Sayyid Ali Khamenei

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Ayatollah Khamenei
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Le Guide suprême de la République islamique d'Iran
Nom de naissance Sayyid Ali Husayî Khamenei
Alias
Ayatollah Sayyid Ali Khamenei
Naissance C (85 ans)
Iran, Mechhed
Nationalité Iran
Religion Islam
Politique
Postes
Après L'Imam Khomeyni
Scientifique
Professeurs
Ouvrages
  • La fondation de la pensée islamique dans le Coran
  • Le fond de la prière
  • Quatre livre principes de Rijal
  • Le Guide honnête
  • L'âme de l'unicité divine, est de n'adorer qu'Allah
  • Traduction: le traité de paix de l'Imam al-Hasan (a)
  • L'avenir appartient à l'islam
  • Traduction: Tafsir fi Zilâl al-Coran
Site officiel
Signature de Ayatollah Khamenei

Sayyid Ali Husaynî Khamenei (en persan : سید علي حسینی خامنه اي), né en 1939 C, est le deuxième guide suprême de la République islamique d'Iran et l'une des marja' chiites. Avant sa désignation au poste du guide de la Révolution en 1989 C, il a été deux fois président de la République, représentant au parlement et désigné comme imam de la prière du vendredi, par l’ayatollah Khomeyni. Avant la Révolution, il était l'un des savants religieux les plus influents de la ville de Mechhed.

Les réflexions de l’ayatollah Khamenei, ainsi que ses discours et ses messages, ont été rassemblées et publiées dans une série de livres intitulés Hadith Wilâyat. Plusieurs livres de ce dernier ont été également traduits dans d'autres langues ; parmi ses livres les plus importants on peut compter « La pensée islamique dans le Coran » et « Le traité de paix de l’Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) ». L’ayatollah Khamenei a publié plusieurs fatwas sur l’interdiction formelle de certaines pratiques lors des cérémonies de deuil de l’Imam al-Husayn (a), comme la célèbre pratique de se frapper la tête avec des lames, il a interdit ainsi également l'irrespect et l'insulte à l'égard des valeurs sunnites. D’autres fatwas de lui ont eu également un écho important dans le monde musulman.

Les expressions « Invasion culturelle » (Tahajum-i Farhangî) et « Éveil islamique » (Bîdârî-i Islâmî) sont des thèmes de ses discours devenus courants dans le domaine politique et social iranien. L’ayatollah Khamenei est un spécialiste de littérature et a écrit des poèmes sous le pseudonyme de « Amîn ». Il est aussi un grand amateur de livres historiques et de l’histoire contemporaine.

Naissance et filiation

L’ayatollah Khamenei est né le 19 avril 1939 C, dans une famille de religieux de Mechhed.

Son père et sa mère

Son père, Sayyid Jawâd Khamenei, décédé en 1986 C, était un religieux et un Mujtahid (référence religieuse), né à Nadjaf qui grandit à Tabriz et se rendit à Mechhed en 1957 C.

Il retourna ensuite à Nadjaf où il poursuivit ses études auprès de professeurs réputés comme Mîrzâ Muhammad Husayn Nâ’înî, Sayyid Abu al-Hasan Isfahânî, Âgâ Dîyâ’ ad-Dîn ‘Arâqî, et retourna en Iran après avoir obtenu l’autorisation de pratiquer l’Ijtihâd pour s’installer à Mechhed[1] où il enseigna au Centre islamique et prit la direction de la mosquée Sedighiha du bazar de Mechhed qui était la mosquée des gens originaires d’Azerbaïdjan[2]. Il devint aussi un des imams de la Mosquée Goharshad[3].

Sa mère Khadîdja Mîr Dâmâdî (1914 C-1989 C) était une personne croyante et instruite dans le domaine des hadiths, du Coran, de la littérature et de l’Histoire.

Ses ancêtres

Son grand père était Sayyid Muhammad Husaynî Tafrishî, et sa lignée remonte à Sâdâte Aftasî. Sa généalogie remonte au Sultân al-Ulamâ' Ahmad, surnommé Sultân Sayyid Ahmad, qui descendait après cinq générations d’un descendant direct de l’Imam as-Sajjâd (a).

Sayyid Husayn Khaminiei (1880 C-1948 C) était un partisan de la Révolution constitutionnelle et l’élève de Sayyid Husayn Kûh Kamari'î, Fâdil Irwânî, Fâdil Sharabyânî, Mîrzâ Bâqir Shakkî, et Mîrzâ Muhammad Hasan Shîrâzî[4]. Après son retour de Nadjaf à Tabriz, il devint professeur à l’école Tâlibîyya et imam de la mosquée Jâmi’ de Tabriz[5].

Cheikh Muhammad Khîyâbânî, un homme religieux combattant de l’époque de la Révolution constitutionnelle, était le beau fils de Sayyid Husayn Khamenei[6].

Son oncle Sayyid Muhamad Khamenei (1293 -1353 H)[7], connu sous le titre de "Payghambar" était un élève de Âkhûnd Khurâsânî et de Sharî’at Isfahânî, et un partisan de la Révolution constitutionnelle[8].

L’ayatollah Sayyid Hâshim Najaf Âbâdi (Mir Dâmâdi) (1303-1380 H) était son grand père maternel, de la famille des Mîr Dâmâd, grand philosophe de l’époque safavide et élève de Âkhûnd Khurâsânî et de Mîrzâ Muhammad Husayn Nâ’înî, grands commentateurs coraniques, et imam de la Mosquée Goharshad[9]. Après sa condamnation de la répression de Reza Chah Pahlavi et du massacre dans la Mosquée Goharshad, il fut condamné à l’exil à Semnan[10]. La lignée maternelle de l’ayatollah Khamenei remonte à Muhammad Dibâj, fils de l’Imam Ja'far as-Sâdiq (a)[11].

Vie scientifique

L’ayatollah Khamenei a commencé l’apprentissage du Coran à l’âge de quatre ans, dans une école traditionnelle (maktab) de cette époque, et a étudié la récitation et la phonétique coraniques auprès de professeurs de Mechhed, à la fin de ses études préparatoires, et commencé des études préparatoires de sciences religieuses[12].

Il poursuivit ensuite des études de sciences islamiques à l’école Sulaymân Khân, et termina le cycle d’études préparatoires à l’école Nawâb et auprès de son père. Il fit aussi des études au lycée jusqu’au niveau du bac parallèlement à ses études islamiques[13].

En 1955 C, il suivait des cours de jurisprudence supérieure auprès de l’ayatollah Sayyid Muhammad Hâdi Mîlânî, et fit un court voyage à Nadjaf avec sa famille en 1957 C, pour suivre des cours au Centre islamique de Nadjaf, mais revint à Mechhed sur l’ordre de son père[14], où il suivit les cours de l’ayatollah Mîlânî, puis se rendit à Qom en 1958 C[15].

Il revint à Mechhed à cause des problèmes de santé de son père, atteint de cécité, où il suivit de nouveau, les cours de l’ayatollah Sayyid Muhammad Hâdî Mîlânî, jusqu’en 1970 C.

Enseignement

A Mechhed, il enseigna la jurisprudence et les principes de jurisprudence (les livres de ar-Rasâ’il, du al-Makâsib et du al-Kifâya, et organisa des cours généraux de commentaires ouverts au public.

En 1968 C, il commença des cours spécialisés de commentaires pour les étudiants du Centre islamique jusqu’en 1977 C, année où il fut arrêté et exilé à Irânsahr.[16]

Ses cours de commentaires se poursuivirent lors de son mandat présidentiel et par la suite. Après sa nomination en tant que leader de la Révolution islamique d’Iran, il commença à donner des cours de jurisprudence supérieure en 1990 C, et enseigna actuellement les dimensions du Djihad, les règles pénales du talion et les transactions illicites.[17]

Professeurs

Sayyid Ali Khamenei eut des professeurs pour divers cours, dont certains sont :

Oeuvres

Le livre de l'image de l'esquisse de la pensée islamique dans le Coran

L’ayatolah Khamenei a commencé à publier des livres et les notes des cours, à l’époque de ses études.[19]

Ses idées ont été rassemblées dans un livre intitulé « Hadith Wilâyat », et plusieurs livres sur les différents sujets de ses discours et ses messages écrits, ont été rédigés et publiés, plus une série de traductions effectuées par l’ayatollah Khamenei.

La Palestine du point de vue de l'ayatollah Khamenei est un livre écrit en farsi par Sa'îd Sulhmîrzâ'î, qui contient les opinions et les paroles de l'ayatollah Khamenei, le guide suprême de la République islamique d'Iran, sur la Palestine. En outre, plusieurs livres écrits, dont la paternité et la traduction, ont également été publiés par lui.

Liste de ses ouvrages

  1. Quatre livres sur la science des hadiths
  2. Programme général de pensée islamique dans le Coran
  3. Pishvâye Sadigh
  4. Les profondeurs de la prière
  5. La patience
  6. L’esprit du monothéisme et le rejet de la soumission à autre que Dieu
  7. Le passé historique et la situation actuelle
  • Tarhi Kullî Andîshi Islâmî dar Qur'ân (L'esquisse de la pensée islamique dans le Coran) : Ce livre contient une collection de discours de l'ayatollah Khamenei qui ont été prononcés pendant le Ramadan de 1353 HS dans la mosquée de l'Imam al-Hasan al-Mujtabâ (a) à Mechhed. Dans ce livre, les fondements intellectuels les plus importants de l'islam sont expliqués à partir des versets du Coran.
  • Ghinâ' : Ce livre contient 76 séance d'enseignement de l'ayatollah Khamenei sur le Ghinâ', qui sont présentées dans les années 2000-2010 C. Ce livre est son premier oeuvre jurisprudentiel, qui est publié par le Bureau de la préservation et de la publication des œuvres de l'ayatollah Khamenei en 2018. Dans ce livre, il a fait la distinction entre le sens littéral (chant absolu) et le sens conventionnel (chant avec une qualité particulière). Selon lui, il y a deux sortes de Ghinâ', al-halal (permis) et al-harâm (interdit) ; Le chant interdit, est le chant qui est associé à la corruption et éloigne les gens du chemin de Dieu. Il a également déclaré que toute chanson qui amène une personne à négliger la religion, à fait les péchés et à négliger les obligations religieuses est de la musique al-haram.
  • Insâni 250 Sâli (L'homme de 250 ans) est un livre contenant des fragments de mots épars et aussi quelques écrits de l'ayatollah Khamenei sur la vie politique des Imams chiites (a). Ce livre est basé sur la théorie de l'homme de 250 ans.
  • Shu'â'î az Nayyir A'zam avec le sous-titre "Une approche du système intellectuel du guide suprême de la révolution islamique, l'ayatollah Khamenei, à propos du Prophète Muhammad al-Mustafa, que la paix soit sur lui et immaculés de sa famille." Ce livre est une collection de discours de l'Ayatollah Khamenei sur le Prophète de l'Islam (s) qu'il a prononcés dans différentes situations. Ce livre est publié par la Publication de Surûsh en 2005. L'ayatollah Khamenei a désigné l'année 2005 comme l'année du Grand Prophète (s).[20]
  • Aftâb Dar Masâf Aftab Dar Musaf est une collection de paroles de l'Ayatollah Khamenei sur l'Imam al-Husayn (a) et les événements avant et après l'événement de Karbala. Ces mots sont recueillis à partir de ses déclarations de 1357 HS à 1390 HS. Le livre est publié par la Publication de Inqilâbi islamî.[21]

Traductions

  1. L’avenir et le domaine de l’islam de Sayyid Ghutb
  2. Le traité de paix de l’Imam al-Hasan (a), le meilleur modèle de souplesse et d’héroïsme de l’Histoire, du Cheikh Râdî Âl Yâsîn
  3. Tafsir fî Zilâl Qur’ân de Sayyid Ghutb
  4. Les musulmans dans les mouvements de libération en Inde, d’Abd al-Man’am al-Namr
  5. Critique de la civilisation occidentale

Activités politiques et sociales

Ses activités politiques et de lutte contre le régime impérial des Pahlavis, commencèrent avec une rencontre avec Sayyid Mujtaba Navâb Safawî à Mechhed. En février 1962 et en 1963, il avait pour mission de transmettre les messages de l’imam Khomeine et de l’ayatollah Mîlânî[22].

Il fit un sermon contre le régime à Birjand[23] et pour cette raison, fut arrêté et emprisonné le 2 juin 1963, le 7 Muharram.

L’ayatollah Mîlânî qui faisait partie des religieux qui avaient envoyé un télégramme le 1 janvier 1963,[24] à l’ayatollah Sayyid Mahmûd Tâlighâni, Mahdi Bâzargân et Yad Allah Sahâbî 25 et avaient été emprisonnés pour leur soutien à l’imam Khomeini, lui rendit visite à sa sortie de prison[25].

A cette époque, les étudiants originaires du Khorasan du Centre islamique de Qom, sous sa direction, condamnant l’emprisonnement de l’imam Khomeini, avaient envoyé une lettre au Premier ministre de l’époque, Hasan Ali Mansûr, qu’ils avaient publiée. Cette lettre avait été rédigée par l’ayatollah Khamenei, Abu al-Qâsim Khaz’alî et Muhammad ‘Abâyi Khurâsâni[26].

L’ayatollah Khamenei en février 1963, pendant le mois de Ramadan, se rendit à Zahedan, pour des activités religieuses et présenter le mouvement islamique[27].

Ses discours dans la mosquée de Zahedan le conduisirent de nouveau à la prison de Qizil Qal'a[28], d’où il sortit le 5 mars 1963[29].

En 1964, pendant l’automne, il quitta Qom pour se rendre à Mechhed[30].

Avec Abd al-Rahîm Rabbâni Shîrâzi, Muhammad Husayni Bihishtî, ‘Ali Fayz Mishkînîi, Ahmad Âzarî Qomi, Ali Quddûsî, Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, Sayyid Muhammad Khamenei et Muhammad Taqîi Misbâh Yazdî, il constitua « le groupe des 11 » pour le renforcement et la réforme du Centre islamique de Qom, et la poursuite de la lutte politique contre le régime des Pahlavis[31].

Il fut aussi pendant une certaine période, imam de la mosquée Amîr al Mu’minîn à Téhéran. Après l’arrestation et l’exil forcé de l’ayatollah Hasan Qomi en avril 1967, suite à son discours contre le Chah dans la Mosquée Goharshad, l’ayatollah Khamenei demanda à l’ayatollah Milâni de s’opposer à cette décision[32].

Le 3 avril 1967, il fut arrêté lors des funérailles de l’ayatollah Cheikh Mujtabâ Qazwînî[33], et libéré le 17 juillet de la même année[34] puis il rendit visite aux prisonniers politiques de Téhéran[35].

Lors du violent tremblement de terre du Khorasan, le 31 aout 1968, un groupe de religieux dirigé par l’ayatollah Khamenei, se rendit dans cette régiée du nord[36].

L’ayatollah Khamenei le 22 septembre 1988, il participa à la 42ème session de l’Assemblée générale des Nations-unies et présenta dans son discours aux dirigeants des gouvernements du monde entier, les positions et les idées de la République islamique d’Iran et de son gouvernement[37]. La présence à l’Assemblée générale des Nations-Unies, était une première pour l’Iran cette année-là.

Même s'il était poursuivi par les agents du Shah, il était en contact avec certains religieux militants, dont Sayyid Mahmûd Tâliqânî, Sayyid Muhammad Ridâ Sa'îdî, Muhammad Javâd Bâhunar, Muhammad Ridâ Mahdavî Kanî, Murtadâ Mutahharî, Akbar Hâshimî Rafsanjânî et Fadl Allah Mahallâtî à Mechhed et a Téhéran. Bien qu'il a vécu à Mechhed, il a assisté à de nombreuses réunions d'érudits et de religieux militants de Téhéran.[38]

Sayyid Ali Khamenei est invité en l'an 1970 dans le but d'expliquer les questions influentes dans le processus de lutte, à prononcer des discours dans certains centres politiques islamiques actifs à Téhéran, notamment Husaynîyya Irshâd et la mosquée Al-Jawâd à Téhéran.[39]

Après le décès de l'ayatollah Sayyid Muhsin al-Hakîm en juin 1970 C, l'ayatollah Khamenei a fait un double effort pour consolider le marja'îyyat de l'imam Khomeiny en tant que Marja' Taqlîd. Il est arrêté le 24 September en l'an 1970 et a passé quelque temps dans la prison de Lashkar Khorasan.

Il est de nouveau convoqué à Savak de Mechhed en 24 July, 1971 et est détenu pendant un certain temps dans la prison de Lashkar Khorasan afin qu'il ne soit pas impliqué dans les célébrations des 2500 ans.[40] Après sa libération, il est arrêté deux fois de plus la même année, et lors de la deuxième arrestation, il est condamné à trois mois de prison pour atteinte à la sécurité intérieure. Après sa libération, il a élargi ses activités politiques et sociales. Ses cours et discours ont eu lieu à l'école Mîrzâ Ja'far, à la mosquée de l'Imam al-Hasan (a) et à la mosquée de Qibla, ainsi qu'à son domicile de Mechhed. En November de l'an 1973, il a déplacé le lieu des prières de la congrégation et des cours d'interprétation du Coran à la mosquée Karâmat.[41] Après un certain temps, les organisations de sécurité ont empêché de faire des prières de la congrégation dans cette mosquée.[42]

En novembre 1973, à la suite de l'invitation de l'ayatollah Muhammad Mufattih, il a prononcé un discours dans la mosquée de Jâvîd de Téhéran. Il est arrêté en décembre 1974 et ta ransféré à la prison du Comité mixte anti-sabotage à Téhéran. [43] Pendant cet emprisonnement, il n'est pas autorisé à lui rendre visite et sa famille n'est pas informée de son état et de son lieu d'emprisonnement.[44]

Il est libéré de prison le 24 Août, 1975, mais il était sous la garde d'agents de sécurité, et ses prières, discours, enseignements et cours d'interprétation du Coran et la prière de congrégation étaient interdits même chez lui,[45] mais il a suivi ses cours d'interprétation et ses activités en secret.[46]

Après la mort de Ali Sharî'atî le 29 juin 1977, l'ayatollah Khamenei a assisté à sa cérémonie commémorative et funéraire, et après le décès de Sayyid Mustafâ Khomeiny, le fils de l'imam Khomeiny, ainsi que de quelques combattants révolutionnaires, ils ont organisé une cérémonie funéraire le 6 October à la mosquée Mullâ Hâshim.[47]

Il était condamné à trois ans d'exil à ville de Iranshahr par la Commission de sécurité sociale du Khorasan,[48] et les agents de sécurité ont fait une descente dans sa maison le 14 Décembre 1977 et l'ont arrêté et transféré à Iranshahr.[49] Le 31 Juillet 1978, les agents de sécurité de Sâvâk Zahedan ont ordonné que le lieu de son exil soit changé d'Iranshahr à Jiroft.[50]

Après la victoire de la révolution islamique iranienne

Adhésion au Conseil de la révolution islamique

Après l'émigration de l'imam Khomeiny en France, début novembre 1978, le Conseil de la révolution est formé en Iran et ses membres sont progressivement choisis par l'imam Khomeiny.[51] Sayyid Ali Khamenei, avec Murtadâ Mutahharî, Sayyid Muhammad Husayn Bihishtî, Sayyid Abd al-Karîm Mûsavî Ardabîlî, Muhammad Ridâ Mahdavî Kanî, Muhammad Javâd Bâhunar et Akbar Hâshimî Rafsanjânî, sont parmi les premiers membres du Conseil de la révolution. Il a assisté à ces réunions fin de janvier 1979. Le Conseil de la révolution a pris des décisions importantes concernant la lutte, notamment des négociations avec des responsables du gouvernement Pahlavi et des responsables de pays étrangers, la formation d'un comité pour accueillir l'imam Khomeiny[52] et la présentation de Mahdi Bâzargân à la tête du gouvernement intérimaire à l'imam Khomeiny.[53]

L'ayatollah Khamenei est resté membre permanent de ce conseil jusqu'à la fin de son activité le 20 juillet 1981.

Présence dans les organisations de défense et militaires

Fin juillet 1979, l'ayatollah Khamenei est élu vice-ministre des Affaires de la révolution du ministère de la Défense, ainsi que membre de la Commission des ministres de la sécurité, qui était en charge de toutes les affaires policières, militaires et de sécurité. Une autre de ses missions de la parte du Conseil de la révolution était la responsabilité du centre de documentation et aussi la supervision du Corps des gardiens de la révolution islamique le 24 November 1979.

Le 24 Février 1980, il a démissionné de la tête du Corps des gardiens de la révolution islamique en raison de sa candidature aux élections du premier mandat du Conseil islamique.[54] Le 2010 Mai 1980, l'ayatollah Khamenei est nommé par l'imam Khomeiny comme son représentant au Conseil suprême de la défense et également le porte-parole de ce conseil. Il a également été à la tête du Conseil suprême de soutien à la guerre pendant sa présidence.[55]

Formation du Parti de la République islamique

L'ayatollah Khamenei a activé pour créer une organisation révolutionnaire dans les jours proches de la victoire de la Révolution islamique et après,[56] avec Sayyid Muhammad Husayn Bihishtî, Akbar Hâshimî Rafsanjânî, Sayyid Abd al-Karîm Mûsavî Ardabîlî et Muhammad Javâd Bâhunar.[57] Cette organisation a officiellement annoncé son existence sous le nom de Parti de la République islamique le 18 Février 1979, mais l'histoire de sa création remonte aux réunions de Mechhed à l'été 1978. Sayyid Ali Khamenei était l'un des rédacteurs du Code de conduite du Parti républicain islamique et, en divisant les tâches des membres, il a également assumé la responsabilité de la propagande du parti.

L'ayatollah Khamenei était l'un des fondateurs et membres du conseil central du parti. Pendant la période de fondation du parti, il a souvent joué un rôle de propagande et a présenté les positions du parti sous forme de discours et de pamphlets. Il a joué un rôle dans la création de la branche du parti à Mechhed et a ouvert le bureau de cette branche le 17 mars 1979. Après Bihishtî et Bâhunar, l'ayatollah Khamenei est élu comme le troisième secrétaire général par le Conseil central du Parti de la République islamique d'Iran en septembre 1981.[58] Lors du premier congrès du parti en mai 1983, il est élu pour la deuxième fois comme le secrétaire général du parti et membre du conseil central[59] et du conseil d'arbitrage du parti.

Au cours de sa présidence, il a participé aux réunions du Parti de la république islamique à Téhéran et dans d'autres villes, et tout en expliquant les missions et les objectifs du parti, il a répondu aux questions des membres des bureaux et des branches et des membres du parti.[60]

Imam de la prière du vendredi à Téhéran

L'imam Khomeiny a nommé l'ayatollah Khamenei comme imam de la prière du vendredi à Téhéran, se référant à son bon bilan et à ses qualifications dans la connaissance et la pratique des questions morales.[61] La proposition d'organiser des séminaires avec la présence d'imams de la prière du vendredi de tout le pays afin d'intégrer le réseau des imams de la prière du vendredi à l'intérieur du pays et du monde islamique était l'une de ses actions durant cette période, et après l'approbation de l'imam Khomeiny, le premier séminaire a eu lieu à l'école Fayzîyya de Qom. Prêter attention aux sermons arabes après le deuxième sermon en persan était l'une des caractéristiques de ses sermons.

Représentation de l'Assemblée consultative islamique

L'ayatollah Khamenei est entré au parlement lors des élections de la première législature de l'Assemblée consultative islamique en mars 1980, avec le soutien de l'Association du clergé militant de Téhéran, du Parti de la République islamique et de plusieurs autres organisations et groupes islamiques de la circonscription de Téhéran. Il a également été membre et président de la Commission des affaires de défense au parlement. Après avoir été élu au poste de président en Octobre 1981, il a quitté l'Assemblée consultative islamique.

Blessé par un attentat terroriste

L'ayatollah Khamenei était assassiné le 27 Juin 1981, alors qu'il prononçait un discours après la prière de midi dans la mosquée Abu Dhar, située dans l'un des quartiers sud de Téhéran, en raison de l'explosion d'une bombe placée dans un magnétophone, et il a été grièvement blessé.[62] À la suite de cette attaque, il a été grièvement blessé à la poitrine et à la main droite. Les séquelles de cette blessure restent avec lui et sa main droite n'a pas l'efficacité requise. Des rapports non officiels ont identifié la cause de cet incident comme étant l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (C'est une organisation politique islamiste et de gauche avec une structure paramilitaire qui, en changeant son idéologie en marxiste, a mené un soulèvement armé contre le système de gouvernement islamique d'Iran[63]).

Dans un message adressé à l'ayatollah Khamenei, l'imam Khomeiny a condamné la tentative d'assassinat contre sa vie.[64] Il sort de l'hôpital le 9 août 1981 et revient sur la scène sociale et politique et assiste aux réunions du Conseil islamique à partir du 17 août 1981.

Durant la présidence de la République islamique d'Iran

Premier mandat

Après le martyre de Muhammad Ali Rajâ'î, le deuxième président d'Iran, le Conseil central du Parti de la République islamique et la communauté des enseignants du séminaire de Qom ont choisi l'ayatollah Khamenei comme candidat à la présidence, et l'imam Khomeiny, qui jusque-là n'était pas d'accord avec des clérges à la présidence, a accepté ses fiançailles. Les élections ont eu lieu le 2 Octobre 1981 et l'ayatollah Khamenei est élu président à la majorité absolue des voix (plus de 95%).[65] Le 9 Octobre 1981, l'imam Khomeiny a confirmé son décret présidentiel et le 10 Octobre, il a prêté serment en tant que troisième président islamique d'Iran au sein de l'Assemblée consultative islamique.

Deuxième mandat

Le quatrième mandat des élections présidentielles de la République islamique d'Iran a eu lieu le 16 août 1985 et l'ayatollah Khamenei a été élu président de l'Iran pour la deuxième fois avec 12 205 012 voix (85 %) sur un total de 14 238 587 voix. Il était élu guide suprême de la République islamique d'Iran en juin 1989 et a occupé les deux postes jusqu'en août 1989.

Au cours de cette période, pour résoudre les différends entre l'Assemblée consultative islamique et le Conseil des gardiens de la Constitution dans l'approbation de divers projets de loi, l'imam Khomeiny a accepté de former le Conseil de discernement de l'intérêt supérieur du régime pour déterminer l'opportunité du système.[66] Et l'ayatollah Khamenei est devenu son premier président qui a occupé ce poste jusqu'à la fin de sa présidence.

Voyages à l'étranger

Il est voyagé en Syrie, en Libye et en Algérie au cours du premier mandat de sa présidence du 6 au 11 septembre 1984 et au cours du second mandat du 13 janvier au 23 janvier 1986 dans les pays asiatiques et africains, le Pakistan, la Tanzanie, le Zimbabwe, l'Angola et le Mozambique. Du 2 au 6 septembre 1986, il se rend à nouveau au Zimbabwe pour participer au 8e Sommet des pays non alignés à Harare. Au cours de ce voyage, il a prononcé un discours lors du sommet et rencontré et discuté avec certains chefs de pays non alignés.[67] Il a également voyagé en Yougoslavie et en Roumanie du 21 au 25 Février 1989, et en Chine et en Corée du Nord du 9 au 16 mai 1989.[68]

Avant sa présidence, il fit un voyage missionnaire en Inde du 10 au 25 Février 1981.[69] L'ayatollah Khamenei a participé à la 42e session de l'Assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre 1987 et, dans son discours, a expliqué les vues et les positions de la République islamique d'Iran aux chefs des gouvernements mondiaux. Il s'agissait de la première apparition du président de la République islamique d'Iran à l'Assemblée générale des Nations Unies.[70]

Soutien aux combattants musulmans

Parmi les autres actions de l'ayatollah Khamenei dans le domaine de la politique étrangère, il est possible de mentionner l'établissement d'une communication cohérente avec les groupes politiques chiites en Afghanistan, en Irak et au Liban et la création d'une compréhension entre eux. La formation du Parti de l'unité islamique à partir des huit partis d'Afghanistan et du Conseil suprême de la révolution islamique d'Irak est l'un des exemples importants de cette approche.

Au cours de cette période, la portée du soutien de l'Iran aux combattants islamiques au Liban, en Palestine, en Irak et en Afghanistan a été élargie, et le soutien de l'Iran a donné aux partis et groupes islamiques de ces pays un statut régional et international considérable.

Epoque de la direction de la Révolution

A la mort de l’imam Khomeini le 4 juin 1989, le Conseil des experts se réunit le même jour pour désigner le nouveau guide de la Révolution. Après plusieurs heures de discussion sur les modalités de ce poste pour savoir s’il pouvait s’agir d’un groupe ou d’une seule personne, certains membres firent allusion à l’avis favorable de l’imam Khomeini vis-à-vis de l’ayatollah Khamenei, pour le poste de Guide suprême de la révolution.

Un vote suivit et la majorité des membres du Conseil désignèrent l’ayatollah Khamenei comme Guide suprême de la révolution[71].

Après une réforme de la constitution et un référendum, le Conseil des experts une fois de plus et en fonction de la nouvelle constitution, désigna l’ayatollah Khamenei au poste de Guide suprême de la Révolution.

Sayyid Ahmad Khomeini, fils de l’imam Khomeini, a rapporté les paroles de l’imam qui avait dit que vraiment, l’ayatollah Khamenei avait les capacités nécessaires pour ce poste.

Zahra Mustafawî, fille de l’imam Khomeini, aussi, a rapporté que l’imam Khomeini avait cité le nom de l’ayatollah Khamenei pour cette tache et avait confirmé son statut de mujtahid[72].

Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, haut responsable de la République islamique, a rapporté que l’imam Khomeini avait cité le nom de l’ayatollah Khamenei pour cette tache dans une réunion privée, et déclaré que « grâce à la présence d’une telle personne, vous ne serez jamais dans l’impasse »[73].

Après le vote, les responsables du régime islamique, les membres de la famille de l’imam Khomeini, les références religieuses, les ulémas, les intellectuels, les personnalités des centres islamiques, les universitaires, les familles des martyrs et les autres couches de la société, ont reconnu cette désignation et fait serment d’allégeance au nouveau guide. Les organismes importants du régime ont aussi soutenu cette désignation et annoncé qu’ils étaient prêts à lui obéir[74].

Sayyid Ahmad Khomeini, quelques heures après le vote, a envoyé un message de félicitations au nouveau guide et a déclaré qu’il devait obéir aux ordres du Wali-e-Faghi[75].

Les gens dans des manifestations, des messages de félicitations, des messages officiels, des collectes de signatures, ont confirmé leur allégeance au nouveau Guide[76].

Des groupes se sont rendus à Téhéran pour confirmer leur fidélité à l’imam et leur allégeance au nouveau guide lors des cérémonies du quarantième jour du décès de l’imam Khomeini[77] et dans les régions frontalières et stratégiques, des manœuvres de soutien au Guide ont été organisées[78] ainsi que plusieurs conférences sur la fidélité à l’imam et l’allégeance au guide[79].

Statut de Référence religieuse de l’ayatollah Khamenei

En 1995, après le décès de l’ayatollah Muhammad Ali Arâkî, l’Association des professeurs du centre islamique de Qom et l’Association des religieux révolutionnaires de Téhéran ont déclaré que l’ayatollah Khamenei faisait partie des personnalités capables d’assumer le rôle de « Référence » dans les questions religieuses.

L’ayatollah Khamenei dans un de ses discours, a déclaré qu’en Iran, sa présence dans ce domaine n’était pas nécessaire, mais a accepté de répondre aux demandes des chiites à l’étranger précisant qu’il abandonnerait cette fonction si quelqu’un d’autre s’en chargeait[80].

Idées de l’Ayatollah Khamenei

Union islamique

L'ayatollah Khamenei estime que la victoire des musulmans dépend de leur union et de l’abandon des divergences. Il créa pour cela, le Conseil pour le rapprochement des écoles islamiques et tenta de réunir à certaines occasions, les personnalités influentes du monde de l’islam.

Lors de son voyage dans la province du Kurdistân en 2010 C, il insista sur cette question et critiqua dans son discours, ceux qui étaient opposés à l’union.

Opposition de l’ayatollah Khamenei à certaines pratiques lors des cérémonies de Achoura

L’ayatollah Khamenei en juin 1995, dans un discours pour un groupe de religieux, critiqua certaines pratiques lors des cérémonies d’Ashura, comme le fait de se frapper la tête avec des sabres, considérant cela comme une invention en religion.

Dans un autre discours en 1998 à Mechhed, il déclara que les encouragements des gouvernements communistes pour cette pratique, confirmaient ce qu’il avait dit et son caractère hérétique.

Héritage de la femme de tous les biens de son mari

En juillet 2007, l’ayatollah Khamenei déclara lors d’une réunion avec des femmes, que l’héritage de la femme comportait aussi les biens immobiliers contrairement à certains jurisconsultes qui considèrent que ces biens ne font pas partie de l’héritage de l’épouse.

Agression culturelle occidentale

En 1992, l’ayatollah Khamenei aborda la question de l’agression culturelle[81], et tenta de sensibiliser les spécialistes culturels sur les évolutions en cours dans la société. Pour l’ayatollah Khamenei, l’agression culturelle est aux antipodes de la coopération culturelle[82] et est un projet du front de l’arrogance pour détruire les différentes cultures et dominer plus facilement les autres pays[83].

Interdiction de manquer de respect aux valeurs des sunnites

L’ayatollah Khamenei a interdit tout manque de respect aux valeurs des autres musulmans et lui-même, ne leur a jamais manqué de respect dans ses discours[84].

Après la diffusion des propos de Yasser Al Habih, sur Aïcha, l’épouse du Prophète (s), l’Ayatollah Khamenei interdit formellement tout manque de respect aux personnalités vénérées par les autres écoles et aux épouses de tous les prophètes (a)[85].

Eveil islamique

Article connexe : Eveil islamique.

L’ayatolah Khamenei a qualifié « d’éveil islamique » les mouvements révolutionnaires et les révoltes contre certains régimes arabes en Tunisie, en Égypte, au Bahreïn, en Libye et au Yémen[86] alors que ces mouvements avaient été baptisés « Printemps arabe» dans les médias arabes.

Jihad ne se limite pas à l'aspect militaire

Article connexe : Jihad .

Selon l'Ayatollah Khamenei, le Jihad ne se limite pas au Jihad militaire (guerre) et comprend tout type de confrontation avec l'ennemi et contrecarrer ses plans. Par conséquent, il pense que le Jihad, comme la guerre, a différents aspects culturels, économiques et médiatiques.[87]

Economie de résistance

Après le durcissement des sanctions par certains pays européens contre l'Iran, l'ayatollah Khamenei a mis l'accent sur l'utilisation du pouvoir national contre les sanctions. En raison de son accent sur le terme économie de résistance, il est entré dans la littérature politique de l'Iran.[88]

Déclaration de la deuxième étape de la Révolution

En février 2019, à l'occasion des quarante ans depuis la victoire de la révolution islamique en Iran, l'ayatollah Khamenei, en tant que guide de la République islamique d'Iran, a publié une déclaration intitulée la deuxième étape de la Révolution.[89] Dans cette déclaration, il a donné un aperçu du passé et de l'avenir de la révolution islamique.

Création de différents organismes

L’ayatollah Khamenei pour atteindre certain objectifs religieux et effecteur des réformes dans différents domaines intellectuels et culturels, a créé des organismes qui travaillent spécialement dans le domaine culturel.

Ces organismes sont :

Activités internationales

L'ayatollah Khamenei a envoyé un message au Sommet du millénaire des chefs spirituels pour la paix mondiale aux Nations Unies le Shahrîvar en l'an 1379 HS, correspondant à août 2000.[91] Ce message a été lu par l'ayatollah Javâdî Âmulî en tant que représentant de l'Iran lors de cette réunion.[92]

Un message aux pèlerins du Hadj

Envoiyer le message à l'occasion des jours du Hajj, adressant à tous les pèlerins musulmans, est l'un des programmes annuels de l'ayatollah Khamenei.[93] Dans ces messages, tout en prêtant attention aux problèmes du monde islamique, il traite des questions les plus importantes et prioritaires liés à la Umma islamique.[94] Pour la première fois en Juillet 1990, la première année après être élu comme le guide suprême de la République islamique d'Iran, dans un message aux pèlerins de hadj, il leur a demandé d'essayer de créer l'unité et l'empathie des musulmans en présentant les souffrances et les problèmes des musulmans, diffuser les enseignements de base de l'islam et échanger commentant les grands devoirs des musulmans à l'époque contemporaine, lors d'effectuer le hadj. Se référant aux événements de l'an 1988, qui ont conduit au meurtre de pèlerins du hadj et à la rupture des relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite, il a examiné la raison de l'interdiction des Iraniens du Hadj pour lui redonner le sens du Hadj en proclamant l'innocence des polythéistes.[95]

Le guide suprême de la République islamique d'Iran, dans son message d'août 2019, a mis l'accent sur l'unité entre les musulmans et a considéré l'effort d'union comme le contraire du désir des ennemis de l'islam, qui ont encouragé les musulmans à s'aligner les uns contre les autres.[96] Son dernier message à l'occasion des jours du Hadj de 1440 H a été lu aux pèlerins le 5 août 2019 dans le désert de 'Arafât.[97]

Message à la jeunesse occidentale

Article connexe : Une lettre pour toi.

En 2014, après un attentat terroriste en France par des groupes de musulmans, l'ayatollah Khamenei a lancé un message à la jeunesse d'Europe et d'Amérique du Nord dans lequel il leur demandait pour connaitre l’islam, de se référer au Coran et à la biographie du Prophète(a)[98]. Ce message a été largement diffusé en plusieurs langues sur les réseaux sociaux avec le hashtag "Une lettre pour toi".[99] Après l'émeute des Gilets jaunes à Paris, l'ayatollah Khamenei a écrit une deuxième lettre adressée à la jeunesse occidentale le 29 November 2015.[100]

Voir aussi

Références

  1. Sharif, vol. 127, Centre des archives, n°1225
  2. Behbûdi, p. 15
  3. Zanganeh, vol. 1, p. 77
  4. Âqâ Buzûrg, vol. 2, p. 640
  5. Gulshan Abrâr, vol. 1, p. 971
  6. Kasrawi, p. 92
  7. Behbûdi, p. 12
  8. Âqâ Buzûrg, préface, 13
  9. Âqâ Buzûrg, vol. 2, p. 559
  10. Histoire des ulémas, p. 8; Ghâsempur, p. 60
  11. Zanganeh, vol. 1, p. 458
  12. Behbûdi, 49
  13. Centre des archives, n°1226
  14. Centre des archives, n°1226
  15. Behbûdi, 78
  16. https://farsi.khamenei.ir/memory-content?id=26142#602
  17. https://farsi.khamenei.ir/memory-content?id=26142#602
  18. Journal de la République islamique, 18 janvier, 1980
  19. Centre des archives, n°1228
  20. https://farsi.khamenei.ir/message-content?id=208
  21. https://farsi.khamenei.ir/book-content?id=24339
  22. Jalâli, 148 ; Centre des archives, n°1229-1231
  23. Behbûdi, 129-134
  24. Centre des archives, n°1233
  25. Les partisans de l’imam, Tâlighâni, vol. 1, p. 468
  26. Imam, vol. 4, p. 392
  27. Behbûdi, 162-166
  28. Centre des archives, n°1234
  29. Behbûdi, 187
  30. Behbûdi, 192-195
  31. Hâshimi, vol. 2, p. 1566
  32. Les partisans de l’imam, Milâni, vol. 3, p. 5-7
  33. Centre des archives, n°614
  34. Centre des archives, n°574
  35. Bâzargân, 422-423
  36. Jomhûri, n° 2886, p. 12, n° 2889, p. 2
  37. Jomhûri, n° 2413, p. 10
  38. Yârâni Imam bi Rivâyat Asnâdi Sâwâk, Ayatollah Sa'îdî, p 248
  39. Bihbûdî, Sharh Ism, p 331-332 et 470-471, 1391 HS
  40. Archives du Centre de documentation de la révolution islamique, n° 123 et 614
  41. Archives du Centre de documentation de la révolution islamique, n° 614
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  43. Archives du Centre de documentation de la révolution islamique, n° 527, 574, 614
  44. Archives du Centre de documentation de la révolution islamique, n° 575
  45. Archives du Centre de documentation de la révolution islamique, n° 575, 389, 304.
  46. Archives du Centre de documentation de la révolution islamique, n° 572, 576
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  49. https://lib.eshia.ir/12293/04/1321
  50. Bihbûdî, Sharh Ism, p 602, 1391
  51. Imam Khomeini, Sahîfa Imam, vol 5, p 426-428
  52. Qâsimpûr, Dahiyi Sarnivishtsâz, p 92-94, Markaz Asnâd Inqilâb Islâmî
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  55. https://lib.eshia.ir/12293/04/1321
  56. Hâshimî Rafsanjânî, Akbar, Inqilâb va Pîrûzî, p 125
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  58. Hâshimî Rafsanjânî, Akbar, 'Ubûr az Buhrân, p 263
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  63. https://fa.wikifeqh.ir/%D8%B3%D8%A7%D8%B2%D9%85%D8%A7%D9%86_%D9%85%D8%AC%D8%A7%D9%87%D8%AF%DB%8C%D9%86_%D8%AE%D9%84%D9%82_(%D9%85%D9%86%D8%A7%D9%81%D9%82%DB%8C%D9%86)
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  72. Jomhûri, n° 5352, p. 2
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  85. Site de l’Ayatollah Khamenei ; Discours du 15 bahman 1389(4 février 2000 )
  86. Discours du 15 bahman 1389(4 février 2000 )
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  93. https://farsi.khamenei.ir/others-dialog?id=8445
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  96. https://farsi.khamenei.ir/message-content?id=40298
  97. https://farsi.khamenei.ir/message-content?id=43199
  98. Une lettre pour toi
  99. https://www.entekhab.ir/fa/news/187944
  100. https://farsi.khamenei.ir/message-content?id=31536