Fustât, le centre du gouvernement de Muhammad, et après quelques temps, ils rejoignirent Muawiya.

Après que la situation se soit compliquée et que Muhammad ne puisse pas la contrôler, Imam Ali (a) décida de remplacer Muhammad par une personne plus puissante et plus expérimentée et donc, il envoya Mâlik al-Ashtar. Bien que Mâlik tomba en martyre, après son déménagement en Egypte, dans une région appelée Qulzum, par des agents de Muawiya, Muhammad b. Abî Bakr se sentit triste pour être remplacé par Mâlik. Pour apaiser Muhammad, Imam Ali (a) lui écrit une lettre, disant :

Je me suis informé que tu fut triste d'envoyer Mâlik pour contrôler les affaires. Je ne le fais pas ce changement car tu étais faible et inefficace ou j'ai attendu de plus en plus essai. Mais, je t'enverrai dans un endroit où le travail sera plus facile et où tu seras à l'aise.
Attaque de l'armée de Cham contre l'Egypte

Après avoir terminé la bataille de Siffin, Muawiya décéda d'attaquer l'Egypte. Il écrit une lettre aux vengeurs du sang de Uthman en Egypte de leurs demanda à le rejoindre.

Quand l'armée de Muawiya sous le commandement de 'Amr b. al-'Âs, attaqua l'Egypte, 10 000 soldats des opposant de l'Imam Ali (a) en Egypte la rejoignirent. Finalement, dans une bataille inégale entre l'armée de Muawiya et celle de Muhammad b. Abî Bakr, qui ne comptait que deux mille soldats, ce dernier fut vaincu à al-Musannâh et le commandeur de l’armée de Muhammad tomba en martyre.

Après avoir terminé la bataille de Siffin, Muawiya décida d'attaquer l'Egypte. Il écrit une lettre aux vengeurs du sang de Uthman en Egypte de leurs demanda à le rejoindre.

Quand l'armée de Muawiya sous le commandement de 'Amr b. al-'Âs, attaqua l'Egypte, 10 000 soldats des opposant de l'Imam Ali (a) en Egypte la rejoignirent. Finalement, dans une bataille inégale entre l'armée de Muawiya et celle de Muhammad b. Abî Bakr, qui ne comptait que deux mille soldats, ce dernier fut vaincu à al-Musannâh et le commandeur de l’armée de Muhammad tomba en martyre.

Correspondance avec l'Imam Ali (a)

Pendant le règne de Muhammad en Egypte, il entretenait des correspondances entre lui et l'Imam Ali (a) qu’il y en a deux dans Nahj al-Balâgha et d'autres lettres rapportées aux livres historiques et jurisprudentiels. Ces lettres concernent les sujets comme le droit, l’éthique et la politique.

Après l'attaque de 'Amr b. al-Âs, ces lettres et d'autres lettres de Muhammad envoyèrent chez Muawiya. Ce dernier les conserva dans le Trésor public des Omeyyades. Umar b. Abd al-'Azîz, le 8ème calife des Omeyyade, révéla ces lettres à son époque.

Martyre et sa tombe

Il existe quelques points de vue sur le martyre de Muhammad b. Abî Bakr. La plupart des sources écrivent qu'après la défaite de l'armée de Muhammad contre l'armée de Cham, ses partisans l'ont laissé. Ils se sont enfuis et Muhammad s'est réfugié seul dans un endroit en ruine où il fut tombé en martyre par Muawiya b. Hudayj. Après avoir tué Muhammad, les soldats de Muawiya mirent son corps dans le ventre d'un âne mort et le brûlèrent.

Selon certains d'autres, après la fuit des partisans de Muhammad, il se cacha dans la maison de Jabal b. Masrûq et ensuit, il combattit avec Muawiya b. Hudayj et mourut en martyre sur le champ de bataille.

Il est aussi dit que 'Amr b. al-'Âs le captiva et tua.

Muhammad b. Abî Bakr tomba en martyre au mois de Safar en l'an 38 de l'Hégire. Lorsque la nouvelle de son martyre atteint à l'Imam Ali (a), l'Imam pleura et dit :

"Il était un serviteur juste pour Allah et un fils juste pour nous".

Il est rapporté qu’après le martyre de Muhammad, Aïcha, sa soeur, maudissait constamment Muawiya, 'Amr b. al-'Âs et Muawiya b. Hudayj. Asmâ' bt. Umays, la mère de Muhammad, fut également décédée à la suite du deuil de son fils.

Il est rapporté que Muhammad fut enterré dans la mosquée de Zimâm, près de la ville de Fostat où il tomba en martyre. Certains croient que sa tête fut enterré dans cette mosquée. Mais certains d'autres disent qu'un groupes des musulmans l'enterrent avec sa tête dans la mosquée de Zimâm.

Références

  1. Tustarî, Muhammad Taqî, Qâmûs ar-Rijâl, vol 9, p 18, Qom, DAftar Intishârât Islâmî, 1410 H
  2. Ibn Abd al-Birr, Yûsof b. Abd Allah, al-Istî'âb fî Ma'rifat al-As'hâb, vol 3, p 1366, cherhceur Ali Muhamma al-Bajâwî, Beyrouth, Dâr al-Jîl,1412 H
  3. Shûshtarî, Nûr Allah, Majâlis al-Mu'minîn, vol 1, p 277, Kitâb Furûshî Islâmîyya, Téhéran
  4. Shûshtarî, Nûr Allah, Majâlis al-Mu'minîn, vol 1, p 277, Kitâb Furûshî Islâmîyya, Téhéran
  5. Mâmaqânî, Abd Allah, Tanqîh al-Maqâl, vol 2, p 58,
  6. Nahj al-Balâgha, sermon 67
  7. Ibn Khallakân, Wafayât al-A'yân, vol 4, p 59
  8. Mas'ûdî, Ali b. Husayn, Tanbîh al-Ashrâf, p 264,
  9. Ibn Abi al-Hadîd, Sharh Nahj al-Balâgha, vol 3, p 190, traduction de Mahmûd Mahdawî Damghânî, Téhéran, Intishârât Nay, 1368 H
  10. Husaynî, Sayyid Hasan, Magazin de Mishkât, n 83, p 61
  11. Thaqafî al-Kûfî, Abu Ishâq Ibrâhîm b. Muhammad, al-Ghârât, vol 1, p 226, 1395 H
  12. Mâmaqânî, Abd Allah, Tanqîh al-Maqâl, vol 2, p 57
  13. Tabarî, Muhammad b. Jarîr, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 5, 9 110,
  14. Hirz ad-Dîn, Muhammad, Marâqid al-Ma'ârif, vol 2, p 246
  15. Nasr b. Muzâhim, Waq'at as-Saffîn, p 118, chercheur Abd as-Salâm Muhammad Hârûn, Qom; Mu'assat al-Arabîat al-Hadîthîyya li at-Tab' wa an-Nashr, 1382 H
  16. Nasr b. Muzâhim, Waq'at as-Saffîn, p 118, chercheur Abd as-Salâm Muhammad Hârûn, Qom; Mu'assat al-Arabîat al-Hadîthîyya li at-Tab' wa an-Nashr, 1382 H
  17. Madelung, Wilferd, Jânishînî Hazrat Muhammad, Traduction de Ahùad Namâyî, p 101, Astâni Quds Radawî, 1377 H
  18. Ibn Athîr, al-Kâmil fi at-Târîkh, traduction de Abbas Khalîlî, vol 3, p 196, Mu'assa Matbû'ât 'Ilmî,
  19. Sourate al-An'âm, verset 93
  20. Husaynî, Sayyid Hasan, Magazîn de Mishkât, n 83, p 63
  21. Tabarî,Muhammad b. Jarîr, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 3, p 405,
  22. Ya'qûbî, Ahmad b. Abo al-Ya'qûb, Târîkh Ya'qûbî, vol 2, p 176, Beyrouth, Dâr Sâdir, 1379 H
  23. Ibn Kathîr, Ismâ'îl b. Umar, al-Bidây wa an-Nihâya, vol 7, p 188, Beyrouth, Dâr al--Fikr, 1407 H
  24. Tabarî, Muhammad b. Jarîr, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 3, p 405,
  25. Tabarî, Muhammad b. Jarîr, Târîkh al-Umam wa al-Mulûk, vol 3, p 415,
  26. Husaynî, Sayyid Hasn, Nigâhî bi Zindigânî wa Shakhsîyyati Muhammad b. Abi Bakr, Magazin de Mishkât, n 83, p 65-66